Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-SOCIETE / Plaidoyer pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de formation

    SENEGAL-SOCIETE / Plaidoyer pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de formation

    Dakar, 31 oct (APS) – L’ancienne ministre de la Fonction publique, Viviane Bampassy, a souligné, jeudi, la nécessité de mettre en œuvre la stratégie nationale de formation, en gestation depuis 2015, de manière à « permettre à l’administration de mieux se conformer aux exigences actuelles de compétitivité, d’efficacité et de gestion du capital humain ».

    ‘’La stratégie nationale de formation devrait maintenant prendre son envol pour permettre ainsi à l’administration de mieux se conformer aux exigences actuelles en termes de compétitivité, d’efficacité et surtout, de gestion de son capital humain’’, a-t-elle déclaré.

    Cette stratégique, dit-elle, permettrait, entre autres, d’’’identifier et évaluer les besoins de l’administration publique, d’élaborer un plan de formation et de renforcement de capacités des agents de l’Etat en poste, d’élaborer un plan de développement des compétences et d’évolution de la carrière des agents publics.’’

    Viviane Bampassy, également ancienne ambassadrice du Sénégal au Canada, s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de remise de diplômes de fin de formation en évaluation du parcours, délivrés par l’Ecole nationale d’administration publique de Québec, à trente-trois agents de l’administration sénégalaise.

    ‘’Vous avez une bonne cohorte qui va nous rejoindre pour créer cette masse critique d’évaluateurs qui peuvent accompagner les politiques publiques et nous permettre ainsi d’améliorer l’action publique au Sénégal’’, a déclaré l’ancienne ministre.

     »Cette formation intervient dans un contexte où avec le lancement du nouveau référentiel  »Sénégal 2050 », la reddition des comptes est au cœur maintenant de l’évaluation des politiques publiques et vous en êtes les ambassadeurs’’, a pour sa part indiqué la directrice terrain du Programme international de formation en évaluation du développement (PIFED), Madina Hady Tall.

    ‘’Nous voulons être dans cette cohérence-là, dans cette dynamique-là, pour renforcer ces pratiques évaluatives, mais aussi que ces pratiques évaluatives puissent refléter l’intégration de la dimension équité-égalité des gens’’, a-t-elle ajouté, invitant les récipiendaires à mettre en pratique les nouveaux outils mis à leur disposition.

    MK/ASB/FKS/ASG

  • SENEGAL-AVIATION-FORMATION  / L’AIMAC inaugure son deuxième campus de formation à Dakar

    SENEGAL-AVIATION-FORMATION  / L’AIMAC inaugure son deuxième campus de formation à Dakar

    Dakar, 28 oct (APS) – L’Académie internationale des métiers de l’aviation civile (AIMAC), filiale de l’Aéroport internationale Blaise Diagne (AIBD-SA), a ouvert, lundi à Dakar, son deuxième campus de formation, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, de la Directrice générale de l’AIMAC, Aida Seck Ndiaye, entres autres autorités administratives et locales.

    Ce campus est  »en phase avec le nouveau référentiel des politiques publiques Sénégal 2050 », qui invite à ‘’investir davantage dans tout ce qui est capital humain’’, pour ainsi ‘’créer des porteurs de développement de demain’’, a déclaré Malick Ndiaye.

     »Le fait d’avoir une académie comme AIMAC qui forme nos jeunes dans les métiers de l’aviation civile, nous permettra d’asseoir notre position aujourd’hui d’être un symbole africain dans le domaine aéronautique’’, s’est-il félicité.

    La mise en service de ce deuxième site de formation par l’AIMAC intervient après celui ouvert à la base aérienne de Thiès en collaboration avec l’armée de l’air où, la première promotion de pilotes et de techniciens en maintenance est déjà en formation.

    ‘’La phase trois sera développée au niveau de l’AIBD où, on aura carrément un complexe, un campus, qui va viser l’international à l’image d’autres pays qui ont beaucoup investi sur la formation’’, a annoncé, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens

    Malick Ndiaye a également, au-delà du capital humain, évoqué d’autres projets majeurs tels que l’’’extension de l’aérogare, la restriction de notre compagnie aérienne, des leviers forts de ce hub aérien’’.

    A l’en croire, le Sénégal peut se positionner comme ‘’un hub aérien incontournable au niveau de l’Afrique et sur le plan international’’, si ‘’toutes les forces sont mutualisées’’.

    ID/MK/SBS/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE-FORMATION / Suivi-évaluation : l’ENAP Québec met à niveau 11 agents de l’administration sénégalaise

    SENEGAL-SOCIETE-FORMATION / Suivi-évaluation : l’ENAP Québec met à niveau 11 agents de l’administration sénégalaise

    Dakar, 25 oct (APS) – Onze agents de l’administration sénégalaise ont reçu vendredi, à Dakar, leur diplôme de fin de formation en suivi et évaluation délivré par l’École nationale d’administration publique de Québec, a constaté l’APS.

    Les récipiendaires ont reçu leur diplôme des mains de la directrice aux affaires internationales de l’ENAP, Louise Picard.

     »Cette formation a lieu dans le cadre du projet de renforcement institutionnel en égalité et en équité de genre au Sénégal, le PRIEG, une initiative stratégique qui a pour but de soutenir les administrations publiques sénégalaises dans leur transformation vers une gouvernance plus inclusive, égalitaire et équitable », a expliqué Louise Picard.

    Au cours de cette formation, dit-elle, les bénéficiaires ont acquis  »des compétences nécessaires pour comprendre les principaux concepts et outils de l’évaluation afin de réaliser des évaluations rigoureuses et objectives ».

    Ils ont également acquis  »une parfaite maîtrise des méthodes et des approches d’évaluation avancées permettant de choisir les meilleures stratégies en tenant compte des particularités et des contraintes des interventions à évaluer ».

    Selon la directrice aux affaires internationales de l’École nationale d’administration publique du Québec, le suivi-évaluation est  »cruciale dans la poursuite d’un monde plus équitable, plus inclusif et résilient où les services publics sont optimisés pour mieux répondre aux besoins des populations ».

    Il donne  »aux administrations publiques les moyens de contrôler et de suivre la performance de leurs programmes et politiques publics, d’améliorer leurs résultats et d’ajuster leurs stratégies pour obtenir les meilleurs impacts pour les citoyens et citoyennes’’, en appuyant « les décisions publiques sur des données probantes », a ajouté Louise Picard.

     »Nous sommes convaincus que vous saurez non seulement appliquer les compétences acquises dans le cadre de votre certification, mais aussi être des ambassadeurs de notre institution et partager vos connaissances dans votre milieu, auprès de votre organisation, auprès de vos collègues », a-t-elle soutenu, s’adressant aux récipiendaires.

    MK/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Les membres du Conseil consultatif national outillés sur les recommandations et mécanisme des droits de l’enfant

    SENEGAL-SOCIETE / Les membres du Conseil consultatif national outillés sur les recommandations et mécanisme des droits de l’enfant

    Dakar, 24 oct (APS) – Les membres du Conseil consultatif national des droits de l’homme et du droit international humanitaire ont été formés sur les recommandations et mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’enfant, dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 2 du Projet d’appui à la protection des enfants victimes de violences de leurs droits (PAPEV), a constaté l’APS.

    Pendant trois jours, les membres de ce conseil présidé par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, ont été outillés sur les recommandations et mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’enfant.

    L’objectif visé est de faire en sorte qu’ils  »puissent avoir toutes les aptitudes nécessaires pour pouvoir assurer le suivi de la mise en application des différents engagements de l’État du Sénégal », a expliqué Julien Gandour, le directeur des droits humains, lors de la cérémonie de clôture de cette session de formation.

    Ce projet  »nous a permis, dans le cadre de la thématique enfants, de renforcer la capacité de ces fonctionnaires-là et de ces membres de manière globale », s’est-il félicité.

    Il estime que « c’est une activité qui permet à ces structures, c’est-à-dire à ce conseil, de pouvoir être renforcées en matière de protection des droits de l’homme, mais aussi et surtout, comment faire pour suivre davantage les recommandations que les différentes institutions internationales, mais aussi africaines, ont faites au Sénégal » sur la manière de « mieux orienter sa politique publique dans la protection de l’enfant », a-t-il ajouté.

    Elle  »nous a permis aussi de nous lancer dans la planification pour voir comment est-ce qu’on peut faire pour identifier ces recommandations prioritaires qui sont faites au Sénégal et essayer de faire un suivi de leurs applications d’ici peut-être les années à venir (…) », a-t-il précisé.

    MK/ASG/BK

  • SENEGAL-GOUVERNANCE-INCLUSION / Politiques publiques : le projet  »Mën Naako » mis en place pour renforcer la participation des jeunes

    SENEGAL-GOUVERNANCE-INCLUSION / Politiques publiques : le projet  »Mën Naako » mis en place pour renforcer la participation des jeunes

    Dakar, 23 oct (APS) – Le projet dénommé  »Mën Naako » (je peux le faire) a été lancé officiellement, mercredi, à Dakar en vue de renforcer la participation des jeunes dans l’élaboration des politiques publiques à travers le numérique.

     »Cette initiative vise à outiller mais aussi à encourager et à renforcer la participation des jeunes dans les instants de décision, dans la gouvernance locale plus particulièrement », a expliqué l’initiateur du projet, Ousseynou Guéye, le président de Polaris Asso, organisme international opérant depuis Dakar et qui utilise le numérique comme point d’ancrage et prétexte pour travailler sur les défis de la jeunesse.

     »C’est un programme qui, sur plusieurs dimensions, vise à renforcer les capacités des jeunes, mais aussi des élus locaux, vise à encourager le dialogue et la mise en place de budgets participatifs dans les communes », a-t-il ajouté.

    Il a été élaboré en collaboration avec le ministère de la microfinance de l’économie sociale et solidaire et avec le soutien de l’Ambassade de France au Sénégal pour que les jeunes aient accès à des compétences citoyennes, mais aussi à des compétences professionnelles pour qu’ils puissent faire de l’inclusion économique également.

    À en croire Ousseynou Guèye, le projet vise  »l’usage de ce qu’on appelle aujourd’hui des formats de participation qui font écho aux jeunes et qui font écho à leurs générations, notamment le format numérique, la technologie, le digital, mais aussi le format des arts et de la culture ».

    Dans cette phase pilote, le projet Mën Naako sera déroulé dans cinq communes (Camberène, Thiaroye-sur-Mer, Yoff, Khombole, Mékhé),  »reconnues pour leur dynamisme, mais aussi pour leur capacité et leur volonté à inclure les jeunes dans les instances de décision », a-t-il indiqué.

    Selon lui, il est aujourd’hui  »extrêmement urgent et vital de reconnecter ces jeunes avec les institutions qui les gouvernent, que ce soit à l’échelle locale, à l’échelle des collectivités territoriales, mais aussi à l’échelle des instances de gouvernance nationale ».

     »Ce projet qui vient à son heure va aider les municipalités à inclure les jeunes dans l’élaboration et l’exécution des politiques locales », a pour sa part déclaré le maire de Yoff, Seydina Issa Laye Samb.

    L’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages, a invité les maires des communes concernées à  »mettre en œuvre ce projet de façon rapide afin que ce dynamisme et cet engagement se transforment en actions pour le bien commun ».

    MK/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Etat civil : plaidoyer pour la suppression des audiences foraines

    SENEGAL-SOCIETE / Etat civil : plaidoyer pour la suppression des audiences foraines

    Dakar, 22 oct (APS) – Le président de l’Association des anciens sous-préfets du Sénégal pour la promotion du développement territorial (ASPS-PDT), Bafodé Kallo, a plaidé, mardi, pour la suppression des audiences foraines organisées régulièrement pour enrôler les citoyens non-inscrits à l’état civil.

     »Il est temps de revoir cette question des audiences foraines, voire la supprimer en toute responsabilité pour la fiabilité et la sécurisation de l’état civil, à l’heure du numérique et de la digitalisation », a-t-il déclaré.

    M. Kallo s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un forum sur l’état civil, organisé par l’ASPS-PDT, sur le thème :  »Pour une déclaration spontanée des naissances, mariages et décès dans un contexte de territorialisation et de digitalisation de l’état civil au Sénégal ».

    Il a rappelé que c’est pour  »combler » le manquement à l’obligation de déclarer tous les faits d’état civil  »commis par des parents, par ignorance à une certaine époque ou par analphabétisme », que l’État, par sa  »magnanimité », avait ordonné des audiences foraines pour permettre aux populations concernées de régulariser leur situation par rapport à l’état civil.

    À force d’organiser ces audiences foraines, a-t-il relevé,  »l’application de la loi sur la déclaration est mise à rude épreuve », car  »beaucoup de nos concitoyens préfèrent croiser les bras pour attendre tranquillement les audiences foraines, nous plongeant ainsi par cette facilité dans une situation de négligence coupable ».

    Selon Bafodé Kallo  »il y a lieu de reconnaitre que ces audiences foraines sont aujourd’hui à l’origine de beaucoup plus de problèmes que de solutions dans le fonctionnement du service de l’état civil ».

    Fort de ce constat, il est d’avis que le forum de l’ASPS-PDT sur l’état civil est l’occasion de  »diagnostiquer sans complaisance les maux qui gangrènent ce service, afin d’aboutir à des recommandations constructives à soumettre aux plus hautes autorités de notre pays, pour mettre un terme aux multiples errements préjudiciables à la vie des Sénégalais de l’intérieur comme de la diaspora ».

    Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, présidant cette rencontre, a demandé aux participants de  »débattre sur toutes ces questions qui font l’identité juridique de nos concitoyens avec beaucoup de lucidité, mais surtout de responsabilité et de sérénité ».

    MK/FKS/OID/BK

  • SENEGAL-COMMERCE-INCIDENT / Les activités se poursuivent ‘’normalement’’ au port de Dakar, malgré le chavirement d’un navire, selon le PAD   

    SENEGAL-COMMERCE-INCIDENT / Les activités se poursuivent ‘’normalement’’ au port de Dakar, malgré le chavirement d’un navire, selon le PAD  

    Dakar, 18 oct (APS) – Les activités portuaires se poursuivent ‘’normalement’’, malgré le chavirement du navire ‘’Princesse Jessica’’ survenu dans la nuit de mardi à mercredi au môle 2, assure le Port autonome de Dakar (PAD) dans un communiqué parvenu vendredi à l’APS.

    ‘’Il est important de souligner que cet incident n’a aucun impact sur les activités portuaires, qui se poursuivent normalement’’, déclare le PAD.

    Le navire ‘’MV Zografia’’ a entraîné le chavirement du ‘’Princesse Jessica’’ après l’avoir percuté, selon la même source.

    ‘’Il n’y a pas eu de perte en vie humaine’’, précise-t-elle, ajoutant que les services concernés du PAD sont intervenus pour assurer la sécurité de la zone de l’incident.

    Des balises ont été mises en place, et les procédures administratives engagées conformément à la règlementation en vigueur, selon le Port autonome de Dakar.

    La société nationale portuaire assure que ‘’les mesures nécessaires pour le renflouement du navire ‘Princesse Jessica’ seront rapidement mises en œuvre’’.

    Elle affirme disposer d’‘’un dispositif opérationnel robuste’’ et dit collaborer ‘’étroitement avec les administrations compétentes pour réagir de manière efficace et minimiser l’impact’’ des incidents de cette nature.

    ‘’Nous tenons à assurer l’ensemble de nos partenaires et clients de la gestion proactive de cet incident et réitérons notre engagement à garantir la sécurité et la fluidité de nos opérations’’, assure le PAD.

    MK/ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-COMMEMORATION / Plaidoyer pour l’inscription de l’histoire d’Amilcar Cabral sur le registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO

    SENEGAL-AFRIQUE-COMMEMORATION / Plaidoyer pour l’inscription de l’histoire d’Amilcar Cabral sur le registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO

    Dakar, 18 oct (APS) – Charles Akibodé, conseiller du président de la République du Cap Vert, a plaidé à Dakar pour l’inscription de l’histoire d’Amilcar Cabral, figure de la lutte anti-coloniale, sur le registre « Mémoire du monde » de l’UNESCO.

     »il est impératif que l’histoire d’Amilcar Cabral soit aujourd’hui inscrite sur le registre +Mémoire du monde+ de l’UNESCO. Et nous sollicitons vraiment l’accompagnement et le soutien des autorités sénégalaises, notamment le chef de l’Etat et son premier ministre, dans cette mission qu’on s’est donnée », a-t-il déclaré.

    M. Akibodé, historien, spécialiste du patrimoine mondial africain, s’exprimait ainsi, jeudi, à l’occasion de la commémoration du centenaire d’Amilcar Cabral.

    Le résistant Amilcar Cabral (1924 –1973), également connu sous le pseudonyme Abel Djassi, est un homme politique de Guinée-Bissau et des Îles du Cap-Vert.

    Il est le fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, (PAIGC), qui a permis l’indépendance de ces deux États colonisés par le Portugal.

     »Cabral est une figure emblématique de la décolonisation, penseur dévoué, un homme qui a su incarner les valeurs de liberté et de dignité, et dont l’engagement, le courage et la vision, toujours d’actualité, ont transcendé les frontières », a ainsi témoigné Charles Akibodé.

     »Il est une source d’inspiration inépuisable qui rappelle que l’indépendance passe également par la liberté intellectuelle, culturelle et économique, en se basant sur nos propres savoirs et ressources », a pour sa part soutenu la députée de la Nation caboverdienne pour la circonscription Afrique, Gisèle Lopés d’Almeida.

    Selon l’ancien président de la République du Cap Vert, Pedro Verona Pires,  »le Sénégal a été d’un grand apport dans la victoire d’Amilcar Cabral face à l’impérialisme ».

     »A l’époque, les combattants blessés étaient soignés à Dakar. En plus, il entretenait d’excellentes relations avec l’ancien président Léopold Sédar Senghor et beaucoup d’intellectuels de l’Université de Dakar. (…) », a expliqué M. Pires, également président de la fondation Amilcar Cabral.

    Selon le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr,  »l’héritage de Cabral doit être conservé et servi comme modèle à la jeune génération en perte de repères et de référence ». 

    Le programme « Mémoire du monde », créé par l’UNESCO en 1992, vise à prévenir la perte irrévocable du patrimoine documentaire, des documents ou des collections de documents d’une valeur significative et durable, sur papier, audiovisuel, numérique ou tout autre format.

    Il vise à la fois à sauvegarder ce patrimoine et à le rendre davantage accessible au grand public.

    MK/FKS/ASG/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / CNRA : Mamadou Oumar Ndiaye promet de privilégier la prévention

    SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / CNRA : Mamadou Oumar Ndiaye promet de privilégier la prévention

    Dakar, 15 oct (APS) – Le nouveau président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), Mamadou Oumar Ndiaye, a exprimé, mardi, sa volonté de privilégier  la prévention, la sensibilisation et la pédagogie, au détriment de la sanction, dans le cadre de l’exécution de ses missions à la tête de cet organe de régulation.

    ‘’La manière dont je conçois le travail, c’est j’entends d’abord faire de la prévention. Avant tout, vraiment, je ne veux pas être un gendarme de l’audiovisuel (…). Je ferai de la régulation, je ne serai pas un juge qui va trancher de manière autoritaire’’, a-t-il déclaré.

    S’exprimant lors de la cérémonie de passation de service entre lui et son prédécesseur, Babacar Diagne, le nouveau président du CNRA a dit vouloir ‘’privilégier la prévention, la sensibilisation et la pédagogie ».

    ‘’Si la sanction doit intervenir, elle n’interviendra qu’en dernier ressort, quand toutes les autres voies de règlement des contentieux auront été épuisées. Mais j’espère que je n’en arriverai pas là, en tout cas’’, a-t-il lancé.

    Directeur de publication du Témoin Quotidien, le journaliste Mamadou Oumar Ndiaye a été nommé récemment président du CNRA. Il remplace à ce poste Babacar Diagne dont le mandat de six ans est arrivé à terme, au mois de septembre dernier.

     »A vous Monsieur le président, je dirai que je ne pouvais espérer mieux trouver comme successeur. Vous êtes l’homme qui convient à ce moment (…)’’, a ainsi déclaré Babacar Diagne, en s’adressant à son remplaçant.

     »Dans votre mission de régulation, il s’agira de protéger la liberté de presse, avec en ligne de mire, la responsabilité qui doit faire corps avec son expression. L’équilibre est fragile, mais il incombe toujours aux acteurs de travailler à maintenir ce fragile équilibre, s’il en est. Et là réside tout le chalenge’’, a souligné M. Diagne

    Babacar Diagne, journaliste de formation, diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (France), a été directeur général de la RTS, la Radiodiffusion Télévision sénégalaise. Il a été ambassadeur du Sénégal en Gambie et aux Etats-Unis d’Amérique, avant d’être nommé président du CNRA.

    SC/MK/ASB/ASG

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES ET INNOVATIONS / Les axes du  »Sénégal 2050 » décryptés par ‘’Awa’’, première Intelligence artificielle intégrant les langues nationales

    SENEGAL-TECHNOLOGIES ET INNOVATIONS / Les axes du  »Sénégal 2050 » décryptés par ‘’Awa’’, première Intelligence artificielle intégrant les langues nationales

    Dakar, 14 oct (APS) – La voix qui assurait le décryptage du nouveau document de politique nationale de développement, Sénégal 2050, rendu public ce lundi, est une Intelligence artificielle, conçue entièrement par des Sénégalais, et prenant en compte les langues nationales, a fait savoir le Premier ministre Ousmane Sonko.

     »Hé oui la voix que vous entendez décrypter les axes est Awa, la première Intelligence artificielle qui prend en compte nos langues nationales (…) », a déclaré Ousmane Sonko, à l’issue de la présentation de ce nouveau référentiel des politiques publiques de l’Etat, à Diamniadio (ouest), en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Cette Intelligence artificielle dénommée ’’Awa’’ a été conçue ‘’exclusivement au Sénégal et par une jeune équipe sénégalaise à 100%, a-t-il expliqué.

    MK/OID/ASB