Auteur/autrice : MF

  • SENEGAL-NUMERIQUE / Le BOS dévoile les 12 programmes prioritaires du New Deal Technologique

    SENEGAL-NUMERIQUE / Le BOS dévoile les 12 programmes prioritaires du New Deal Technologique

    Diamniadio, 24 fév (APS) – La Delivrey Unit du Bureau opérationnel de suivi (BOS) a présenté, lundi, à Diamniadio, une feuille de route stratégique articulée autour de 12 programmes prioritaires et déclinée en 50 projets clés pour la période 2025-2029, en vue d’accélérer la transformation numérique du Sénégal.

    Ces 12 programmes ont été présentés au cours du lancement de la nouvelle stratégie numérique du Sénégal, dénommée ‘’New Deal Technologique 2025-2050’’, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD).

    Selon Mohamed Diaby du BOS,  »ces initiatives, soigneusement élaborées, visent à accélérer la transformation numérique du pays en répondant aux défis actuels et en anticipant les besoins futurs’’.

    ‘’Chacun de ces programmes s’inscrit dans une logique complémentaire visant à renforcer les trois piliers fondateurs, infrastructures, plateformes et services adaptés ».

    Le premier concerne le cadre juridique et réglementaire du numérique.

     »Il vise à créer un cadre numérique robuste, inclusif et adaptable pour stimuler l’innovation, protéger les droits des citoyens, sécuriser les données et promouvoir une collaboration efficace entre les gouvernements et le secteur privé », a-t-il indiqué.

    Le deuxième programme prioritaire porte sur le développement des infrastructures, les réseaux et la connectivité universelle.

     »Le Sénégal souffre d’un déficit en infrastructures numériques de qualité avec une couverture réseau inégale, des coûts de connexion élevés et un accès limité à Internet, notamment dans les zones rurales », a relevé M. Diaby

    Le troisième programme est composé de la souveraineté numérique et la cyber-résilience, a indiqué M. Diaby. Il a rappelé à cet égard que le Sénégal reste vulnérable aux cybermenaces et dépend fortement des technologies et services étrangers.

    Il en déduit que ce qui compromet donc sa souveraineté numérique, c’est la sécurité de ses données sensibles.

     »L’objectif de ce programme est d’assurer la protection des infrastructures critiques pour améliorer la cyber-résilience à travers des politiques robustes, la capacité de réponse aux incidents et une certification active pour protéger les données et garantir la continuité des services essentiels », a expliqué Mouhamed Diaby.

    Le responsable du BOS est également revenu sur la question de la dématérialisation, la formation et le développement des compétences numériques, la digitalisation du secteur informel, la promotion, le financement et l’investissement numérique.

    Figurent également parmi ces 12 programmes, le cadre juridique et réglementaire du numérique, les infrastructures, les réseaux et la connectivité universelle, la souveraineté numérique et la cyber-résilience, la modernisation du système d’information de l’État.

    Pour la période 2025-2026, l’accent sera mis sur la mise en œuvre des infrastructures de base, la dématérialisation des services publics et le lancement des premiers projets.

    La période 2025-2026 sera consacrée à la mise en œuvre des infrastructures de base, la dématérialisation des services publics et le lancement des premiers projets.

     »Pour la période 2025-2028, nous passerons à la phase de déploiement à grande échelle avec un accent particulier sur la formation aux compétences numériques et le développement de l’économie numérique », a expliqué M. Diaby.

    La dernière année sera consacrée à la consolidation des acquis et à l’évaluation finale des impacts, a-t -il ajouté.

    CMS/MF/ADL/ASG

  • SENEGAL-NUMERIQUE / Le budget du New Deal Technologique évalué à 1.105 milliards de FCFA (responsable du BOS)

    SENEGAL-NUMERIQUE / Le budget du New Deal Technologique évalué à 1.105 milliards de FCFA (responsable du BOS)

    Diamniadio, 24 fév. (APS) – Le coût global de la nouvelle stratégie numérique ‘’New Deal Technologique’’, du gouvernement sénégalais est évalué à 1.105 milliards de francs CFA, a révélé, lundi, Mohamed Diaby de la Delivery Unit du Bureau opérationnel de suivi (BOS).

    ‘’Le chiffre global du New Deal technologique a été évalué à 1.105 milliards de francs CFA, dont 950 milliards du budget déjà identifiés’’, a déclaré M. Diaby.

    Sur les 955 milliards déjà identifiés sur le budget global, 800 milliards sont prévus dans l’Agenda national de transformation (ANT) Vision 2050, a-t-il indiqué. Cent cinquante milliards de financement privé sont déjà disponibles, a-t-il assuré, au lancement du New Deal technologique du gouvernement, en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Il a présenté une feuille de route stratégique articulée autour de 12 programmes prioritaires et déclinée en 50 projets clés pour la période 2025-2029 pour accélérer la transformation numérique du Sénégal.

    Le directeur général de Senum SA, Isidor Diouf, s’est lui appesanti sur les enjeux de cette nouvelle stratégie pour le Sénégal.

     ‘’S’agissant de la part de marché d’exploitation des services numériques, sur un marché mondial de 20 000 milliards de dollars en 2022, l’Afrique ne représente hélas que 30 milliards de dollars, le Sénégal 0,5 milliard, soit un pourcentage sensiblement égal à zéro’’, s’est désolé M. Diouf.

    Faisant le diagnostic de la stratégie numérique 2025, il a fait état d’un faible taux d’exécution, soit 19% de réalisation stratégique, 12% d’exécution des 69 projets, 36% de taux de réalisation pour 28 réformes.

    ‘’Parmi les causes identifiées, nous constatons un modèle de gouvernance inadapté, une absence de schéma directeur global, des initiatives disparates sans cohérence d’ensemble, un manque de leadership et de coordination, un modèle opérationnel cloisonné, une multiplication d’initiatives sans synergie, des difficultés à harmoniser les efforts et à mutualiser nos sources’’, a-t-il soutenu.

    Le DG de Senum SA considère que le Sénégal dispose pourtant d’un potentiel majeur pour accélérer sa transformation numérique et devenir un hub technologique régional.

    ‘’Ses potentialités s’accumulent autour de cinq lignes. Des infrastructures de sauvetage, des infrastructures de collectivité, des technologies IA, une stabilité politique et institutionnelle, ainsi qu’un bon positionnement sous-régional, et un écosystème numérique dynamique’’, a-t-il relevé.

    MF/CMS/ASG/SMD

  • SENEGAL-NUMERIQUE / La liste des 20 membres du Conseil national du numérique mise à jour

    SENEGAL-NUMERIQUE / La liste des 20 membres du Conseil national du numérique mise à jour

    Diamniadio, 24 fév (APS) – Le gouvernement a dévoilé, lundi, la liste des 20 membres du Conseil national du numérique ayant travaillé à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie numérique du Sénégal, « New Deal technologique ».

    Cette liste, qui a été mise à jour, a été rendue publique lors de la cérémonie de lancement de ladite stratégie au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Les membres de cette structure rattachée à la Primature auront pour rôle de conseiller le Premier ministre, Ousmane Sonko, sur les questions liées à la transformation numérique du Sénégal.

    Voici la liste complète des membres du Conseil national du numérique :

    -Moustapha Cissé : Ceo Kera, spécialiste en IA ;

    -Oumar Cissé : Directeur général d’Intouch ;

    -Hamidou Dia : Vice-président Solution ingénierie cloud chez Google ;

    -Ibrahima Nour Eddine Diagne : Administrateur général de Gaïndé 2000 ;

    -Nafy Diagne : Directrice de la stratégie et de la transformation chez Yas ;

    -Momar Diop : Co fondateur et Ceo  Adncorp, président de Sen startup ;

    -Sidy Diop : Associé-Deloitte ;
    -Isidore Diouf : Directeur général de Senum SA ;

    -Assane Guèye : Spécialise en cyber-sécurité ;

    – Ndèye Absa Ngningue : Responsable de l’innovation numérique à la Banque africaine de développement (BAD) ;

    -Fatou Sow Kane : Directrice générale Expresso Sénégal ;

    -Mouhamadou Mbengue : Associé et PDG de Grant Thornton technologies ;

    -Aminata Ndiaye Niang : Directrice générale adjointe Sonatel ;

    -Basile  Niane : Directeur général de Social Net link ;

    -Antoine Ngom : Président de l’organisation des professionnels des Tic (Optic) ;

    – Baidy Sy : Spécialiste transformation à la Banque mondiale ;
    -Meissa Tall : Directeur du Conseil Kpmg Afrique chez kpmg ;

    -Dahirou Thiam : Directeur général de l’Artp ;

    -Coura Tine : Directrice régionale Wave ;

    -Mame Fatou Wane : Ingénieur en télécommunication et système d’information.

    CMS/MF/ASG

  • SENEGAL-TIC / Le New Deal technologique permettra de lutter contre la corruption et l’évasion fiscale, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-TIC / Le New Deal technologique permettra de lutter contre la corruption et l’évasion fiscale, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio – 24 fév (APS) – La nouvelle stratégie nationale numérique ‘’New Deal technologique’’ 2025-2050 permettra de lutter contre la corruption et l’évasion fiscale à travers la dématérialisation des procédures administratives, a estimé, lundi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’L’impact sera aussi concret pour l’administration, qui va se moderniser avec des services interopérables, une amélioration de la performance, un élargissement de l’assiette fiscale, permettant ainsi de lutter contre la corruption et de réduire considérablement l’évasion fiscale’’, a-t-il déclaré, lors du lancement de la nouvelle stratégie numérique du Sénégal, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

    Cette dématérialisation des procédures et la digitalisation des documents, permettra selon lui, d’éliminer les intermédiaires, de réduire les délais de traitement, de lutter contre la spéculation et la corruption, grâce à une traçabilité accrue et des bases de données centralisées et sécurisées.

    Le chef de l’État est globalement revenu sur les avantages du ‘’New deal technologique’’ avec, entre autres, un accès universel à Internet, une connectivité de qualité, performante et à un coût abordable, mais également un programme d’incubation et de financement pour accompagner les startups locales et encourager l’innovation technologique.

    Le ‘’New deal technologique’’ dont l’ambition est de porter la contribution du numérique à 15% du PIB, remplace la stratégie Sénégal Numérique (SN2025), qui a été lancée en 2016.

    CMS/MF/ABB

  • SENEGAL-NUMERIQUE-VISION / « New deal technologique » : Bassirou Diomaye Faye appelle à miser sur des solutions technologiques locales

    SENEGAL-NUMERIQUE-VISION / « New deal technologique » : Bassirou Diomaye Faye appelle à miser sur des solutions technologiques locales

    Diamniadio, 24 fév. (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné, lundi, l’importance pour le Sénégal de miser sur des solutions technologiques locales afin de réduire la dépendance aux solutions étrangères.

    ‘’Pour atteindre cet objectif, nous accompagnerons notre secteur privé, notre université, dans la recherche et le développement, mais aussi dans l’innovation, pour la production de technologies et de solutions locales, en renforçant notre sécurité et en assurant la maîtrise de notre cyber espace’’, a-t-il dit.

    Le président Faye procédait au lancement de la nouvelle stratégie numérique ‘’New deal technologique 2025-2050’’, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Dialniadio.

    ‘’Nous nous engageons à construire un espace numérique souverain, en renforçant notre sécurité et notre résilience, en sécurisant les infrastructures, en protégeant nos données critiques et en réduisant progressivement notre dépendance aux solutions étrangères’’, a-t-il notamment affirmé.

    Selon lui, la question de la souveraineté numérique est devenue essentielle pour toutes les nations et pour le Sénégal. Il estime qu’elle constitue même un enjeu au cœur du mouvement technologique.

    Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la mise en place d’un cadre juridique, réglementaire et d’une gouvernance agile, favorable à l’innovation, tout en protégeant la vie privée et en respectant les réalités socioculturelles du pays.

    Le chef de l’Etat estime que ‘’la digitalisation progressive de l’économie dite informelle permettra d’identifier et de labéliser, mais aussi d’accompagner nos entrepreneurs dans leur développement’’.

    Des investissements importants dans l’économie numérique du Sénégal permettront, selon lui, de faire du pays ‘’un lieu d’excellence’’, ‘’un pôle d’expertise capable de produire’’, d’’’utiliser et d’exporter des technologies et des solutions en intelligence artificielle’’ (IA).

    ‘’Nos champions nationaux pourront ainsi briller en Afrique et dans le monde’’, a ajouté le président Faye, invitant les Sénégalais à unir leurs forces avec celles du gouvernement et du secteur privé sénégalais pour construire cet écosystème de données numériques.

    ‘’Ensemble, nous pouvons relever ce défi et construire un avenir où la technologie est un levier d’opportunités pour tous. Faisons du +New Deal technologique+, un moteur de progrès, non seulement pour le Sénégal, mais aussi pour toute l’Afrique’’, a-t-il lancé.

    Le ‘’New deal technologique’’ est le nouvel agenda de transformation numérique du pays. Il remplace la stratégie Sénégal Numérique-SN2025, lancée en 2016. 

    Cette nouvelle stratégie digitale a pour ambition de porter la contribution du numérique au PIB à 15%. 

    MF/CMS/ASG/ABB/OID

  • SENEGAL-TIC / Le numérique, un outil essentiel pour asseoir la souveraineté, selon Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-TIC / Le numérique, un outil essentiel pour asseoir la souveraineté, selon Bassirou Diomaye Faye

    Diamniadio, 24 fév (APS) – Le numérique est un outil essentiel pour asseoir la souveraineté et promouvoir la prospérité économique du Sénégal, a soutenu, lundi, à Diamniadio, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, soulignant que le monde est dans une nouvelle ère où la technologie a un impact profond sur les sociétés et les économies.

    ‘’Partout, le numérique constitue un outil essentiel pour accroître la compétitivité, affirmer la souveraineté et promouvoir la prospérité’’, a-t-il affirmé.

    Bassirou Diomaye Faye s’exprimait ainsi lors du lancement de la stratégie numérique du Sénégal  »New deal technologique » au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

    Le chef de l’Etat a rappelé que le monde est entré dans une nouvelle ère, où la technologie a un impact profond sur les sociétés et les économies.

    Parlant de ce ‘’New deal technologique’’, il a indiqué que la pierre angulaire de cette transformation numérique passe par la dématérialisation des procédures administratives et des services publics.

    Le président Faye a notamment cité les services cadastraux, la gestion du foncier, le dossier informatisé du patient, l’état civil dématérialisé, la facturation électronique, la télé-médecine, le e-learning, entre autres.

    ‘’Beaucoup de nos concitoyens sont confrontés à des processus longs, coûteux et parfois inefficaces pour accéder à l’information ou effectuer des démarches administratives de base’’, a -t-il relevé.

    Avec les technologies numériques, ‘’nous allons introduire, en plus de la simplification et de la standardisation des procédures, un accès universel à Internet, une connectivité abordable et de qualité’’, a souligné le chef de l’Etat.

    Bassirou Diomaye Faye a ajouté qu’une ‘’identité numérique unique, basée sur la biométrie, permet de générer des identités fonctionnelles et secondaires pour des usages sectoriels dans la santé, l’éducation, la justice, l’économie, et donc dans tous les domaines de la vie’’.

    CMS/MF/OID/ABB

  • SENEGAL-TIC-DEVELOPPEMENT / « New deal technologique » : le Sénégal ambitionne de figurer dans le top 3 africain des exportateurs de services numériques en 2034 (officiel)

    SENEGAL-TIC-DEVELOPPEMENT / « New deal technologique » : le Sénégal ambitionne de figurer dans le top 3 africain des exportateurs de services numériques en 2034 (officiel)

    Diamniadio, 24 fev (APS) – Le Sénégal ambitionne de se positionner parmi les trois premiers exportateurs africains de services numériques à l’horizon 2034, grâce à sa nouvelle stratégie numérique dénommée ‘’New deal technologique’’, a fait savoir, lundi, le directeur de cabinet du ministère de la communication, des télécommunications et du numérique (MCTN).

    ‘’Nous avons défini une feuille de route ambitieuse pour hisser le Sénégal parmi les trois premiers exportateurs africains de services numériques à l’horizon 2034’’, a déclaré Mamadou Seck.

    Il s’exprimait au cours de la cérémonie officielle de lancement de la nouvelle stratégie numérique 2025-2050, présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

    Il s’agira à travers cette nouvelle stratégie, de créer plus de 500 startups technologiques labellisées et l’émergence de 50 e-champions africains, afin de stimuler l’innovation et la compétitivité, a souligné Mamadou Seck.

    Dans le cadre du ‘’New deal technologique, le Sénégal va former cent mille diplômés qui auront suivi des cursus scolaires et universitaires et soutiendront la croissance d’une économie digitale dynamique avec plus de 350 000 emplois cumulés créés.

    ‘’Un taux de 95% de productivité sera atteint pour garantir l’inclusion de tous, et nous digitaliserons 90% des services pour une administration plus performante au service des citoyens et des entreprises’’, a projeté le directeur de cabinet du MCTN.

    Pour y parvenir, a-t-il ajouté, une contribution du numérique à hauteur de 15% du PIB sera nécessaire pour consolider le rôle stratégique de ce secteur dans le développement national.

    Le ‘’New deal technologique’’ n’est pas une simple stratégie, a-t-il également fait savoir, précisant que cette nouvelle stratégie numérique du Sénégal est un engagement ferme vers un avenir digital innovant et souverain, d’autant plus que le pays regorge de talents.

    Tout en réitérant la volonté politique des plus hautes autorités, Mamadou Seck a, dans le même temps, invité l’ensemble des acteurs publics comme privés à se joindre à cette initiative pour construire une société nouvelle.

    Le ‘’New deal technologique’’ remplace la stratégie Sénégal Numérique 2025 (SN2025) de 2016. Il ambitionne de faire du numérique un véritable levier de développement économique et social, par une transformation digitale inclusive et ambitieuse articulée autour de trois axes stratégiques : la souveraineté numérique, la digitalisation du service public et le développement de l’économie numérique.

    Le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le ministre sénégalais du Numérique et les ministères en charge Communication de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, de la Guinée et de la Guinée Bissau, entre autres personnalités, ont pris part à la rencontre.

    MF/CMS/ABB/OID

  • SENEGAL-USA-SANTE / Gel de l’aide américaine : les risques de résurgence du VIH appellent une réflexion sur des financements domestiques (responsable)

    SENEGAL-USA-SANTE / Gel de l’aide américaine : les risques de résurgence du VIH appellent une réflexion sur des financements domestiques (responsable)

    Dakar, 17 fév. (APS) – La suspension de l’aide publique américaine doit être vue comme une opportunité pour réfléchir à des financements domestiques dans le secteur de la santé, surtout contre les risques de résurgence du VIH/ SIDA au Sénégal, affirme la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Safiatou Thiam.

    ‘’Cette décision est une alerte qui doit être prise comme une opportunité de réfléchir à des financements domestiques, une occasion pour nous de voir dans quelle mesure pérenniser les acquis de notre riposte’’, a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS.

    Dès son entrée en fonction le 20 janvier dernier, le Président américain Donald Trump a suspendu des centaines de millions de dollars de dons d’aide étrangère pendant 90 jours, paralysant de nombreux secteurs économiques dans le monde, notamment la santé et particulièrement la lutte contre le VIH/Sida dont les activités ont été suspendues, y compris au Sénégal.

    Face à cette situation, Safiatou Thiam prévient qu’‘’il y a un grand risque de résurgence du VIH’’. Le monde est un village globalisé, a-t-elle rappelé, relevant que ces risques ne concernent donc pas seulement le Sénégal, mais aussi le monde entier.

    Elle a toutefois rappelé que la lutte contre le VIH/Sida au Sénégal a eu de bons résultats qu’il faut pérenniser en définissant les priorités d’investissement dans le cadre de la santé de manière générale.

    ‘’Il faut faire en sorte que ces priorités d’investissement soient prises en compte avec des ressources nationales, cela peut être le budget de l’État, des partenariats qu’on met en place avec le secteur privé ou en tout cas des financements innovants qu’il faut amener’’, a t-elle précisé.

    L’exploitation des recettes des hydrocarbures pour la souveraineté sanitaire

    Elle a rappelé les opportunités liées à l’exploitation des recettes issues des hydrocarbures au Sénégal, pour concrétiser la souveraineté sanitaire prônée par le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    ‘’ Notre rêve serait qu’une partie, peut-être, des ressources pétrolières (..) soit allouée justement à la santé dans notre pays. Donc, ce sont des décisions comme ça qu’il faut prendre pour vraiment avoir cette souveraineté sanitaire’’, a indiqué la secrétaire exécutive du CNLS.

    La suspension de l’aide humanitaire américaine dans la lutte contre le SIDA a eu des répercussions directes sur les travailleurs sénégalais impliqués dans certains projets financés par l’USAID, l’agence américaine pour le développement international, premier pourvoyeur mondial d’aide humanitaire.

    Considéré comme un partenaire stratégique au Sénégal depuis 1961, l’USAID intervient dans de nombreux programmes de santé, en plus de la lutte contre le VIH, comme la lutte contre le paludisme, la tuberculose, pour le renforcement du système de santé et de la santé maternelle et néonatale.

    ‘’Dans le court terme, l’impact de la suspension des financements américains va surtout toucher les travailleurs de ces programmes-là, à qui on a demandé d’arrêter. Donc, ce sont des pères et des mères de famille, qui certainement n’auront pas de salaire pendant trois mois », a révélé Safiatou Thiam qui a tenu à exprimer la solidarité du CNLS à leur égard.

    D’après le rapport annuel du CNLS, en 2021, près de 73,5 % des ressources consacrées à la lutte contre le sida proviennent de donateurs étrangers. Pour la mise en œuvre des programmes de lutte contre le Sida,  le CNLS a mobilisé en 2022 , un financement global de plus de 6,2 milliards de FCFA, dont 4,8 milliards du Fonds mondial et 1,2 milliard représentant la contrepartie de l’Etat du Sénégal.

    Des craintes sur la distribution des ARV si le retrait de l’aide américaine se prolonge

    Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) et le Plan d’urgence présidentiel de lutte contre le Sida (PEPFAR), constituent les principaux bailleurs de la riposte au VIH/Sida au Sénégal.

    Le PEPFAR est financé à plus de 5 milliards de FCFA par an au Sénégal, selon la secrétaire exécutive du CNLS.

    Mme Safiatou Thiam a toutefois exprimé ses craintes dans le long terme face à l’arrêt de toutes les activités liées à la lutte contre le VIH, financées par l’aide américaine malgré la ‘’dérogation humanitaire d’urgence’’ accordée par le Département d’État américain, qui permettra aux personnes de continuer à accéder au traitement du VIH.

    ‘’Dans le long terme, il faut vraiment craindre pour tous les pays, y compris le Sénégal. Parce que nous sommes financés à 50% par le Fonds mondial pour l’achat des antirétroviraux (ARV), qui lui-même est financé par l’aide américaine. Donc, si l’arrêt se prolonge, il y a un risque pour le Fonds mondial et donc un risque direct sur les ARV au Sénégal’’, a-t-elle expliqué.

    L’Agence des Nations unies chargée de la lutte contre VIH/Sida (ONUSIDA) avait déclaré, il y a quelques  jours, qu’il y a ‘’beaucoup de confusion, en particulier dans les communautés, sur la manière dont la dérogation sera mise en œuvre’’, même si elle devrait permettre à 20 millions de personnes vivant avec le VIH et dont le traitement dépend de l’aide américaine de continuer à prendre leurs médicaments.

    Au Sénégal, l’on estime à 41 560 le nombre de personnes vivant avec le VIH. La prévalence au sein de la population générale de 15 à 49 ans est de 0,31%. Selon le Dr Safiatou Thiam, ce taux est certes faible au niveau national, mais élevé pour les groupes très à risque, dont les professionnels du sexe ( 5,8% en 2019), ou encore les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (27,6% en 2017).

    Résurgence de nouvelles infections à VIH chez les jeunes

     »L’USAID nous permettait justement d’intervenir pour la prévention et la prise en charge auprès de ces groupes à risque’’, a-t-elle relevé, évoquant de nouvelles infections à VIH chez les jeunes.

    ‘’Depuis quelques années, nous voyons que les nouvelles infections sont en train de revenir à travers les jeunes, mais aussi à travers la transmission mère-enfant du VIH’’, a soutenu Safiatou Thiam. Selon elle, le CNLS avait prévu d’intensifier ses programmes de prévention pour améliorer l’information et la communication en direction des jeunes.

    Toutefois, des mesures ont été prises par la division Sida du ministère de la Santé depuis l’annonce du gel de l’aide publique américaine. Elle est en train ainsi de travailler sur un plan de contingence sur trois mois, a annoncé Mme Thiam.

    ‘’Quatre-vingt-dix jours, c’est tenable, mais on reste dans une expectative ouverte ou active pour, justement, nous préparer à une éventualité d’un arrêt définitif’’, a indiqué la secrétaire exécutive du CNLS.

    MF/SKS/HB/HK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Mamadou Ndoye rappelle comment et pourquoi il a créé le corps des volontaires de l’éducation

    SENEGAL-EDUCATION / Mamadou Ndoye rappelle comment et pourquoi il a créé le corps des volontaires de l’éducation

    Dakar, 14 fév (APS) – L’ancien ministre de l’Éducation de base et des Langues nationales, Mamadou Ndoye, est revenu, avec l’APS, sur les origines et les objectifs du corps des volontaires de l’éducation qu’il a créé en 1995, une initiative qui a contribué, selon lui, à augmenter le taux de scolarisation de 2 à 3 % par an, sans altérer la qualité des enseignements.

    ‘’En 1995, on m’a demandé de prendre l’enseignement primaire. J’ai regardé son évolution et je me suis rendu compte qu’on était en train de perdre au moins 1 point de scolarisation par an. Généralement, cela n’arrive que dans des pays en conflit’’, a rappelé M. Ndoye dans une interview à paraître dans le prochain numéro de Vitrine, le mensuel de l’APS.

    ‘’Je m’étais dit que c’était inacceptable. Or, le problème venait du blocage du recrutement des enseignants. À l’époque, avec les ressources financières disponibles, nous ne pouvions recruter que 560 enseignants par an’’, a-t-il dit, se souvenant avoir été critiqué pour cette innovation.

    Trois cents des 560 enseignants dont le pays avait besoin devaient être remplacés, certains étant décédés, d’autres ayant pris leur retraite, selon l’ancien ministre. ‘’Il restait donc 260 nouveaux enseignants qui ne pouvaient pas couvrir le taux de croissance démographique de la scolarisation, lequel était de 3 % par an sur la population scolarisable. C’est à cause de cela qu’on perdait 1 point par an.’’

    ‘’J’ai donc décidé de lancer un service civique national dénommé ‘les volontaires de l’éducation’. Il s’agissait de demander aux jeunes d’aider leur pays à redresser la scolarisation, en contrepartie d’une bourse mensuelle de 50.000 francs CFA. C’est comme cela qu’on appelait cette contrepartie’’, s’est souvenu Mamadou Ndoye.

    ‘’Les gens disaient que personne n’allait accepter une telle proposition. J’avais besoin de 1.200 volontaires. J’ai lancé le premier concours. Il y avait 32.000 candidats’’, a expliqué M. Ndoye.

    Il ajoute : ‘’Il ne faut jamais recruter les gens par des méthodes obscures, il faut nécessairement un concours transparent, que nous avons organisé dans chaque département, au lieu d’un concours national. Nous avons demandé à chaque département du pays de combien d’enseignants il avait besoin. Les recrutements étaient faits en fonction du nombre.’’

    ‘’Pour le reste, a poursuivi l’ancien ministre devenu expert des questions d’éducation, il fallait élaborer un programme pédagogique pour ces enseignants en leur donnant d’abord les éléments de base : savoir planifier, mettre en œuvre et évaluer une séquence pédagogique. Savoir diriger une classe et l’organiser. En bref, les gestes de base de l’enseignement.’’

    Cela revenait à donner aux volontaires de l’éducation un crédit de formation professionnelle continue, en leur faisant faire des formations durant leurs congés, selon Mamadou Ndoye.

    MF/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Le développement durable de l’Afrique passe par l’éradication de l’analphabétisme selon un ancien ministre

    SENEGAL-EDUCATION / Le développement durable de l’Afrique passe par l’éradication de l’analphabétisme selon un ancien ministre

    Dakar, 10 fév (APS) – Le continent africain doit travailler à enrayer l’analphabétisme et universaliser l’enseignement primaire, pour espérer disposer de compétences de base pour le développement durable, soutient l’ancien ministre de l’Éducation de base et des Langues nationales, Mamadou Ndoye.

    ‘’Il est clair que comme on l’a dit, si on n’arrive pas à enrayer l’analphabétisme et universaliser l’enseignement primaire, nous n’aurons pas les compétences de base au développement durable de l’Afrique. On ne peut pas avec une population analphabète arriver à cela’’, a-t-il soutenu dans un entretien pour le prochain numéro du magazine Vitrine de l’Agence de presse sénégalaise.

    Selon lui, autant les États africains sont d’accord sur ce principe, autant dans les politiques mises en œuvre sur le terrain, ‘’il n’y a rien qui permet de régler cette question d’enseignement primaire universelle et d’éradication de l’analphabétisme’’.

    Il répondait à la question de savoir comment l’éducation pourrait impacter davantage la trajectoire de développement des pays africains, conformément aux objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

    ‘’Du point de vue continental nous avons un document, qui avait été élaboré après une triennale de l’ADEA (Association pour le développement de l’éducation en Afrique), à la demande de l’Union africaine, et c’était pour savoir quelles compétences pour le développement accélérée et durable de l’Afrique’’, a répondu Mamadou Ndoye.

    ‘’Dans ce document-là, il s’agit des compétences de base, des compétences techniques et professionnelles, et les compétences scientifiques et technologiques. La question était de savoir comment y arriver parce que dire qu’il faut telles compétences, c’est bien, mais comment arriver à développer ces compétences, c’est une autre chose’’, a-t-il expliqué.

    Les ressources sont disponibles pour enrayer l’analphabétisme ‘’mais est ce que nous les mobilisons ou les valorisons, ou voulons-nous nous contenter d’un modèle dont nous n’avons pas les moyens, c’est la grande question qui se pose en Afrique’’, a-t-il dit, notant que sur cette base, le développement des compétences techniques et scientifiques a été retenu ‘’pour montrer que ce développement ne se fait pas seulement à l’école’’.

    ‘’Le modèle d’enseignement que nous avons n’est pas capable d’absorber le minimum, il ne peut pas répondre à nos besoins, c’est un modèle qui est tel que c’est un effectif minimal qu’on peut absorber’’, a souligné Mamadou Ndoye.

    MF/BK