Auteur/autrice : MF

  • SENEGAL-SANTE / Malicounda  : le maire vise une « couverture sanitaire totale » d’ici 2035

    SENEGAL-SANTE / Malicounda : le maire vise une « couverture sanitaire totale » d’ici 2035

    Malicounda 9 juil (APS) – Le maire de Malicounda a fait part dimanche de son objectif d’atteindre une « couverture sanitaire totale » d’ici à 2035, grâce à la mise en place, dans chacun des 22 villages de la commune, d’un poste de santé et d’une maternité. 

     ‘’Notre objectif, c’est d’ici 2035 d’avoir une couverture sanitaire totale. (…) Notre ambition est d’équiper tous les villages d’un poste de santé et d’une maternité’’, a-t-il dit, samedi, après l’inauguration de deux structures de santé dans les villages de Gagnabougou et Malicounda-Ngoukhouthie, en présence du directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye. 

    Il a indiqué que ces villages sont très enclavés, car pour accéder aux soins de santé primaires, les populations étaient obligées de parcourir au moins deux kilomètres pour aller à Nianing ou à Mboulème pour se faire soigner. 

     Sur les 22 villages de la commune, seuls deux ne sont pas encore dotés de poste de santé et de maternité. 

    ‘’L’objectif final est d’avoir une pyramide sanitaire complète dans les 22 villages, un centre de santé dans la zone sud et nord, le tout couronné par la construction du 2e hôpital du département de Mbour prévu à Fandal, dans un village de Malicouda’’, a-t-il précisé. 

     Cette ambition, elle n’est ‘’ni démesurée ni inaccessible’’, a martelé Maguette Sène. Il a assuré le ministère de la Santé et plusieurs partenaires sont prêts à accompagner ces projets. 

     

     

     

    Interpellé sur la décision du chef de l’Etat, Macky Sall, de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, Maguette Sène, qui dirige le Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), dit avoir été ‘’agréablement surpris’’. 

     ‘’On aurait souhaité qu’il continue sa mission, mais quand il dit je m’arrête là pour permettre à d’autres de montrer leur expérience et leur expertise, c’est une excellente leçon qu’il donne à toute la classe politique et que nous saluons à sa juste valeur », a-t-il souligné. 

     C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le maire de Malicounda déclare avoir donné le nom du président Macky Sall au poste de santé de Gagnabougou pour avoir été séduit par la déclaration du chef de l’Etat, qui a fait ‘’un excellent travail’’ dans le domaine de la santé.  

    MF/ASG 

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Une association nationale des adjoints au maire en gestation

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Une association nationale des adjoints au maire en gestation

    Mbour, 8 juil. (APS) – La ville de Mbour abrite ce samedi une réunion du comité scientifique et des coordinateurs des adjoints au maire en prélude à l’assemblée générale portant création d’une association nationale des adjoints au maire du Sénégal, prévue en août.

    Il s’agira durant cette rencontre de réunir les coordinateurs des 46 départements du Sénégal en vue de ‘’poser les jalons pour une très grande réussite de cette AG, dont l’objectif est de monter un bureau national’’, a expliqué le coordinateur des adjoints au maire du département de Mbour, Joseph Diab.

    L’AG réunira 2023 adjoints au maire, le 6 août prochain, au Grand Théâtre national, à Dakar.

    Plusieurs préoccupations et recommandations ont été exposées dans un mémorandum élaboré par les adjoints au maire. Il s’agit notamment de ‘’la revalorisation du statut de l’adjoint au maire en définissant son rôle, ses fonctions et attributions’´.

    D’autres propositions sont également inscrites dans ce mémorandum, comme le relèvement des indemnités des adjoints aux maires, la prise en charge médicale de l’élu local dans le budget de sa collectivité locale ou encore l’allocation d’une indemnité de retraite pour les maires et adjoints ayant deux mandats successifs.

    Certains amendements ou reformulations ont également été proposés par le comité scientifique pour certains articles du Code général des collectivités territoriales.

    Selon Babacar Mbaye, coordinateur national des adjoints au maire, les réflexions autour des réformes et améliorations du statut des adjoints au maire ont été entamées en 2015.

    Babacar Sarr du comité scientifique assure qu’il ne s’agit aucunement d’une dualité avec les maires. ‘’Nous ne sommes pas en dualité avec les maires, car les adjoints sont les accompagnants des maires pour le travail territorial’’, a-t-il notamment précisé en présence du maire de Mbour, Cheikh Issa Sall.

    MF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Diop souligne l’urgence de  faire face à la hausse des taux de fret maritime

    SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Diop souligne l’urgence de faire face à la hausse des taux de fret maritime

    Somone, 8 juil (APS) – Le directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) a souligné vendredi l’urgence de trouver des solutions à la ‘’hausse vertigineuse’’ des taux de fret, qui a un impact négatif sur le transport maritime.

    ‘’Il nous faut trouver des solutions concrètes à court, moyen et long terme pour faire face à cette hausse vertigineuse des taux de fret qui n’est pas prête de s’estomper et qui entraîne des répercussions négatives sur les économies africaines’’, a recommandé Abdoulaye Diop, à l’ouverture d’un séminaire de trois jours articulé autour du thème : ‘’La hausse des taux de fret et leurs effets dans les économies en général’’.

    Il voit cette rencontre comme ‘’une impérieuse nécessité’’, le transport de marchandises par voie maritime constituant un maillon important du commerce international et de l’économie mondiale.

    ´´Aujourd’hui, la libéralisation du trafic maritime a entrainé la disparition des conférences maritimes, qui a eu pour conséquences celle de la quasi-totalité des armements nationaux en Afrique de l’Ouest et du Centre, surtout’’, a-t-il déploré.

    Abdoulaye Diop pense que cette hausse des coûts de fret est liée notamment à la survenue ‘’brutale et violente’’ de la pandémie de Covid-19 et la persistance de la guerre en Ukraine.

    ‘’Face à cette augmentation exponentielle des taux de fret, déclare-t-il, il nous parait important pour l’Afrique de parler d’une seule et même voix, car malgré la part non négligeable des 80 % des échanges entre les autres continents, l’Afrique occupe une place dérisoire dans le transport maritime du fait de la faiblesse de ses armements, pour le peu qui en reste encore, incapables de concurrencer ceux des pays développés, des multinationales qui dictent de manière unilatérale leurs lois.’’

    Souleymane Astou Diagne, expert en économie et consultant, souligne que cette rencontre initiée par le COSEC ‘’vise à proposer des solutions visant à accroître la résilience et la capacité des chargeurs et l’ensemble des éléments de l’écosystème du transport maritime au Sénégal pour une meilleure compétitivité’´.

    Il a rappelé que les emplois dans le secteur dépendent en partie du coût du fret, expliquant que lorsque celui-ci augmente les prix à la consommation  augmentent aussi.

     ‘’On ne peut pas envisager une compétitivité si on ne maîtrise pas les taux de fret maritime, et aujourd’hui, l’inflation est le nerf de la guerre, car le pays qui maîtrise son taux d’inflation est celui qui pourra relancer son économie’’, a fait valoir l’expert.

    MF/ASG

  • SENEGAL-ANIMAUX-REPORTAGE / A la découverte de la centaine de girafes de la réserve de Bandia

    SENEGAL-ANIMAUX-REPORTAGE / A la découverte de la centaine de girafes de la réserve de Bandia

    Par Mansoura Fall

    Bandia, 21 juin (APS) – La réserve de Bandia, située à une vingtaine de kilomètres de Saly-Portudal (ouest), abrite la plus grande population de girafes au Sénégal, dont la plus vieille femelle du pays, qui fêtera bientôt ses 30 ans.

    A l’occasion de la Journée mondiale de la girafe célébrée ce 21 juin, l’APS est allée à la rencontre des guides de la réserve pour observer de près cet animal emblématique de l’Afrique et plus grand mammifère en hauteur, qui peut mesurer jusqu’à 5,8 mètres de long. Un animal dont le cou peut atteindre trois mètres.

    Au début, la réserve n’abritait que  deux couples arrivés en 1997, sept ans après la création de la réserve. Aujourd’hui, elles sont près d’une centaine de girafes à vivre en semi-liberté sur un espace de 3.500 hectares. Elles sont toutes arrivées à Bandia un âge compris entre deux ans et demi et trois ans. Trois d’entre elles sont mortes, ce qui fait de la quatrième leur doyenne. 

    Certaines sous-espèces en danger critique d’extinction 

    Seuls quelques guides, les anciens notamment, peuvent reconnaître la vieille femelle, qui a mis bas il y a un mois. ‘’Les naissances se font tous les trois ans pour chaque femelle, et la gestation dure quinze mois’’, explique Ousmane Niang, l’un des guides.

    Selon lui, il faut beaucoup de chance pour voir cette fameuse girafe dans la réserve, car elle est souvent isolée des groupes en raison de son âge avancé. Une ballade dans le circuit de la réserve a permis de rencontrer de nombreux troupeaux de jeunes girafes, mais il n’y avait nulle part l’ombre de la doyenne.

    La particularité des girafes qui accouchent est qu’elles le font debout. Les nouveau-nés tombent à près de trois mètres de haut. Les girafons sont aussitôt prêts à gambader dans la savane. 

    Venues tout droit d’Afrique du Sud, les girafes de la réserve de Bandia appartiennent à l’espèce dite des giraffa camelopardalis, ce qui, en latin, veut dire chameau-léopard. L’espèce elle-même est subdivisée en neuf sous- espèces, dont celle de la girafe d’Afrique du Sud (giraffa), la seule sous-espèce qui existe au Sénégal. 

    Ces sous-espèces vivant jusqu’à trente ans en captivité et vingt-cinq ans en liberté se différencient généralement par leur couleur et la forme de leur pelage tacheté, d’ailleurs très prisé par les braconniers.

    La dernière sous-espèce de girafe d’Afrique de l’Ouest connue sous le nom de girafe peralta existait encore au Sénégal jusque dans les années 50, selon Ndiaga Niang, guide à la réserve depuis dix-sept ans. ‘’De manière générale, les girafes sont en voie d’extinction’’, se désole-t-il. 

    Un constat corroboré par l’ONG internationale Girafe Conservation Fondation (GCF) et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). 

    Dans les années 1980, le nombre total de girafes en Afrique était estimé à plus de 155.000 individus, selon la GCF. Aujourd’hui, l’ONG estime la population actuelle de girafes en Afrique à environ 117.000 individus. 

    Le cœur de la girafe peut peser 12 kilos  

    L’UICN a mené en 2016 la première évaluation détaillée de l’état de conservation des girafes en révélant que leur nombre est en péril. Ce constat a été confirmé par l’évaluation en 2018 de la majorité des sous-espèces reconnues par l’UICN, dont certaines sont en danger critique d’extinction.  

    La réserve de Bandia joue un rôle important dans la préservation et la protection de plus d’une centaine d’espèces d’animaux, dont la girafe d’Afrique du Sud. Ces girafes se nourrissent principalement de feuilles d’acacia, leur arbre favori qui recouvre quasiment tous les endroits de la réserve, au milieu de plusieurs dizaines de baobabs millénaires. 

    Face aux prédateurs, la girafe est très avantagée grâce à sa hauteur, selon Ousmane Niang. ‘’Le lion, qui est son unique prédateur, atteindra difficilement sa jugulaire. C’est heureux qu’il n’y en a pas dans la réserve’’, rassure-t-il.

    ‘’La girafe ne mène aucune compétition pour se nourrir, car elle est le seul animal à manger en hauteur […] Elle voit le danger arriver d’assez loin et, son cœur qui pèse jusqu’à 12 kilos, permet au sang de faire près de trois mètres avant d’atteindre le cerveau’’, poursuit le guide. 

    Malheureusement, son cou n’est pas suffisamment long pour atteindre le sol et lui permettre de boire de l’eau. ‘’La girafe est contrainte de plier ou d’écarter les pattes pour atteindre le sol mais elle est tellement vigilante qu’elle prend bien soin de regarder autour avant de se retrouver dans cette position très vulnérable face aux prédateurs’’, précise le guide.  

    Pour protéger le cerveau des changements brusques de pression artérielle lorsqu’elle boit, la girafe dispose d’un système coronaire qui régule le flux sanguin. D’ailleurs, les vaisseaux sanguins des pattes de la girafe ont même été étudiés par la NASA pour être utilisés dans la conception de combinaisons spatiales, poursuit Ousmane Niang.

    De nombreux scientifiques continuent encore d’étudier la girafe, particulièrement son cou mais aussi la couleur de son pelage à travers les sous-espèces. 

    MF/ASG/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ouverture d’une concertation avec les universitaires et chercheurs sur le PAP3 du PSE, à Saly 

    SENEGAL-ECONOMIE / Ouverture d’une concertation avec les universitaires et chercheurs sur le PAP3 du PSE, à Saly 

    Saly, 20 juin (APS) – Un atelier de concertation avec les universitaires et chercheurs du Sénégal s’est ouvert mardi à Saly dans le cadre de la  formulation de la 3e phase du plan d’actions prioritaires (PAP) du Plan Senegal émergent (PSE), a constaté l’APS.

    Cette rencontre est organisée par le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), à travers la direction générale de la planification et des politiques économiques (DGPPE).

    L’objectif de la concertation est de partager la synthèse des travaux sur le diagnostic et la stratégie de la formulation du PAP du PSE, pour recueillir des observations, avis, suggestions et propositions d’amélioration.

    Il s’agira, pendant deux jours, de revenir sur les performances du PSE  réalisées entre 2014 et 2022, ‘’à savoir un taux de croissance de 6 % et une augmentation du PIB par tête de 20%’’, a fait savoir le secrétaire général du MEPC.

    Selon Allé Nar Diop, dans la 3e phase du PSE, il est question de formuler entre 2024 et 2028 un nouveau plan d’actions prioritaires, en vue de prendre en charge l’ensemble des préoccupations sectorielles à travers une démarche inclusive.

    ‘’Cet atelier est fait avec l’ensemble des universitaires  du Sénégal, spécialistes dans chaque domaine, l’agriculture, l’éducation, la santé etc., pour recueillir  leurs contributions afin de les intégrer dans le PAP et essayer d’avoir les meilleures formulations pour l’atteinte du PSE’’, a-t-il précisé.

    Ces contributions feront ensuite l’objet ‘’d’une étude sectorielle très approfondie pour permettre à l’Etat de les intégrer dans le nouveau plan’’, a expliqué Allé Nar Diop.

    MF/MD/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Moussa Baldé veut que les bacheliers soient orientés début octobre

    SENEGAL-EDUCATION / Moussa Baldé veut que les bacheliers soient orientés début octobre

    Saly (Mbour), 20 juin (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé, souhaite que le processus d’orientation des nouveaux bacheliers soit achevé  dès le début du mois d’octobre.

     »J’ai instruit les services dédiés, en accord avec les universités et les Instituts supérieurs d’Enseignement Professionnel (ISEP) d’achever le processus d’orientation dès le début du mois d’octobre 2023.’’ a-t-il dit lundi à Saly à l’ouverture d’un atelier d’évaluation du processus d’orientation de l’année 2002;

    Le ministre a déploré ces dernières années le temps pris pour achever le processus d’orientation qui s’est poursuivi jusqu’au mois de novembre sur la plateforme Campusen.

    ‘’La régularisation des années académiques dépend en partie de l’achèvement le plus tôt possible des orientations’’, a t-il relevé. 

    La plateforme Campusen a été mise en place en mars 2013 pour faciliter le processus d’orientation des bacheliers, a rappelé le ministre de l’Enseignement supérieur.

      »Cette dématérialisation des procédures d’orientation des bacheliers a été une grande innovation en contribuant à assurer la transparence et l’équité dans l’admission des jeunes bacheliers dans nos différentes filières de formation dans le supérieur », a salué Moussa Baldé. 

     Le nombre de bacheliers est passé de 30.107 en 2011 à 40.845 en 2013, et à 75878 en 2022. Pour le baccalauréat 2023 prévu à partir du 4 juillet,  155.109 candidats sont inscrits pour l’examen, a exliqué le ministre.

    MF/ADL/ASB 

  • SENEGAL-SANTE / CMU : vers l’enrôlement de plus d’un million de personnes issues des organisations paysannes

    SENEGAL-SANTE / CMU : vers l’enrôlement de plus d’un million de personnes issues des organisations paysannes

    Saly, 18 juin (APS) – La mise en place de la Mutuelle sociale nationale des organisations paysannes (MS-OP) permettra d’enrôler plus d’un million de personnes dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU), a appris l’APS du secrétaire général de l’Agence nationale de la CMU.

    ‘’La Mutuelle sociale des organisations paysannes polarise plus de 45 organisations, donc nous pouvons miser sur un membership de plus d’un million de personnes’’, a affirmé Mamadou Racine Senghor, dimanche, au terme de l’assemblée générale constitutive de cette mutuelle.

    Il s’agit selon lui d’un ‘’chiffre important’’ dans le cadre de l’extension de la CMU aux acteurs de l’économie informelle et au monde rural, qui ont longtemps fait face à l’imprévisibilité des coûts de santé, et souvent, à un recours tardif aux soins.

    ‘’Le processus qui a abouti à la mise en place de cette mutuelle de santé a démarré depuis plus de trois ans, ce qui a permis d’avoir un large consensus quant à la mise en place des organes délibérants et du bureau’’, a expliqué le secrétaire général de l’agence. Il s’engage à accompagner la gestion technique et opérationnelle de cette mutuelle.

    Le bureau exécutif va mettre en place un plan stratégique pour enrôler progressivement les membres de cette nouvelle mutuelle, a poursuivi M. Senghor.

    Serigne Moustapha Sylla, le nouveau président de la MS-OP, a salué une collaboration  »sincère » avec l’Agence de la CMU et promis de travailler en symbiose avec tous les membres de la mutuelle.

    ‘’Nous allons faire en sorte de communiquer efficacement auprès de toutes les organisations qui s’activent dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique, car toutes les filières sont représentées dans cette mutuelles, y compris la Fédération nationale des plateformes agricoles du Sénégal dont je suis le président’’, a-t-il signalé.

    MF/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Vers la construction d’un nouveau foirail de 10 hectares à Sandiara (maire) 

    SENEGAL-ELEVAGE / Vers la construction d’un nouveau foirail de 10 hectares à Sandiara (maire) 

    Sandiara, 18 juin (APS) – Le maire de Sandiara Serigne Gueye Diop a annoncé samedi la construction d’un nouveau foirail de 10 hectares pour la commune qui prévoit de recevoir cette année 20000 moutons à l’approche de la Tabaski.

    ‘’La mairie vient de faire une nouvelle délibération de 10 hectares pour la construction d’un nouveau foirail à l’abri du soleil’’ a-t-il soutenu samedi en marge d’une visite du Premier ministre Amadou Bâ, ministre de l’Elevage et des Productions animales, à la tête d’une forte délégation dans les marchés à bétail de Sandiara (département de Mbour), Touba Toul et Séwékhaye (département de Thiès).

    Samba Ndiobène Kâ, ministre du développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’Equité sociale et territoriale qui faisait partie de la délégation, a ajouté que le financement de ce nouveau foirail est acquis a travers le Programme national de développement intégré de l’élevage (PNDIES)

    ‘’Nous espérons qu’il sera construit et fonctionnel avant l’année prochaine’’ a précisé l’ancien ministre en charge de l’Elevage en présence de son homologue Abdou Karim Fofana.

    Concernant la présence du bétail sur le point de vente le plus important du pays, le maire a évoqué l’arrivée de 5200 moutons depuis deux semaines. ‘’Nous espérons d’ici une semaine atteindre 8000 tètes, le nombre que nous arrivons a avoir au niveau du foirail de Sandiara’’.

    ‘’Au niveau de la région de Thiès, on est à 200 mille moutons qui correspond à un quart des besoins nationaux et Sandiara représente plus de 30% de ces besoins. Chaque année, nous attendons 20 mille moutons dans toute la commue’’, a assure Serigne Guèye Diop.

    Les visites ont permis de constater que Sandiara abrite à la fois un marché à bétail hebdomadaire et une zone d’attente pour le bétail en provenance de la Mauritanie avec un renforcement de la sécurité dans les points de vente et la mise en place d’un système de lumière grâce à la collaboration entre la gendarmerie et la maire.

    Le ministre Samba Ndiobène Ka s’est félicité de la  »bonne présence » des moutons à Sandiara, estimant qu’il y a ‘’assez de bétail pour toutes les bourses’’.

    Selon un document du Bureau d’information gouvernementale (BIG), les besoins du marché national en moutons de Tabaski pour cette année sont estimés à 810 000 moutons dont 260 000 pour la région de Dakar.

     A la date du 15 juin 2023, le suivi de 209 marchés à travers le pays affiche la situation suivante : 475 604 de têtes de moutons recensées au niveau national contre 456 940 têtes à la même période en 2022 soit un surplus de 18 664 sujets ; 58 857 têtes de moutons enregistrées à Dakar contre 93 043 sujets en 2022 (-34 186) ; 132 040 sujets importés contre 119 384 en 2022 (+12 656).

    MF/ADC

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Plaidoyer pour une transition énergétique  »juste et équitable  » en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / Plaidoyer pour une transition énergétique  »juste et équitable  » en Afrique

    Mbour, 9 juin (APS) – Le président de la Coalition  »Publiez ce que vous payez (Pcqvp) », Papa Fara Diallo, a plaidé pour une transition énergétique juste et équitable grâce aux financements provenant des revenus de l’exploitation du gaz et du pétrole. 

      »Nous allons exploiter les ressources du pétrole et du gaz, mais il faut essayer de voir dans quelle mesure on peut prendre les revenus que ces ressources vont générer pour financer notre transition énergétique. Ce sera donc une transition progressive, maitrisée mais juste et équitable », a t-il dit en marge de la 8e conférence Afrique au Sénégal qui se tient à Saly du 8 au 10 juin. 

     Il s’agira selon lui durant cette rencontre ‘’d’identifier clairement’’ la position de la société civile africaine sur la transition énergétique.  

     La Conférence Afrique 2023 précède la conférence internationale de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) prévue du 12 au 15 juin à Diamniadio. Les participants vont réfléchir sur sur des stratégies de plaidoyer collectif sur les questions de l’ITIE. 

      »L’Afrique est le continent qui pollue le moins (-30% de taux de production) et ceux qui polluent le plus doivent payer en termes de stratégie de mitigation des impacts des changements climatiques. Nous sommes d’accord pour une transition énergétique et le Sénégal a déjà entamé le mix-énergétique et on est déjà à plus de 30%. Et l’objectif d’ici 2030, c’est d’aller vers 50% », a expliqué Papa Fara Diallo en présence de Eva Marie Coll-seck, présidente du comité national de l’ITIE.

     Pour lui, il est important de réfléchir sur comment allier les énergies renouvelables avec les énergies fossiles. ‘’Mais en tant que pays en voie de développement, nous ne pouvons pas avoir des ressources aussi stratégiques que le gaz, le pétrole et décider de ne pas les exploiter (…) car nous ne pouvons pas être sevrés de ces ressources alors qu’on a des impératifs de développement’’, a t-il relevé. 

     La transition énergétique est un processus qui doit être ‘’maitrisé mais aussi tenir compte des intérêts des Etats africains », a t-il souligné. 

    La coalition Publiez Ce Que Vous Payez (Pcqvp) est un réseau mondial d’organisations de la société civile présente dans 54 pays. Elle titre son nom d’une campagne mondiale que la société civile avait lancée à Durban, en Afrique du Sud en 2002 pour demander aux compagnies pétrolières, minières et gazières, de publier ce qu’elles payent aux Etats afin que les populations, propriétaires des ressources, puissent en tirer profit.  

     »Notre champ de bataille, c’est la promotion de la transparence, de la bonne gouvernance et de la redevabilité dans la gestion des industries extractives. Et c’est notre plaidoyer qui a mené d’ailleurs à la création de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (Itie) »,  a rappelé M. Diallo. 

    MF/OID

  • SENEGAL-DIVERS / Aire marine protégée de Joal Fadiouth : un corps sans vie repêché et inhumé sur place

    SENEGAL-DIVERS / Aire marine protégée de Joal Fadiouth : un corps sans vie repêché et inhumé sur place

    Mbour, 6 juin (APS) – Le corps sans vie d’un homme a été repêché ce mardi matin dans l’aire marine protégée de Joal Fadiouth, où il a ensuite été inhumé, a appris l’APS de source sécuritaire.  

    ‘’Nous avons saisi le procureur aussitôt après avoir eu l’information par des pêcheurs ‘’, a expliqué à l’APS le commandant Mapathé Djiba, le conservateur de ladite aire marine protégée. 

    Après saisine du procureur de Mbour, le corps en état de décomposition avancé a été inhumé sur place aux alentours de 10h 30  en collaboration avec la gendarmerie et le service d’hygiène, a-t-il indiqué. 

    Aucun signalement de disparition n’a pour l’heure été enregistré, a confié le commandant Djiba. 

     MF/ASG