Auteur/autrice : MF

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Popenguine : Antoine Félix Diome invite à « promouvoir le respect mutuel »

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Popenguine : Antoine Félix Diome invite à « promouvoir le respect mutuel »

    Popenguine, 29 mai (APS) – Le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome a invité, lundi à Popenguine, les citoyens sénégalais à promouvoir le respect mutuel dans un contexte de délitement des valeurs.

     »Nous devons promouvoir le respect mutuel, l’empathie et la compréhension envers nos concitoyens », a-t-il dit à la cérémonie officielle de la 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine.

    A la tête d’une forte délégation composée de membres du gouvernement, le ministre de l’Intérieur a déploré  »une crise des valeurs qui affecte la société ».

     »Les valeurs morales de tolérance, de bienveillance, de courtoise, de politesse de tenue et de retenue dans les actes et les paroles qui faisaient autrefois la force de notre société ont tendance à se disloquer creusant ainsi un fossé entre nos concitoyens », a-t-il relevé en présence de l’Archevêque de Dakar Mgr Benjamin Ndiaye.

    Le ministre de l’Intérieur a rappelé le devoir de transmettre aux jeunes les valeurs de tolérance et de paix.

     »Nous sommes tous témoins des défis auxquels les jeunes sont confrontés (…) ils font face à des pressions et à des tentations qui peuvent les éloigner de la voie de la paix », a-t-il soutenu devant les autorités locales du département de Mbour.

    Il a en outre rappelé que les religions  »jouent  un rôle central dans l’éducation et l’orientation des populations vers l’amour la patience et la préservation des engagements de vie commune ».

    Dans son allocution, Mgr Benjamin Ndiaye a insisté sur la préservation de la paix.  »On n’a pas forcément raison parce qu’on parle plus fort que les autres ou parce qu’on parle avec plus d’habilité ou d’éloquence. Mais nous avons raison lorsque nos paroles bâtissent réellement la paix », a t-il dit.

    La 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine était axée sur le thème:  »Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? ».

    MF/OID

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Popenguine : Le nouveau sanctuaire marial pris d’assaut par les fidèles tôt le matin

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Popenguine : Le nouveau sanctuaire marial pris d’assaut par les fidèles tôt le matin

    Popenguine, 29 mai (APS) – Le nouveau sanctuaire a été pris d’assaut très tôt ce lundi par de nombreux fidèles venus assister à la messe solennelle de Pentecôte à l’occasion de la 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine.

     

    Avant 9 heures toutes les places étaient déjà occupées. Certains fidèles ont suivi la célébration à l’extérieur de l’édifice.

     

     

    La célébration de la messe a démarré depuis 10heures en présence de nombreuses délégations. Elle est présidée par l’évêque de Tambacounda, Mgr Paul Abel Mamba. L’animation est également assurée par la coordination des chorales dudit diocèse, qui couvre les régions de Tambacounda et Kédougou.

     

    La construction du nouveau sanctuaire marial de Popenguine a été financé par le chef de l’Etat à hauteur de 2,5 milliards de FCFA dans le cadre du projet de modernisation des villes religieuses.

     

    Le comité national d’organisation du pèlerinage avait annoncé depuis plusieurs semaines que la messe solennelle serait célébrée dans le nouveau sanctuaire même s’il reste encore inachevé.

     

    Ceux qui ont pu visiter l’édifice religieux ont exprimé leur émerveillement et leur bonheur.  »Nous remercions très sincèrement le président Macky Sall, on ne pouvait espérer mieux’’, a salué Marie Louise Ndao une fidèle septuagénaire interrogée par l’APS.

     

    Pour Monique Ndour et Rose Diouf,  »c’est un excellent travail qui a été réalisé ici », espérant que  »que toutes nos prières y seront exaucées ».

     

    André Coly de la paroisse Sainte Marie Madeleine de Mbao soutient que la construction de ce sanctuaire  »augure des lendemains meilleurs » pour la communauté catholique.

     

     »L’Etat a mis les moyens pour nous mettre dans de bonnes conditions. On ne pensait même pas célébrer la Pentecôte dans ce nouvel édifice cette année », a-t-il déclaré.

     

    Michel Badiane a salué l’architecture.  »Il n’y a pas d’obstacle au vent c’est donc très aéré pour nous les fidèles », a t-il indiqué.

     

    Construit sur une surface de 20800 mètres carrés, le nouveau sanctuaire compte plus de 50 mille places assises.

     

    MF/OID

     

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Popenguine: Interprétation scénique d’un chœur, toute une organisation à la base

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / Popenguine: Interprétation scénique d’un chœur, toute une organisation à la base

    Popenguine (Mbour), 29 mai (APS) – Installés dans un quartier de Popenguine sérère, à moins de 2 kilomètres de la ville, des centaines de choristes préparent rigoureusement la célébration des messes du pèlerinage marial sous la houlette de la Coordination nationale des chorales liturgiques du Sénégal (CNCLS). 

    De nombreux fidèles maitrisent par cœur les chorales liturgiques dans les paroisses ou églises, mais il y a toute une organisation pour préparer des centaines de choristes à l’interprétation scénique d’un chœur lors des grands évènements religieux. 

    La ville de Popenguine accueille la 135e édition du pèlerinage marial dont la cérémonie officielle se tient ce lundi de Pentecôte dans le nouveau sanctuaire prêt à accueillir des dizaines de milliers de pèlerins. 

     »Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?’’ est le thème de cette édition, dont la messe solennelle sera présidée par l’évêque de Tambacounda, Mgr Paul Abel Mamba. 

     Sur les cinq fêtes cardinales de l’année liturgique catholique, Pentecôte est la troisième la plus importante après Pâques et Noël. Depuis vendredi, les chorales animent les messes et veillées durant l’évènement religieux célébrée dans la ville de Popenguine. 

    Cette année, 500 choristes se préparent depuis plusieurs mois à être en communion avec les fidèles sous la houlette de la Coordination nationale des chorales liturgiques du Sénégal (CNCLS), créée en 2017, dans un soucis de mieux formaliser et organiser les chorales dans le pays. 

     Isolés dans un quartier de Popenguine sérère, à moins de 2 kilomètres de la ville, les choristes suivent un rythme rigoureux depuis plusieurs jours pour préparer principalement la messe nocturne du dimanche et celle du lundi de Pentecôte. Plusieurs tentes sont érigées dans une école de la place pour accueillir deux coordinations, celle de Tambacounda et celle de Rufisque.  

     Ce retrait vise, selon Louis Tine, secrétaire général de la CNCLS, à permettre aux choristes de mieux se concentrer. ‘’Avant on les accueillait à Popenguine, mais à cause du bruit, ils n’arrivaient pas à se concentrer ni bien dormir pour être opérationnel le lendemain’’, explique t-il. 

     Pour éviter de les divertir, ‘’il était donc important de les isoler, car tout est réglementée ici. Il y a des heures pour manger et des heures pour dormir qu’il faut scrupuleusement respecter ». 

                                       Les choristes suivent une formation liturgique et spirituelle bien adaptée 

     Depuis plusieurs mois les chorales choisies pour animer les messes de Popenguine suivent une formation liturgique et spirituelle bien adaptée aux évènements religieux. 

     Le chargé de communication de la CNCLS rappelle que chaque coordination a ses propres paroisses. ‘’Nous nous réunissons en session de formation nationale et c’est l’organisation issue de cela qui chapeaute les chorales au niveau des grandes célébrations de ce pays’’, explique Henri Joël Ndouye qui gère aussi la communication de la chorale du doyenné de Rufisque. 

     »Chaque année un diocèse est choisi pour chanter la messe car c’est l’évêque de ce diocèse qui dit la messe. Tambacounda, l’année dernière, avait chanté la messe de la veillée (….), rappelle-t-il. 

     Cette année, ajoute t-il, l’évêque de Tambacounda a été choisi par la conférence épiscopale pour présider la messe du lundi de Pentecôte et il est prévu 250 choristes de la la coordination de Tambacounda pour accompagner la célébration. 

    La coordination de Rufisque a été choisie pour animer la messe nocturne du dimanche. Elle est présidée par l’Abbé Alfred Waly Sar, aumônier des chorales du doyenné de Rufisque. 

     »Le doyenné de Rufisque va de Mbao à Sébikhotane en passant par Rufisque, Bambilor, Kounoune Diamniadio, composée de 7 paroisses, 44 maitres de chœur, 19 chorales dont deux d’enfants entre de 7 à 15 ans »,  précise M. Ndouye. 

    Les enfants ont été cependant dispensés cars selon lui ‘’le pèlerinage est un événement qui demande beaucoup d’endurance et chanter dans des événements religieux peut-être très éprouvant surtout pour les enfants’’. 

    Le diocèse choisi pour animer la messe, rappelle Louis Tine, est informé 4 à 5 mois à l’avance et des réunions sont régulièrement organisées au sein même des diocèses avec les maitres de chœur.  

     Le but est de vérifier ‘’si les leçons sont bien apprises’’ concernant le chant, le jeu de scène et le programme aussi bien dans la coordination de Rufisque que dans celle de Tambacounda. 

     »Ce sont 300 choristes qui se retrouvent pour chanter une seule et même messe, qui ne sont pas d’une même paroisse ni d’une même chorale c’est normal qu’il y ait des répétitions des préparations », explique M. Ndouye. 

    Selon lui, le programme de la messe doit être parfaitement en phase avec le thème du pèlerinage. ‘’Pour la coordination de Rufisque, c’est la commission liturgique du doyenné qui propose un programme envoyé au niveau national qui est ensuite corrigé par la commission nationale et renvoyé au niveau de Rufisque pour que ces chants soit appris et exécutés », expliqué t-il. 

     »’Un choriste est d’abord un appelé qui a une mission de se consacrer à la louange divine. Il a doit avoir ces qualités: la disponibilité et l’amour du chant choral. Le travail technique est le rôle du maitre de chœur qui est le premier responsable de la chorale’’, rappelle Henri Ndouye. 

    MF/OID

  • SENEGAL-RELIGIONS-HYGIENE  / Popenguine : plus de 119.000 mètres cubes d’eaux usées déversés en six jours, selon la brigade d’hygiène

    SENEGAL-RELIGIONS-HYGIENE / Popenguine : plus de 119.000 mètres cubes d’eaux usées déversés en six jours, selon la brigade d’hygiène

    Popenguine, 28 mai (APS) – Les camions de vidange ont évacué plus de 119.000 mètres cubes d’eaux usées en six jours à Popenguine, a appris l’APS du commandant de la brigade d’hygiène de Mbour (ouest), Oumar Diao. 

    ‘’On en est à 119.312 mètres cubes d’effluents déversés en six jours dans le dépotoir’’, a dit M. Diao. 

    Selon lui, cette importante quantité d’eaux usées provient des sites d’hébergement du 135e pèlerinage marial de Popenguine, qui a démarré samedi.

    La brigade d’hygiène de Mbour cherche à ‘’minimiser’’ les risques de contamination en procédant chaque jour au traitement des sites d’hébergement, selon son commandant.

    Des prélèvements sont régulièrement effectués dans les habitations de Popenguine pour éviter tout risque de contamination de l’eau consommée par les habitants de la ville et leurs hôtes, selon Oumar Diao. 

    En une quinzaine de jours, la brigade d’hygiène a effectué 800 visites à domicile, pour ses activités de sensibilisation au lavage des mains à l’eau et de traitement de l’eau consommée pendant le pèlerinage.

    ‘’Plus de 16.000 comprimés Aquatabs ont été distribués à Popenguine pour le traitement de l’eau consommée dans la ville’’, a-t-on appris de M. Diao.

    Cette collectivité territoriale accueille des milliers de pèlerins venus de plusieurs régions du pays pour son pèlerinage marial, qui se tient chaque année à l’occasion de la Pentecôte.

    MF/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Popenguine : la messe du lundi de Pentecôte sera célébrée dans le nouveau sanctuaire marial

    SENEGAL-RELIGIONS / Popenguine : la messe du lundi de Pentecôte sera célébrée dans le nouveau sanctuaire marial

    Popenguine, 27 mai (APS) – Le nouveau sanctuaire marial de Popenguine (ouest) va accueillir une partie des célébrations de Pentecôte, dont la grande messe, a déclaré à la presse son recteur, le frère Prosper Joseph Carvalho.

    ‘’On va célébrer la grande messe du lundi de Pentecôte dans le nouveau sanctuaire’’, a-t-il dit aux journalistes.

    Les célébrations prévues samedi et dimanche vont se dérouler dans l’ancien sanctuaire, a précisé Prosper Joseph Carvalho.

    ‘’Le gros œuvre est terminé. C’est pour cela que nous nous sommes permis d’y organiser la grande messe du lundi. C’est plus spacieux et plus aéré que l’ancien sanctuaire’’, a expliqué le guide religieux.

    Certaines parties de l’ouvrage, dont le dôme, sont inachevés.

    ‘’Ce sera un site […] à partir duquel vous pouvez apercevoir en même temps la basilique et la mer, ce qui prédispose à la prière et au recueillement’’, a-t-il souligné en parlant du nouveau sanctuaire.

    L’Etat du Sénégal prend en charge la construction de cette infrastructure de dizaines de milliers de places, dans le cadre du programme de modernisation des cités et des édifices religieux.

    Les catholiques vont prendre part au 135e pèlerinage marial de Popenguine, qui réunit des milliers de fidèles du Sénégal et d’autres pays, à l’occasion de la Pentecôte.

    MF/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-HYDRAULIQUE / Popenguine : la production en eau a triplé en 2 ans (responsable SenEau) 

    SENEGAL-SOCIETE-HYDRAULIQUE / Popenguine : la production en eau a triplé en 2 ans (responsable SenEau) 

    Popenguine, 26 mai (APS) – La capacité de production en eau est passé de 100 à 300 m³ de l’heure à Popenguine, grâce à un nouveau forage réalisé dans cette commune de la région de Thiès (ouest) qui abrite chaque année un pèlerinage marial, a appris l’APS de Souleymane Camara, directeur territorial de la Sen’Eau Petite Côte, l’entreprise en charge de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine.

    « Nous étions partis en 2021 et début 2022 d’une production de 100.000 litres de l’heure à aujourd’hui 300.000 litres avec un nouveau forage réalisé par la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) », a-t-il dit à des journalistes au cours d’une visite des différents forages qui alimentent Popenguine, en prélude au 135e pèlerinage marial qui démarre samedi pour se poursuivre jusqu’à lundi.

    « On est très confortable sur la production, mais sur la distribution, il reste malheureusement certaines zones qui ne sont pas encore dans le réseau et sur lesquelles nous sommes obligés de mettre des points d’eau », a-t-il précisé, avant de donner des assurances relatives au dispositif de surveillance que sa société va mettre en place pour un bon approvisionnement en eau. 

    Selon Souleymane Camara, il y aura des points d’eau tout autour du sanctuaire marial de Popenguine et dans le nouveau village des marcheurs, fidèles qui rallient à pied le site du pèlerinage depuis différentes villes du pays.

    « En plus de ce dispositif, il y a une dizaine de camions-citernes qui vont être déployés sur tout le territoire de Popenguine […]. Les citernes vont mailler tout autour de la ville et surtout les coins dans lesquels il y aura une demande » en eau, a-t-il expliqué.

    Le chargé de la production de Sen’Eau Petite-Côte, Saloum Ndao, a rappelé que jusqu’en 2021, la ville de Popenguine était alimentée par deux forages d’une capacité de production de 100m³ par heure.  

    « Maintenant, en juin 2021, dans le souci d’augmenter la capacité de production de la ville de Popenguine et l’alimentation de la station de Toubab Dialaw, la SONES [Société nationale des eaux du Sénégal] a mis en place ce forage d’une capacité de 200m³/h », a souligné M. Ndao. 

     Selon lui, depuis deux mois, des équipes sont sur le terrain pour faire les entretiens d’ouvrages électromécaniques et remettre en état des groupes électrogènes, en vue de sécuriser l’alimentation en eau potable de la ville de Popenguine. 

    « Tous les forages sont secourus par des groupes électrogènes, de sorte qu’en cas de coupure d’électricité, les groupes puissent assurer l’alimentation électrique des forages », a-t-il assuré. 

    « Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? » est le thème de cette 135e édition du pèlerinage marial de Popenguine, qui sera organisée par le diocèse de Tambacounda (est).

    La célébration de la messe solennelle du 29 mai sera présidée par Mgr Paul Abel Mamba et animée par la coordination des chorales du même diocèse.

    MF/BK/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Traite des personnes : un expert relève l’importance de la gestion des données  

    SENEGAL-SOCIETE / Traite des personnes : un expert relève l’importance de la gestion des données  

    Saly (Mbour), 24 mai (APS) – La collecte des données est d’une importance cruciale pour établir des références de suivi et de mesure des résultats de la lutte contre la traite des personnes, a soutenu, mercredi, à Mbour, Issa Saka, coordinateur de projet à l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (ONUDC). 

    « Il y a un travail important à faire au niveau de la collecte d’information qui doit être centralisée, car les données existent, mais elles sont éparses », a-t-il soutenu à l’ouverture d’un atelier de sensibilisation sur l’identification, l’assistance et la protection des victimes de traite des personnes. 

    Selon M. Saka, la nécessité d’établir une base de données efficace s’explique par l’absence générale d’un ensemble cohérent de données sur les victimes, les infractions et les auteurs de traite des personnes. 

     Il a rappelé toutefois que de nombreux efforts ont été fournis par l’Etat du Sénégal dans la lutte contre la traite, à travers notamment l’élaboration de plans d’action, avant de relever « la complexité du phénomène ». 

    « C’est la raison pour laquelle cette activité va permettre de renforcer la capacité des acteurs de première ligne, c’est-à-dire les éducateurs spécialisés qui vont faciliter l’identification des victimes, mais surtout l’assistance des victimes », a expliqué M. Saka. 

    Il est revenu sur les différentes formes de traite au Sénégal, comme la mendicité des enfants talibés, l’exploitation sexuelle des jeunes femmes dans les sites d’orpaillage dans la zone de Kédougou (sud-est), mais aussi les femmes envoyées dans certains pays du Golfe Arabique et soumises à la servitude domestique. 

    L’atelier est organisé en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP).

    Des représentants des structures d’assistance et de prise en charge, les éducateurs spécialisés et travailleurs sociaux de Dakar, Thiès, Mbour, Diourbel, Tambacounda, Kédougou, Matam, Ziguinchor, Bignona, Kolda, Sédhiou, Kaolack et Saint-Louis, impliqués dans la protection et la prise en charge juridique, psychosociale et judiciaire des victimes, participent à cette formation. 

    MF/BK/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Fermes  »Naatangué »: le DG de l’ANIDA veut introduire une  »nouvelle offre »

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Fermes  »Naatangué »: le DG de l’ANIDA veut introduire une  »nouvelle offre »

    Mbour, 24 mais (APS) – Le nouveau Directeur général de l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA), Amadou Hamath Touré, souhaite introduire une  »nouvelle offre » en allant vers des fermes « Naatangué » de plus de 150 hectares pour booster la production et améliorer le quotidien des sénégalais.

     »Ce qu’on veut c’est aller plus loin (…) faire entrer des opérateurs privés et faire plus grand, c’est-dire aller vers des fermes de plus de 150 hectares, c’est cela l’offre nouvelle que nous allons introduire », a-t-il dit.

    Le directeur de l’ANIDA s’exprimait mardi en marge d’une visite dans les fermes de Djilakh et Nguékhokh, dans l’arrondissement de Sindia (Mbour, ouest).

    « Depuis 2008, l’ANIDA fait les mêmes fermes,  il faut à présent faire plus grand et plus moderne et qu’il y ait un impact dans la production et le quotidien des sénégalais’’, a-t-il préconisé.

    Amadou Hamath Touré a salué toutefois la réussite jusqu’ici des modèles d’exploitation agricole des fermes Naatangué.

    Les Ferme Naatangué sont basées sur la maîtrise de l’eau grâce à la mobilisation des eaux souterraines pour l’agriculture et adossée aux nouvelles technologies de l’irrigation à l’intégration des différentes chaînes de valeur et à la promotion de l’énergie telle que le solaire.

    Cette stratégie a permis à l’ANIDA de réaliser 683 fermes et créer 46 640 emplois pour les jeunes sortants des écoles de formation et des universités.

    Les fermes familiales Naatangué  sont de petites fermes de 1 à 2 hectares destinées à des individus tandis que les fermes villageoises sont les modèles qui ont des superficies plus grandes dépassant 50 hectares et regroupant plusieurs villages qui y travaillent.

    La ferme de Djilakh est la première ferme réalisée par l’ANIDA en 2008, la seule qui s’étend aujourd’hui sur 100 ha et emploie plus de 2000 personnes.

    Le haricot fait partie des produits à haut rendement cultivés dans cette ferme avec une production de 10 à 15 tonnes à l’hectare, a expliqué Diadji Guèye, le responsable de production. On y cultive aussi la pastèque avec des rendements de 40 tonnes à l’hectare sur 90 hectares.

    L’ANIDA a réalisé 5 fermes dans le département de Mbour: Djilakh- Nguékhokh- Sandra- Keur El Hadji- Aga Bambou.

    Pour le Directeur Général, nommé en en mars dernier,  les défis à relever porteront sur la finalisation et la clôture du programme  »Xéyu Ndaw Ni » dans laquelle sont attendues 70 fermes villageoises Naatangué avec un système de pompage solaire et 1700 fermes familiales aménagées.

    MF/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Règlement sanitaire international : Dakar lance son auto-évaluation

    SENEGAL-SANTE / Règlement sanitaire international : Dakar lance son auto-évaluation

    Saly, 21 mai (APS) – La Direction générale de la Santé publique a entamé une auto-évaluation nationale relativement au règlement sanitaire international (RSI) en prélude de l’évaluation internationale qui sera menée au mois de juillet 2023. 

    Le RSI est un cadre de sécurité sanitaire mondiale juridiquement contraignant accepté par 196 États parties de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Son objectif consiste à aider la communauté internationale à prévenir et à faire face aux risques aigus pour la santé publique susceptibles de traverser les frontières et de menacer la population mondiale. 

    Ce RSI repose sur 19 domaines inclus dans quatre piliers, que sont la prévention, la détection, la riposte et les autres dangers tels que les événements chimiques et radiologiques, a déclaré Aïda Kanouté, chargée du Bureau suivi-évaluation et recherches du Point focal national RSI. 

    Chaque indicateur fait référence à chacun des 19 domaines qui doivent être évalués de 1 à 5 pour montrer le niveau du pays. Le niveau 1 étant  le plus bas et le 5, la capacité maximale et la pérennisation par rapport à ce domaine, a expliqué Mme Kanouté à des journalistes, au terme d’une rencontre organisée dans le cadre de cette auto-évaluation du 16 au 19 mai, à Saly.

    Aïda Kanouté a indiqué que parmi les domaines pris en compte dans cette évaluation, il y a notamment la surveillance qui permet de détecter rapidement, de pouvoir notifier et de répondre efficacement.  

    ‘’Nous avons également la résistance antimicrobienne qui est un réel problème de santé publique. Nous avons les zoonoses et, actuellement, il est prouvé que 80% des maladies à potentiel épidémique sont des maladies d’origine zoonotique’’, a-t-elle indiqué. 

    Cette auto-évaluation vise à ‘’pouvoir préparer le pays, que ça soit au niveau des portes d’entrée, dans le système de surveillance, au niveau des structures de soins, au niveau des laboratoires pour la santé humaine ou la santé animale’’. ‘’C’est de pouvoir évaluer les dispositifs, le processus et les éléments qui sont en place et voir ce qu’il faut améliorer’’, a-t-elle précisé.

    Le directeur général de la santé publique, coordonnateur du point focal du RSI au Sénégal, Dr Barnabé, Gningue est revenu sur les déterminants qui permettent aux pays de bien se positionner dans cette évaluation, qui tourne autour de l’organisation, de la réglementation, de la procédure, et du mode de vie. 

     

     « Il faudrait qu’à chaque occasion où l’on est confronté à un problème de santé publique, que nous puissions riposter contre ce problème dans les délais les plus courts et avec l’efficacité maximale afin de circonscrire ce cas’’, a-t-il recommandé. 

    M. Gningue a aussi insisté sur l’importance de la coopération intra-gouvernementale et transfrontalière, comme une des stratégies nécessaires pour prévenir, se préparer et riposter contre les événements de santé publique qui peuvent impacter la sécurité sanitaire mondiale.

    MF/ASG

  • SENEGAL-RELIGION / Pèlerinage marial de Popenguine : ‘’Le dispositif sanitaire national en alerte ‘’(ministre) 

    SENEGAL-RELIGION / Pèlerinage marial de Popenguine : ‘’Le dispositif sanitaire national en alerte ‘’(ministre) 

    Popenguine, 19 mai (APS) – Tout le dispositif sanitaire national est en alerte pour un bon déroulement du pèlerinage marial de Popenguine prévu du 27 au 29 mai, a assuré, vendredi, la ministre de la santé et de l’action sociale Marie Khemesse Ngom Ndiaye. 

      »Le dispositif qu’on met en place est extrêmement important (…) C’est tout le dispositif sanitaire national qui est en alerte et en veille’’, a t-elle déclaré au cours d’une visite d’évaluation en prélude de l’évènement religieux. 

    A la tête d’une forte délégation de son département, elle a rappelé que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’urgence de la pandémie de Covid-19.  »Mais nous avons toujours des cas dans différents endroits du monde même si le la pandémie est sous contrôle au Sénégal’’, a expliqué la ministre. 

     Marie Khemesse Ngom Ndiaye a également rappelé les cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) rassurant toutefois que le deuxième malade au Sénégal est guéri. 

     »Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas trouver d’autres cas car nous avons un système de surveillance epidémiologique très robuste au Sénégal, nous cherchons, nous trouvons, nous investiguons et nous trouvons la riposte », a t-elle soutenu devant les autorités locales de la région de Thiès.

     Elle a signalé que ces maladies sont bien présentes d’où l’importance d’anticiper avec la prévention. 

      »Il faut que le pays soit bien préparé et soit en alerte maximale par rapport à ces maladies’’, a t-elle souligné, sans occulter la maladie de la grippe aviaire qui est aussi selon elle sous contrôle grâce à une cohérence des actions de tous les secteurs du gouvernement. 

    Un dispositif  sera installé 48 heures avant la journée phare du lundi de Pentecôte. Le service d’hygiène est déjà à pied d’oeuvre avec le contrôle de l’eau pour éliminer tout agent pathogène mais aussi le contrôle des métaux lourds, a assuré la ministre. 

     Le jour J, plus d’une dizaine de postes médicaux avancées seront installés pour ainsi favoriser une plus grande proximité avec les pélerins. 

      »Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?’’ est le thème de cette 135e édition, qui sera organisée par le diocèse de Tambacounda (est). La célébration de la messe solennelle du 29 mai sera présidée par Mgr Paul Abel Mamba et animée par la coordination des chorales du même diocèse. 

    MF/OID