Auteur/autrice : MF

  • SENEGAL-DEMOGRAPHIE-RECENSEMENT / RGPH-5 : 1307 agents déployés dans le département de Mbour

    SENEGAL-DEMOGRAPHIE-RECENSEMENT / RGPH-5 : 1307 agents déployés dans le département de Mbour

    Mbour, 19 mai (mai) – Mille trois cent sept agents, dont deux cent vingt et un contrôleurs sont mobilisés pour conduire le cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) dans le département de Mbour (ouest), a-t-on appris du coordonnateur départemental dudit recensement, Mbacké Diouf.

    Les agents recenseurs, au nombre de 1086, sont munis de badges d’identification et disposent de tablettes comportant des cartes mémoires pour la sauvegarde des données qu’ils vont collecter, a-t-il précisé dans un entretien avec l’APS

    Ils disposent aussi chacun d’un « powerbank », réserve d’énergie pour recharge ainsi que de puces GFU pour la communication entre agents recenseurs, contrôleurs et superviseurs. Des véhicules sont mis à la disposition des superviseurs pour faciliter leur travail.

    Selon Mbacké Diouf, 23 véhicules sont mis à la disposition des 48 superviseurs de la commune de Mbour.

    Dans le processus du dénombrement, renseigne-t-il, il est prévu que chaque superviseur descende sur le terrain deux fois par jour pour contrôler le travail de collecte, la récupération et la remontée des données recueillies par les agents recenseurs.

    Les superviseurs disposent aussi disposent de puces GFU leur permettant de communiquer gratuitement avec les agents placés sous leur autorité, ainsi que de « box Wifi » pour la connexion Internet.

    Le RGPH-5 a démarré lundi sur tout le territoire national.

    L’évaluation de cette opération se fait au jour le jour dans le département de Mbour, à travers un tableau de bord de suivi de la qualité des données collectées.

    Des indicateurs tels que le taux de couverture, le taux de progression et la pyramide des âges par exemple sont ainsi obtenus « en temps réel », à mesure que les superviseurs remontent les données collectées.

    MF/BK

     

  • SENEGAL-DIVERS / Sindia : un véhicule heurte un camion, deux morts et cinq blessés

    SENEGAL-DIVERS / Sindia : un véhicule heurte un camion, deux morts et cinq blessés

    Mbour, 18 mai (APS) – Deux membres d’une même famille sont décédés et cinq autres personnes blessées dans un accident de la route survenu, jeudi matin, à hauteur de l’aire de repos de Sindia, sur l’autoroute à péage Dakar-Mbour, a appris l’APS de source sécuritaire. 

    L’accident est survenu quand un véhicule particulier a heurté de plein fouet un camion en panne stationné sur la chaussée. Il a heurté le camion en tentant d’éviter un autre véhicule, après une manœuvre de dépassement par la droite.  

    Deux membres d’une même famille ont péri dans la collision, qui s’est aussi soldée par cinq blessés qui ont tous été acheminés à l’hôpital de Grand-Mbour.   

    Le véhicule qui transportait les deux personnes décédées sur le coup avait quitté Dakar tôt ce matin. Ses occupants devaient se rendre à des funérailles.

     MF/ASG

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / Mohamed Mahmoud Diop prône un ‘’reprofilage’’  de l’administration

    SENEGAL-ADMINISTRATION / Mohamed Mahmoud Diop prône un ‘’reprofilage’’ de l’administration

    Saly, 15 mai (APS) – Le nouveau  président de l’Amicale des administrateurs civils du Sénégal (AAMC), Mouhamed Mahmoud Diop, a plaidé, ce dimanche, pour un ‘’reprofilage’’ de l’administration afin de faire face aux nouvelles innovations.

    ‘’Nous sommes des fonctionnaires interministériels et pour protéger notre champ d’exercice, aujourd’hui pénétré par d’autres compétences qui ne devraient pas nous être méconnus, un reprofilage s’impose’’, a-t-il préconisé.

    Secrétaire général du ministère de la Fonction publique, M. Diop s’exprimait à l’occasion de la 26e assemblée générale ordinaire de l’AAMC, organisé à Saly.

    Il remplace ainsi  Maguette Sène, maire de Malicounda (Mbour) et directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD). Il a salué l’engagement dont a fait preuve son prédécesseur durant son mandat, qui avait débuté en 2019.

    Pour Mouhamed Mahmoud Diop, ‘’il est impératif d’inscrire l’action de l’amicale sous le signe de l’introspection et de l’innovation’’.

    ‘’Les autres corps travaillent ardemment à la mise à jour de leurs compétences, pour être plus agiles dans un écosystème en perpétuelle mutation marqué par l’émergence de nouveaux concepts ou champs de recherche ayant pour noms LAB, blockchain, nudge, intelligence artificielle, évaluation des politiques publique….’’, a-t-il relevé.

    Pour le nouveau président de l’AAMC, ce reprofilage ‘’ passe notamment par la formation initiale, mais aussi par la formation continue, à travers des mises à niveau ou autres renforcements de capacités’’. Cela implique aussi ‘’une mise en réseau de notre organisation avec d’autres de même rang dans d’autres pays’’, a-t-il estimé.

    ‘’L’intérêt général doit être notre seule boussole’’

    Le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome, venu présider la cérémonie d’ouverture, samedi, a souligné la nécessité pour  l’administration de s’adapter aux nouvelles réalités technologiques.

    A défaut, ‘’elles vont finir par nous rattraper et déformer fondamentalement le sens premier de notre mission qui n’est rien d’autre que de servir l’Etat”, a-t-il affirmé, en  présence du ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Oumar Samba Ba.

    Le ministre de l’Intérieur estime que ‘’la tendance est trop grande de faire prévaloir des positions personnelles sur ce que doit être notre position au regard de l’intérêt général qui doit être notre seule boussole ».

    Il a également plaidé en faveur d’une collaboration intergénérationnelle en terme de partage d’expériences  au sein de l’administration.

    MF/ASG

  • SENEGAL-SPORT / Aissatou Sophie Gladima présente la maquette du stade de Joal 

    SENEGAL-SPORT / Aissatou Sophie Gladima présente la maquette du stade de Joal 

    Joal, 14 mai (APS) – La maire de la commune de Joal, Sophie Gladima, a présenté dimanche la  maquette du stade François Bopp qui doit faire l’objet d’une réhabilitation, dans un contexte marqué par une ‘’léthargie’’ des activités sportives dans la ville.

    ‘’En engageant ce chantier de réhabilitation de ce stade pour lui donner son lustre à la dimension de son parrain, l’équipe municipale manifeste ainsi, sa volonté d’offrir aux très nombreux sportifs des équipements de qualité répondant aux normes sportives et aux attentes de tous les acteurs’’, a-t-elle souligné.

    Elle s’exprimait samedi au cours d’une journée de réflexion avec les acteurs sportifs de la commune. Une occasion qu’elle a mise à profit pour présenter la maquette du stade municipal de Joal, qui porte le nom de l’ancien ministre des Sports, François Bopp.

    ‘’Les ambitions que nous nourrissons pour notre commune, pour sa jeunesse sont grandes.  Si nous avons tenu à organiser cette journée de réflexion, c’est que nous sommes animés par le souci d’une démarche inclusive’’, a-t-elle expliqué.

    Elle a rappelé la ‘’léthargie’’ dans laquelle est plongée le sport dans la commune de Joal. S’y ajoute selon elle le manque d’engouement des pratiquants à cause de l’état obsolète des infrastructures sportives, de la prolifération des ASC de Navétane partageant une seule aire de jeu, du manque de formation technique pour l’encadrement ou encore de la non-exploitation des potentialités en natation, beach-soccer, athlétisme, régate, etc.

    A sa suite, l’adjoint au maire Omar Ba a rappelé que la réhabilitation du stade municipal a nécessité une étude géologique et topographique, avant le choix d’un architecte.

    D’une capacité de 1300 places, le stade François Bopp sera multifonctionnel avec notamment une piste d’athlétisme, un terrain de basket, une piscine olympique, a indiqué M. Ba, ajoutant qu’il est prévu une augmentation du nombre de places.

    MF/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    SENEGAL-ELEVAGE / Plaidoyer pour l’harmonisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires

    Saly (Mbour), 9 mai (APS) – Le coordinateur national du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2), Mamadou Ousseynou Sakho, a insisté, mardi, à Mbour (ouest), sur la nécessité d’harmoniser les activités d’inspection et de contrôle des médicaments vétérinaires afin de mieux limiter la circulation des médicaments frauduleux. 

     « Il me paraît impératif de faire la revue des différentes règlementations de nos pays qui régissent les  médicaments vétérinaires en Afrique subsaharienne, en vue de leur maîtrise, de leur amélioration, de leur harmonisation et de leur large diffusion, en vue d’une parfaite application pour la protection de la santé animale et la préservation de la santé publique », a-t-il soutenu.

    M. Sakho s’entretenait avec des journalistes, en marge d’un atelier régional de formation sur la méthodologie de l’inspection et l’organisation des dispositifs de contrôle des médicaments vétérinaires. Cette rencontre ouverte lundi se poursuivra jusqu’au 12 mai prochain.

     Il a plaidé l’harmonisation des approches pour le contrôle et l’inspection des différents maillons de la chaine de valeur des médicaments vétérinaires, allant de la fabrication à l’utilisation et même à la gestion des déchets biomédicaux. 

    Il a rappelé que pour gérer la problématique de l’harmonisation de la réglementation en matière de médicament vétérinaire, l’UEMOA a entrepris depuis 2006 un vaste programme d’harmonisation des législations pharmaceutiques vétérinaires dans l’espace communautaire, à travers la mise en place d’un certain nombre de dispositifs. 

     Il s’agit du dispositif centralisé d’autorisation de mise sur le marché (AMM), de ceux du contrôle de la qualité des médicaments vétérinaires et de la surveillance des médicaments vétérinaires. 

    « Ce dernier dispositif vise à effectuer sur le terrain des contrôles afin de s’assurer de la qualité et limiter la circulation des médicaments vétérinaires frauduleux », a-t-il précisé. 

     Cependant, du fait que certains États membres du PRAPS ne font pas partie de l’UEMOA, il est apparu « plus que nécessaire d’échanger sur ces dispositifs et aussi de réfléchir à la mise en place de moyens pérennes d’inspection et de contrôle permettant aux États de mener régulièrement et durablement cette mission de haute portée sanitaire et économique », selon M. Sakho.

    Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel couvre six pays sahéliens, à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et Tchad. Il s’exécute en deux phases de six ans (2015-2021, puis 2022- 2027). Le programme est mis en œuvre, au niveau régional, par le CILSS, le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel.

    Au niveau national, il est exécuté par les ministères en charge de l’élevage ou du développement rural dans chacun des six pays bénéficiaires. 

    MF/BKMTN

     

  • SENEGAL-TELECOMS-REGULATION / Vers la mise en place d’un système de contrôle des flux financiers et téléphoniques des opérateurs  

    SENEGAL-TELECOMS-REGULATION / Vers la mise en place d’un système de contrôle des flux financiers et téléphoniques des opérateurs  

    Saly, 5 mai (APS) – L’‘Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) va bientôt se doter d’un outil de contrôle des flux financiers et téléphoniques générés par les opérateurs, a annoncé vendredi son directeur général, Abdou Karim Sall. 

    ‘’L’ARTP va se doter d’un outil qui va lui permettre d’avoir le contrôle exhaustif (…) sur les flux entrants et sortants, qu’ils soient financiers ou téléphoniques’’, a-t-il révélé en ouvrant le 6ème forum d’échanges et de partage avec les médias sur le thème ‘’ARTP, une Autorité administrative indépendante (AAI) : sens et explication’’. 

    La mise en place de cet outil consistera à ‘’installer des sondes’’ qui permettront à l’ARTP d’avoir une visibilité sur tout le trafic qui transite par les réseaux des opérateurs, a-t-il précisé. 

     Il a profité de l’occasion offerte par la rencontre pour exposer les 10 axes prioritaires de l’ARTP. Le lancement de la 5G avant juillet 2023 et celui du roaming national le 17 mai prochain font partie de ces 10 axes prioritaires. 

    Abdou Karim Sall a annoncé parmi les priorités l’audit et l’évaluation des cahiers des charges des opérateurs de télécommunication, afin de vérifier le niveau d’atteinte des objectifs de couverture et de qualité de service. La mise en œuvre de la conversion des sanctions appliquées aux opérateurs en investissements dans le sens d’améliorer la qualité de service et la couverture figurent aussi parmi les dossiers auxquels l’ARTP compte s’atteler avec diligence. 

    L’urgence, c’est aussi pour le régulateur le Projet de sécurité informatique avec la mise en conformité à la norme ISO 27001, pour se prémunir d’éventuelles attaques cybercriminelles. La durée prévisionnelle du projet est de six mois. 

    Pour le secteur postal, la priorité sera d’assurer son assainissement et son accompagnement dans l’adoption des textes sectoriels. Il s’agira également de l’identification des problèmes du secteur et de la mise en œuvre de solutions idoines. 

    Il a par ailleurs annoncé que l’ARTP va procéder à la redynamisation des activités postales par des leviers de régulation tels que l’interopérabilité, le partage d’infrastructures et la promotion de la digitalisation des prestations. 

    Prévue sur deux jours, cette rencontre de partage a pour objectif de consolider les informations importantes du secteur des communications électroniques en direction des journalistes membres de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et de l’Union des radios communautaires du Sénégal (URAC). 

    MF/ASG

  • SENEGAL-TELECOMS-PERSPECTIVES / Lancement d’un roaming national sans frais le 17 mai et la 5G en juillet (DG ARTP) 

    SENEGAL-TELECOMS-PERSPECTIVES / Lancement d’un roaming national sans frais le 17 mai et la 5G en juillet (DG ARTP) 

    Saly, 5 mai (APS) – Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé vendredi le lancement d’un roaming national sans frais, le 17 mai prochain coincidant avec la Journée mondiale des télécommunications, ainsi que la technologie 5G avant fin juillet 2023.

    Abdou Karim Sall en a fait l’annonce à l’ouverture, à Saly Portudal (Mbour, ouest), du 6ème forum d’échanges et de partage avec les médias, une occasion saisie pour présenter les 10 axes prioritaires de l’ARTP.

    Le roaming national appelé aussi frais d’itinérance , a rappelé le directeur général de l’ARTP, permet au consommateur  de recevoir des appels désormais  »gratuitement même s’il se trouve dans une zone du territoire national non couverte par le réseau de son opérateur »

    Cela permettra de combler le déficit de couverture téléphonique pour les opérateurs qui ne sont pas présents dans certaines localités, a justifié Abdou Karim Sall.

    ‘’Les régulateurs des différents secteurs doivent collaborer et sont condamnés à travailler ensemble, car (…) il n’y a plus de frontières entre différents secteurs qui utilisent le support du numérique pour exercer une activité. C’est pour cela qu’on parle de co-régulation’’, a-t-il expliqué.

    Il a ainsi insisté sur la nécessité d’une ‘’synergie des efforts‘’ pour trouver les leviers qu’il faut pour assurer une régulation transversale dans tout le secteur.

    Parmi les autres axes prioritaires, Abdou Karim Sall a annoncé le lancement de la technologie 5G avant la fin du mois de juillet 2023.  Il s’agira d’une extension des licences des opérateurs à la 5G avec comme date prévisionnelle de lancement de l’appel à concurrence le 31 mai 2023.

    Prévue pour deux jours, la rencontre d’échanges et de partage avec les médias a pour objectif de consolider les informations importantes du secteur des communications électroniques en direction des journalistes regroupés dans la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et l’Union des radions communautaires du Sénégal (URAC).

    ‘’ARTP , une autorité administrative indépendante (AAI) : sens et explication’’ est le thème autour duquel est axée la rencontre.

    MF/ASG/MTN

     

  • SENEGAL-TOURISME-REGLEMENTATION / Code du tourisme : Mame Mbaye Niang se donne un mois pour soumettre le texte aux députés

    SENEGAL-TOURISME-REGLEMENTATION / Code du tourisme : Mame Mbaye Niang se donne un mois pour soumettre le texte aux députés

    Saly, 28 avr (APS) – Le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, a annoncé vendredi à Mbour que le Code du tourisme en cours d’élaboration sera soumis à l’Assemblée nationale dans un mois  »au plus tard », en vue d’une meilleure réglementation du secteur. 

     « Il y a des pays frères qui se sont inspirés de nous pour mettre en place [un Code du tourisme] et qui l’ont finalisé. Nous nous donnons un objectif d’un mois au plus tard pour que le projet de Code puisse se retrouver à l’Assemblée nationale », a-t-il dit au cours d’une réunion de concertation avec les acteurs du tourisme. 

     Selon Mame Mbaye Ndiaye, la finalisation du Code du tourisme est devenue « une nécessité ». « Les nouvelles technologies engagent le tourisme dans une ère nouvelle, celle de l’information interactive, de la promotion et de la distribution en ligne », a-t-il indiqué. 

    « Nous sommes dans un monde où tout ce qui n’est pas réglementé n’est pas attractif, (…) et ne peut bénéficier d’assurance », a ajouté le ministre.

    Cette rencontre de concertation, prévue pour trois jours, sera l’occasion de parler du Conseil sénégalais du tourisme (CST), du classement des établissements d’hébergement touristique, de la promotion des politiques d’aménagements touristique mais aussi du Crédit hôtelier et touristique (CHT). 

    Pour Mame Mbaye Niang, à travers le Crédit hôtelier et touristique, il s’agit de « voir comment davantage impacter les petits hôteliers qui sont surtout à l’intérieur du pays et qui honorent le Sénégal malgré les difficultés (…) », une manière de « renforcer ces entrepreneurs de l’hôtellerie qui ont investi leur argent et leur permettre de se mettre aux normes ». 

    Le ministre du Tourisme et des Loisirs a notamment plaidé pour l’accroissement des réceptifs hôteliers dans l’objectif d’accueillir plus de visiteurs. 

    « Nous sommes en train de voir comment nous adosser d’abord au tourisme local et peut-être multiplier par un coefficient très important, le tourisme balnéaire et explorer surtout le tourisme animalier qui commence à être très attractif », a-t-il indiqué.

    MF/BK/ASG

     

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Vers l’ouverture de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel

    Saly, 26 avr (APS) – Le directeur de l’Enseignement supérieur, Amadou Abdoul Sow a annoncé l’ouverture prochaine de huit nouveaux instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) sur la période 2024-2025 pour compléter le dispositif actuel d’instituts opérationnels.

     ‘’Cinq ISEP sont déjà opérationnels et un sixième sera fonctionnel au mois d’octobre prochain. En 2024 et 2025, huit autres ISEP vont être ouverts pour compléter le dispositif’’, a dit mardi M. Sow lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la conférence régionale ouest africaine de l’Association des universités techniques et polytechniques d’Afrique (ATUPA). 

    Le thème de cette édition porte sur la contribution de la recherche et de la formation professionnelle technique au développement de l’agro-industrie.

     ‘’Le Sénégal, a-t-il souligné,  a développé la formation professionnelle en matière polytechnique en se dotant de huit écoles d’ingénieurs et 14 Instituts de formation professionnelle’’. 

    Le réseau national des ISEP a été admis au sein de l’ATUPA, (…) faisant ainsi du Sénégal le premier pays non anglophone à intégrer cette association mais également son conseil d’administration. 

    Il a relevé l’importance du thème de cette rencontre qui, selon lui, est en phase avec les instructions du chef de l’Etat lors du conseil des ministres de 13 avril dernier. 

    Il s’agit, a-t-il rappelé,  de faire  »l’évaluation des impacts et résultats de la réorientation depuis 2013 de notre système éducatif vers les Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) pour assurer la valorisation optimale et durable du capital humain national ». 

     »Mais également du renforcement de la veille économique et l’accentuation de la mise en œuvre de la Stratégie d’industrialisation du Sénégal, dont l’évaluation des actions engagées sera faite lors de la première réunion du Conseil présidentiel pour l’industrialisation prévue en mai 2023 », a-t-il ajouté.

    M. Sow a réitéré l’engagement et la disponibilité des pouvoirs publics sénégalais à accompagner toute démarche visant à solutionner cette délicate question de l’optimisation du processus d’industrialisation du pays, en particulier le sous-secteur de l’agro-industrie. 

    Ouvert mardi cette rencontre de l’ATUPA a enregistré la participation de onze pays dont le Sénégal est le seul pays francophone.  Elle est une association uniquement anglophone à sa création en 1978 à Accra (Ghana) et a son siège à Nairobi (Kenya). La rencontre prend fin jeudi.

    MF/AB/AKS/ASB

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-DIALOGUE / Le HCDS mise sur une nouvelle méthode d’auto-évaluation

    SENEGAL-INSTITUTIONS-DIALOGUE / Le HCDS mise sur une nouvelle méthode d’auto-évaluation

    Saly 19 avr (APS) – Le Haut Conseil du dialogue social (HCDS) entend s’appuyer sur une nouvelle méthode d’autoévaluation pour les institutions de dialogue social (MA-IDS) en vue de mesurer l’efficacité des politiques publiques, a déclaré mercredi sa présidente, Innocence Ntap Ndiaye. 

     ‘’L’élaboration, par le BIT [Bureau international du travail], de la MA-IDS constitue sans nul doute une avancée majeure et une grande innovation pour mesurer l’efficacité des politiques publiques par les actions de promotion du dialogue social’’, a-t-elle dit, au terme d’un atelier de formation des membres du HCDS du Sénégal et la construction des éléments de mise en place du processus d’auto-évaluation sur la MA-IDS. 

    La MA-IDS constitue ainsi selon elle un ‘’outil pertinent’’ pouvant permettre aux membres des institutions de dialogue social de procéder à leur autoévaluation approfondie et de concevoir un plan d’actions pour renforcer le caractère inclusif de leur mission et leur efficacité. 

    Innocence Ntap Ndiaye précise que ‘’ l’objectif stratégique de la MA-IDS est de permettre aux pays d’avoir des sociétés plus justes sur le plan social et plus durables sur le plan économique, grâce à une meilleure contribution des institutions du dialogue social au processus d’élaboration des politiques nationales’’

      ‘’Pour sa part, le HCDS ne manquera pas d’exploiter cet outil pour améliorer ses performances en matière de promotion du dialogue social, aussi bien dans les relations professionnelles que dans la mise en œuvre des politiques publiques au Sénégal’’, a-t-elle ajouté. 

     Elle a notamment rappelé que les mandants tripartites du HCDS se sont toujours intéressés à la question de l’évaluation de leurs propres actions de promotion du dialogue social au Sénégal et leurs impacts sur les politiques publiques. C’est ce qui l’a poussé à tenir la 30ème session de son assemblée plénière, au mois de mars dernier. Cette session était consacrée à l’évaluation de son plan stratégique 2020-2022 et de son programme annuel 2022. 

      »Cette présente formation se justifie, en partie, par le souci d’apporter des éléments de réponse appropriées à cette préoccupation légitime des mandants tripartites du HCDS, tout en les imprégnant sur les spécificités que peut revêtir l’évaluation de l’efficacité des actions des institutions de promotion du dialogue social’’, a-t-elle expliqué.  

    Les résultats attendus de la présente session de formation permettront aux mandants tripartites du HCDS de s’approprier et de maîtriser ces différentes étapes de l’autoévaluation, afin renforcer l’efficacité des actions de l’institution. 

    MF/ASG/OID