Auteur/autrice : MF

  • SENEGAL-EDUCATION  / Diass : des fournitures scolaires d’une valeur de 15 millions pour une trentaine d’écoles

    SENEGAL-EDUCATION / Diass : des fournitures scolaires d’une valeur de 15 millions pour une trentaine d’écoles

    Diass, 4 oct (APS) – Plus d’une trentaine d’établissements scolaires de la commune de Diass ont reçu mercredi de cette institution municipale des fournitures d’une valeur de 15 millions de francs CFA, a constaté l’APS

    Les bénéficiaires de ce don de la mairie de Diass sont vingt-six écoles élémentaires ainsi que  cinq  lycées et deux collèges d’enseignement moyen (CEM), a précisé le maire de cette commune, Mamadou Dione.

    ‘’Au-delà de l’enseignement primaire et élémentaire, notre responsabilité consiste également à accompagner tout le système éducatif, y compris les lycées et les CEM’’, a-t-il souligné.

    Il a signalé que la mairie de Diass est en train de construire sur fonds propres 12 salles de classes.

    Mamadou Dione a également pris l’engagement de doter le collectif des directeurs d’école de la commune de risographes avant la fin de l’année.

    Ce mercredi matin, le maire a accueilli des équipes du service régional d’hygiène  de Thiès pour le lancement de l’opération de désinfection et de désinsectisation des salles de classe des différentes écoles de la commune.

    MF/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE  /  Des acteurs de la pêche formés sur les règles d’implantation d’usines de production de farine de poisson

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE /  Des acteurs de la pêche formés sur les règles d’implantation d’usines de production de farine de poisson

    Saly, 3 oct (APS) – Des acteurs de la pêche venus du Sénégal, de la Mauritanie et de la Gambie ont bénéficié d’une session de capacitation sur les normes et règles d’implantation des usines de production de farine et d’huile de poisson (UFHP), a constaté l’APS.

    Organisée lundi à Saly, dans le département de Mbour à l’initiative  de Greenpeace Afrique, cette formation vise à capaciter les participants sur les textes réglementaires encadrant l’implantation et l’exploitation des usines de production de farine et d’huile de poisson (UFHP) dans leurs pays respectifs.

    L’objectif, selon Greenpeace Afrique, est d’aider ces derniers à disposer d’ outils nécessaires  pour poursuivre toute personne physique ou morale, structure ou organisation impliquée dans le non-respect de toute réglementation qui régit l’implantation et l’exploitation des UFHP.

    Abdoulaye Ndiaye, chargé de campagne océan à Greenpeace Afrique, a soutenu que ces usines concurrencent fortement les femmes transformatrices,  les marchés de consommation et menacent les emplois et la durabilité de la pêche artisanale.

     »L’exploitation des petits pélagiques dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest, a-t-il poursuivi,  a toujours été une activité pourvoyeuse d’emplois, de rentrée de devises et de contribution à la sécurité alimentaire des populations en Afrique ».

    ´’Aujourd’hui, les communautés dénoncent la rareté du poisson (…) due à l’implantation illégale de ces usines nocives pour l’environnement et qui impactent sur les métiers des populations locales’´, a encore soutenu M. Ndiaye.

    Le président de la Plateforme des acteurs de la pêche artisanale du Sénégal (Papas) Abdou Karim Sall a indiqué que ces usines de production de farine et d’huile de poisson (UFHP) sont au nombre de 11 au Sénégal.

     »Nous avions depuis plus de 10 ans donné l’alerte sur leur présence en partenariat avec Greenpeace », a-t-il fait savoir relevant qu’au même moment  » le stock de poissons débarqués est en train de s’effondrer et ces usines en sont principalement les causes’´.

    Selon M. Sall,  la migration irrégulière est une ‘’conséquence évidente ´´ de la rareté du poisson dans nos zones maritimes ».

    Depuis 2019, dans le cadre du projet dénommé Stolen Fish, Greenpeace Afrique appuie les communautés de pêcheurs et les femmes transformatrices dans leur lutte pour l’arrêt de l’implantation des UFHP au Sénégal, en Mauritanie et en Gambie.

    MF/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Enseignement supérieur : Moussa Baldé promeut la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité

    SENEGAL-AFRIQUE-EDUCATION / Enseignement supérieur : Moussa Baldé promeut la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité

    Saly, 3 oct (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a souligné, l’importance de promouvoir la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur.

     »Nous devons nous inscrire dans la dynamique de promouvoir la culture de l’évaluation et de l’assurance qualité dans nos systèmes d’enseignement supérieur et de recherche pour relever les nombreux défis », a dit Moussa Baldé.

    Il présidait lundi à Saly (Mbour), la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale de Dakar sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (CIDAQ 2023) dont le thème est ´’ la Francophonie face aux dynamiques et aux innovations’´.

    Cette conférence, selon lui, offre un espace d’analyse du lien entre l’assurance qualité interne et l’assurance qualité externe, des stratégies d’harmonisation et de mobilité académique et professionnelle entre autres.

    Le ministre est revenu sur les nombreux efforts de l’Etat dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche notamment avec la création de l’Autorité nationale d’Assurance qualité de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation (ANAQ-Sup).

    Il a salué l’immense travail abattu par cette structure qui a donné d’excellents résultats en 10 ans  et une entière satisfaction dans l’écosystème de l’enseignement supérieur et de la recherche.

     »Toutes ces réformes et ces enjeux impliquent des stratégies résilientes d’adaptation de nos systèmes d’enseignement supérieur, en vue d’une amélioration continue de leur qualité », a soutenu Moussa Baldé.

    Ouverte lundi, la CIDAQ 2023 prend fin mercredi,  avec la participation de  hauts responsables de l’Enseignement supérieur et de la recherche, d’organismes internationaux, des experts en assurance qualité, des étudiants, des représentants du monde socio-économique entre autres.

    MF/OID/AB

  • SENEGAL-FRANCOPHONIE-UNIVERSITES / La reconnaissance des diplômes,  »un enjeu majeur », selon le recteur de l’AUF

    SENEGAL-FRANCOPHONIE-UNIVERSITES / La reconnaissance des diplômes,  »un enjeu majeur », selon le recteur de l’AUF

    Saly, 2 oct (APS) – La reconnaissance des diplômes des universités francophones est enjeu majeur dans un contexte de compétition internationale très élevée dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche, a affirmé, lundi, le recteur de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

     »L’enjeu est majeur car l’échiquier mondial est en reformation et le classement de nos universités, la mobilité de nos universités et la reconnaissance de nos diplômes des pays francophones est en jeu », a souligné Slim Khalbous  à l’ouverture de la conférence internationale de Dakar sur l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (CIDAQ 2023).

    Il a insisté sur l’importance de voir comment  donner une plus grande visibilité aux universités francophones au niveau international.

     »C’est un enjeu majeur (…) car notre rencontre est une rencontre stratégique sur la vision de la survie de nos universités dans une compétition internationale très élevé », a-t-il relevé en présence du ministre sénégalais en charge de l’Enseignement supérieur Moussa Baldé.

    L’idée, selon le recteur de l’AUF, c’est  »de donner les normes de qualité nécessaires pour que nos universités puissent exister au niveau internationale, puissent peser sur le développement de nos pays par le savoir et les sciences ».

     »Les sciences et le savoir enfermés dans nos universités ne servent pas à nos pays donc l’objectif avec l’assurance qualité est de sortir l’université de ces  enceintes et d’être apporteuse de solution au développement de nos pays », a ajouté M. Khalbous.

    La conférence de Dakar qui va se tenir pendant 3 jours va regrouper de hauts responsables de l’Enseignement supérieur et de la recherche, d’organismes internationaux, des experts en assurance qualité, des étudiants, des représentants du monde socio-économique entre autres.

    MF/OID/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Vers la labellisation du « Septembre mandingue »

    SENEGAL-CULTURE-PERSPECTIVES / Vers la labellisation du « Septembre mandingue »

    Mbour, 2 oct (APS) – Le dossier de labellisation du  »Septembre mandingue » est porté par le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, en vue de l’inscription de cet évènement annuel dans l’agenda culturel du Sénégal, a-t-on appris du directeur du patrimoine culturel, Oumar Badiane.

     »Le classement du ‘Septembre mandingue’ est un dossier que le ministère a porté à travers la direction du patrimoine culturel », a-t-il dit au cours d’une conférence organisée samedi par la collectivité mandingue de Mbour, en partenariat avec l’Institut Timbuktu.

    Le ‘Septembre mandingue’ est  »une marque qui s’est imposée et qu’il faut nécessairement accompagner sur toutes les formes », a-t-il ajouté lors de cette rencontre portant sur le thème  »Contribution de la culture dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale : modèle du kankourang de Mbour ».

     »La collectivité mandingue est devenue une collectivité au-delà des mandingues, c’est une communauté de partage de savoir, de valeurs articulés autour d’un phénomène d’initiation qui se fait régulièrement à Mbour et que les autorités administratives ont pu accompagner », a indiqué M. Badiane.

    Le directeur du patrimoine culturel a également insisté sur l’importance de la rentabilité économique de ce type d’évènement. Il est revenu sur la mise en place du centre d’interprétation du patrimoine culturel mandingue de Mbour, lequel devrait s’intéresser à toutes les cultures de la ville, en tant que dispositif d’éducation et de promotion.

     »Le kankourang permet la survie de la collectivité mandingue »

    Le kankourang, rite d’initiation inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco depuis 2008, fait référence à « un ensemble de valeurs de socialisation qui renforcent le savoir-être et le savoir-vivre », a expliqué le directeur du patrimoine culturel, avant d’appeler la communauté mandingue  »à faire en sorte que [la] jeune génération puisse porter ces valeurs et les perpétuer ».

    « Réussir à organiser des kankourang associés aux cérémonies de circoncision et aux rites initiatiques dans un contexte urbain n’est pas chose aisée », a relevé M. Badiane, selon qui à Mbour, le ‘Septembre mandingue’ permet de « faire en sorte que l’âme de la collectivité survive ».

    Il a salué « la résilience » de la collectivité mandingue de Mbour, qui compose avec « une telle diversité » d’opinions et de peuples dans l’expression de sa culture.

    L’universitaire Bakary Sambe, directeur de Tibumktu Institute, a insisté sur le caractère fédérateur de la communauté mandingue dans la sous-région ouest africaine où elle « a su transmettre des valeurs positives de solidarité et de respect ».

     »La collectivité mandingue se veut comme une collectivité de passerelles, car [le kankourang est] la seule manifestation culturelle dans laquelle on voit un groupe culturel mis en avant absorber toutes les autres composantes de la société dans un même idéal de transmission de paix et de transmission culturelle et qui milite en faveur du respect et de l’acceptation des autres », a poursuivi M. Sambe.

    Le président de la commission scientifique de la collectivité mandingue de Mbour, Sidy Mandiang, est revenu sur les attentes de la collectivité en termes de partenariat, en lien avec ce genre de rencontres.

    Il a signalé que la collectivité mandingue compte réaliser plusieurs projets dont un écomusée et une « Maison du Kankourang » dans la ville de Mbour.

    MF/BK/MTN

     

     

  • SENEGAL-TRANSPORT-GENRE / Fatou Diané Gueye salue la présence des femmes dans le secteur du transport

    SENEGAL-TRANSPORT-GENRE / Fatou Diané Gueye salue la présence des femmes dans le secteur du transport

    Saly 26 sept (APS) – La présence des femmes dans le secteur du transport est une  »transformation sociale positive », a salué la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants Fatou Diané Gueye.

     »Les perceptions et le regard portés sur les femmes dans le secteur du transport ont fait l’objet d’une transformation sociale positive », a soutenu la ministre.

    Elle présidait lundi une conférence de la fédération internationale des ouvriers du transport dédiée cette année aux femmes.

    Cette présence des femmes dans le secteur est un  »gage supplémentaire de sécurité » dans un domaine essentiellement dominé par les hommes, a t-elle ajouté.

    Fatou Diané Guèye a rappelé l’engagement du chef de l’Etat d’accorder 30% des effectifs du BRT (Bus Rapid Transfert) aux femmes.

    La rencontre de Saly permet ainsi d’adresser  »le positionnement des femmes dans le domaine mais aussi d’examiner les externalités négatives sur leur condition ».

    La ministre a estimé que pour garantir plus de dignité aux femmes dans le secteur des transports, les réflexions devraient porter sur l’Agenda du travail décent.

    Mme Guèye est revenue sur  »les inégalités et disparités homme-femme dans le secteur des transports, des pratiques pouvant compromettre l’épanouissement socio-professionnel des femmes, notamment le harcèlement et toute autre forme d’abus ».

     »Les réflexions issues de cette rencontre devraient interroger les normes d’hygiène favorables aux femmes, surtout l’accès aux toilettes séparées, des espaces de repos adaptés à leurs besoins spécifiques, mais aussi et surtout des modalités de travail adaptées à la conciliation de leur vie professionnelle et familiale » a-t-elle souligné.

    La fédération internationale des ouvriers du transport est une organisation syndicale créée en juillet 1896.

    Elle regroupe actuellement 740 syndicats de transport de 150 pays et compte plus de 18 millions de membres.

    Son siège est à Londres et elle possède plusieurs bureaux régionaux et sous-régionaux dans le monde.

    MF/SBS/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Mbour  : plus de 6 millions de la mairie à la collectivité mandingue

    SENEGAL-CULTURE / Mbour : plus de 6 millions de la mairie à la collectivité mandingue

    Mbour, 24 sept (APS) – La collectivité mandingue a reçu de la maire une subvention de plus de 6 millions de FCFA dans le cadre de ses activités culturelles organisées le mois de septembre de chaque année, a appris l’APS.

    Ce montant comprend une subvention annuelle de 3 millions et un appui sur fond propre du maire de Mbour aux 7 cellules de la collectivité mandingue à raison de 500 mille Fcfa par cellule.

     »En plus de la subvention communale de la mairie de Mbour nous avons consenti  à un effort personnel en donnant à chaque cellule 500 mille Fcfa et 10 sacs de riz de 50 kg » a soutenu le maire Cheikh Issa Sall samedi au cours d’une visite dans les différentes cellules.

    Il a en outre estimé que  » le septembre mandingue est un accélérateur extraordinaire de développement pour le département » avant d’insister pour une amélioration de l’organisation afin de viser de meilleurs retombées.

    A travers cet appui, la mairie contribue à hauteur de 24, 5 % du budget de fonctionnement de l’association, a souligné Mamadou Aidara Diop, le secrétaire général de la collectivité mandingue.

     »Les dernières études d’impact socio-économique réalisées avec l’université de Thiės ont montré que 38,5% des dépenses du mois de septembre sont des dépenses alimentaires » a t-il rappelé.

    Le SG a annoncé en outre la tenue le 30 septembre prochain d’une rencontre internationale consacrée à la mobilisation des ressources culturelles dans la recherche de la paix et la sécurité au Sénégal et dans la sous région.

    Il a invité les jeunes à plus de discipline notamment durant les activités de Kankourang.  »Il y a une règle de comportement qui doit permettre  que l’on organise les Kankourang dans des conditions de sécurité optimale et qui doit aussi permettre aux populations de vaquer à leurs occupations sans contrainte majeure », a-t-il fait savoir.

    Pour Aidara Diop,  »la coexistene du Kankourang et des populations peut se faire. Il suffit de retourner aux valeurs qui nous ont été léguées ».

    MF/AKS

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / CDC : Cheikh Issa Sall veut privilégier un « management participatif »

    SENEGAL-ECONOMIE / CDC : Cheikh Issa Sall veut privilégier un « management participatif »

    Mbour, 17 sept (APS) – Le nouveau directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Cheikh Issa Sall, a promis, dimanche à Mbour, de privilégier un ‘’management participatif’’ au sein de cet établissement à la tête de laquelle il a été nommé mercredi dernier.

    ‘’Avec une gestion inclusive et un management participatif, nous pouvons répondre aux attentes du président de la République et des populations’’, a-t-il dit au cours d’une visite chez les chefs religieux de la commune.

    Cheikh Issa Sall, maire de la commune de Mbour, a été porté à la tête de la CDC mercredi dernier, en remplacement d’El Hadji Mamadou Diao dit Mame Boye Diao. Son limogeage est intervenu quelques heures après l’annonce de sa candidature à la présidentielle du 25 février prochain.

    Cheikh Issa Sall a promis de continuer à positionner la CDC et booster l’économie du pays dans les secteurs stratégiques.

    ‘’Nous avons un parcours, une expérience et une expertise. Et nous allons faire valoir une démarche qui consiste à chercher les compétences partout où elles se trouvent et à les utiliser de manière efficace et efficiente pour atteindre les objectifs qui nous ont été assignés’’, a-t-il notamment déclaré.

    Cheikh Issa Sall s’est dit en phase avec le choix du chef de l’Etat sur le Premier ministre Amadou Ba, comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar à la prochaine présidentielle. Cette coalition ‘’est une machine électorale extraordinaire’’, a-t-il vanté.

    Le nouveau directeur général de la CDC estime que si cette coalition avance dans l’unité, elle peut aspirer à gagner toutes les élections.

    Il a salué la position du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) Abdoulaye Daouda Diallo, qui a renoncé à sa candidature pour soutenir celle du Premier ministre Amadou Ba.

    Il a ainsi lancé un appel à l’ancien ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, et  à son prédécesseur à la tête de la CDC, Mame Boye Diao, afin qu’ils reviennent sur leur position et rejoignent le candidat désigné par le président Macky Sall.

    MF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Emigration irrégulière : une réforme du système de formation professionnelle préconisée

    SENEGAL-SOCIETE / Emigration irrégulière : une réforme du système de formation professionnelle préconisée

    Saly, 17 sept (APS) – Une réforme du système de formation professionnelle sénégalais constitue l’une des solutions à l’émigration irrégulière, estime le maire de Sandiara, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024.

    ‘’Si nous réformons le système de formation professionnelle, tous ces jeunes qui empruntent la mer pour aller se suicider au fond de la Méditerranée resteront désormais dans leur pays’’, a promis Serigne Guèye Diop.

    Il s’exprimait samedi au cours de son investiture par son parti, Sénégal en Mouvement vers l’excellence (SEME).

    Serigne Gueye Diop a récemment démissionné de son poste de ministre-conseiller à la présidence de la République en charge des questions liées à l’agriculture et à l’industrie. Il dit vouloir se consacrer pleinement à la présidentielle du 25 février 2024, scrutin pour lequel il a annoncé sa candidature.

     En conférence de presse, il a été interpellé sur la vague de départs vers l’Europe de jeunes migrants à bord d’embarcations de fortune et les nombreuses pertes en vies humaines enregistrées lors de ces périlleux voyages.

    ‘’Le vrai problème, c’est que le Sénégal n’a pas su créer assez d’emplois pour ces jeunes’’, a pointé Serigne Guèye Diop. Ces candidats à l’émigration irrégulière sont profondément animés par le désespoir, a-t-il estimé.

    Le maire de Sandiara a promis de revoir tous les permis et licences de pêche, afin d’instaurer des périodes de repos biologique de manière à ce que le Sénégal puisse tirer profit de ses propres ressources halieutiques.

    Il s’agira également pour Serigne Gueye Diop, une fois à la tête du pays, de mettre l’accent sur l’industrialisation afin de réduire l’exportation, par le Sénégal, de ses ressources naturelles.

    ‘’Nous pouvons créer jusqu’à deux millions d’emplois dans les 10 ans à venir, comme nous l’avons entamé dans la commune de Sandiara avec 3000 emplois dans les agropoles et 2000 dans 16 usines implantées dans la ville en six ans’’, a-t-il dit.

    Il a en outre insisté sur l’importance de la répartition des richesses pour éviter des situations conflictuelles, à l’image des tensions notées récemment dans la commune de Khosanté, à Kédougou, où la modification d’un arrêté portant sur le recrutement de la main d’œuvre locale par une entreprise minière a provoqué de violentes manifestations des jeunes.

    ‘’Le gouvernement que je vais diriger va prendre des mesures hardies pour la répartition des richesses, car ce n’est pas normal qu’une région comme Kédougou produise de l’or sans que ses habitants puissent en bénéficier’’, a-t-il lancé.

    Il considère qu’’’il n’est pas normal que tout l’or du Sénégal soit exporté à l’état brut’’. ‘’Ce qu’il faut, dit-il, c’est associer les Sénégalais à l’exploitation de cet or et c’est valable pour toutes les ressources minières exploitées dans le pays.’’

    MF/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Réchauffement climatique : un officiel prône la promotion des réfrigérants naturels

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Réchauffement climatique : un officiel prône la promotion des réfrigérants naturels

    Mbour, 15 sept (APS) – Le directeur de l’environnement et des établissements classés, Baba Dramé, a souligné, à Mbour (ouest), l’importance de promouvoir les réfrigérants naturels qui ne  contribuent pas ou peu au réchauffement de la planète comparativement aux réfrigérants fluorés sur le marché.

     »Le potentiel de destruction des réfrigérants naturels sur la couche d’ozone est nul’’, a dit jeudi M. Dramé, lors de la journée mondiale de l’ozone célébrée au quai de pêche de Mbour. Il était venu représenter le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique,  à cette rencontre, axée sur le thème : “Protocole de Montréal : réparer la couche d’ozone et réduire le changement climatique’’.

    Le Protocole de Montréal (Canada) vise à réduire de moitié des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. Il vise à récupérer la couche d’ozone et à réduire le changement climatique en particulier par le biais de l’Amendement de Kigali qui prône l’élimination progressive des hydrofluorocarbures (HFC),  un groupe de gaz synthétiques principalement utilisés pour le refroidissement et la réfrigération.

    Il a souligné que l’Amendement de Kigali (Rwanda), ‘’offre une opportunité pour promouvoir les réfrigérants naturels qui ont un potentiel de destruction nul de l’ozone et un faible potentiel de réchauffement global’’.

    Baba Dramé a rappelé que “la journée mondiale de l’ozone permet de véhiculer des messages forts à l’endroit des différents acteurs du froid et de la réfrigération ainsi que du grand public sur la mise en œuvre du Protocole de Montréal (…)’’.

    Il a visité en compagnie de sa délégation une chambre froide installée récemment sur le quai de pêche de Mbour.

    ‘’La chambre froide que nous venons de visiter est la preuve éloquente des efforts fournis pour adopter les bonnes pratiques en matière de froid’’, a-t-il loué.

    Selon lui, la disponibilité sur le marché de nouveaux équipements et de nouvelles technologies favorables à la protection de la couche d’ozone et au climat constitue un enjeu important pour l’avenir du secteur du froid.

     

     

    “Le secteur du refroidissement connaîtra de profondes mutations à partir de 2024 avec la réduction de la consommation des hydrofluorocarbures. Il faut s’y préparer dès maintenant en adaptant nos pratiques’’, a-t-il recommandé.

    Le directeur de l’environnement et des établissements classés a rappelé que le Sénégal a ratifié, le 31 août 2018, l’Amendement de Kigali, dont l’objectif est de réduire progressivement, d’ici à 2050, la production et la consommation des hydrofluorocarbures, communément appelés HFC, de 85%.

    Les HFC ont, selon lui pendant longtemps, été utilisés comme alternatives aux substances appauvrissant la couche d’ozone dans les secteurs de la réfrigération et de la climatisation.

    ‘’C’est pourquoi, des pays comme Sénégal ont un double défi à relever. Il s’agit de l’élimination totale des hydro chlorofluorocarbones (HCFC) d’ici à 2030 et la réduction de la consommation des hydrofluorocarbures (HFC) d’ici à 2050’’, a-t-il précisé.

     

    MF/ASG/AB