Auteur/autrice : MF

  • AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURES  / Secteur pétrolier : des acteurs africains formés sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre

    AFRIQUE-ENVIRONNEMENT-HYDROCARBURES / Secteur pétrolier : des acteurs africains formés sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre

    Saly, 13 sept (APS) – Plusieurs acteurs de pays africains nouveaux producteurs de pétrole prennent part à Saly, dans le département de Mbour (ouest), à un atelier de formation sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a constaté l’APS.

    L’atelier de formation est organisé par le ministère du Pétrole et des Energies, en collaboration avec le New producers group. Ouvert lundi à Saly il prend fin vendredi.

    Cette formation est destinée à des acteurs africains venus du Sénégal, de la Mauritanie, de la Tanzanie, de l’Ouganda, de la Namibie et du Ghana.

    Cette session vise à « trouver les voies et moyens d’éviter que les activités pétrolières et gazières, n’impactent pas plus que cela sur les changements climatiques », a expliqué l’environnementaliste Yahya Badiane, représentant du ministère sénégalais du Pétrole et des Energies.

    Le Sénégal est signataire de l’accord de Paris avec un engagement à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, a rappelé M. Badiane.

    « L’idée est de voir comment concilier cet engagement avec nos projets de développement pétrolier et gazier », a-t-il précisé.

    Selon la Contribution déterminée nationale (CDN), les émissions de gaz à effet de serre représentent actuellement 40% des émissions totales au Sénégal. « Elles représenteront 63% des émissions en 2030 en raison du développement pétrolier et gazier », ajoute la même source.

     La présidente du New producers group, Valérie Marcel, a appelé les nouveaux pays producteurs, à « concevoir des projets d’activités pétrolières, en tenant compte de la limitation des émissions ».

    Elle a invité ces pays, à élaborer « différemment » leurs projets, de ceux du Nigeria, des États-Unis, du Royaume-Uni, ou encore du Canada. « Ces pays ont commencé leur exploitation pétrolière sans penser aux émissions de gaz à effet de serre », a-t-elle fait noter.

    Valérie Marcel, a appelé ces pays, à une meilleure coordination qui s’appuie sur les agences gouvernementales afin d’aboutir à de meilleurs résultats.

    Cette formation permettra à chaque pays participant d’avoir une « vision claire de la façon dont les projets pétroliers augmentent les émissions de gaz à effet de serre », selon les initiateurs.

    Le New producers group est un groupe collaboratif et à but non lucratif qui rassemble 25 pays nouveaux producteurs de pétrole et de gaz. Il soutient ces pays dans leur intention de travailler sur la minimisation des émissions et d’approfondir leurs compétences dans ce nouveau domaine de politique et de réglementation.

    MF/AB/MTN

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES  / Diass : inauguration d’une piste rurale de 4 kilomètres

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Diass : inauguration d’une piste rurale de 4 kilomètres

    Diass, 12 sept (APS) – Le maire de la commune de Diass, Mamadou Dione,  a inauguré une piste rurale longue de près de quatre kilomètres et destinée à désenclaver plusieurs villages de cette collectivité territoriale du département de Mbour (ouest), a constaté l’APS.

    ‘’Cette piste, réalisée selon les normes et standards techniques, relie Thicky et Diass, sur une distance de quatre kilomètres. [Ce sont] deux des plus gros villages de la commune. Ils regroupent 1/3 de la population de la commune de Diass »,  a expliqué M. Dione lors de  la cérémonie d’inauguration, organisée lundi.

    L’édile de Diass a expliqué que la mairie de Diass s’est lancée dans ce projet pour anticiper le programme de désenclavement de l’Etat en mettant l’accent sur les urgences locales.

    ‘’Sur le plan économique, cette piste (…) aura une finalité, car elle impactera positivement le transport, la mobilité, et le commerce et permettra aussi la valorisation des zones qu’elle traversera’’, a-t-il ajouté.

    Il a en outre précisé qu’il s’agit de la deuxième piste rurale réalisée dans la commune, après celle reliant les localités de Packy et Toglou,  réalisée sur fonds propres de la mairie pour un coût de 60 millions de francs CFA.

    Mamadou Dione a annoncé la réalisation d’ un linéaire de 50 kilomètres pour assurer le désenclavement de tous les villages de la commune dans les prochaines années.

    MF/AB/SBS/ASG

  • SENEGAL-SANTÉ  / Mbour : un camp inclusif et sportif pour aider des personnes atteintes de trisomie 21

    SENEGAL-SANTÉ / Mbour : un camp inclusif et sportif pour aider des personnes atteintes de trisomie 21

    Mbour, 11 sept (APS) – Une cinquantaine de personnes âgées entre 12 et 40 ans et atteintes de trisomie 21 ont participé, pendant 15 jours à Mbour (ouest), à la première édition d’un camp inclusif, nutritionnel et sportif, a constaté l’APS.

    Ce camp a été organisé par Special Olympic Sénégal, avec l’ambition de l’élargir et de le perpétuer à un rythme annuel au profit de toutes les personnes atteintes de handicap mental, a dit à l’APS, la coordonnatrice nationale du programme santé communautaire de ladite structure, Awa Ndao.

    Elle a souligné que  »seules les bonnes volontés ont pu permettre de réunir la somme nécessaire à l’organisation de cette première édition ».

    Une cinquantaine de personnes âgées entre 12 et 40 ans et atteintes de trisomie 21 ont pris part à ce camp, qui a vécu au rythme d’activités sportives et ludiques.

    ‘’Cela faisait deux ans que nous voulions organiser ce genre de camp, mais il était difficile d’avoir des partenaires. C’est pour cela que nous lançons un appel aux institutions aussi bien publiques que privées préoccupées par la condition des personnes atteintes de handicap mental, à nous soutenir dans nos prochaines éditions’’, a-t-elle lancé.

    La trisomie 21, un état, et non pas une maladie

    ‘’Cette activité est la première édition que nous organisons avec des personnes atteintes de trisomie 21 et que l’on appelle +mongol+  au Sénégal’’, a précisé Mme Ndao. Selon elle,  »la trisomie 21 n’est pas une maladie mais bien un état causé par une anomalie chromosomique ».

    Special Olympics Senegal, en organisant cet événement, s’est rendu compte que les personnes atteintes de trisomie 21 sont le plus souvent ‘’inactives et prennent facilement du poids et sont donc exposées à des problèmes de tension et maladies cardiovasculaires’’.

    ‘’C’est la raison pour laquelle, on s’est dit pourquoi ne pas organiser un camp inclusif pour les trisomiques et leur permettre d’être accompagnés sur le plan nutritionnel et sportif et les pousser à faire aussi des activités techniques et manuelles’’, a expliqué Awa Ndao.

    C’est dans un grand hôtel de la place que s’est tenu le camp sportif, jumelé à une colonie de vacances pour l’épanouissement de ces jeunes athlètes qui n’ont jamais eu un tel privilège.

    ‘’Nous sommes une organisation qui œuvre pour l’inclusion des personnes atteintes de handicap mental comme la trisomie 21, l’autisme, l’infirmité motrice cérébrale, etc., à travers le sport, car le sport c’est notre porte d’entrée et c’est la raison pour laquelle on les appelle des athlètes pour mieux les valoriser’’, a-t-elle poursuivi. 

    L’esprit d’équipe et la confiance en soi

    Venus de plusieurs régions, comme Kaolack, Thiès,  Ziguinchor, Kolda, Saint-Louis, Mbour et Dakar, ces athlètes ont pu, grâce à la supervision d’une vingtaine de moniteurs, corriger leur hygiène alimentaire, comprendre l’esprit d’équipe, et développer leur confiance en soi à travers le sport.

    Cette expérience n’a cependant pas été du tout repos, selon la coordinatrice nationale du programme santé communautaire à Special Olympics Senegal, par ailleurs coach volontaire.

    ‘’J’avoue que la prise en charge était difficile, car il fallait être vigilant, gérer les humeurs puisque d’habitude les athlètes sont dans nos sites d’entraînement les dimanches et les mercredis ou en regroupement les week-end, mais, pour la première fois, on est resté quinze jour avec eux’’, a-t-elle indiqué.

    Des conférences ont été organisées avec les parents des personnes atteintes de trisomie 21 durant cette première édition de façon à leur permettre également de comprendre comment aider à la maison ces jeunes atteints de déficiences intellectuelles.

    Awa Ndao a rappelé que les  »Lions » de Special Olympics Sénégal ont participé à la 16e édition des Jeux mondiaux Special Olympics de Berlin 2023, en juin dernier. Ils ont décroché 12 médailles, dont six en or, dans plusieurs disciplines sportives.

    Special Olympics, une organisation créée aux États-Unis depuis 1968, existe dans plusieurs pays dont le Sénégal. Sa mission est de fournir des entraînements et des compétitions sportives, dans des sports olympiques à des enfants et adultes ayant une déficience intellectuelle.

     

    MF/SBS/ASG/AB/AKS

  • AFRIQUE-DEVELOPPEMENT  / La transformation structurelle du continent ne se fera pas sans les jeunes, selon une officielle

    AFRIQUE-DEVELOPPEMENT / La transformation structurelle du continent ne se fera pas sans les jeunes, selon une officielle

    Somone, 6 sept (APS) – La directrice zone Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Ngoné Diop, a soutenu que la transformation structurelle de l’Afrique « ne se fera pas sans les jeunes » qui constituent déjà 60 % de la population africaine.

    « 60 % de la population africaine est composée de jeunes de moins de 24 ans. (…). La transformation structurelle de l’Afrique et son développement inclusif, et durable se fera avec et par les jeunes ou ne se fera pas »,  a-t-elle dit à l’ouverture de la troisième édition de la Conférence du Réseau africain des comptes de transferts nationaux (NTA-Afrique).

    « Une étude de la CEA, a-t-elle poursuivi,  a montré qu’éduquer les jeunes, assurer leur santé, et des emplois décents et les inclure dans le processus de gouvernance, est une exigence qui se traduit en dividende économique estimée a 92 milliards de dollars, soit 6,5% du PIB régional ».

    Elle a indiqué qu’en 2023, l’Afrique abrite environ 1,4 milliard de personnes, avec un taux de croissance annuel moyen de 2,3%, (…) ».  Selon elle « si la population mondiale double presque tous les 76 ans ailleurs, en Afrique elle double presque tous les 30 ans ».

     Au vu de cette démographie, elle a appelé, « à accélérer la capture du dividende démographique qui permettra d’accélérer la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) en Afrique ».

    « Notre continent doit redoubler d’effort pour atteindre les ODD », a insisté Mme Diop, rappelant le tableau noir « des décès maternels avec un taux de 70% enregistré en Afrique subsaharienne, et dans la sous-région où on a les plus faibles pourcentages d’enseignants formés comparés aux autres régions du monde ».

    Ouverte, mercredi à Somone, cette rencontre qui se poursuit jusqu’à vendredi, va faire le bilan de la feuille de route de l’Union africaine sur le dividende démographique, cinq années après son adoption.

    La troisième édition de la Conférence du Réseau africain des comptes de transferts nationaux (NTA-Afrique) a  enregistré 200 participants autour du thème central  :  « Dividende démographique, économie générationnel et veloppement durable en Afrique ».

    Le réseau mondial des comptes nationaux de transfert est composé de chercheurs qui travaillent à l’introduction de la structure par âge de la population dans l’estimation du progrès économique.

    MF/AB/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-FAUNE / Plaidoyer pour la ‘’redynamisation’’ du secrétariat chargé du mémorandum d’Abidjan sur la protection des tortues marines

    SENEGAL-AFRIQUE-FAUNE / Plaidoyer pour la ‘’redynamisation’’ du secrétariat chargé du mémorandum d’Abidjan sur la protection des tortues marines

    Saly, 4 sept (APS) – Le directeur exécutif du Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine (PRCM), Ahmed Senhoury, a plaidé, lundi, à Saly (ouest), pour la ‘’redynamisation’’ du secrétariat du mémorandum d’Abidjan sur la protection des tortues marines, lesquelles sont menacées, selon lui, par une exploitation excessive et une dégradation de leur habitat.

    ‘’Nous plaidons pour la redynamisation du secrétariat chargé de la coordination de ce mémorandum et de la mise en œuvre de son plan d’action’’, a dit M. Senhoury lors de l’ouverture des travaux de la Semaine de la mégafaune marine.

    Cette rencontre se poursuivra jusqu’à jeudi. Elle est organisée par le PRCM, une coalition d’acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest-africain, au Cap-Vert, en Gambie, en Guinée, en Guinée-Bissau, en Mauritanie, au Sénégal et en Sierra Leone.

    Le PRCM a manifesté la volonté de rendre opérationnel le mémorandum d’Abidjan sur la protection des tortues marines.

    Fodé Fall, le directeur de cabinet du ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, a alerté sur la quantité de tortues capturées le long de la côte atlantique.

    Il a déploré l’‘’exploitation excessive’’ des tortues marines dans les pays d’intervention du PRCM.

    ‘’Cette réunion […] est une opportunité pour relever le défi de la survie des tortues marines, à travers l’adoption du plan de conservation et de gestion révisé du mémorandum d’Abidjan’’, a souligné M. Fall.

    L’Afrique abrite le quart des 4.700 espèces de mammifères qui existent sur la terre, en plus de 2.000 espèces de poissons, d’autant d’espèces d’oiseaux et d’un millier d’espèces d’amphibiens, selon Ahmed Senhoury.

    Le continent concentre ‘’une mégafaune riche et diversifiée’’, qui est victime de la surpêche, de la pêche illégale, de plusieurs formes de pollution et de la réduction des habitats naturels, a signalé M. Senhoury.

    Les travaux du PRCM à Saly porteront également sur la préservation du dauphin à bosse de l’Atlantique, une espèce en ‘’danger critique d’extinction’’.

    Les stratégies de gestion et de conservation des requins et des raies dans le golfe de Guinée seront également abordées, selon le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine.

    MF/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-FISCALITE / Un parlementaire plaide pour le transfert des revenus miniers aux collectivités territoriales

    SENEGAL-ECONOMIE-FISCALITE / Un parlementaire plaide pour le transfert des revenus miniers aux collectivités territoriales

    Saly, 3 sept (APS) – La gestion des ressources extractives et leur transfert aux collectivités territoriales ne profitent pas souvent à ces entités de l’État, qui peinent à recouvrer le pourcentage qui leur est destiné dans ce domaine, a relevé le député Abass Fall, président de la commission chargée de l’énergie et des ressources minières à l’Assemblée nationale.

    ‘’La gestion des ressources extractives et leur transfert passent aussi par le respect des engagements  des entreprises spécialisées dans l’exploitation de ces ressources vis-à-vis des collectivités territoriales. Ces dernières doivent bénéficier des revenus miniers’’, a dit M. Fall.

    Il intervenait à un atelier organisé par le Forum civil, la section sénégalaise de Transparency International, au profit des députés.

    Cette rencontre de trois jours portait sur la transparence de la gestion budgétaire des fonds miniers et des hydrocarbures, ainsi que les instruments de gouvernance des ressources extractives.

    ‘’Le problème auquel les collectivités territoriales sont confrontées résulte du fait que les contributions et engagements des entreprises vis-à-vis d’elles sont difficiles à respecter pour leur permettre de récupérer 0,5 % du chiffre d’affaires hors taxes’’, a fait remarquer Abass Fall.

    Il a insisté sur l’importance de l’atelier de formation destiné aux parlementaires pour leur permettre de mener des ‘’actions efficaces et rendre opérationnels les fonds et revenus générés par le secteur extractif’’.

    L’atelier va permettre aux bénéficiaires d’avoir une ‘’bonne maîtrise des instruments de gouvernance des ressources extractives, pour exiger des entreprises le respect de leurs engagements’’.

    Abass Fall a aussi relevé les problèmes auxquels sont confrontées les populations vivant près des zones minières.

    ‘’L’exploitation des ressources extractives engendre beaucoup de problèmes pour les populations qui habitent près des mines’’, a-t-il signalé.

    Selon lui, ces problèmes découlent du ‘’non-respect des droits des populations en termes de dédommagement et des engagements environnementaux, de la non-effectivité de la responsabilité sociale des entreprises, ainsi que du non-respect des dispositions de la loi sur le contenu local’’.

    MF/MTN/ESF

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Port de Ndayane : plus de 3 milliards et demi de francs CFA payés à 1.888 personnes impactées en guise d’indemnisation

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Port de Ndayane : plus de 3 milliards et demi de francs CFA payés à 1.888 personnes impactées en guise d’indemnisation

    Mbour, 1er sept (APS) – L’État a payé 3 milliards 680 millions de francs CFA en guise d’indemnisation à 1.888 personnes impactées par le projet du port de Ndayane, dans le département de Mbour (ouest), a-t-on appris, vendredi, du directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Mountaga Sy.

    ‘’L’État a mobilisé 3 milliards 680 millions de francs CFA dans le département de Mbour en guise de conciliation et d’impense’’, a-t-il dit lors d’une cérémonie de remise de chèques aux ayants droit.

    Mountaga Sy précise que 5.182 personnes sont impactées par le projet du port de Ndayane, dans le département de Mbour.

    Les 1.888 dossiers déjà traités ont fait l’objet d’une conciliation, dans le cadre de la phase ‘’prioritaire’’ du projet, selon le directeur général du PAD.

    Il dit être ‘’heureux’’ d’avoir constaté une adhésion des populations au projet. ‘’C’était un processus très long, qui demandait des efforts en vue de la persuasion’’ des personnes concernées, a ajouté M. Sy.

    Le montant de 3 milliards 680 millions a été atteint, selon lui, grâce à un accompagnement social du Port autonome de Dakar, qui a revu les barèmes d’indemnisation en faveur des personnes impactées.

    ‘’Le Port autonome de Dakar a pris la décision […] de compenser les pertes foncières. […] Nous avons choisi un barème au-delà de ce qui était permis par les textes […] en matière d’indemnisation’’, a souligné Mountaga Sy.

    ‘’Il s’agit d’une conciliation, d’une offre proposée à l’impacté qui est libre d’accepter ou pas’’, a expliqué M. Sy.

    Il a promis de faire en sorte que les pouvoirs publics puissent élaborer une ‘’stratégie de recasement’’ de toutes les personnes disposant d’une concession sur l’espace prévu pour le port de Ndayane et n’ayant pas obtenu une indemnisation.

    Les personnes impactées ayant reçu leur chèque aujourd’hui disent être satisfaites des montants remis par le PAD en chèques.

    Abdou Khadr Dabo a reçu un chèque d’une valeur de 59 millions de francs CFA pour un immeuble R+2 situé à Ndayane, en face de l’océan. L’immeuble a été construit sur une superficie de plus de 170 mètres carrés.

    Les travaux du port de Ndayane ont été lancés le 27 juillet dernier. Ils vont durer quatre ans.

    MF/ASG/ESF

  • SENEGAL-FOOTBALL-COLLECTIVITES / Coupe du Sénégal : vers un jumelage entre la Médina et Mbour, après la finale Stade de Mbour – Jaraaf

    SENEGAL-FOOTBALL-COLLECTIVITES / Coupe du Sénégal : vers un jumelage entre la Médina et Mbour, après la finale Stade de Mbour – Jaraaf

    Mbour, 29 août (APS) – Les maires de la Médina (Dakar), Bamba Fall et de Mbour (Thiès), Cheikh Issa Sall ont exprimé, mardi, leur souhait de jumeler leurs communes afin d’entretenir  »les liens de fraternité et de fair-play » entre leurs deux équipes de football, le stade de Mbour et l’ASC les Jaraaf, finalistes de la Coupe du Sénégal.

    L’ASC les Jaraaf a remporté la Coupe du Sénégal, 2-1, aux dépens du Stade de Mbour, dimanche dernier au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Les dirigeants du club de la Médina et les autorités locales ont décidé de se rendre à Mbour pour présenter le trophée aux responsables de la ville et de l’équipe mbouroise.

    Arrivée vers 19h 30, la délégation de l’ASC les Jaraaf a été accueillie par les supporters de Mbour dans un stade Caroline Faye comble.

     ‘’C’était une finale exceptionnelle. Je félicite le Jaraaf pour sa victoire. Je souhaiterais le jumelage de la commune de Mbour à celle de Médina dès le mois de décembre prochain’’, a dit  Cheikh Issa Sall,

    Selon M. Sall, ce projet de jumelage permettra d’entretenir les liens de fraternité entre les deux communes et leurs équipes de football respective.

    Bamba Fall a, de son côté, salué  cette ‘’belle initiative’’ qui selon lui, servira à renforcer l’esprit fair-play entre les deux clubs de Mbour et de Dakar. ‘’Les deux équipes ont écrit de belles pages de fair-play du football sénégalais’’, s’est-il réjoui.

    Le président des supporters du Stade de Mbour, Moulaye Tine a salué le caractère inédit de cette visite. « C’est la première, après une victoire, qu’une équipe se déplace chez son adversaire pour  communier.  Ce geste va contribuer à éradiquer la violence dans le football au Sénégal », s’est-il réjoui.

    Pour sa part le président de l’ASC les Jaraaf, Cheikh Seck, a estimé que « l’adversité doit rester sur le terrain ».  »Le football doit être un vecteur de paix sociale », a-t-il dit. Son homologue du Stade de Mbour, Ass Wade, s’est félicité de l’initiative de l’équipe de Médina.

    « Le Stade de Mbour est à jamais lié au Jaraaf. Vous êtes sur les rails de la nouvelle image que nous voulons donner au football sénégalais », a déclaré M. Wade.

    MF/ADC/SK

  • SENEGAL-SOCIETE / Promotion du dialogue social : le HCDS mise sur une communication plus efficiente

    SENEGAL-SOCIETE / Promotion du dialogue social : le HCDS mise sur une communication plus efficiente

    Saly, 29 août (APS) – Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) va mettre en place  »une cellule de communication efficace et efficiente » afin de promouvoir davantage le dialogue social, a soutenu sa présidente Innocence Ntap Ndiaye.

    « Le  HCDS doit encadrer sa communication et pour ce faire il faut outiller ses membres et mettre en place une cellule de communication efficace et efficiente », a-t-elle dit mardi à l’ouverture d’un atelier de renforcement des membres de cette institution.

    Selon elle, quelle que soit son envergure,  »il est vital, pour une institution ou une organisation, à un moment ou à un autre, de mener une réflexion sur la stratégie de communication que l’on souhaite appliquer. Une telle analyse ne s’improvise pas, elle se veut réfléchie et préparée. »

    Prévu sur trois jours, l’atelier réunit plusieurs experts le domaine de l’information et de la communication. « Sans stratégie dans ce domaine, toute perspective de promotion durable du dialogue social est vouée à l’échec ». « Il  y a lieu donc de revisiter les missions du HCDS, les actions réalisées, les leçons apprises avant de s’engager dans l’élaboration d’une stratégie de communication », a ajouté Innocence Ntap Ndiaye.

    Plusieurs membres de la direction générale de Télédiffusion du Sénégal ainsi que du Bureau d’information gouvernementale – parmi d’autres institutions – prennent part à cette rencontre.

    MF/ADC

  • SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE / Alphabétisation : le PALAM 2 va intégrer un volet finance islamique

    SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE / Alphabétisation : le PALAM 2 va intégrer un volet finance islamique

    Saly-Portudal, 28 août (APS) – Le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants va intégrer une composante finance islamique à la phase 2 du Projet d’alphabétisation et d’apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté (PALAM 2), a-t-on appris lundi de son secrétaire général, Mame Gor Diouf.

    Cette innovation apportée au PALAM 2 va s’ajouter aux méthodes classiques de financement.

    M. Diouf intervenait à un atelier consacré à ce projet.

    ‘’La finance islamique est la quatrième composante du PALAM 2, qui dispose d’un budget de 600 millions de CFA’’, a-t-il précisé.

    Le volet finance islamique du projet va permettre d’‘’accélérer les efforts de l’État en termes de financement’’, selon Mame Gor Diouf.

    Il va s’agir en même temps de prendre en compte la ‘’valeur islamique de la charité’’ et de ‘’tirer profit des avantages particuliers qu’offre ce modèle de financement’’, a-t-il dit, faisant allusion au facile accès aux financements islamiques et à ses modes de remboursement.

    ‘’C’est la raison pour laquelle le ministère encourage l’exécution de cette composante et invite les parties prenantes, notamment les acteurs du système financier décentralisé, à renforcer les interventions sur le terrain’’, a ajouté M. Diouf.

    Le dispositif de financement des micro-projets ‘’s’appuiera sur le système de financement décentralisé déjà implanté dans les régions cibles du programme’’, a-t-il dit, rappelant que ‘’les femmes et les jeunes’’ sont les bénéficiaires du PALAM.

    Financée par la Banque islamique de développement, avec 13,7 milliards de francs CFA, la phase 2 du Projet d’alphabétisation et d’apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté est mise en œuvre dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack (centre) et Thiès (ouest), selon le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants.

    Le projet est censé assurer l’éducation de quelque 6.000 enfants, former environ 2.000 jeunes à des métiers innovants et assurer l’autonomisation de 5.000 femmes, ajoute le même département ministériel.

    MF/SMD/ESF