Auteur/autrice : Mamadou Gano

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-CONSTAT / Bon déroulement des épreuves du Bac à Kolda (adjoint gouverneur)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN-CONSTAT / Bon déroulement des épreuves du Bac à Kolda (adjoint gouverneur)

    Kolda, 4 juil (APS) — Le gouverneur adjoint de Kolda (sud) en charge des affaires administratives, Boubacar Bayoungou Sagna, s’est dit « très satisfait » de l’organisation de l’examen du baccalauréat, session 2023, dans cette région, assurant du « bon début de déroulement » des épreuves dans les différents centres.

    S’exprimant avec des journalistes après avoir visité plusieurs centres d’examen de la commune de Kolda, il a assuré que « partout, on constate que les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de l’examen du baccalauréat session 2023. »

    « Nous avons saisi l’occasion pour échanger avec les différents chefs de centre et présidents de jury sur l’organisation de l’examen, et nous sommes totalement rassurés », a dit M. Sagna, avant de revenir sur le dispositif de sécurité mis en place pour un déroulement correct des épreuves.

    Il dit avoir constaté que le dispositif de sécurité est bien en place, « avec une patrouille de la police qui fait le tour des centres », sans compter « la présence du personnel enseignant et des candidats, excepté quelques absences de candidats signalés, mais on fera le point pour avoir les détails. »

    La région de Kolda présente cette année 5329 candidats à l’examen du baccalauréat, 116 postulants au baccalauréat technologique.

    Au Sénégal, l’obtention du baccalauréat permet d’accéder à l’enseignement supérieur.

    MG/BK/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES / La région de Kolda va présenter 5.445 candidats à l’examen du baccalauréat général

    SENEGAL-UNIVERSITES / La région de Kolda va présenter 5.445 candidats à l’examen du baccalauréat général

    Kolda, 3 juil (APS) – L’inspection d’académie de Kolda (sud) va présenter 5.445 candidats à l’examen du baccalauréat général, dont 2.498 filles, soit 45,87 % de l’effectif, a-t-on appris lundi de son chef, Samba Diakité.

    Il y a un surplus de 52 candidats sur l’effectif qu’il y avait l’année dernière dans la région, a-t-il précisé.

    L’édition 2023 du baccalauréat général débute mardi sur toute l’étendue du territoire national.

    L’inspecteur d’académie de Kolda assure avoir pris les mesures nécessaires, avec l’aide des autorités administratives, pour le bon déroulement de cet examen dont la réussite ouvre aux candidats les portes de l’enseignement supérieur.

    Huit centres d’examen sont ouverts dans le département de Kolda pour l’examen du baccalauréat général.

    Le département de Médina Yero Foula dispose de deux centres d’examen.

    Cinq centres d’examen sont ouverts dans le département de Vélingara.

    MG/ESF/BK

  • SENEGAL-TABASKI-SERMON / Kolda: L’Imam Thierno Alassane Tall invite les fidèles à promouvoir la culture de la paix

    Kolda, 29 juin (APS) – L’imam de la grande mosquée de Kolda (Sud), Thierno Alassane Tall, a invité, ce jeudi, les fidèles à promouvoir la culture de la paix, seul gage d’une stabilité durable.

     »L’islam est une religion de paix et chaque fidèle doit cultiver et promouvoir la paix, seul gage pour la stabilité durable », a déclaré l’imam ratib de la grande mosquée de Kolda dans son sermon de la prière de tabaski.

     »Les parents doivent aussi éduquer les enfants en leur transmettant des valeurs. Nous traversons des périodes difficiles et chacun d’entre nous doit travailler pour la paix et la stabilité de notre pays », a prêché le religieux.

    Revenant sur le sens de l’Aïd el Kébir, il a exhorté les croyants à suivre l’exemple de la famille du Prophète Abram.

    L’Aïd el Kébir communément appelé Tabaski au Sénégal célèbre un épisode relaté dans le Coran où Dieu demanda à Ibrahim de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant à l’aide d’un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier.

    MG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Le gouverneur de Kolda pour la consolidation des acquis du projet USAID Passerelles

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Le gouverneur de Kolda pour la consolidation des acquis du projet USAID Passerelles

    Kolda 24 juin (APS) – Le gouverneur de Kolda (sud), Saër Ndaw, a exhorté samedi les acteurs notamment politiques à consolider les acquis du projet USAID Passerelles, qui propose des filières de formation alternative à des jeunes qui n’ont jamais eu accès à l’éducation dans le système scolaire classique.

    « Les résultats du projet USAID Passerelles sont importants dans la région, avec des réalisations concrètes dans l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves. Il y a eu des infrastructures scolaires, la récupération des élèves pour éviter la déperdition, des changements de comportement avec des acquis considérables », a-t-il déclaré.

    S’exprimant en marge d’un atelier de clôture des interventions du projet Passerelles dans la région de Kolda, il a exhorté les acteurs concernés, « notamment les politiques, à consolider les acquis du projet dans » le Fouladou.

    Au-delà du plaidoyer devant être fait pour la poursuite des activités du projet, « les acquis doivent être consolidés, et c’est pourquoi j’invite l’ensemble des acteurs, particulièrement les élus, à s’engager à consolider le travail effectué par le projet », a déclaré Saër Ndao.

    Le projet USAID Passerelles, financé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a été mis en œuvre de 2018 à 2023, en partenariat avec Save The Children, Enda Jeunesse Action et Humanity Inclusion, en appui au ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre de l’amélioration de l’accès à une éducation de qualité.

    Il porte aussi sur d’autres volets tels que le maintien des élèves dans le système éducatif et le développement de compétences de vies considérées comme essentielles chez les garçons et filles de 6 à 19 ans dans les régions du sud-est du Sénégal (Ziguinchor, Sédhiou, Kolda et Kédougou).

    Durant les cinq ans correspondant à la période de ses interventions, le projet a mis l’accent sur des composantes telles que l’amélioration des offres d’éducation complémentaire de base, des offres d’éducation formelle, mais aussi l’amélioration du taux de transition entre le primaire et le collège.

    MG/BK

     

  • SENEGAL-CONSOMMATION  / Kolda : les marchés bien approvisionnés en denrées de grande consommation

    SENEGAL-CONSOMMATION / Kolda : les marchés bien approvisionnés en denrées de grande consommation

    Kolda, 23 juin (APS) – Les marchés de Kolda (sud) disposent de suffisamment de stocks de denrées de première nécessité pour répondre aux besoins des consommateurs en cette période de célébration de la fête de la Tabaski prévue jeudi prochain, a assuré Alioune Badara Seck, chef du service régional du commerce.

    « Nous sommes à quelques jours de la fête. Il faut dire que le marché est bien approvisionné en oignon, pomme de terre et autres denrées. Pour l’oignon, nous disposons de 90 tonnes d’oignons blanc et rouge et 70 tonnes de pomme de terre », a expliqué M. Seck dans un entretien avec l’APS.

    « Des commandes sont en cours et on pense qu’il n’y aura pas de rupture par rapport à l’oignon et la pomme de terre », a assuré le chef du service régional du commerce de Kolda.

    Il a relevé l’absence de velléités de spéculation  sur le marché local. Alioune Badara Seck a souligné que les agents de son service « veillent sur le respect des prix » des denrées de grande consommation, comme l’oignon et la pomme de terre, très prisés pendant la Tabaski, la plus grande fête musulmane prévue cette année, le 29 juin prochain.

    « Nous suivons de près ce qui se passe sur le marché où pour l’instant nous n’avons pas noté de velléité de spéculation, même si l’oignon et la pomme de terre sont sous le régime de la liberté. Nous lançons un appel aux opérateurs à tenir compte des difficultés et des réalités actuelles dans les ménages pour rendre favorable l’accès à ces produits de base », a-t-il invité.

    Le chef du service régional du commerce a en outre appelé les populations à veiller sur les produits afin d’éviter d’être grugés par des « commerçants véreux qui peuvent profiter de la situation pour écouler des denrées impropres à la consommation ».

    « En tout cas, il y a en dehors des saisies, des sanctions prévues par la loi », a prévenu Alioune Badara Seck.

    Dans les marchés de Kolda, le sac de pomme de terre est vendu entre 11 000 et 12 000 FCFA. L’oignon blanc est cédé entre 12 000 et 14000 FCFA le sac, alors que pour la variété rouge il faut débourser entre 14 000 FCFA et 16000 FCFA pour s’offrir un sac de 50 kilogrammes.

    Il a expliqué que la décision prise par les autorités étatiques d’autoriser des importations d’oignon est liée au risque de spéculation pendant une grande fête comme la Tabaski, estimant qu’une plus grande disponibilité de ce produit sur le marché va avoir un impact positif sur les prix.

    MG/ASG/MTN

  • SENEGAL-TABASKI-PREPARATIFS / Kolda entre rareté et cherté des moutons

    SENEGAL-TABASKI-PREPARATIFS / Kolda entre rareté et cherté des moutons

    Kolda, 21 juin (APS) –  A quelques jours de la célébration de la Tabaski, les foirails de Kolda (sud) sont faiblement approvisionnés en moutons,  les bêtes exposées étant inaccessibles à la bourse du Koldois moyen, a constaté l’APS.

     »Les moutons ne sont pas nombreux pour l’instant, comme vous le constatez au niveau du foirail. Mais, nous gardons espoir que d’ici la fête, les éleveurs vont venir », déclare Abdoulaye Ba, un éleveur rencontré au foirail Bouna Kane, logé dans l’enceinte du service régional de l’élevage et un des principaux points de vente de bétail de la commune de Kolda.

    Amadou Ba, un éleveur venu de la région de Matam, confie :  »J’ai quitté la région de Matam avec des moutons et il y a certains qui sont ici à Kolda et d’autres sont convoyés vers le marché hebdomadaire de Saré Yoba. Cette année, les éleveurs restent un peu prudents, du fait de la situation que nous avons vécue dans le pays ces derniers jours. (…) Ils commencent à être rassurés petit à petit, et je crois que la situation va changer d’ici quelques jours. »

    Du côté des rares clients rencontrés, la cherté du mouton est sur toutes les lèvres.  »Je suis venu pour voir si je peux trouver un mouton, mais là c’est chaud. Les prix varient entre 100 mille pour un petit mouton et 200 mille francs CFA voire davantage pour les plus gros. Vraiment, les moutons cette année encore sont très chers », s’insurge Ibou Dia, un enseignant.

    Le constat reste le même dans tous les foirails de Kolda. Les préparatifs de l’Aïd El Kébir, communément appelé Tabaski au Sénégal, se déroulent dans un contexte marqué par la rareté des moutons, une situation qui a entrainé une explosion des prix.

    Le principal foirail de la commune de Kolda qui d’ordinaire en cette même période affichait le plein de moutons, n’accueille pour le moment que quelques bêtes. Les éleveurs ne désespèrent cependant pas de voir une arrivée massive de moutons dans le principal de foirail de Kolda.

    MG/ADC/ASG

  • Sénégal Education -Examen  / Kolda : plus de 16000 candidats déclarés au CFEE et à l’Entrée en Sixieme dans l’academie

    Sénégal Education -Examen / Kolda : plus de 16000 candidats déclarés au CFEE et à l’Entrée en Sixieme dans l’academie

    Kolda, 20 juin (APS) – Quelque 16818 candidats, dont 9210 filles, sont enregistrés à Kolda (sud) pour les examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) prévus mercredi et jeudi, a annoncé mardi l’inspecteur d’académie, Samba Diakhité.

     »Nous avons au total 16818 candidats dans la région dont 9210 filles à l’examen du certificat de fin d’études élémentaires et à l’entrée en sixième. Cette année, il y a plus de filles par rapport aux années précédentes », a déclaré L’IA de Kolda.

    Ainsi faisant la situation face à la presse, l’inspecteur d’académie a assuré sur les dispositions prises pour le bon fonctionnement de l’examen du CFEE dans la région.

     »Toutes les dispositions nécessaires passant par le personnel mobilisé au mesures sécuritaires sont prises pour le bon déroulement de l’examen dans la région, vous savez nous la coordination au niveau de l’IA, mais l’organisation de l’examen revient aux inspecteurs d’éducations et de la formation IEF et à ce niveau également il faut dire le travail se fait très bien », a rassuré l’IA de Kolda.

    Par ailleurs, concernant les élèves candidats sans états civils, la tutelle de l’éducation au niveau régional souligne que les élèves dans cette situation sont autorisés à passer l’examen dans l’attente de la régularisation des cas.

     »Les élèves qui n’ont pas d’extraits peuvent faire l’examen en attendant la régularisation des cas, mais cela n’empêche pas aux candidats concernés de passer l’examen », a confié Samba Diakhité.

    MG/ADC

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Anacarde : les acteurs de Kolda veulent une valorisation de toute la chaine de production

    SENEGAL-AGRICULTURE / Anacarde : les acteurs de Kolda veulent une valorisation de toute la chaine de production

    Kolda, 16 juin (APS) – La journée nationale du cajou, clôturée jeudi à Kolda, a permis de réfléchir sur la valorisation de toute la chaîne de production de cette spéculation en Casamance.

     »Nous sommes à Kolda pour la tenue de la journée nationale du cajou, qui a réuni tous les acteurs pour faire la situation et réfléchir sur la valorisation de la production du cajou en Casamance où 90% sont exportés vers l’étranger », a déclaré Boubacar Konta, le président de l’Interprofessionnelle de la filière anacarde.

    Il a précisé que la réflexion a consisté à  »voir comment faire pour réduire la situation et transformer notre production sur place ».

    Il a signalé que  »le cajou connaît une crise dans cette partie méridionale du Sénégal où les prix sont [jugés] très faibles par rapport aux années précédentes avec le kilogramme qui varie entre 300 francs CFA et 400 francs CFA ».

     »Malgré la baisse notée, dit-il, les acteurs jugent encore ce prix abordable par rapport à la Guinée Bissau où le kilogramme est cédé à 150 FCFA’’.

    ‘’Nous constatons cette année une baisse du prix du kilogramme de la noix de cajou, qui varie entre 300 francs CFA et 400 francs CFA, contre plus de 500 francs CFA les années précédentes. Mais malgré cela, nous pouvons nous estimer chanceux contrairement à nos voisins de la Guinée Bissau où le kilogramme est de 150 franc CFA’’,  a pour sa part souligné Abdoulaye Diallo, un opérateur économique installé dans la région de Kolda.

    Le président de l’Interprofessionnelle de la filière anacarde, Boubacar Konta, indique que  »plus de 50.000 tonnes’’ destinées à l’exportation passent par le port de Ziguinchor.

     »Nous exportons 60.000 tonnes de noix d’anacarde qui passent par le port de Ziguinchor et il y a environs 50 sociétés indiennes basées à Ziguinchor. Notre ambition est de suivre et valoriser toute la chaîne de production de l’anacarde pour davantage créer des emplois, car nous avons plus 20 dérivés dans la production de l’anacarde’’, a confié M. Konta.

    MG/SKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Mécanicien vélo, métier qui ne nourrit plus son homme au Fouladou, jadis royaume des bicyclettes

    SENEGAL-SOCIETE / Mécanicien vélo, métier qui ne nourrit plus son homme au Fouladou, jadis royaume des bicyclettes

    Kolda, 14 juin (APS) – Le métier de réparateur de vélo a longtemps nourri son homme dans la région de Kolda (sud) où les bicyclettes ont longtemps été le principal moyen de transport de personnes et de biens.

    Ce n’est plus le cas avec l’invasion des motocycles. La situation des mécaniciens de vélo s’en ressent, qui ont du mal désormais à joindre les deux bouts.

    Assane Kandé, la soixantaine, est un mécanicien vélo en vue dans la capitale du Fouladou où il s’occupe non seulement de réparer des bicyclettes, mais contribue aussi à la formation de nombreux jeunes, l’opportunité de transmettre un savoir-faire souvent unique. Il a désormais le blues.

    « Nous traversons des périodes très difficiles. On peut venir à l’atelier, y passer toute la journée sans avoir un seul client », dit le mécanicien, nostalgique des « années 70 à 80 », quand le vélo « était le principal moyen de déplacement » dans la région de Kolda.

    « On en trouvait dans tous les villages. Maintenant, ce sont les motos qui remplacent les vélos. Il y a encore des gens qui possèdent des vélos, mais ils « ne jouent plus le même rôle, c’est-à-dire transporter des personnes et des biens », relève Assane Kandé.

    « Notre problème, c’est qu’on manque de soutiens. Nous bénéficions certes de l’appui des membres de la Chambre des métiers, mais comme beaucoup d’artisans, nous manquons de financements pour notre activité qui nous permet de gagner notre vie », renchérit Amadou Ba, un autre maître mécanicien de vélos.

    Il ajoute : « Et pourtant, nous sommes des pères de familles qui travaillons dur pour subvenir aux besoins des nôtres. Actuellement, nous traversons des moments très difficiles et à l’approche de la Tabaski, on est vraiment inquiets de ne pas nous en sortir ».

    Malgré tout, les mécaniciens de vélos croisés un peu partout dans les différentes artères de la capitale du Fouladou font preuve de solidarité. Ce qui leur permet de faire face, tant bien que mal, aux difficultés de la vie. Ils ont par exemple l’habitude de se mettre ensemble pour réparer les rares vélos qu’ils reçoivent dans leurs ateliers.

    Il y a aussi que certains mécaniciens exercent en parallèle d’autres métiers, en servant comme vigiles dans des services publics ou entreprises. Ils parviennent ainsi à arrondir les fins de mois, comme mécanicien le jour et vigile la nuit.

    D’autres essaient de se reconvertir dans l’entretien de motocycles, lesquels justement sont à l’origine de leur misère et supplantent de plus en plus les vélos dans les villages et villes du Fouladou.

    Les uns et les autres disent compter sur les pouvoirs publics pour sortir de la précarité.

    MG/BK/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kolda : les producteurs invités à attendre des pluies utiles avant de semer

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kolda : les producteurs invités à attendre des pluies utiles avant de semer

    Kolda, 11 juin (APS) – Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kolda (sud), Amadou Baldé, a souligné la nécessité pour les producteurs d’attendre l’arrivée de pluies utiles avant de démarrer les opérations de semis.

    ‘’L’hivernage s’installe timidement dans la région avec des précipitations enregistrées, mais les paysans doivent patienter et attendre des pluies utiles pour faire les semis’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS.

    Il a rappelé que la région a, dans la nuit de samedi à dimanche, enregistré une pluie accompagnée d’un vent assez fort, annonçant ainsi le début de l’hivernage dans cette partie méridionale du Sénégal.

    Le directeur régional du développement rural de Kolda a insisté sur le fait que les toutes les dispositions avaient été prises par les autorités compétentes pour assurer une bonne campagne agricole à travers une mise en place à temps des intrants.

    La DRDR va ainsi superviser les opérations de distribution des semences, de l’engrais et du matériel agricole.

    MG/AKS