Auteur/autrice : Mamadou Gano

  • SENEGAL-ARMEES / Kolda : le nouveau commandant de la zone militaire 6 installé par le général Mbaye Cissé

    SENEGAL-ARMEES / Kolda : le nouveau commandant de la zone militaire 6 installé par le général Mbaye Cissé

    Kolda, 23 oct (APS) – Le nouveau commandant de la zone militaire 6, colonel Théodore Adrien Sarr, a été installé officiellement ce mercredi par le chef d’état-major général des armées, général Mbaye Cissé.

    « Je remercie le ciel et le commandement pour la confiance qui m’a été faite de me placer à la tête de cette zone militaire qui couvre les régions administratives [de] Sédhiou et Kolda », a déclaré le colonel Sarr, à l’occasion de son installation.

    Il s’est dit « fier d’être à la tête des trois unités que sont le 6ᵉ bataillon d’infanterie, le 26ᵉ bataillon de reconnaissance et d’appui et le 2ᵉ bataillon de combat du génie [militaire] ».

    Il a rappelé avoir eu « à pratiquer les hommes sur le terrain », disant en garder « un souvenir réellement satisfait ».

    Évoquant les relations entre populations et forces de défense et de sécurité, le colonel Sarr a souligné l’importance de mettre en avant la sécurité collaborative.

    « De plus en plus, on parle de sécurité collaborative. La sécurité collaborative sous-entend q’’il y a des acteurs, notamment les forces de défense et de sécurité, qui ne sont pas les seuls acteurs de la sécurité, les populations elles-mêmes sont actrices de leur propre sécurité », a-t-il rappelé.

    Il a souligné que c’est en travaillant tous ensemble et en synergie que les différents acteurs pourront « atteindre cet objectif sécuritaire au profil des populations des régions de Sédhiou et Kolda ».

    Le nouveau colonel commandant de la zone militaire six a été installé en présence des autorités administratives, militaires et paramilitaires, ainsi que des notabilités religieuses et coutumières.

    MG/ASG/BK

  • SENEGAL-ENTREPREUNARIAT / Le projet « LOXO » présenté aux artisans de la région de Kolda

    SENEGAL-ENTREPREUNARIAT / Le projet « LOXO » présenté aux artisans de la région de Kolda

    Kolda, 23 oct (APS) – Le projet « LOXO », dont l’ambition est de valoriser les métiers liés aux arts au Sénégal, à travers la promotion de l’artisanat, a été présenté mercredi aux acteurs concernés à Kolda (sud).

    La rencontre des responsables du projet avec les acteurs concernés dans le Fouladou s’inscrit dans le cadre d’une tournée d’information et de présentation dans les différents pôles économiques, selon Babo Amadou Ba, directeur général du Fonds de financement de la formation professionnelle (3FPT).

    Cette structure est chargée de la mise en œuvre du projet « Loxo », dont les autorités consulaires et bénéficiaires attendent beaucoup dans la région de Kolda.

    Le directeur général du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique a saisi cette occasion pour magnifier le potentiel du Fouladou dans le domaine des ressources humaines et naturelles.

    « La région de Kolda offre deux opportunités essentielles, à savoir l’existence du capital humain avec une majorité de jeunes, et également sa richesse dans le domaine des ressources naturelles. Ces deux éléments combinés donnent un atout favorable pour le développement du secteur de l’artisanat », a déclaré Babo Amadou Ba, en marge de la cérémonie de présentation du projet.

    Dans ce cadre, le gouvernement sénégalais, à travers le 3FPT, l’ambassade de France au Sénégal et la galerie 19M de la Maison CHANEL, vont lancer un appel à candidatures pour financer la formation professionnelle de 280 futurs talents dans divers domaines, dont la broderie.

    La couture, le modélisme, la botterie, la cordonnerie et le tissage-textile sont les autres domaines concernés, dans le cadre du projet « LOXO ».

    En plus de ces métiers, les offres de formation portent également sur trois métiers supports, à savoir QHSE (qualité-hygiène-sécurité-environnement), achat/approvisionnement et maintenance des machines à coudre.

    MG/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITE / Kolda : Thidélly étrenne son CEM

    SENEGAL-EDUCATION-COLLECTIVITE / Kolda : Thidélly étrenne son CEM

    Kolda, 23 octobre (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a procédé, mardi, à l’inauguration du collège d’enseignement moyen (CEM) de Thidélly, dans la commune de Coumbacara (département de Kolda, sud) en présence de l’ambassadrice d’Italie au Sénégal.

     »Si j’ai tenu personnellement à être présent à cette cérémonie, c’est parce que je mesure à juste dimension les importantes réalisations du Programme d’appui aux systèmes de l’éducation de base (PASEB) », a-t-il déclaré.

    Revenant sur les réalisations du PASEB, le ministre a rappelé que ce programme intervient dans la construction et l’équipement de 110 écoles élémentaires et 42 collèges dans les régions de Kafrine (centre), Kolda (sud), Sédhiou (sud) et Kaolack (centre).

    Ce programme, a ajouté Moustapha Guirassy, intervient également dans le social par des offres de bourses scolaires aux apprenants en situation de vulnérabilité.

    « Ce projet a également remis des bourses aux enfants en situation de vulnérabilité à hauteur 25 000 francs CFA par élève à l’élémentaire, 35 000 francs CFA par élève au collège et a permis de réaliser 50 points d’eau dans ces écoles, pour contribuer à l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves », a-t-il déclaré.

    Le ministre a en outre saisi l’occasion de l’inauguration du CEM de Thidélly pour inviter les parents d’élèves à promouvoir l’éducation des filles et à lutter contre les mariages d’enfants, afin de maintenir les filles à l’école.

    Le CEM, avec un laboratoire et une salle informatique, est construite  en collaboration avec la coopération sénégalo-italienne.

    MG/ABB/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Kolda : un étudiant se noie dans le fleuve Casamance

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Kolda : un étudiant se noie dans le fleuve Casamance

    Kolda, 20 octobre (APS) – Un étudiant inscrit à l’antenne de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane à Kolda (est) s’est noyé dimanche en se baignant dans le fleuve Casamance, à hauteur du village de Bandiagara Moussa, a-t-on appris des sapeurs-pompiers.

    Âgée de 22 ans, il faisait partie des accompagnants de garçons circoncis venus prendre leur bain.

    Elle s’est noyée après avoir disparu dans le fleuve aux environs de 13 h.

    Son corps a été repêché vers 15h 30 mn après d’intenses recherches engagées par les sapeurs-pompiers.

    La victime est originaire de Dioulacolon, une commune du département de Kolda.

    MG/BK

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT-COLLECTIVITE / Médina Yéro Foulah : le PACASEN a injecté près de 300 millions francs CFA en 5 ans (officiel)

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT-COLLECTIVITE / Médina Yéro Foulah : le PACASEN a injecté près de 300 millions francs CFA en 5 ans (officiel)

    Médina Yéro Foulah (Kolda), 17 oct (APS) – Le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) a injecté près de 300 millions de francs CFA dans la commune de Médina Yéro Foulah, dans la région de Kolda (sud), a appris l’APS de source officielle.

    ‘’La commune de Médina Yéro Foulah a bénéficié de près de 300 millions de francs CFA pour la réalisation d’infrastructures composées, entre autres, d’écoles, d’une gare routière, d’un stade multifonctionnel, des moulins aux femmes, d’appui dans le secteur de la santé, etc.’’, a déclaré, jeudi, le responsable de la cellule de communication à l’Agence de développement municipal (ADM), Alassane Diallo.

    Il s’exprimait à la fin d’une visite de terrain initiée par l’ADM et le PACASEN dans le cadre de la troisième semaine de la campagne de communication et de sensibilisation sur les réalisations effectuées dans les communes partenaires, telles que Médina Yéro Foulah, durant les cinq dernières années.

    Le PACASEN est une initiative du gouvernement du Sénégal, lancée en 2018, pour accompagner l’opérationnalisation de la décentralisation dans plus de 120 communes du pays.

    ‘’Le PACASEN est une réelle innovation dans le sens où il obtient des résultats avec des investissements concrets qui ont un impact sur les populations’’, s’est réjoui Alassane Diallo.

    Pour bénéficier de l’accompagnement du PACASEN, a-t-il ajouté, les communes cibles doivent remplir certains critères pour être éligible.

     »Le PACASEN couvre 124 communes pilotes, dont Médina Yéro Foulah, qui doivent respecter un certain nombre de critères pour bénéficier de son appui. Nous sommes ici pour voir et constater les réalisations effectuées avec les investissements dans la commune, qui nous rendent satisfaits, du fait surtout de leur impact sur les populations’’, s’est encore félicité le responsable de la cellule de communication de l’ADM.

    La commune de médina Yéro Foulah a ainsi bénéficié du soutien et de l’appui du PACASEN depuis 2019, de l’ordre de près de 300 millions de francs CFA.

    ‘’Cet appui du PACASEN a permis de réaliser beaucoup d’infrastructures, notamment dans le domaine de la santé, de l’éducation, du sport, du transport, de l’hydraulique, etc.’’, a listé le maire Médina Yéro Foulah, Kalidou Sy, ajoutant que ‘’cela a positivement changé le visage de la commune’’.

    Il a saisi l’occasion pour annoncer des perspectives dans la réalisation de projets de développement pour les jeunes et les femmes à travers des fermes agricoles, la construction d’un marché hebdomadaire avec des hangars, en mettant le capital humain local au cœur du développement de la commune.

    Avec un budget de 130 milliards de francs CFA sur cinq ans, le PACASEN, qui devrait prendre fin en décembre 2024, a été prolongé pour une durée de deux ans pour permettre aux collectivités locales de boucler les réalisations inscrits dans le cadre de ce projet.

    MG/ABB/ASB/

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Projet  »Tiers Sud Beeydaare » : plus de 800 millions FCFA investis dans la réalisation d’ouvrages communautaires (coordonnateur)

    SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Projet  »Tiers Sud Beeydaare » : plus de 800 millions FCFA investis dans la réalisation d’ouvrages communautaires (coordonnateur)

    Vélingara, 16 oct (APS) – Le projet  »Tiers Sud Beeydaare » a injecté plus de 800 millions de francs Cfa  dans le département de Vélingara (sud), dans le cadre de la première phase de mise en œuvre des ouvrages communautaires dudit projet qui prend fin en décembre 2024, a-t-on appris de son coordonnateur, Abdou Niang Thiam.

     »Après l’élaboration de documents de planification, nous avons mis en place des fonds d’appui aux initiatives communautaires et chaque commune avait un droit de tirage d’environ 60 millions en deux tranches pour développer des activités comme les abattoirs, foirails, des magasins de stockage, des moulins, etc. et dans le département de Vélingara nous avons injecté plus de 800 millions de francs Cfa », a dit M. Niang.

    Il intervenait mardi lors d’un atelier d’évaluation du bilan des activités du projet Tiers Sud Beeydaare, en présence des acteurs territoriaux et partenaires.

     »La première phase du projet prend fin en décembre–janvier, et nous voulons tirer les enseignements et nous projeter dans l’avenir à partir des leçons apprises », a déclaré le coordonnateur du projet Tiers Sud Beeydaare.

    Ainsi, pendant ses cinq années d’intervention dans la région, le projet a accompagné des collectivités locales dans l’élaboration, la planification de documents et appui financière pour développer des activités.

     »Nous avons accompagné les collectivités sur la compréhension de la législation foncière pour réduire les difficultés liées à la non maîtrise de la loi sur le foncier, avec l’implication des chefs religieux, coutumiers, les jeunes. Nous avons également mis en place des conventions entre agriculteurs et éleveurs pour atténuer les conflits liés à l’accès aux ressources », a-t-il expliqué.

    Dans la seconde phase du projet, ses responsables comptent mettre l’accent sur les acquis et aller vers la mise en place d’unités pastorales pour établir des règles de gestion en vue d’amener les communautés à vivre dans la paix et la cohésion sociale.

    Le projet dans sa première phase de mise en œuvre a procédé au renforcement des capacités de la maîtrise d’ouvrages des communes, la gestion de l’espace et des ressources naturelles, du foncier et la planification du développement économique local.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Kolda : une convention d’environ 1,2 milliard pour rendre opérationnel le centre de Séfa (coordonnateur PDCVR)

    SENEGAL-AGRICULTURE-RECHERCHE / Kolda : une convention d’environ 1,2 milliard pour rendre opérationnel le centre de Séfa (coordonnateur PDCVR)

    Kolda, 14 oct (APS) – Le projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR) et l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) ont signé une convention d’environ 1,2 milliards de francs CFA pour rendre opérationnel le centre de Séfa dans la région de Sédhiou, a annoncé lundi à Kolda (sud), son coordonnateur, Wally Diouf. 

     »Nous allons mettre en place tout ce dont le centre a besoin. On a signé une convention globale avec l’ISRA d’environ 1 milliard 200 millions pour l’acquisition de véhicules, des équipements, la réhabilitation du centre, un transformateur, un groupe électrogène, le forage pour mettre nos chercheurs dans de bonnes conditions de performances », a déclaré Dr Wally Diouf.

    Il s’exprimait au terme d’une visite de ce centre qui avait été fermé dans les années 80 à cause de la crise casamançaise.

     »(…) nous devons réhabiliter le centre pour permettre à l’ISRA de pouvoir multiplier ses recherches dans la production de semences certifiées, les travaux sont en cours pour la construction du centre de formation, le réfectoire, des magasins de stockage, le laboratoire, des unités de séchages, le forage etc », a-t-il fait savoir.

    Avec la réhabilitation du centre de Séfa, le projet compte accompagner et valoriser la recherche pour aller vers l’atteinte de la souveraineté alimentaire, a dit son coordonnateur.

     »Il faut s’assurer que nous disposons de bonnes qualités de semences, et si nous avons eu ces dernières années de la semence c’est grâce à Africa rice, et on ne peut pas disposer d’un institut comme ISRA et continuer à avoir des semences qui sont produites par une autre structure », a déploré Wally Diouf.

     »C’est pourquoi, nous avons estimé qu’il faut réhabiliter ce centre pour que l’ISRA déploie toute l’équipe et aller vers la production de semences certifiées pour assurer notre souveraineté alimentaire », a préconisé M. Diouf.

    Le coordonnateur du projet de développement de la chaîne de valeur riz a rencontré des producteurs de riz dans les villages des arrondissements de Dabo et Dioulacolon.

    Il a constaté la bonne évolution des périmètres rizicoles en expérimentation avec l’introduction de la variété sahel 108 et Nerica L19 qui donnent espoir aux riziculteurs du département de Kolda.

    Concernant les doléances des populations portant sur la mécanisation, Wally Diouf a invité le privé à investir dans ce secteur pour accompagner le développement de la chaîne de valeur riz dans la région de Kolda.

     »Pour vos doléances qui portent essentiellement sur la mécanisation, je saisis ici l’occasion pour inviter le secteur privé à investir ce secteur pour mettre des centres de mécanisations dans tous les départements du Sénégal et c’est un secteur porteur », a-t-il plaidé.

    MG/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / DER/FJ : Kolda enregistre le plus faible taux de remboursement (déléguée générale)

    SENEGAL-ECONOMIE / DER/FJ : Kolda enregistre le plus faible taux de remboursement (déléguée générale)

    Kolda, 9 oct (APS) – La région de Kolda (sud) enregistre le plus faible taux de remboursement des crédits octroyés par la Délégation générale de l’entreprenariat Rapide des femmes et Jeunes (DER/FJ), a déploré, mardi, la déléguée générale, Aïssatou Mbodj.

     »La région enregistre le plus bas taux de remboursement avec 25%. Avec toutes les structures de l’administration et les services, nous allons nous y atteler pour améliorer ce taux’‘, a-t-elle confié en marge de la réunion du Comité régional de développement (CRD) consacré à la DER/FJ.

    Aïssatou Mbodj, plus connue sous le nom d’Aïda Mbodj, a évoqué les opportunités offertes pour les jeunes et les femmes de la région de Kolda, en dépit du faible taux de remboursement.

     »Il y a une plateforme de financement de la DER/FJ pour un montant de 5 milliards. L’enveloppe dédiée à la région était de 268 500 000 francs CFA pour 358 projets.  Aujourd’hui, elle s’élève à un milliard 15 millions francs CFA pour 1 055 projets », a dit la déléguée générale.

    Elle a promis que la DER/FJ va accompagner la région de Kolda, tout en s’engageant aux recouvrements des créances pour élargir l’assiette des bénéficiaires de financement.

    La déléguée générale de la DER/FJ a en outre rappelé l’importance de la mise en place d’antennes au niveau des régions.

     »Nous avons une dynamique de mise en place des antennes de la DER/FJ dans les régions avec leurs espaces d’écoute et d’orientations pour les jeunes, et leurs espaces de créativité pour les potentiels entrepreneurs, afin qu’ils puissent saisir toutes les opportunités leur permettant de rester au Sénégal », a-t-elle fait valoir. 

    MG/ASB/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE-INITIATIVE / Casamance : une nouvelle plateforme des acteurs économiques portée sur les fonts baptismaux

    SENEGAL-ECONOMIE-INITIATIVE / Casamance : une nouvelle plateforme des acteurs économiques portée sur les fonts baptismaux

    Kolda, 8 oct (APS) – Des acteurs économiques de la Casamance naturelle ont mis sur pied, lundi, à Kolda (sud), un cadre de réflexion stratégique dont l’ambition est de soutenir la mise en œuvre des politiques publiques.

    Les membres de la nouvelle plateforme sont issus des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, qui forment la Casamance naturelle.

    Ils veulent « réunir l’ensemble des acteurs de différents secteurs économiques pour réfléchir sur le développement en général et soutenir les politiques publiques » élaborées par le nouveau pouvoir en place depuis début avril, a déclaré Ibrahima Diallo, leur porte-parole.

    Ils ont également retenu de « mettre l’accent » sur les échanges et le partage, pour l’atteinte des objectifs fixés à la nouvelle plateforme, a-t-il ajouté.

    La nouvelle entité compte par ailleurs jouer un rôle de « sentinelle », de « veille et d’alerte », en vue de renforcer la visibilité des acteurs économiques de la Casamance naturelle.

    « Nous voulons également être des sentinelles, nous sommes un cadre de veille et d’alerte, mais aussi, nous voulons inverser la tendance, faire comprendre aux jeunes qu’il est bel bien possible de travailler et de réussir ici », et pour cela, « il faut la patience et l’endurance », a-t-il indiqué.

    Ibrahima Diallo a invité les jeunes à davantage s’approprier les opportunités que propose la région de Kolda, en particulier.

    « Les jeunes doivent comprendre [qu’ils peuvent trouver du travail] ici dans la région qui offre beaucoup d’opportunités », a dit M. Diallo, se demandant comment se peut-il que « plus d’une cinquantaine de fermes soient fermées parce que tout simplement les jeunes sont passifs et ne sont pas surtout patients ».

    « Il faut sensibiliser pour que nos frères comprennent que c’est possible [de trouver du travail et de réussir] ici, nous avons donné l’exemple à suivre en étant tous des entrepreneurs », a insisté Ibrahima Diallo.

    Pour ce faire, la nouvelle plateforme compte travailler au renforcement des capacités et du leadership de ses membres, pour les « positionner » « sur toutes les opportunités d’affaires et de business dans les trois régions de la Casamance ».

    L’ambition ultime de ses membres est d’arriver à développer le secteur privé dans ces trois régions pour aider l’État à apporter une réponse à la question du chômage des jeunes.

    MG/BK/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-RENTREE / Un « bon démarrage » de la rentrée des classes à Kolda (préfet)

    SENEGAL-EDUCATION-RENTREE / Un « bon démarrage » de la rentrée des classes à Kolda (préfet)

    Kolda, 7 octobre (APS) – Le préfet du département de Kolda (sud), Mbassa Sène, s’est dit satisfait du « bon démarrage » de la rentrée scolaire 2024-2025, lundi, dans des écoles de la commune, capitale départementale.

    « Nous avons effectué une visite de terrain dans certains établissements pour constater la matérialisation des engagements pris lors des rencontres préparatoires de la rentrée des classes. Et nous sommes satisfaits du bon démarrage de la rentrée », a-t-il déclaré, au terme d’une visite dans des établissements scolaires de Kolda.

    Il a qualifié de « réussite » la rentrée des classes à Kolda, dont les écoles ont enregistré « une forte présence des élèves et du personnel enseignant ».

    Il a malgré tout signalé que certains élèves ont brillé par leur absence à l’ouverture des classes.

    « Nous avons constaté également une présence des élèves dans des établissements. Il faut souligner, malgré cette forte présence d’élèves, qu’il y a encore d’autres qui tardent à rejoindre les classes », a-t-il déploré.

    Compte tenu de cette situation, il a invité les parents à « libérer le plus vite possible les élèves afin qu’ils reprennent le chemin de l’école ».

    L’inspecteur d’académie de Kolda, Samba Diakhaté, a salué l’engagement des chefs d’établissement qui, selon lui, « n’ont ménagé aucun effort pour rentre fonctionnelles les écoles ».

    « Nous saluons l’engagement des chefs d’établissement qui n’ont ménagé aucun effort pour rentre fonctionnelles des écoles et également la présence massive des élèves et des enseignants dans les écoles », a-t-il dit.

    Il s’est félicité de voir que des efforts sont menés pour rentre opérationnels les établissements scolaires abritant des abris provisoires, notamment dans le monde rural.

    « Pour les abris, il faut souligner qu’il y a des efforts consentis par les communautés pour trouver rapidement des solutions, pour rendre opérationnelles des écoles », a dit Samba Diakhaté.

    Des écoles de la commune de Kolda sont encore sous les eaux de pluies, à l’image de l’école d’application de Gadapara.

    MG/ASG/ADL/BK