Auteur/autrice : Modou FALL

Nyassia (Ziguinchor), 15 nov (APS) – Le gouverneur de Ziguinchor (sud), Mor Talla Tine, a indiqué, vendredi, à Nyassia, commune située en Basse-Casamance que tout le matériel électoral destiné à la tenue des élections législatives de dimanche de la région est en place.

« Tout le matériel électoral nécessaire à la bonne tenue du scrutin du 17 novembre prochain dans la région de Ziguinchor est déjà présent dans les préfectures et sous-préfectures », a déclaré le chef de l’exécutif régional.

Mor Talla Tine s’exprimait à Nyassia, au terme de la première journée d’une tournée régionale de supervision du dispositif électorale qu’il a entreprise dans la région de Ziguinchor.

Cette première tournée l’a mené à la sous-préfecture de Nyassia, dans le département de Ziguinchor, après les étapes de Loudia Wolof et à la préfecture d’Oussouye.

« Ce que nous avons constaté sur le terrain nous rassure et nous donne entière satisfaction quant aux dispositions déjà prises par les autorités administratives, en l’occurrence les préfets et sous-préfets concernés », s’est félicité le gouverneur.

En droite ligne de l’engagement du ministre de l’Intérieur de faire en sorte que les élections législatives se tiennent dans d’excellentes conditions, il dit avoir constaté que les autorités administratives locales ont appliqué à la lettre les instructions de la tutelle.

 »Les représentants de la Commission électorale nationale autonome (CENA) ont fini de prendre les dispositions appropriées en terme de formation des contrôleurs dans les bureaux, mais également en terme de mobilisation de moyens logistiques pour leur déploiement à compter de demain [samedi] », a signalé Mor Talla Tine.

Il a en outre adressé des félicitations aux acteurs politiques de la région de Ziguinchor qui, selon lui,  » ont fait preuve d’une grande responsabilité ».

« La campagne électorale s’est déroulée dans des conditions pacifiques et civiques dans la région de Ziguinchor « , a salué le gouverneur.

MNF/ABB/ASB

Ziguinchor, 15 nov (APS) – Le Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (MALAO), par la voix de son coordonnateur régional, Cheikh Tidiane Cissé, a appelé, vendredi, tous les acteurs politiques à la retenue, en adoptant une posture qui promeut la paix et la sécurité dans le pays.

« Le Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (MALAO) fidèle à sa vision de construction d’une société de paix, lance solennellement un appel à la retenue pour tous les acteurs », plaide-t-il dans un communiqué transmis à l’APS.

« Les acteurs doivent faire preuve de responsabilité et adopter une posture qui promeut la paix et la sécurité dans tous les foyers sociaux du pays », préconise le MALAO.

Il a fait observer que la campagne électorale pour les législatives de dimanche s’est déroulée dans un contexte marqué par des invectives, des procès d’intention et des attaques violentes.

« Nous avons noté durant cette campagne une situation tendue exacerbée par une absence de censure au niveau des médias où ces derniers devienne le courroie de transmission », fait remarquer le mouvement.

Il estime que « les réseaux sociaux sont devenus des espaces où se construisent, s’affrontent des discours bellicistes qui posent les jalons d’une fracture sociale entre des citoyens ».

« Cette situation tendue, si l’on n’y prend pas garde, risque de saper la paix sociale », prévient le Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest.

« La paix et la stabilité étant des indicateurs de développement, leurs préservations demeurent des gages pour la promotion de la destination Sénégal », estime l’organisation.

MNF/ASB/OID

Ziguinchor, 14 nov (APS) – La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC), par la voix de sa présidente, Ndèye Marie Diédhiou Thiam, a déploré, jeudi, les scènes de violences physiques, verbales et autres intimidations  »notées dans certaines zones du pays » depuis le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées de dimanche.

« Les scènes de violences physiques, verbales et autres intimidations notées dans certaines zones du pays durant cette campagne électorale qui tire à sa fin, font craindre des lendemains incertains pour notre pays et sa jeune démocratie », a déclaré Mme Thiam, lors d’un point de presse.

Elle rappelé que « la violence, qu’elle soit physique, psychologique ou verbale, est une dégradation inacceptable de la dignité humaine ».

« Elle engendre la douleur, le traumatisme et la souffrance, non seulement pour ceux qui sont victimes, mais aussi pour les communautés et la société dans son ensemble. Elle brise les liens sociaux, détruit la confiance et crée un cycle de peur et de désespoir », a-t-elle soutenu.

Ces actes ne devraient jamais être promus, a-t-elle insisté, faisant allusion aux scènes de violences notées récemment à Saint- Louis (nord), Dakar (ouest) et Koungheul (centre).

Elle estime qu »’ils sont le reflet d’une perte d’humanité et d’empathie, où la compréhension et la compassion laissent place à la brutalité

 »Le Sénégal, vitrine de la démocratie en Afrique, se place aujourd’hui à la croisée des chemins à quelques jours de la date historique du 17 novembre 2024, jour des élections législatives anticipées », a dit la présidente de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance.

« Nous devons toutes et tous nous lever contre ces violences électorales, en exigeant justice pour les victimes et en soutenant des politiques qui proposent des solutions pacifiques », a plaidé Ndèye Marie Diédhiou Thiam.

Pour elle, « éduquer les générations futures aux valeurs du dialogue et la compréhension est essentiel ».

« Nous restons convaincues que la violence n’est pas une solution mais plutôt un problème. Construisons ensemble un Sénégal où règnent l’amour, la paix et le respect mutuel pour un changement positif », a lancé Mme Diédhiou.

MNF/ASB/AKS/OID