Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bignona : lancement du programme « Ecole de leadership environnemental féministe et d’agentivité climatique »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bignona : lancement du programme « Ecole de leadership environnemental féministe et d’agentivité climatique »

    Bignona, 18 oct (APS) – L’ONG Société de coopération et de développement international (SOCODEVI) a lancé, vendredi, à Bignona (sud), le programme « Ecole de leadership environnemental féministe et d’agentivité climatique », une initiative visant à renforcer le pouvoir d’influence des femmes dans les prises de décision et améliorer leur résilience face aux défis climatiques.

    Le programme mis en œuvre à travers son projet Natur’ELLES concerne 50 femmes de la région de Ziguinchor et 50 femmes du Delta du Saloum.

     »C’est un programme de renforcement qui vise à identifier les femmes leaders qui sont au niveau des groupements féminins qu’on appuie. Il vise à renforcer le pouvoir d’influence de ces femmes dans les prises de décision afin qu’elles se positionnent en tant que leaders actives », a expliqué la conseillère régionale en égalité de genre et renforcement du pouvoir des femmes au bureau pays de SOCODEVI, Mame Bineta Fall.

    L’ONG veut outiller les femmes bénéficiaires en termes de compétences et de méthodes pratiques.

     »Nous voulons renforcer la résilience de ces femmes qui sont les plus vulnérables et affectées par rapport au changement climatique et aux défis environnementaux qui se posent à elles et à leur communauté », a dit Mme Fall.

    Elle a rappelé que le projet Natur’ELLES est un projet d’adaptation au changement climatique qui vise à améliorer la résilience des femmes face aux défis climatiques mais aussi, et surtout, renforcer le pouvoir d’influence et les capacités de prise de décision des femmes dans les instances de décision.

    Elle estime que  »la voix des femmes est sous-représentée au moment des prises de décision sur la gouvernance et sur le contrôle des ressources naturelles ».

     »Les femmes sont les gardiennes des ressources naturelles et gardiennes de la terre. Mais, au moment de prendre des décisions sur la gouvernance et le contrôle de ces mêmes ressources, leur voix sont sous- représentées », a déploré Mme Fall.

    Le lancement du programme « Ecole de leadership environnemental féministe et d’agentivité climatique » a été l’occasion pour l’ONG Société de coopération et de développement international (SOCODEVI) de célébrer en même temps la journée internationale de la femme rurale.

    SOCODEVI est une ONG canadienne qui intervient dans la région de Ziguinchor et dans le delta du Saloum pour la protection des écosystèmes marins, notamment les mangroves et la résilience économique des communautés, surtout les femmes, selon ses responsables.

    Le projet Natur’ELLES, financé à hauteur de 20 millions de dollars canadiens, soit environ neuf milliards de francs CFA, vise l’adaptation au changement climatique de plus de 6000 femmes et de communautés.

    MNF/OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Ziguinchor : une « marche pour le climat » pour faire face aux effets du changement climatique 

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Ziguinchor : une « marche pour le climat » pour faire face aux effets du changement climatique 

    Ziguinchor, 18 oct (APS) – Le Club changement climatique et le conseil régional de la jeunesse de Ziguinchor (sud), en collaboration avec l’ONG Oxfam, ont organisé, vendredi, une randonnée pédestre dénommée « marche pour le climat », pour faire face aux effets du changement climatique, a constaté l’APS.

    Cette activité entre dans le cadre de la troisième édition de la COP locale du club changement climatique, une initiative organisée à l’image de la Conférence des parties afin de faire face aux effets du changement climatique.

    Elle est soutenue par l’ONG Oxfam à travers sa ‘’caravane africaine pour le climat”, lancée mardi à Bargny, en perspective de la Cop29 prévue du 11 au 22 novembre prochains en Azerbaïdjan.

     »Impliquer les femmes et les jeunes dans la discussion et les échanges pour un plaidoyer fort en matière de lutte contre le changement climatique » est le thème de la « marche pour le climat ».

    Brandissant des banderoles, les randonneurs, vêtus de blanc, sont partis du quartier Yamatogne de Ziguinchor. Ils ont tour à tour sillonné les artères de la ville avant de boucler le circuit à la place « Gao ».

    « Cette marche pour le climat entre dans le cadre de nos activités qui sont proposées dans le cadre de la COP locale. Elle permet aux communautés de parler directement avec les autorités administratives et territoriales et parler aussi directement avec les partenaires pour voir s’il y a des projets qui pourront accompagner les communautés dans la résilience face aux effets du changement climatique », a expliqué le président du Club changement climatique de Ziguinchor, Sadou Ba.

    Selon lui, « moins de 400 personnes ont participé à cette marche pour le climat ».

    « Les participants sont venus entre autres des villages de Diembering, des îles et du Blouf comme Dianki, Kagnabon et kartiack », a-t-il salué, félicitant le conseil régional de la jeunesse pour son appui à cette mobilisation.

    « Nous attendions de cette marche que la voie de la communauté soit entendue. Nous sommes en période près COP 29 qui est une grande rencontre internationale où tous les décideurs du monde se rencontrent pour échanger et discuter sur la question du changement climatique », a rappelé M. Ba.

    Le président du Club changement climatique de Ziguinchor veut que l’ONG Oxfam puisse porter le message lors de la prochaine cop 29. 

    En soutenant cette marche pour le climat organisée dans le cadre de la COP locale du Club changement de Ziguinchor, Oxfam entend construire un mouvement continental qui va continuer à réclamer la justice climatique.

    « La Caravane africaine pour le climat est un mouvement pour mobiliser la société civile et les communautés afin qu’elles s’engagent autour du changement climatique et de la justice climatique », a expliqué le responsable du plaidoyer et des campagnes à Oxfam, Abdou Salam Thiam.

    L’autre objectif, de cette caravane, a-t-il ajouté, « c’est d’interpeller les pays du Nord très industrialisés qui ont contribué à causer les changements climatiques à travers l’émission de gaz à effet de serre avec les industries, à réparer ces pertes et dommages que le changement climatique a causé dans les pays du Sud ».

    « Il faut des projets d’adaptation et d’atténuation pour corriger tous effets destructeurs causés par le changement climatique », a préconisé Abdou Salam Thiam, en présence du chargé du bureau environnement scolaire à l’inspection d’académie (IA) de Ziguinchor, Mamadou Lamine Sané.

    M. Thiam estime que le plus important dans la caravane africaine du climat est la mobilisation des communautés pour les sensibiliser sur le changement climatique, mais aussi les appeler à porter elles-mêmes cette lutte pour la justice climatique.

    Le Club changement climatique de Ziguinchor a lancé jeudi à Diembering, la troisième édition de la COP locale, une initiative organisée à l’image de la Conférence des parties afin de faire face aux effets du changement climatique, dans cette commune du département de Oussouye (sud).

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Diembering : le club changement climatique de Ziguinchor lance sa COP locale

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Diembering : le club changement climatique de Ziguinchor lance sa COP locale

    Diembering, 17 oct (APS) – Le Club changement climatique de Ziguinchor (sud) a lancé, jeudi, à Diembering, la troisième édition de la COP locale, une initiative organisée à l’image de la Conférence des parties afin de faire face aux effets du changement climatique, dans cette commune du département de Oussouye (sud), a constaté l’APS.

    Cette initiative, qui vise à créer une synergie entre les communautés et les partenaires financiers, est soutenue par l’ONG Oxfam à travers sa ‘’caravane africaine pour le climat », lancée mardi à Bargny, en perspective de la Cop29 prévue du 11 au 22 novembre prochains en Azerbaïdjan.

    « Cette COP locale est une rencontre que nous organisons à l’image de la COP au niveau international. Nous voulons à travers cette initiative associer les communautés et les autorités territoriales pour leur permettre de discuter et voir comment renforcer les plaidoyers afin que leurs voix soient entendues au plus haut de l’échelle », a expliqué le président du Club changement climatique de Ziguinchor, Sadou Ba.

    Il s’exprimait au cours d’une visite au bord de la plage de Diembering pour permettre à leur partenaire (Oxfam) de constater de visu l’impact de l’avancée de la mer.

    « Nous allons continuer cette démarche de reboisement au bord de la plage de Diembering pour davantage atténuer l’avancée de la mer », a-t-il promis.

    Selon Sadou Ba, il attendu de cette « COP locale » la création d’une synergie entre les communautés et les partenaires financiers afin de faire face aux changements climatiques en Casamance.

    Il a également fait savoir que les activités de cette initiative vont se poursuivre vendredi avec une « marche pour le climat » à Ziguinchor avec l’ensemble des acteurs.

    Le Club changement climatique de Ziguinchor, une initiative de jeunes de la région, en collaboration avec le Conseil régional de la jeunesse (CRJ), ‘’a pour vocation la sensibilisation, dans un premier temps, des jeunes sur le changement climatique, dans le but de les pousser à changer leur comportement vis-à-vis de la nature, de l’environnement », a expliqué son président.

    « Le Club changement climatique est une structure qui fait la promotion des bonnes pratiques au niveau local par la sensibilisation et l’éducation environnementale », a souligné Sadou Ba.

    Il accompagne depuis sa création, en 2018, les communautés du sud dans le combat pour la défense de l’environnement et la restauration des écosystèmes naturels dégradés.

    En soutenant la COP locale du Club changement de Ziguinchor, Oxfam entend construire un mouvement continental qui va continuer à réclamer la justice climatique.

    « Nous avons lancé la caravane africaine du climat qui est une initiative d’Oxfam au niveau continental et qui se déploie dans au moins une vingtaine de pays en Afrique, dont la plupart se trouve en Afrique subsaharienne », a rappelé le responsable du plaidoyer et des campagnes à Oxfam, Abdou Salam Thiam.

    Pour l’étape de Ziguinchor, a-t-il fait observer, « nous sommes avec le Club changement climatique de la région pour mener pendant trois jours des activités de visite de terrain, des activités de mobilisation sociale, de campagne médiatique et de renforcement de capacités des différents acteurs ».

    Il estime que le plus important dans la caravane africaine du climat est la mobilisation des communautés pour les sensibiliser à comprendre le changement climatique, mais aussi les appeler à porter elles-mêmes cette lutte pour la justice climatique.

    « A Diembering, l’érosion côtière est en train de menacer et détruire. Donc, il faut que cette justice climatique arrive à financer des projets de résilience, d’adaptation et des projets de réparation de tout ce que le changement climatique a causé comme destruction », a plaidé M. Thiam.

    Abdou Salam Thiam a invité les autorités publiques et les partenaires financiers à penser à des projets qui vont dans le sens de ralentir l’avancée de la mer par la construction de digues, notamment.

    « Il faut des mesures et des actions d’urgence pour ne pas continuer à rendre vulnérable cette biodiversité », a-t-il insisté, rappelant qu’après l’étape de Ziguinchor, la caravane se rendra à Kédougou (sud-est), à Podor (nord) et dans le Delta du Saloum (centre).

    Venu représenter le chef de service régional des Eaux et forêts de Ziguinchor, le lieutenant Moussa Ly a félicité Oxfam et le Club changement climatique de Ziguinchor pour avoir associé Diembering à cette caravane, qui a permis de constater ‘’cette érosion côtière qui se poursuit’’,

    Il a dans le même temps invité les communautés à davantage s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique.

    Dans le sillage la troisième édition de la COP locale, les responsables du Club changement climatique et ceux de l’ONG Oxfam ont également organisé un atelier de sensibilisation en vue d’inciter les inciter à davantage s’impliquer dans la lutte contre l’avancée de la mer.

    MNF/ABB/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : l’AEMO offre des kits scolaires à 240 enfants en situation difficile

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : l’AEMO offre des kits scolaires à 240 enfants en situation difficile

    Ziguinchor, 16 oct (APS) – L’antenne de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO) a offert, mercredi, des kits scolaires d’une valeur de plus de trois millions de francs CFA à 240 enfants en danger ou en conflit avec la loi, afin de leur permettre de démarrer l’année scolaire dans de meilleures conditions, a constaté l’APS.

    Les kits scolaires ont été remis aux bénéficiaires lors d’une cérémonie organisée par l’AEMO en présence de l’adjoint au préfet de Ziguinchor, Mamadou Lamine Diop.

     »Cette troisième cérémonie de remise de kits scolaires est organisée par la coordination AEMO de Ziguinchor pour permettre aux enfants que nous prenons en charge depuis des années de pouvoir faire une bonne rentrée scolaire », a expliqué la coordonnatrice régionale de l’AEMO de Ziguinchor, Véronique Sambou Dabo.

    Ces enfants, a-t-elle poursuivi, « étant issus de couches très vulnérables, il était important en ce début d’année scolaire de pouvoir leur offrir des kits scolaires qui puissent leur permettre d’aller à l’école avec toute l’aisance nécessaire et de ne pas se sentir frustrés ».

    « Cela permettra à ces enfants d’avoir de bonnes performances scolaires et de lutter contre la déperdition scolaire », a ajouté Véronique Sambou Dabo, soulignant que  »les statistiques concernant les enfants en conflit avec la loi sont en régression à Ziguinchor ».

     »Il y a une baisse de cette catégorie d’enfants à Ziguinchor », s’est-elle réjouie, s’abstenant de donner des chiffres.

    Cette cérémonie  »a permis à l’AEMO de donner sens à sa mission de protection des couches vulnérables et de préservation du droit à l’éducation », a salué l’adjoint au préfet de Ziguinchor, Mamadou Lamine Diop.

    Selon lui, « cette dotation de kits scolaires vise à soulager les familles rencontrant des difficultés socioéconomiques dont les enfants suivis par l’AEMO seront aujourd’hui motivés et encouragés à être performants en ces moments de rentrée scolaire ».

    MNF/OID/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / L’Etat invité à accompagner les femmes rurales dans leur combat pour l’accès à la terre

    SENEGAL-SOCIETE / L’Etat invité à accompagner les femmes rurales dans leur combat pour l’accès à la terre

    Oulampane (Bignona), 16 oct (APS) – Le comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (USOFORAL) invite les pouvoirs publics et les autorités territoriales à accompagner les femmes du monde rural dans leur combat pour l’accès à la terre, afin de leur ‘’permettre de produire à grande échelle ».

    « Les femmes rurales sont la clé d’un monde sans faim ni pauvreté. Mais, il faudra que ces femmes aient accès à la terre pour pouvoir la mettre en valeur », a préconisé la secrétaire générale d’USOFORAL, Mame Ngom Faye.

    Elle s’exprimait mardi en marge de la célébration de la journée internationale de la femme rurale à Oulampane, dans le département de Bignona. Cette journée est organisée sur le thème ‘’Femmes rurales, clé d’un monde sans faim ni pauvreté : problématique et contribution des organisations de la société civile. »

    Mame Ngom Faye affirme que « les femmes doivent être formées afin qu’elles comprennent davantage les enjeux de l’heure’’. ‘’Il faudra que les femmes soient conscientes de leur rôle en tant que citoyennes », a-t-elle ajouté.

    Elle pense que « les femmes rurales doivent jouer leur rôle de gardiennes des valeurs mais aussi leur rôle comme greniers de la famille ».

    Mame Ngom Faye a exprimé sa satisfaction de voir que les femmes d’Oulampane ont montré l’exemple pour un retour vers la filière mil.

    Elle a rappelé que la culture du mil était très répandue dans le Fogny. ‘’Mais,  avec l’introduction de cultures comme l’arachide’’, elle a perdu du terrain au point que l’insécurité alimentaire s’est installée à Oulampane.

    Cette situation a selon elle suscité la prise de conscience d’Usoforal qui a ainsi décidé d’’’accompagner les populations’’ afin qu’elles se tournent vers la filière mil.

    ‘’Cela a pu se faire, et l’année dernière, nous avons pu avoir une récolte de 29 tonnes », s’est-elle félicitée.

    Elle a appelé l’Etat du Sénégal à accompagner les femmes rurales à tous les niveaux de responsabilité et de décision afin, dit-elle, de leur permettre de contribuer à la réalisation de cette souveraineté alimentaire tant chantée au Sénégal.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Volet agricole du projet Agropole Sud : 72 % des objectifs atteints (coordonnateur)

    SENEGAL-ECONOMIE / Volet agricole du projet Agropole Sud : 72 % des objectifs atteints (coordonnateur)

    Ziguinchor, 15 oct (APS) – Le projet de l’Agropole Sud a atteint 72 % de ses objectifs dans le cadre de son volet agricole, a indiqué, mardi, son coordonnateur, Oussouye Konaté.

    « Le projet Agropole sud est sur la bonne voie. Nous sommes à 72% en moyenne de nos objectifs par rapport au volet agricole », s’est félicité M. Konaté, dans un entretien avec la presse.

    S’agissant du volet industriel, il a indiqué que « sur un objectif de 65 entreprises à accompagner’’, l’Agropole Sud a ‘’accompagné 53 entreprises au niveau de l’Institut de technologie alimentaire [ITA], en termes de formation et d’analyse microbiologie ».

    « Aujourd’hui, il y a 15 produits qui sont en train d’être développés par l’ITA en terme d’innovation sur le maïs, sur la mangue et sur l’anacarde », a signalé Ousseynou Konaté. Il a rappelé que l’Agropole Sud est, à ce jour, à 50% en terme de mobilisation du secteur privé. Il relève cependant que le volet des infrastructures demeure ‘’très faible ».

    « Dans la phase conception du projet, nous avions trois sites qui avaient été étudiés : Adéane, Kolda et de Sédhiou’’, a-t-il rappelé. Il a déclaré que l’Etat avait ‘’décidé’’ d’y implanter ‘’neuf infrastructures ».

    Toutefois, « il n’y a que les chantiers en cours des plateformes agro-industrielles du module régional de Kolda et du module central d’Adéane, où des avancées notoires sont constatées », a-t-il indiqué.

    « Les chantiers d’Adéna et de Kolda devraient être réceptionnés au mois d’octobre. Mais, nous avons un arrêt [pendant l’hivernage]. Nous devons faire des routes. Et en période [d’hivernage] on ne peut pas faire des routes. Il fallait donc arrêter les chantiers. Mais, nous pensons qu’au mois de décembre prochain, on sera au rendez-vous », a espère Ousseynou Konaté.

    Il a rappelé que l’Agropole Sud doit participer à la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes par la transformation des productions agricoles. « Donc, il s’agit de valoriser le potentiel agricole au Sénégal », a-t-il expliqué.

    Selon lui, « dans le projet, il est prévu la réalisation de 132 kilomètres de pistes qui permettent de connecter les plateformes de modules avec les bassins de production ».

    « L’un des objectifs du projet, c’est la disponibilité de la matière première. Il est prévu dans le projet d’accompagner les producteurs en valorisant les plantations qui existent », a indiqué M. Konaté.

    « Dans le cadre du projet, il est attendu 2.500 hectares de plantation de manguiers, 6000 hectares d’anacardiers et 5000 hectares de semences certifiées de maïs à produire », a-t-il relevé.

    Il signale que « 76% de plants de manguiers sont déjà distribués sur un objectif de 250.000 plants’’. ‘’Pour l’anacardier, nous sommes à 52% pour 300.000 plants à distribuer. Et pour le maïs, nous sommes à 88% de nos objectifs », a détaillé le coordonnateur de l’Agropole Sud.

    Selon lui, « le projet vise 14.000 emplois directs et 35.000 emplois indirects’’.

    Le projet d’Agropole Sud a été mis en place par l’Etat du Sénégal et des partenaires au développement (BAD, BID). Son objectif vise à améliorer les conditions de vie des populations (jeunes et femmes y compris), à travers la création de valeurs ajoutées sur les produits agricoles et l’augmentation durable de la productivité de filières telles que l’anacarde, la mangue et le maïs.

    Son coût total est de 57,6 milliards de francs FCFA.

    En mai dernier, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, avait déclaré vouloir inaugurer, à la fin du mois d’octobre, le projet de l’Agropole Sud, dont le niveau d’exécution des travaux était alors de 55%.

    « L’un des objectifs du projet, c’est la disponibilité de la matière première. Il est prévu dans le projet d’accompagner les producteurs en valorisant les plantations qui existent », a indiqué M. Konaté.

    « Dans le cadre du projet, il est attendu 2.500 hectares de plantation de manguiers, 6000 hectares d’anacardiers et 5000 hectares de semences certifiées de maïs à produire », a-t-il relevé.

    Il signale que « 76% de plants de manguiers sont déjà distribués sur un objectif de 250.000 plants’’. ‘’Pour l’anacardier, nous sommes à 52% pour 300.000 plants à distribuer. Et pour le maïs, nous sommes à 88% de nos objectifs », a détaillé le coordonnateur de l’Agropole Sud.

    Selon lui, « le projet vise 14.000 emplois directs et 35.000 emplois indirects’’.

    Le projet d’Agropole Sud a été mis en place par l’Etat du Sénégal et des partenaires au développement (BAD, BID). Son objectif vise à améliorer les conditions de vie des populations (jeunes et femmes y compris), à travers la création de valeurs ajoutées sur les produits agricoles et l’augmentation durable de la productivité de filières telles que l’anacarde, la mangue et le maïs.

    Son coût total est de 57,6 milliards de francs FCFA.

    En mai dernier, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, avait déclaré vouloir inaugurer, à la fin du mois d’octobre, le projet de l’Agropole Sud, dont le niveau d’exécution des travaux était alors de 55%.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : le stade Aline Sitoë Diatta réhabilité à 80% (directeur)

    SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : le stade Aline Sitoë Diatta réhabilité à 80% (directeur)

    Ziguinchor, 14 oct (APS) – Les travaux de réhabilitation du stade Aline Sitoé Diatta ont été réalisés à 80%, a indiqué, lundi  le chef du service départemental des sports de Ziguinchor et directeur de cette principale infrastructure sportive dans le sud du pays.

     »Le stade Aline Sitoé Diatta est aujourd’hui en réhabilitation avec des normes internationales standards. Nous avons une pelouse hybride de dernière génération, une piste d’athlétisme et le terrain est bien tracé. Aujourd’hui, nous sommes à 80% du taux d’exécution des travaux de réhabilitation de ce stade », a fait observer Seydina Ka, dans un entretien avec l’APS.

     »Nous attendons la dernière équipe chinoise qui se chargera du nettoyage afin que le stade puisse être réceptionné techniquement pour le plus grand plaisir des usagers. C’est donc cette équipe chinoise qui va finaliser le travail de réhabilitation de notre stade « , a ajouté le directeur du stade Aline Sitoé Diatta.

    Selon le chef de service départemental des sports de Ziguinchor, « la question des infrastructures sportives est devenue un besoin crucial au Sénégal ».

    « Au Sénégal, le tissu infrastructurel n’est pas suffisant par rapport à nos différentes disciplines. Le Sénégal a plus de 50 disciplines sportives. Et, nous avons des difficultés pour combler ce gap en termes d’infrastructures », a relevé Seydina Ka.

    Il a indiqué que  »les autorités publiques sont en train de se battre pour asseoir un excellent programme infrastructurel dans le domaine du sport ».

    Les travaux de réhabilitation des stades Léopold Sédar Senghor de Dakar, Aline Sitoé Diatta de Ziguinchor, Lamine Guèye de Kaolack et Ely Manel Fall de Diourbel, ont été lancés en 2022 par l’État du Sénégal, pour un coût total de 40 milliards de francs CFA dans le cadre d’un programme financé par la République populaire de Chine.

    Le projet de réhabilitation des quatre stades est confié à l’entreprise China state construction engineering corporation Ltd (CSCEC).

    MNF/OID/MTN

  • SENEGAL-ARMEES-SOCIETE / Bignona : plus de 50 hectares de chanvre indien détruits à Sindian (communiqué)

    SENEGAL-ARMEES-SOCIETE / Bignona : plus de 50 hectares de chanvre indien détruits à Sindian (communiqué)

    Bignona, 12 oct (APS) – Plus de cinquante hectares de champs de chanvre indien d’une contre-valeur de plus deux milliards de francs CFA, ont été détruits par l’armée nationale, dans des villages de Sindian, dans le département de Bignona, selon un communiqué parvenu à l’APS.

     »L’opération a été menée par le bataillon de commandos, responsable de ce secteur, avec l’appui du 25e bataillon de reconnaissance et de la 25e compagnie de combat du génie », indique le texte.

    Cette opération est la suite d’une série d’actions menées par les forces armées dans la zone pour lutter contre l’accroissement du trafic illicite, de l’économie criminelle, précise le texte.

    Le  document indique que « plusieurs champs de chanvre indien ont été détruits à Dièye, Djiondji, et Massaran », des localités situées dans le département de Bignona.

    Lancée le 7 octobre dernier,  cette opération de grande envergure vise globalement à détruire les champs de chanvre à Djibidione, Dièye, Djiondji, Massaran, Balla Bassène et Niale, des villages considérés comme étant l’épicentre de la culture du chanvre,  situés au nord de la commune de Sindian, dans le département de Bignona.

    Elle « vise aussi à combattre le trafic illicite de chanvre et de bois qui prend des proportions inquiétantes » dans cette zone.

    Le texte rappelle que l’armée, dont la mission première est d’assurer la sécurité et la libre circulation des populations et de leurs biens, vise aussi, à travers cette opération,  »à neutraliser tout élément armé et interpeller les trafiquants trouvés sur les lieux ».

    L’Armée nationale indique par ailleurs que « la généralisation de la culture de chanvre a non seulement privé les braves populations de leurs terres cultivables mais surtout hypothéqué l’avenir de plusieurs jeunes ayant abandonné l’école, pour s’adonner à cette activité très lucrative ».

    ‘’Elle crée de réels enjeux sécuritaires dans cette région frontalière de la Gambie, à cause des problématiques liées au trafic de stupéfiants’’, ajoute le communiqué.  

    Au final, « il s’agit de restituer aux populations leurs terres spoliées afin de relancer les activités licites et de garantir la liberté de mouvement dans cette zone ».

    Toutefois, l’armée tient à rappeler qu’elle  »est résolument engagée à accompagner le processus irréversible de retour des populations mais reste déterminée à enrayer l’expansion de l’économie criminelle aux conséquences socio-économiques et environnementales dévastatrices ».

    La Casamance est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982, par les forces de l’ordre.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    En mai dernier, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont acté le dépôt de leurs armes, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste, rapporte le document.

    MNF/SK/AB/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-EDUCATION / Ziguinchor : des jeunes filles formées en leadership et prise de la parole en public

    SENEGAL-SOCIETE-EDUCATION / Ziguinchor : des jeunes filles formées en leadership et prise de la parole en public

    Ziguinchor, 12 oct (APS) – Des jeunes filles de la région de Ziguinchor (sud) ont, à l’initiative de l’ONG Right To Play Sénégal, bénéficié d’une session de  formation en leadership et prise de la parole en public, a constaté l’APS. 

    Lancée mercredi pour une durée de trois jours, la session a pris fin vendredi.  Elle entre dans le cadre de la mise en œuvre  du projet de Renforcement de capacités des filles par le sport et le jeu (RECAF-Jeu) de l’ONG canadienne » Right To Play » Sénégal.

     »Cette activité a contribué à promouvoir le leadership, l’autonomisation et la prise de parole en public des filles pour exprimer leur vision de l’avenir « , a dit le manager général du projet RECAP-Jeu, Edouard Ndong, lors de la cérémonie clôture de la formation.

    Cette activité qui se tient à l’occasion de la journée internationale de la fille, célébrée chaque 11 octobre, est initiée en partenariat avec le Centre départemental d’éducation populaire et sportive de Ziguinchor.

     »Les mentors choisis ont inspiré les filles bénéficiaires durant trois jours. Des références dans les domaines de l’éducation, de la santé et du sport, ont été choisis, comme mentors pour écouter et échanger avec les jeunes filles qui souvent traversent beaucoup d’épreuves de la vie’’, a-t-il précisé 

    « Parfois, elles n’ont pas un cadre pour en parler. Donc, ce mentorat est une opportunité pour elles, avoir des personnes de référence à qui parler de ses soucis et projets », a poursuivi M. Ndong.

    ‘’La période adolescente est une période de trouble et d’équilibre où la fille et le garçon ont besoin de repère et d’être encadrés. Ce mentorat est une bonne initiative », s’est félicité le chef du service départemental des Sports de Ziguinchor, Seydina Kâ.

    Outre la région de Ziguinchor, le projet RECAF-Jeu (2021-2026) intervient également dans la région de Sédhiou. Il est financé par Affaires mondiales Canada, à hauteur de 8,67 millions de dollars canadiens, soit près de 3 milliards 900 millions francs CFA pour  soutenir l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes.

    MNF/ADL/SK/AB

  • SENEGAL-ENERGIE / Bignona : le DG de l’ASER inspecte les réalisations à Djibidione 

    SENEGAL-ENERGIE / Bignona : le DG de l’ASER inspecte les réalisations à Djibidione 

    Djibidione , 11 oct (APS) – Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), Jean Michel Sène, s’est rendu vendredi dans la commune de Djibidione, dans le but de constater de visu l’état de mise en œuvre des projets d’électrification de certains villages, dont la centrale électrique implantée dans cette commune.

    « Nous sommes en tournée depuis une semaine avec comme objectifs de faire l’identification des villages qui rentrent dans le cadre du projet que nous avons au niveau de l’ASER, mais aussi pour visiter la centrale électrique de Djibidione « , a expliqué le DG de l’ASER.

    Il a ajouté que sa tournée à Djibidione vise aussi à s’enquérir des projets que l’Agence est en train de dérouler dans certains villages.

    « Il y a des villages où l’argent a été déjà dépensé mais, il y a des soucis au niveau des centrales, qui empêchent le village d’accéder à l’électricité. Nous avons jugé utile de venir voir pourquoi ces centrales-là sont à l’arrêt », a poursuivi Jean Michel Sène.

    Il a expliqué l’arrêt de ces centrales par le fait qu’’’il y ait une augmentation du nombre des villages » bénéficiaires, à l’origine d’une hausse de la demande.

     »Souvent lorsque nous faisons les enquêtes, ces villages disent [au départ] qu’ils n’ont besoin que de lampes et d’une télévision, par exemple.  Et (…) dès l’instant qu’il y a de l’électricité, les habitants de ces villages achètent des frigos et ventilateurs », a-t-il déclaré.

    Cette situation fait que les centrales ne sont plus en mesure de répondre à la demande.

    « Nous allons prendre ça en compte pour les prochains projets et éviter tout cela », a promis Jean Michel Séne.

    Il se réjouit du fait cette tournée a ‘’permis d’échanger avec la population de la commune de Djibidione pour voir leurs besoins’’. ‘’Nous allons tout faire pour prendre en compte Djibidione dans nos différents projets pour faciliter le retour de ses populations déplacées », a promis le DG de l’ASER.

    Il a déploré le fait que beaucoup de villages de cette commune ne sont pas électrifiés, se réjouissant de voir que les travaux de la centrale de Djibidione avancent à grands pas.

    « Nous remercions le DG de l’ASER pour son déplacement à Djibidione. Dans notre commune, aucun village n’est électrifié. Nous sommes confiants que le travail va se faire. L’espoir est permis », a salué le maire de Djibidione, Lamine Diémé.

    MNF/ASG/ADL