Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL- SOCIETE - DIVERS / Bignona  : une fille fauchée mortellement par un minibus à Tobor 

    SENEGAL- SOCIETE – DIVERS / Bignona  : une fille fauchée mortellement par un minibus à Tobor 

    Bignona, 3 oct (APS) – Une jeune fille a été mortellement fauchée par un minibus, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Tobor, un village de la commune de Niamone, dans le département de Bignona, a appris l’APS de source sécuritaire et de témoins.

    Selon des témoins, le véhicule a dérapé alors qu’il roulait à vive allure sur la RN4 dans le sens Bignona-Ziguinchor.

    Il aurait quitté sa trajectoire pour ensuite percuter la jeune fille qui se trouvait au bord de la route accompagné d’un ami.

    « L’ami de la victime est sorti indemne de cet accident. Et la fille (…) est décédée sur le coup », a indiqué une source sécuritaire contactée par l’APS.

    Les sapeurs-pompiers ont acheminé le corps sans vie de la victime à la morgue de l’hôpital de Bignona.

    Il y a quelques semaines, sur ce même axe routier, un véhicule particulier de type 4×4 immatriculé en Gambie avait mortellement fauché une jeune bachelière de 20 ans. L’accident avait eu lieu à hauteur du village de Teubi.

     IM/ MNF/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Un projet de micro-entreprises agroécologiques lancé à Nyassia

    SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Un projet de micro-entreprises agroécologiques lancé à Nyassia

    Nyassia, 2 oct (APS)- Le comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (USOFORAL), en partenariat avec le cabinet GFA consulting group, à travers la coopération allemande (GIZ), a lancé, mardi, à Nyassia, un projet d’appui au développement de micro-entreprises agroécologiques dans cette commune du département de Ziguinchor (sud).

    « Ce projet d’appui au développement de micro-entreprises agroécologiques porté par l’association Usoforal, devrait contribuer à trouver des réponses durables telles que l’emploi des jeunes et des femmes, la promotion de l’entrepreneuriat rural et l’amélioration de la sécurité alimentaire », a expliqué à des journalistes le conseiller technique de GFA dans le cadre du projet d’appui à la réforme de la formation professionnelle au Sénégal, Ibrahima Mbaye.

    Il a ajouté que le projet vise à promouvoir la diversification des activités en maraîchage avec la production d’oignons, de bissap, de carottes, de choux, de gombos, de tomates, de piments, entre autres spéculations.

    « C’est un projet de création et de formalisation de six petites et moyennes entreprises agroécologiques », a fait savoir M. Mbaye, rappelant que le projet cible trente jeunes femmes provenant des villages de Darsalam, Agnak petit, grand Coulay et Yabocounda, sélectionnées sur la base de leurs projets agroécologiques.

    Le chargé de ce projet à Usoforal, Julien Laurent Gomis a pour sa part expliqué, qu’il consiste à renforcer les capacités de ces bénéficiaires en agriculture écologique y compris le maraîchage et l’arboriculture.

    « Nous allons accompagner ces femmes bénéficiaires dans la formalisation afin qu’elles puissent créer des entreprises. C’est un projet qui consiste à la création et l’accompagnement de six micro petites entreprises à travers des GIE de femmes âgées de 18 à 35 ans », a ajouté M. Gomis.

    MNF/ASB/MK/SKS/SBS

  • SENEGAL- SOCIETE - DIVERS / Chavirement d’une pirogue à Bignona : tous les corps ont été retrouvés (source sécuritaire)

    SENEGAL- SOCIETE – DIVERS / Chavirement d’une pirogue à Bignona : tous les corps ont été retrouvés (source sécuritaire)

    Bignona, 2 oct (APS) – Les corps des 4 personnes dont la pirogue avait chaviré lundi à Bignona dans les bolongs (chenal), suite aux fortes pluies ont été retrouvés, a rapporté à l’APS, mercredi, une source sécuritaire.

    « Une pirogue avec à son bord quatre personnes a chaviré en début de semaine dans les bolong suite aux fortes pluies qui se sont abattues dans la contrée du Buluf. Les corps de ses occupants ont tous été retrouvés », a t-elle fait savoir.

    Des témoins rapportent avoir vu une pirogue au milieu des vagues sans ses occupants. Ils avaient alors déclenché l’alerte au niveau du village de Dianki et ses environs.

    Saisis à leur tour, les sapeurs-pompiers de Bignona et les agents des Aires marines protégées de Thiobon se sont déplacés dans la zone pour entamer des recherches.

    Les corps de trois enfants ont été retrouvés, mardi, dans un premier temps, puis transférés à la morgue du district sanitaire de Thionck-Essyl.

    Un quatrième corps, celui d’un adulte, a été découvert ce mercredi par les sapeurs-pompiers.

    Les témoins rapportent qu’un père de famille était parti à la pêche aux crevettes, lundi, en début de matinée, avec ses enfants et neveux.

    Seulement quatre d’entre eux dont le père de famille ont embarqué dans la pirogue laissant les deux autres à quai.

    Ces quatre occupants auraient été surpris par une forte pluie accompagnée de vents violents.

    IM/MNF/OID/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Ziguinchor : un camp de formation sur l’agroécologie paysanne lancé à Niaguis

    SENEGAL-AGRICULTURE / Ziguinchor : un camp de formation sur l’agroécologie paysanne lancé à Niaguis

    Niaguis, 2 sept (APS) – Le mouvement “Pan Africain des femmes rurales – nous sommes la solution” a lancé, lundi, à Niaguis (Ziguinchor, sud), la troisième édition du camp international de formation sur les bonnes pratiques agroécologiques paysannes, axée cette année sur le thème « Techniques de production et d’utilisation des bio protecteurs en agroécologie”.

    D’une durée de cinq jours, ce camp de formation sur l’agroécologie paysanne regroupe une cinquantaine de leaders et d’agents techniques des associations des femmes rurales membres du mouvement.

    Il a été officiellement lancé par l’adjoint au sous-préfet de Niaguis, Idy Gomel Ba, au centre Karonghère Wati Nianing de la commune éponyme.

    « L’objectif de cette formation, c’est de permettre aux producteurs de pouvoir produire des aliments sains et nutritifs », a expliqué la présidente du mouvement “Pan africain des femmes rurales – nous sommes la solution », Mariama Sonko.

    Elle explique qu’il a été constaté aujourd’hui qu »’avec les produits issus de l’agriculture conventionnelle ou chimique, il n’y a presque pas de nutriments ». « Et par rapport à cette production, il y a beaucoup de destruction de l’environnement, à savoir la terre et les semences héritées de nos ancêtres », a aussi fait remarquer Mme Sonko.

    « Aujourd’hui, notre mouvement est dans la promotion de la pratique agroécologique qui valorise les semences paysannes. Et par rapport à ces semences paysannes, nous utilisons les engrais organiques et les bio-protecteurs. Ces semences organiques nous permettent de renforcer la fertilité des terres et les rendements des productions », a-t-elle indiqué .

    Elle estime que les bio-producteurs permettent,  »non seulement d’avoir une bonne production, mais aussi une production de qualité où nous avons tous les nutriments nécessaires pour une bonne alimentation ».

    « Nous partageons donc aujourd’hui nos expériences par rapport à la production des bio-protecteurs et à leur utilisation », a encore expliqué la présidente du mouvement “Pan Africain des femmes rurales – nous sommes la solution ».

    Elle a rappelé que son mouvement est implanté dans huit pays d’Afrique : Ghana, Burkina Faso, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire et Sénégal.

    “Dans ces huit pays, nous essayons de promouvoir l’agroécologie paysanne à travers les femmes rurales”, a souligné Mme Sonko, indiquant que des fermes agroécologiques paysannes y sont initiées.

    A cet égard, elle a  invité les États à les accompagner dans leur volonté de promouvoir la pratique agroécologique. « Pour que nous soyons souverains, il faudrait qu’on arrive à avoir notre souveraineté semencière. L’agriculture est basée sur la semence », a-t-elle estimé.

    « Ce camp de formation va permettre de renforcer les capacités des leaders et des agents techniques du mouvement +Pan Africain des femmes rurales – nous sommes la solution+, sur le danger de l’usage des produits chimiques en agriculture et sur l’apport des bio protecteurs dans la qualité des produits agricoles », a pour sa part expliqué l’adjoint au sous-préfet de Niaguis, Idy Gomel Ba.

    Il va également permettre de renforcer la capacité des bénéficiaires sur les techniques de production des bio producteurs à base de produits locaux et sur les techniques d’utilisation des bio producteurs, a ajouté M. Ba.

    MNF/SKS/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-GOUVERNANCE / Ziguinchor : des élus territoriaux formés sur l’utilisation du logiciel de gestion des finances locales

    SENEGAL-COLLECTIVITES-GOUVERNANCE / Ziguinchor : des élus territoriaux formés sur l’utilisation du logiciel de gestion des finances locales

    Ziguinchor, 2 sept (APS) – Un atelier de formation axé sur l’utilisation du logiciel de gestion des finances locales (GFILOC) s’est ouvert, samedi, à Ziguinchor (sud), à l’intention des élus territoriaux pour une meilleure gestion du budget de leurs collectivités territoriales respectives, a constaté l’APS.

    Cette session de formation de deux jours est à l’initiative de l’association des maires du Sénégal (AMS).

    « Nous sommes venus à Ziguinchor organiser la session de formation des maires en rapport avec les présidents de département dans la l’utilisation du logiciel GFILOC qui est un logiciel innovant et moderne », a expliqué le président de l’AMS Oumar Ba.

    Il a rappelé que le logiciel GFILOC permet une gestion à distance du budget des collectivités territoriales.

    « C’est un logiciel qui a été conçu par le ministère des Finances en rapport avec la direction générale du trésor. Il facilite la gestion de nos budgets par un travail à distance parce que beaucoup de maires du Sénégal ne sont pas résidents », a souligné Oumar Ba.

    « Avec ce logiciel on aura plus l’obligation de faire des déplacements jusqu’à la commune pour initier certaines opérations pour suivre son budget », a fait valoir Oumar Ba qui informe que cette même formation sera organisée dans toutes les régions du Sénégal.

    « Cet atelier est arrivé à son heure dans la région de Ziguinchor. Le logiciel GFILOC va faciliter la gestion financière de nos collectivités territoriales. Il va atténuer la charge du travail d’un maire ou d’un conseil départemental « , a salué le maire de la commune de Ziguinchor, Djibril Sonko.

    Pour le président du conseil départemental de Bignona, Souleymane Goudiaby, « cette formation va permettre aux élus territoriaux de mieux comprendre l’outil qui permet de gérer les dépenses au niveau des collectivités territoriales.

    Le maire de Ziguinchor, Djibril Sonko a, par ailleurs invité le gouvernement à libérer le « plutôt possible » les fonds de concours pour permettre un meilleur fonctionnement des collectivités territoriales.

    « Les collectivités territoriales ne sont pas financièrement bien dotées. Nous sommes à quatre mois de la fin de la gestion budgétaire. Aujourd’hui, seuls les fonds de dotation sont reçus de l’État », a-t-il fait observer.

    « Il reste les fonds d’équipement des collectivités territoriales et les fonds de concours. Nous attendons fortement ces fonds pour que les collectivités territoriales puissent fonctionner normalement », a dit Djibril Sonko.

    MNF/SBS/ADL/MTN

     

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS / Gaustin Diatta du  »Soleil », lauréat du Prix d’excellence du leadership local

    SENEGAL-AFRIQUE-MEDIAS / Gaustin Diatta du  »Soleil », lauréat du Prix d’excellence du leadership local

    Ziguinchor, 2 sept (APS) – Le journaliste du quotidien national  »Le Soleil », Gaustin Diatta, a remporté le Prix d’excellence du leadership local (Pell-édition Afrique de l’Ouest) dans la catégorie meilleur reportage pour son article intitulé  »Les différends fonciers dans le sud du pays, l’autre crise casamançaise ».

    Le lauréat a dit toute sa  »fierté » d’avoir remporté cette distinction, dimanche, dans un entretien avec l’APS.

    Il a reçu, samedi, son trophée de meilleur reportage dans la catégorie presse écrite du Prix d’excellence du leadership local lors d’une cérémonie organisée à Cotonou, au Bénin.

    Cette distinction est décernée par l’Observatoire international de la démocratie participative en Afrique (OIDP Afrique), en partenariat avec des collectivités territoriales de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

    « C’est un honneur et une fierté d’avoir remporté ce prix d’excellence du leadership local [Pell-édition Afrique de l’Ouest] dans la catégorie meilleur reportage en presse écrite », a dit le journaliste au quotidien national « Le Soleil ». A Cotonou, il déclare avoir été « un ambassadeur » de son entreprise et de la République du Sénégal.

    « Ce prix est tout simplement un encouragement à bien travailler, parce qu’il arrivera un moment où on n’aura pas le temps pour réaliser de grands reportages », a-t-il fait valoir.

    « Quand je suis monté sur le podium, j’avais pensé à tous ces Sénégalais qui ont voté pour moi. Des citoyens que je connais même pas, puisque après l’étape de l’analyse des soumissions (55%), le jury a décidé de choisir trois nominés pour le sacre final », a expliqué Gaustin Diatta.

    Il a été nominé au même titre qu’un journaliste du  »Canard Déchaîné » du Niger et un autre du quotidien national  »L’essor » du Mali.

    « Je ne remercierai jamais assez la presse sénégalaise dont la mobilisation m’a été d’une aide incommensurable. Cela m’amène également à faire un clin d’œil à tous mes confrères de l’Agence de presse sénégalaise (APS), où j’ai effectué mon premier stage en entreprise », a salué M. Diatta.

    Avant d’être engagé par le quotidien national » Le Soleil », Gaustin Diatta a été journaliste au quotidien privé  »EnQuête » pendant cinq ans.

    « J’ai déjà remporté en 2019, le grand prix É-jicom de journalisme, toutes catégories confondues », a-t-il rappelé.

    Gaustin Diatta avait également remporté ce même trophée à Dakar, avant de rééditer cette année, cet exploit au niveau continental.

    MNF/FKS/ASG

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Niaguiss : les Forces armées au chevet des populations déplacées de Soukouta 

    SENEGAL-SOCIETE / Niaguiss : les Forces armées au chevet des populations déplacées de Soukouta 

    Soukouta (Niaguis), 29 août (APS) – Les Forces armées sénégalaises ont organisé une journée de consultation médicale gratuite suivie d’une remise de kits alimentaires, jeudi, à Soukouta, un village de la région de Ziguinchor (sud), en vue d’accompagner le retour des populations déplacées en raison de la crise casamançaise, a constaté l’APS.

    Cette journée de consultation médicale gratuite s’est déroulée sous la houlette du chef d’état-major général des armées sénégalaises (CEMGA), le général de corps d’armée Mbaye Cissé.

     »Cette activité est centrée sur une remise de dons alimentaires et une consultation médicale au profit des populations » de Soukouta, un village situé dans l’arrondissement de Niaguis, qui avait été abandonné par ses habitants à cause du conflit en Casamance.

    « Elle s’inscrit dans le cadre des efforts que les armées déploient pour accompagner concrètement et efficacement le retour des populations », a expliqué le général Mbaye Cissé.

    La remise de ces kits alimentaires comprenant de l’huile, du riz, du sucre et des produits d’hygiène, a enregistré la présence du sous-préfet de Niaguis, Maguette Ndiaye, des chefs de village, élus territoriaux et des populations bénéficiaires.

     »Il y a un élan très fort et un désir ardent des populations de rejoindre leurs localités », étant entendu que « les conditions de sécurité sont réunies grâce à l’action vigilante des forces armées déployées dans la zone », a fait valoir le général Cissé.

    Selon lui,  »la solution, ce n’est pas de vous apporter chaque année des dons, mais c’est de créer des conditions de sécurité pour que vous puissiez reprendre convenablement vos activités et travailler à gagner honnêtement votre vie ».

    Le retour au bercail  »est toujours difficile », a lancé le chef d’état-major des armées sénégalaises aux populations déplacées.

     »Quand vous abandonnez votre village pendant dix ou quinze ans, il y a des problèmes liés à l’occupation de l’espace et des problèmes liés au foncier », a-t-il reconnu.

     »Sur toutes ces questions, je vous demande de vous référer aux autorités administratives qui, dans le calme, dans la paix et dans la concertation, vont trouver des solutions à toutes ces difficultés », a-t-il lancé aux populations de retour au bercail.

    Le général Mbaye Cissé a réaffirmé la disponibilité de ses unités déployées aux côtés des populations déplacées et qui restent là pour les accompagner.

     »L’objectif ultime, c’est que dans quelques mois, ce retour des populations soit accompagné. L’État prendra les dispositions utiles pour accompagner les populations. Il y aura des mesures fortes pour accompagner les populations de retour dans le domaine de l’accès et du désenclavement et dans le domaine des infrastructures de base », a assuré le général Mbaye Cissé.

    « Grâce à l’engagement sans faille de nos forces armées, ces populations peuvent revenir sur leurs terres avec l’espoir de reconstruire leur vie dans la paix et dans la dignité », a réagi le sous-préfet de Niaguis, Maguette Ndiaye, soulignant que grâce aux efforts continus des forces armées sénégalaises, il y a un retour progressif à la paix et à la sécurité.

     »Votre visite revêt un caractère hautement symbolique. Elle est signe d’une solidarité et d’un soutien indéfectible envers ces populations qui, malgré les difficultés, n’ont jamais perdu espoir. En plus de la sécurité que vous apportez, vous êtes venus avec des gestes concrets de solidarité », a salué le sous-préfet de Niaguis.

    Le conflit casamançais, opposant l’État du Sénégal aux rebelles indépendantistes du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), a continuellement baissé en intensité ces dernières années, après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de la région, à partir du début des années 1980.

    Il y a deux ans environ, l’armée sénégalaise avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie sud du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    Dans cet esprit, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance ont déposé leurs armes il y a quelques mois, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona ayant abrité par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/OID/BK/ASG

  • SENEGAL- JUSTICE / Affaire Boffa Bayotte : la perpétuité confirmée en appel pour René Bassène, Oumar Ampoï Bodian acquitté

    SENEGAL- JUSTICE / Affaire Boffa Bayotte : la perpétuité confirmée en appel pour René Bassène, Oumar Ampoï Bodian acquitté

    Ziguinchor, 29 août (APS) – La chambre criminelle de la Cour d’appel de Ziguinchor a confirmé jeudi la réclusion criminelle à perpétuité prononcée en première instance à l’encontre du journaliste René Bassène, et acquitté Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, a constaté l’APS.

    « Oumar Ampoï Bodian a été condamné en perpétuité en première instance, et la Cour d’appel de Ziguinchor a estimé ce jeudi qu’il n’était pas coupable. Donc, Oumar Ampoï Bodian est acquitté », a exulté son avocat, Me Pape Samba Sow.

    Mais, il a en revanche signalé que « la décision a été confirmée relativement à la complicité d’assassinat pour René Bassène, et la peine de réclusion criminelle à perpétuité confirmée ».

     Selon Me Sow, le journaliste ‘’dispose d’un délai de 15 jours pour pouvoir faire appel et contester la décision » de la Cour d’appel.

     « Je suis très satisfait parce que je défendais Oumar Ampoï Bodian. J’étais convaincu qu’il n’était pas coupable. Aujourd’hui, nous sommes très satisfaits. Et c’est dommage pour René Bassène », a-t-il réagi.

    Il a précisé qu’après ce verdict en appel, la seule voie qui s’offre au journaliste est ‘’le pourvoi en cassation’’.

    « Mais il va falloir qu’on puisse avoir la motivation de la Cour d’appel relativement à la décision qui a été rendue pour apprécier d’une nécessité de faire un appel », a-t-il cependant indiqué.

    Le journaliste René Bassène et Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du MFDC, avaient été condamnés, le 13 juin 2022, à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte.

    Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avait également condamné à cette même peine le chef de guerre César Atoute Badiate, dans le cadre de cette même affaire remontant au 6 janvier 2018.

    A l’exception de M. Badiate, jugé par contumace et sous le coup d’un mandat d’arrêt, tous les autres condamnés sont en détention.

    Deux autres accusés avaient écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis pour détention d’armes sans autorisation. Les dix autres mis en cause avaient été acquittés.

    Les accusés étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat.

    Le 6 janvier 2018, 14 coupeurs de bois avaient été tués dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau.

    René Caprin Bassène et Omar Ampoi Bodian, condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, avaient nié toute implication lors du procès en appel ouvert en juillet dernier.

    Après les plaidoiries de la première audience en appel fin juillet, le ministère public avait requis l’acquittement de René Capain Bassène et d’Omar Ampoi Bodian pour les charges de participation à un mouvement insurrectionnel et de sortie irrégulière de correspondance. 

    En revanche, il avait requis le maintien des autres charges pesant contre eux, dont l’association de malfaiteurs et la complicité d’assassin, tout en demandant de reconduire la peine prononcée à leur encontre en première instance.

    Ce jeudi 29 août, la Cour d’appel a finalement confirmé la peine de réclusion criminelle à perpétuité pour René Bassène et a acquitté Oumar Ampoï Bodian. 

    MNF/ASG/MK/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE-SÉCURITÉ / Casamance : 500 mines et engins explosifs enlevés sur plus de deux millions de mètres carrés (directeur CNAMS)

    SENEGAL-SOCIETE-SÉCURITÉ / Casamance : 500 mines et engins explosifs enlevés sur plus de deux millions de mètres carrés (directeur CNAMS)

    Ziguinchor, 28 août (APS) – Les activités de déminage conduites par l’Etat en Casamance ont permis d’enlever 500 engins explosifs et mines antipersonnel depuis 2007, sur 2.118.125 mètres carrés, a révélé, mercredi, le directeur du Centre national d’action antimines au Sénégal (CNAMS), l’ambassadeur Papa Maguèye Diop.

    « 500 engins explosifs et mines antipersonnel ont été enlevés en Casamance, et 2.118.125 mètres carrés sont à ce jour déminés », a-t-il indiqué à des journalistes, en marge d’une rencontre portant sur la problématique du déminage en Casamance.

    « Aujourd’hui, 54 localités et 139 zones de la Casamance sont déminées. Il reste 101 localités non déminées » dans le nord Sindian, à Nyassia, à Sédhiou et au sein du parc national de Basse-Casamance, a indiqué M. Diop.

    Les mines ont causé en Casamance « au total 870 victimes, civiles et militaires ». Parmi ces victimes, « 186 personnes  civiles qui sont nos cibles prioritaires sont pris en charge par le CNAMS », a souligné le directeur du Centre national d’action antimines au Sénégal.

    « Un travail a été fait. Des réalisations ont été faites depuis 2007 par l’État du Sénégal malgré les défis restants », a ajouté l’ambassadeur Papa Maguèye Diop, selon lequel un programme de déminage sera très bientôt lancé dans la zone de Bignona plus précisément, dans le nord-Sindian.

    « Les partenaires ont envie de nous aider. Nous sommes rassurés que des partenaires soient prêts à nous aider. Depuis l’avènement des nouvelles autorités, notre espoir s’est multiplié », a-t-il déclaré.

    Selon lui, les nouvelles autorités, arrivées à la tête du Sénégal début avril dernier, « ont la ferme volonté de prendre à bras le corps le problème du déminage en Casamance ».

    Il assure que le gouvernement sénégalais « est prêt à prendre en charge le budget du CNAMS », mais il lui suggère de recourir aussi à la coopération internationale.

    « C’est la convention d’Ottawa qui dit aux pays riches d’aider les pays qui n’ont pas assez de moyens à avoir les moyens de déminer leur territoire », a t-il rappelé.

    Papa Maguèye Diop a fait savoir que sa structure est en train de renforcer ses agents par le biais de formations visant à relever leur niveau technique pour « mieux affiner » le travail sur le terrain.

    « Nous voulons, en nous acheminant vers la ligne droite, développer des capacités nationales de déminage », a-t-il dit, ajoutant  »être en mesure de terminer le déminage en mars 2026 ».

    Toutefois, il a relevé que  »c’est une question de sécurité. On ne va pas se précipiter pour terminer ».

    « Nous voulons avoir des moyens et faire le travail. Maintenant, D’ici mars 2026, nous voulons avoir les moyens de faire le travail. Si les autorités nous donnent des moyens, on a le matériel qu’il faut, nous pourrions terminer, et on se projette sur autre chose. Mais nous n’allons pas bâcler le travail », a insisté l’ambassadeur Papa Maguèye Diop.

    MNF/BK/ADL/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / Boutoupa-Camaracounda : des producteurs formés aux techniques d’amélioration de la productivité et la qualité des noix de cajou

    SENEGAL-AGRICULTURE-FORMATION / Boutoupa-Camaracounda : des producteurs formés aux techniques d’amélioration de la productivité et la qualité des noix de cajou

    Boutoupa-Camaracounda, 28 août (APS) – Des producteurs d’anacarde de la commune de Boutoupa-Camaracounda, regroupés au sein de l’Association des jeunes agriculteurs de la Casamance  »Lukal » (plantons des arbres, en joola) ont été formés, mardi, aux techniques de plantation en vue d’améliorer la productivité et la qualité des noix de cajou dans cette collectivité du département de Ziguinchor (sud).

    Cette session de formation organisée dans une parcelle de démonstration de cinq hectares, à Boutoupa- Camaracounda, est à l’initiative de l’ONG United States departement of agriculture (USDA), à travers son projet LIFFT- Cashew, mis en œuvre par Shelter for life.

     »Aujourd’hui, nous accompagnons cette association pour montrer quelles sont les techniques qu’il faut utiliser pour mettre en place une nouvelle plantation en respectant les standards, c’est-à-dire les dix mètres entre les plants et les dix mètres entre les lignes », a expliqué le manager du département agriculture de l’ONG Shelter for life, Mamadou Ndiaye.

    Il a ajouté que dans le cadre de la mise en place du projet LIFFT- Cashew, le département de l’Agriculture est en train de renforcer les capacités des producteurs mais également les accompagner afin d’améliorer la productivité et la qualité des noix de cajou.

     »C’est dans ce contexte que nous avons octroyé des subventions de 40 hectares à des producteurs du Sénégal, partenaires dans ce programme. Et nous leur avons livré 50.000 plants greffés », a fait savoir M. Ndiaye.

    Il a rappelé que le projet LIFFT- Cashew intervient dans la chaîne de valeur anacarde avec un appui et un accompagnement conséquent pour les producteurs et transformateurs afin d’accroître la production et le pouvoir de négociation en ajoutant de la valeur à l’amande de cajou en Afrique de l’Ouest( Sénégal, Gambie et Guinée Bissau).

     »Nous encadrons 11. 000 producteurs de Sédhiou, Kolda, Fatick et Ziguinchor, pour renforcer leurs capacités et améliorer leur production », a relevé Mamadou Ndiaye.

    Plus de 500 plants et des sacs d’engrais organiques ont été distribués ce mardi aux producteurs de Boutoupa-Camaracounda, signale M. Ndiaye.

    « Notre commune était très éprouvée par le conflit casamançais. Sur ce, nous avions un défi de retour des populations et un défi de la reconstitution des communautés. Notre source de revenu, c’est l’anacarde. Donc, si Shelter for life revient pour nous enseigner des techniques culturales pour booster notre production en qualité et en quantité, nous ne pouvons que nous en réjouir », a salué le maire de la commune de Boutoupa Camaracounda, Ousmane Sandé.

     »Aujourd’hui, Shelter for life est en train de nous montrer que ce n’est pas le nombre d’arbres qui compte, mais c’est la qualité et les techniques culturales qui permettent d’accroître nos rendements », s’est réjoui le président de l’association des jeunes agriculteurs de la Casamance  »Lukal », Aliou Djiba.

    Selon lui, « avec cette technique de plantation, la commune de Boutoupa-Camaracounda pourra dans quelques années avoir de la matière première pour alimenter les usines et les unités de transformation ».

    MNF/OID/ASG