Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Elinkine: la CUDAFCS célèbre ses 25 ans de présence aux côtés de l’Eglise 

    SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Elinkine: la CUDAFCS célèbre ses 25 ans de présence aux côtés de l’Eglise 

    Elinkine, 17 fév (APS)- La Coordination des unions diocésaines des Associations féminines catholiques du Sénégal (CUDAFCS) a lancé, lundi, à Elinkine, dans le département d’Oussouye (sud), les célébrations de ses 25 ans de présence aux côtés de l’Église.

    Des délégations des autres diocèses du pays ont rejoint celle de Ziguinchor, au pied de Notre-Dame de la Mission à Élinkine, pour marquer le début de leur jubilé d’argent, sous la houlette de l’évêque de Ziguinchor, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga.

    Ces activités de trois jours sont placées sous le thème: « Femme de la CUDAFCS porteuse d’Espérance dans une Eglise synodale ».

    L’évêque du diocèse de Ziguinchor, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga, a ainsi demandé aux femmes d’être « cette aiguille et ce fil à coudre pour tout ce qui est déchiré dans la société ».

    Il estime que la femme doit d’abord se considérer  »comme une grâce que Dieu fait au monde, à (la) société, à (la) famille, à (son) mari, à (ses) enfants ».

    La comparant à une liane de courges, le prélat a souligné que la femme doit pouvoir se mouvoir et se mettre au service de la société partout où elle va.

    Citant un proverbe Diola, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga a démontré que de la même façon que la liane de courges doit quitter sa famille pour se marier, la femme est destinée à tisser et créer des liens avec d’autres familles, localités, communautés et pays.

    « La femme joue un rôle crucial dans la société en tant que source de paix », a-t-il dit, encourageant les femmes de la CUDAFCS à poursuivre leur engagement au service de l’Église, de la société et du pays, et à jouer pleinement leur rôle.

    L’évêque du diocèse de Ziguinchor, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga

    Bassène Madeleine Diène, présidente nationale des Femmes catholiques du Sénégal, s’est félicitée de la présence massive des femmes à Élinkine.

    « Ces femmes venues de l’Archidiocèse de Dakar, des diocèses de Saint-Louis, Thiés, Kaolack, Tambacounda, Kolda en plus de celles du diocèse de Ziguinchor ont été plus de mille à se retrouver au pied de Notre-Dame de la Mission à Élinkine », a t-elle déclaré.

    « Avant d’être catholique, nous sommes d’abord femmes. Et, toute femme est mère. Toute femme est épouse et sœur. Et dans l’Église, on dit que nous sommes la colonne vertébrale. Cela veut dire qu’on peut rien faire sans les femmes », a ajouté Bassène Madeleine Diène, dans le sillage de l’appel de Mgr Jean-Baptiste Valter Manga.

    MNF/OID/ABB/SBS

  • SENEGAL-ECONOMIE / PDEC : un taux de décaissement de 17% (gouverneur)

    SENEGAL-ECONOMIE / PDEC : un taux de décaissement de 17% (gouverneur)

    Ziguinchor, 13 fév (APS) – Les régions de Ziguinchor , Sédhiou et Kolda ont réalisé un taux global de décaissement de 17% dans le cadre du Projet de développement économique de la Casamance (PDEC), a révélé jeudi le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, selon qui cette performance est jugée faible.

    ‘’(…) à date, nous avons constaté que le taux de décaissement tourne autour de 17%, ce qui est relativement faible pour un projet qui a trois ans de mise en œuvre », a déploré M. Tine.

    Il intervenait à l’occasion de la réunion du comité de pilotage du PDEC, une rencontre qui, à l’en croire, a ‘’permis de faire le point sur le niveau d’exécution du projet’’.

    Parmi les raisons expliquant ce faible taux de décaissement, il signale qu’’’il y a les lenteurs liées aux difficultés que certaines collectivités territoriales rencontrent dans le cadre de la passation des marchés ».

    Il y a eu également comme difficultés les lenteurs relatives aux décaissements et aux instances de paiement. S’y ajoutent des difficultés que rencontrent certaines collectivités territoriales pour la mobilisation des acteurs communautaires, a-t-il encore détaillé.

    « Et tenant compte de tout cela, nous pensons que pour améliorer les résultats du PDEC, il faudrait diligenter le processus de réalisation des travaux de 104 kilomètres de pistes dans la région de Sédhiou », a suggéré le gouverneur de Ziguinchor.

    Il a aussi plaidé pour le renforcement des capacités des collectivités territoriales en procédure de passation des marchés.

    Le coordonnateur du Projet de développement économique de la Casamance, Youssouf Badji, précise que ce taux de décaissement de 17% correspond au montant global du projet approuvé par la Banque mondiale.

    Il a rappelé que le taux d’exécution des activités du projet tourne aujourd’hui autour de 40 %. « Le taux d’exécution correspond aux activités qui ont été réalisées par rapport aux activités qui ont été planifiées », a expliqué M. Badji.

    Selon lui, « pour cet exercice 2024, le projet de développement économique de la Casamance vient en appui à 60 collectivités territoriales des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou ».

    « Nous avons 260 sous-projets qui sont des infrastructures scolaires, sanitaires, hydrauliques, d’assaisonnement, d’énergie, entre autres. Ces projets ont été mis en œuvre dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor », a indiqué Youssouf Badji.

    Il a signalé le démarrage d’un projet de construction de 104 kilomètres de pistes à Sédhiou, Bounkiling et Goudomp. ‘’Nous avons 111 organisations communautaires de base qui sont aujourd’hui prêtes à recevoir le financement », a-t-il fait savoir.

    Le PDEC est un programme de cinq ans d’un montant global de 26 milliards de francs CFA. Il permet d’améliorer les conditions de vie des populations des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou.

    Il s’inscrit dans le cadre de l’ambition des pouvoirs publics sénégalais d’arriver à ‘’un développement harmonieux’’ des terroirs.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    SENEGAL-INFRASTRURES / Yankhoba Diémé annonce la construction d’un pont devant relier Ziguinchor à Tobor

    Ziguinchor, 11 fév (APS) – Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, a annoncé mardi la pose, courant 2025, de la première pierre du pont devant relier Ziguinchor à Tobor, un village éloigné de sept kilomètres de la principale ville du sud du Sénégal.

    « L’État du Sénégal, dans le cadre du développement du pôle sud, entend densifier le réseau routier, à travers la construction et la réhabilitation de certaines routes de la région de Ziguinchor au courant de l’année 2025 et 2026. Nous allons procéder à la pose de la première pierre du deuxième pont de Ziguinchor au courant de cette année », a-t-il annoncé.

    Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens présidait, à Ziguinchor, un comité régional de développement (CRD) spécial axé sur la mobilité, le transport et les projets d’infrastructures de transport en Casamance.

    Outre le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, des élus territoriaux, des chefs de service et des autorités administratives ont pris part à ce CRD, de même que des acteurs du secteur du transport (chauffeurs et conducteurs de moto Jakarta) ainsi que des membres de la société civile.

    « Ces axes routiers de Ziguinchor une fois réhabilités, vont permettre de désenclaver et d’interconnecter les pôles économiques de la région, et au-delà, de toute la Casamance », a assuré le ministre.

    Selon lui, la densité routière de la région de Ziguinchor, qui tourne autour de cinq kilomètres pour 100 kilomètres carrés, reste encore faible, entrainant un « déséquilibre persistant ».

    « Tous ces projets structurants vont promouvoir la connectivité des départements et les localités les plus éloignées », a ajouté Yankhoba Diémé. Il a rappelé que dans le cadre du développement, « le désenclavement joue un rôle fondamental ».

    « Ce sujet nous préoccupe, et préoccupe également les plus hautes autorités de ce pays qui ont décidé d’intensifier le réseau autoroutier pour réduire l’iniquité. Ici, à Ziguinchor comme ailleurs, nous voulons des infrastructures bien faites et durables », a dit Yankhoba Diémé.

    Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a salué la tenue de ce comité régional de développement consacré à la mobilité et à la mise en place des infrastructures pour un meilleur désenclavement de la région.

    « Tout ne peut pas être fait tout de suite. Mais, il faut savoir que la région de Ziguinchor fait partie de régions qui disposent de nombreuses potentialités du point de vue du transport, parce qu’elle est desservie par la voie maritime, aérienne et terrestre », a-t-il fait observer.

    Les différentes présentations faites lors de ce CRD ont montré que dans cette zone sud du Sénégal, à part la route nationale numéro 4 qui est en cours de réhabilitation, la boucle des Kalounayes et celle de Blouf entièrement refaites, beaucoup de routes demeurent cahoteuses.

    Il a cité l’axe Ziguinchor-Cap-Skirring (RN6) qui a fait son temps, selon les techniciens, mais aussi les axes Diouloulou-Kafountine-Séléty (RN5), Oussouye-Mlomp-Élinkine, Kandialou-Karthiak-Bignona-Sindian-Djibidione.

    Avec ses 1.092 kilomètres de route, la région de Ziguinchor dispose actuellement d’une assiette infrastructurelle jugée faible, selon les présentations faites lors de ce CRD.

    Des maires et présidents de conseil départemental de la région de Ziguinchor ont saisi l’occasion de cette rencontre pour réclamer de meilleures routes.

    « La construction et la réhabilitation des axes routiers seront effectives dans le but de faciliter la connectivité entre les milieux urbains et les localités lointaines », a réagi Mamadou Ndao, le directeur général de l’Agéroute, l’agence des travaux et de gestion des routes, répondant aux interpellations des élus territoriaux.

    MNF/BK/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Yankhoba Diémé : ‘’Les accidents les plus horribles surviennent sur les plus belles routes’’

    SENEGAL-TRANSPORTS / Yankhoba Diémé : ‘’Les accidents les plus horribles surviennent sur les plus belles routes’’

    Mpack, 10 fév (APS) – Les accidents de la circulation les plus ‘’horribles’’ survenus récemment au Sénégal ont eu lieu sur ‘’les routes les plus belles’’ du pays, a déploré, lundi, à Mpack (sud), le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankoba Diémé, estimant que les automobilistes sont responsables de 90 % des accidents de la route.

    ‘’Nous avons remarqué que les accidents les plus horribles enregistrés ces derniers mois sont survenus sur les routes les plus belles, ce qui met la balle dans le camp du conducteur’’, a dit M. Diémé lors d’une visite du chantier de la route reliant Sénoba à Mpack, dans le sud du pays.

    S’exprimant en présence du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, il a appelé les services concernés à prendre des mesures efficaces, avec l’aide des forces de l’ordre et l’administration territoriale.

    ‘’Concernant ces accidents de la route, nous devons […] ensemble faire un sursaut de lucidité’’, a dit Yankoba Diémé.

    Les mesures prises et les recommandations faites lors des états généraux des transports publics ont été ‘’mûries’’ et ‘’finalisées’’, a assuré M. Diémé, affirmant qu’elles vont réduire les risques d’accidents.

    Ces recommandations seront proposées au chef de l’État, selon le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, selon lui.

    ‘’Nous voulons être entreprenants’’ pour réduire les risques d’accidents, a assuré Yankhoba Diémé, ajoutant que ‘’90 % des accidents relèvent du fait de l’homme’’.

    ‘’Ce n’est pas une fatalité’’, a-t-il poursuivi en déplorant les surcharges de marchandises.

    MNF/BK/ESF

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / La route reliant Sénoba, Ziguinchor et Mpack sera bien livrée cette année, selon Yankhoba Diémé

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / La route reliant Sénoba, Ziguinchor et Mpack sera bien livrée cette année, selon Yankhoba Diémé

    Mpack, 10 fév (APS) – Les travaux de la route reliant Sénoba, Ziguinchor et Mpack (sud) seront achevés et la même infrastructure routière ouverte à la circulation au cours de cette année, a assuré, lundi, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankoba Diémé.

    ‘’Il est prévu de livrer ces travaux au cours de cette année. Nous maintenons l’objectif de livrer cet ouvrage aux populations avant la fin de l’année 2025’’, a soutenu M. Diémé lors d’une visite du chantier, en présence du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

    ‘’Pour des mesures de commodité, nous avons déjà ouvert la voie à la circulation. Au cours de cette année, cette route sera officiellement livrée’’, a-t-il insisté en se réjouissant du niveau d’exécution des travaux.

    Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens s’entretient avec la presse locale, à Mpack.

    Yankhoba Diémé estime que ‘’c’est le taux d’exécution le plus avancé de tous les chantiers en cours, [qu’il a] déjà visités’’.

    ‘’Les entreprises [chargées des travaux] sont en train de faire des efforts’’, a-t-il reconnu, ajoutant qu’elles continuent à travailler, malgré ‘’quelques arriérés’’ à payer par l’État.

    ‘’Cette route Sénoba-Ziguinchor- Mpack est stratégique’’, a souligné le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.

    Des ‘’travaux connexes’’ sont associés à l’ouvrage en construction, a-t-il dit, précisant qu’il s’agit de murs de clôture d’écoles et de postes de santé situés près de la route.

    Yankoba Diémé a visité aussi le canal de Tenghory, dans le département de Bignona.

    Les populations locales ont du mal à traverser ce cours d’eau, a signalé M. Diémé, assurant qu’un ouvrage leur permettant de le traverser en toute sécurité sera construit avant le prochain hivernage.

    Une réunion consacrée aux infrastructures routières des trois régions de la Casamance (sud) se tiendra mardi, à Ziguinchor, selon Yankhoba Diémé.

    MNF/ESF

  • SENEGAL-USA-SOCIETE / Suspension des programmes de l’USAID : à Ziguinchor, 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris (maire)

    SENEGAL-USA-SOCIETE / Suspension des programmes de l’USAID : à Ziguinchor, 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris (maire)

    Ziguinchor, 5 fév (APS) – Quelque 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris avec la décision du président américain Donald Trump de suspendre les programmes de son Agence de coopération et d’aide au développement (USAID), a indiqué, mercredi, le maire de Boutoupa-Camaracounda, Ousmane Sandeng.

    « La suspension des programmes d’accompagnement de l’USAID n’arrangent pas les populations déplacées de retour en Casamance. Il y a, par exemple, le programme +Shelter for life+, qui déroulait un projet d’accompagnement de 300 familles. Elles sont aujourd’hui menacées d’être des sans abris. Ce sont des familles vulnérables qui sont rentrées dans leur terroir cette année », a-t-il dit.

    Le maire de Boutoupa-Camaracounda s’exprimait en marge d’un comité régional de pilotage du plan spécial 2024- 2025 pour le retour des déplacés en Casamance.

    « Ces 300 familles comptaient beaucoup sur ce programme des Etats-Unis, pour espérer avoir des abris. Elles ne verront sans doute pas leurs habitations couvertes. Pire, elles risquent de s’effondrer », a-t-il alerté.

    Cette rencontre a été présidée par le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, en présence des élus territoriaux, des chefs de service, des chefs de villages, des acteurs de développement et des autorités administratives.

    « C’est bientôt l’hivernage. Nous invitons le comité régional à prendre en compte la nouvelle donne, afin d’intégrer ces 300 familles dans le processus de retour », a plaidé Ousmane Sandeng.

    Le maire a rappelé que ces familles sont identifiées dans les communes de Boutoupa-Camaracounda, Niaguis, Nyassia, Oulampane, Kataba (Ziguinchor) et à Djibanar (Sédhiou).

    « Avec cet arrêt brutal et sans solution, les populations seront découragées de retourner chez eux. Il faut dès maintenant envisager des alternatives si jamais, les Etats-Unis ne renouvellent pas le programme +Shelter for life+, lancé en octobre 2024 », a insisté M. Sandeng, saluant la mise en œuvre du Plan « Diomaye pour la Casamance ».

    Du nom du chef de l’Etat, ce programme, doté d’un budget de 53,6 milliards de francs CFA, vise à répondre aux besoins des populations déjà de retour et de celles en attente de rapatriement.

    « Il faut davantage accompagner ces 300 familles pour pouvoir davantage faciliter leur processus de retour », a lancé le maire.

    Sa collègue de Nyassia, Justine Manga a, quant à elle, plaidé pour le déminage de certaines zones de sa localité pour permettre aux populations déplacées de rejoindre leur fiefs.

    « Le processus de déminage est lent. Nous subissons la pression des populations, qui ont décidé de repartir dans leur zone. Nous demandons que le déminage soit accéléré en multipliant les acteurs sur le terrain », a-t-elle déclaré.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, ce conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les bases rebelles qui tentent encore de résister, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie sud du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    En mai 2024, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé, une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/ASB/SBS/OID/ABB

  • SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Casamance: plus de deux millions de mètres carrés déminés entre 2008 et 2024 ( CNAMS)

    SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Casamance: plus de deux millions de mètres carrés déminés entre 2008 et 2024 ( CNAMS)

    Ziguinchor, 5 fév (APS)- Plus de deux millions de mètres carrés ont été déminés en Casamance entre 2008 et 2024, a-t-on appris, mercredi, à Ziguinchor (sud), du directeur du Centre national d’action anti-mine au Sénégal (CNAMS), l’ambassadeur Papa Magueye Diop.

    « Entre 2008 et 2024, les opérations de déminage ont permis de dépolluer au total, une superficie de 2 millions 203 976,37 mètres carrés dans 54 localités (141 zones). Les équipes de déminage ont réussi à détruire 504 engins », a déclaré le directeur du CNAMS.

    L’ambassadeur Papa Magueye Diop qui s’exprimait en marge de la réunion du comité régional de pilotage du plan spécial 2024- 2025 pour le retour des déplacés en Casamance, a rassuré que ses équipes vont parachever le processus dans, au moins, 20 localités dont les 14 sont abandonnées.

    La rencontre a été présidée par le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, en présence des élus territoriaux, des chefs service, des chefs de villages, des acteurs de développement et des autorités administratives.

    Le directeur du Centre national d’action anti-mine au Sénégal a rappelé qu’à ce jour, vingt localités restent à déminer. « Sur cette liste, les 14 sont abandonnées et 06 sont en cours d’enquête », a-t-il révélé.

    Le gouverneur Mor Talla Tine a rappelé que le déminage humanitaire est intimement lié au processus de paix.

    « Pour que le retour des déplacés puisse être effectif dans les terroirs, il faut impérativement accélérer le processus de déminage », a préconisé le chef de l’exécutif régional.

    Selon lui,  »la question du déminage constitue une dimension importante dans le retour des populations déplacées et dans le travail qu’on nous a confiés ».

    « L’État du Sénégal doit accélérer le programme de déminage en Casamance pour qu’en 2026, le Sénégal puisse respecter ses engagements. Nous voulons un Sénégal sans mines », a-t-il souhaité.

    Mor Talla Tine a ainsi invité la sous-commission de déminage à tout mettre en œuvre pour accélérer le processus. Il s’est félicité de l’initiative de l’État qui a décidé d’octroyer un financement de 15 milliards de francs CFA pour booster les activités de déminage en Casamance.

    Le président du Conseil départemental d’Oussouye, Maurice Diédhiou a déploré « le fait qu’aucune action de déminage ne soit entreprise dans le département d’Oussouye, notamment dans la commune de Santhiaba Manjack où, plusieurs villages sont encore abandonnés à cause de la présence des mines ».

    Le maire de la commune d’Oulampane, Sagar Coly, a réclamé l’accélération du processus pour, dit-il, ne pas freiner la dynamique de retour des populations déplacées.

    Les engins explosifs ont fait 870 victimes officiellement répertoriées et dont les 186 présentent des séquelles physiques.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    En mai dernier, au moins, 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont acté samedi le dépôt de leurs armes lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/OID/ASB/SBS

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : un incendie ravage trois cantines au marché Saint-Maur

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : un incendie ravage trois cantines au marché Saint-Maur

    Ziguinchor, 5 fév (APS) – Un incendie dont l’origine n’a pas encore été déterminée s’est déclaré au marché Saint-Maur de Ziguinchor dont trois cantines ont été ravagées par les flammes dans la nuit de mardi à mercredi, a constaté l’APS.

    Les sapeurs-pompiers, alertés, ont réussi à circonscrire rapidement le feu avec l’aide des commerçants.

    « Trois cantines ont été complètement ravagées par le feu. Heureusement, les sapeurs-pompiers et les commerçants ont réussi à maîtriser rapidement le feu », a déclaré Serigne Kassé, secrétaire général du marché Saint-Maur, communément appelé Boucotte.

    « Il y a des dégâts importants mais aucune perte en vie humaine [n’a été enregistrée] », a précisé le capitaine Mansour Faye, commandant de la 41e compagnie d’incendie et de secours de Ziguinchor, dont les services avaient mobilisé deux véhicules incendies, un fourgon, une ambulance et un véhicule d’intervention rapide.

    L’incendie qui s’est déclaré vers 22 heures a été finalement été maîtrisé aux alentours de 23h 30.

    Selon le capitaine Faye, la tâche des secouristes a été rendue difficile par le fait que le marché Saint-Maur se trouve dans une zone difficile d’accès.

    Le 6 décembre dernier, un violent incendie était survenu dans le même marché avait entraîné des dégâts matériels évalués à 1, 5 milliard de francs CFA.

    Cet incendie avait ravagé des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4000 mètres carrés.

    MNF/BK

  • SENEGAL-MINES-INSTITUTIONS / Bignona : des députés à Abéné pour s’enquérir des conditions d’exploitation du zircon

    SENEGAL-MINES-INSTITUTIONS / Bignona : des députés à Abéné pour s’enquérir des conditions d’exploitation du zircon

    Abéné (Bignona), 3 fév (APS) – Des députés des régions de Ziguinchor et Sédhiou ont effectué, lundi, une visite de terrain à Abéné pour s’enquérir des conditions d’exploitation du zircon, a constaté l’APS.

    « Au-delà du vote des lois, de l’évaluation de la politique du gouvernement, nous sommes aussi appelés à faire l’évaluation des politiques publiques. C’est à ce titre que nous sommes là (…)  pour s’enquérir des conditions d’exploitation de cette ressource, conformément à l’article 25 de la constitution qui dispose que les ressources naturelles appartiennent au peuple », a expliqué le député de Ziguinchor, Bakary Diédhiou.

    Il était accompagné par ses collègues députés Ousmane Sonko, Chérif Ameth Dicko, Oulimata Sidibé et Jacqueline Sagna. Le maire de Kafountine, David Diatta, des populations d’Abéné et riveraines, ont également pris part à cette visite de terrain.

    Il a indiqué que les élus des régions de Ziguinchor et de Sédhiou ont fait également le déplacement à Abéné pour  »savoir ce que gagnent les populations dans l’exploitation du zircon ».

    « Nous sommes là pour voir aussi comment ont été menées les consultations avant la délivrance du permis d’exploitation. Et nous sommes heureux de constater qu’il y a eu des audiences publiques qui ont été menées, les populations se sont prononcées en majorité pour l’exploitation du zircon », a salué M. Diedhiou.

    L’entreprise G-Sand a bénéficié de la licence d’exploitation du zircon à Abéné.

    La société minière a offert le weekend dernier aux populations d’Abéné une ambulance médicalisée et 200 lampadaires solaires, dans le cadre de sa responsabilité sociétale d’entreprise

    MNF/SBS/MK/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : cinq kg de chanvre indien saisis en l’espace de deux jours 

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : cinq kg de chanvre indien saisis en l’espace de deux jours 

    Ziguinchor, 3 fév (APS) – La brigade de recherche de la police urbaine de Yamatogne, un quartier de Ziguinchor (sud), a saisi en l’espace de deux jours cinq kilos de chanvre indien, a appris l’APS de source sécuritaire, lundi.

    “Une première personne a été appréhendée, dans la nuit du vendredi à samedi, dans un bar clandestin communément appelé « Daaka», sis au niveau du pont de Lyndiane, un quartier de la commune de Ziguinchor, renseigne la source.

    « Après une fouille minutieuse, il a été trouvé par devers elle un sac noir contenant trois papiers de ciment renfermant du chanvre indien. Et, après pesée, il a été constaté que le poids du chanvre indien tourne autour de trois kilogrammes », a expliqué la source policière, qui a requis l’anonymat.

    Aussi, a-t-elle fait savoir, « ce dimanche aux environs de 21 heures, quatre autres personnes ont été interpellées en possession de deux kilogrammes de chanvre indien ».

    MNF/OID/MK/ASB