Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-SOCIETE -DIVERS / Thionck-Essyl : un jeune perd la vie au cours d’une bagarre (source sécuritaire)

    SENEGAL-SOCIETE -DIVERS / Thionck-Essyl : un jeune perd la vie au cours d’une bagarre (source sécuritaire)

    Bignona, 30 juil (APS) – Un jeune a perdu la vie dans la nuit de dimanche à lundi lors d’une bagarre avec son camarade, à Thionck-Essyl, une commune du département de Bignona (sud), a appris l’APS d’une source sécuritaire.

    Les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche entre 23 heures et minuit au quartier Njaganane de Thionck-Essyl, a précisé la même source.

    « C’est au sortir d’une rencontre entre des jeunes du quartier que la bagarre a éclaté entre Malang Sanka Niassy et Ibnou Sambou. Une rixe qui sera fatale à Malang Sanka Niassy », a-t-elle déploré. En tombant, la tête de la victime a cogné une pierre.

    Malang Sanka Niassy a été enterré lundi vers 17 heures à Thionck -Essyl.

    Le mis en cause, Ibnou Sambou, quant à lui, est entre les mains de la gendarmerie pour les besoins de l’enquête.

    IM/MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-FORMATION / Casamance : une société spécialisée veut former plus de cinquante mille jeunes en informatique

    SENEGAL-SOCIETE-FORMATION / Casamance : une société spécialisée veut former plus de cinquante mille jeunes en informatique

    Ziguinchor, 29 juil (APS) -Plus de cinquante mille jeunes de la Basse Casamance, dont des malvoyants, vont bénéficier d’une formation gratuite en informatique grâce à une société spécialisée dans ce domaine, a-t-on appris de son point focal, lundi, à Ziguinchor.

    L’objectif de STMicroelectronics, filiale d’une multinationale franco-italienne, « c’est de former dans la Basse Casamance plus de cinquante mille personnes afin qu’elles puissent utiliser l’outil informatique », a indiqué Sidi Ahmed Kouka.

    « Notre cible principale, ce sont les jeunes des localités inaccessibles, mais aussi les personnes en situation de handicap », a indiqué le point focal de la société en question, en marge d’une journée de « sensibilisation et d’interpellation des autorités pour l’accès au numérique des personnes malvoyantes et non-voyantes de la région de Ziguinchor ».

    Des élus locaux, chefs de service et pensionnaires de l’Institut national de l’éducation et de la formation des jeunes aveugles (INEFJA) de Ziguinchor ont participé à cette journée de sensibilisation.

    « Notre objectif, c’est de former cinquante mille jeunes dans la base Casamance pour leur permettre de participer au développement de leurs localités », a expliqué M. Kouka, en faisant savoir que sa structure a déjà formé cent jeunes, dont des malvoyants, à Nyassia, dans le département de Ziguinchor.

    Selon M. Kouka, la société qu’il représente a de même installé quatre centres destinés à prendre en charge des jeunes malvoyants dans la région de Ziguinchor.

    Il a précisé que ces centres sont logés à « l’école lieutenant Badara Diallo », dans la commune de Ziguinchor, à Boutoupa Camaracounda et à Nyassia.

    MNF/BK/MTN    

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bignona : plaidoyer pour la construction de salles de classe au collège de Tambouille 

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Bignona : plaidoyer pour la construction de salles de classe au collège de Tambouille 

    Bignona, 29 juil (APS) – Le principal du collège de Tambouille, dans le département de Bignona, Famara Sagna, a plaidé, dimanche, pour la construction de salles de classes dans son établissement constitué  »à 100% » d’abris provisoires depuis création en 2021.

    Le CEM de Tambouille fait partie de l’IEF de Bignona 1, dans la Commune de Kataba 1. Situé à la lisière de la frontière gambienne, l’établissement a réalisé un taux de réussite de 100% dès le 1er tour de l’examen du brevet de fin d’études moyennes (BFEM).

     »J’ai choisi de venir dans ce CEM après avoir servi pendant 22 ans à Goudomp. Quand je suis arrivé j’ai trouvé un CEM qui manque de tout. C’est un établissement scolaire qui en terme de construction est en abris provisoires », a déploré Famara Sagna dans un entretien avec l’APS.

     »Ce CEM est à 100% en abris provisoires. Toutes les sept classes qu’abrite l’établissement sont en abris provisoires conçus avec des feuilles de rôniers. Seules deux salles de classe sont en abris améliorés avec des constructions en Banco réalisées par les parents d’élèves », a t-il fait observer.

    Selon lui, résultat obtenu au BFEM  »est mérité puisque c’est avec un effectif de moins de 30 élèves pour une classe de 3eme ».

    Il a magnifié « le courage et l’engagement » de ses enseignants  »sans qui, ces performances seraient difficiles à réaliser ».

     »On est arrivé au sommet pour la 1ère promotion avec un taux de 100% dès le 1er tour au BFEM. C’est pourquoi après la proclamation des résultats j’ai aussitôt convoqué tout le village pour partager sur les défis qui nous attendent », a informé Famara Sagna, appelant à se mobiliser pour maintenir ce taux de de 100% dans les prochaines années.

    IM/MNF/OID

  • SENEGAL-SPORTS / Football : le Casa Sports va nommer un entraîneur ‘’dans les jours à venir’’

    SENEGAL-SPORTS / Football : le Casa Sports va nommer un entraîneur ‘’dans les jours à venir’’

    Ziguinchor, 27 juil (APS) – Le Casa Sports va nommer l’entraîneur de son équipe de football, ‘’dans les prochains jours’’, a annoncé son manager général, Siaka Bodian, samedi 27 juillet, à Ziguinchor (sud).

    ‘’Le Casa Sports va désigner un nouvel entraîneur dans les jours à venir’’, a déclaré M. Bodian à la fin d’un atelier du club.

    ‘’Jusque-là, nous avons un entraîneur par intérim […] Il est parvenu à maintenir le Casa Sports en Ligue 1’’, a-t-il rappelé, affirmant que la durée de l’intérim est à son terme. ‘’Maintenant que son intérim est terminé, nous allons nous inspirer des conclusions de [cet atelier] pour désigner un entraîneur.’’

    Siaka Bodian affirme que ‘’des profils ont été identifiés’’. ‘’Il nous sera loisible de désigner l’entraîneur parmi ces profils’’, a-t-il ajouté sans dévoiler leur identité.

    L’entraîneur de football du Casa Sports sera désigné la semaine prochaine, selon le manager général du club. ‘’Je peux vous assurer que vous connaîtrez le nom du nouvel entraîneur du Casa Sports, dès la semaine prochaine’’, a-t-il insisté, ajoutant : ‘’Il se mettra résolument à la tâche pour préparer la saison à venir.’’

    Le budget annuel du Casa Sports est d’environ 300 millions de francs CFA, selon Siaka Bodian.

    Le comité directeur du club avait nommé Cheikh Tidiane Cissé entraîneur en décembre dernier. Mame Moussa Diarra avait été désigné adjoint de cet ancien joueur du Casa Sports, à la suite du limogeage d’Ansou Diadhiou.

    MNF/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Vers la mise en place d’outils de gouvernance de proximité dans les communes (directeur)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Vers la mise en place d’outils de gouvernance de proximité dans les communes (directeur)

    Ziguinchor, 26 juil (APS) – L’Agence de développement local (ADL) compte mettre en place des outils de gouvernance de proximité et de mécanisme de coopération territoriale dans chaque commune du Sénégal, en vue de propulser le développement local, a déclaré, vendredi, son directeur général, Diamé Signaté.

    « La juxtaposition jeunesse, analphabétisme et pauvreté de la population appelle à une réorientation impérative vers des politiques de proximité, d’autonomisation, d’emploi des jeunes et des femmes mais aussi de soutien aux couches vulnérables », a-t-il justifié.

    Diamé Signaté s’exprimait en marge d’un atelier de capitalisation des outils de gouvernance de proximité. La rencontre s’est tenue à Ziguinchor, en présence du préfet dudit département, Ameth Tidiane Thiaw, des élus territoriaux et des acteurs de développement.

    Il a indiqué que l’ADL envisage de changer de cap et matérialiser la territorialisation du Projet de transformation, le référentiel des politiques publiques, ‘’pour un Sénégal souverain, juste et prospère dans toutes les collectivités territoriales en démarrant à Ziguinchor ».

     Dans cette perspective, dit-il, elle ‘’compte s’appuyer sur deux axes’’. Le premier axe porte sur ‘’le renforcement de la résilience des communautés et le soutien aux initiatives économiques locales’’. Le second est relatif à ‘’l’amélioration de la coopération territoriale et la promotion de la gouvernance participative de proximité’’.

     « Ces actions s’inscrivent dans la logique politique impactant positivement la gouvernance des collectivités territoriales et le vécu des populations, notamment la jeunesse et les femmes », a expliqué le directeur général de l’ADL.

    Pour répondre à tous ces besoins, dit-il, « l’Agence de développement local envisage de mettre en place des unité semi-industrielles dans les collectivités territoriales’’ et des bureaux économiques locaux.

    Elle va également promouvoir l’employabilité et de l’auto-emploi des jeunes et des femmes, améliorer la coopération territoriale et faire la promotion de la gouvernance participative de proximité, selon M. Signaté.

     « Nous allons également accompagner les collectivités territoriales dans la mise en place de régies de quartier, redynamiser des conseils de quartier, appuyer les initiatives citoyennes et communautaires (…) », a ajouté M. Signaté.

     L’ADL entend pour cela mettre en place des outils de gouvernance de proximité et de mécanisme de coopération territoriale ‘’pour accompagner les populations ».

     « Il s’agit aujourd’hui d’asseoir une politique de territorialisation appuyée par une gestion participative et une forte adhésion des populations à l’intérêt local », a-t-il précisé. 

    Diamé Signaté a indiqué que sa structure veut impulser une nouvelle politique appelée la régie des quartiers où les jeunes, les femmes peuvent au nom de l’intérêt local participer au développement de leurs différentes localités.

     Il s’agit dit-il,  » à travers ces régies de quartier d’impliquer les populations en ayant de petites coopérations ».

     MNF/ASG/SKS/AB

  • SENEGAL- JUSTICE-PROCES / L’affaire Boffa-Bayotte mise en délibéré au jeudi 29 août

    SENEGAL- JUSTICE-PROCES / L’affaire Boffa-Bayotte mise en délibéré au jeudi 29 août

    Ziguinchor, 26juil (APS) – La cour d’appel de la chambre criminelle de Ziguinchor a mis en délibéré au jeudi 29 août, l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, dans la région de Ziguinchor (sud), a constaté l’APS.

    Elle a rendu cette décision au deuxième jour du procès en appel de cette affaire, qui a démarré mardi à la cour d’appel de Ziguinchor.

    Mercredi, le face-à-face des accusés avec le juge a duré 10 tours d’horloge.

    Le journaliste René Bassène, et Oumar Ampoï Bodian, présenté comme un membre du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), avaient été condamnés, le 13 juin 2022, à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte.

    Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avait également condamné à cette même peine le chef de guerre César Atoute Badiate, dans le cadre de cette même affaire qui remonte au 6 janvier 2018.

    A l’exception de M. Badiate, jugé par contumace et sous le coup d’un mandat d’arrêt, tous les autres condamnés sont en détention.

    Deux autres accusés avaient écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis pour détention d’armes sans autorisation. Les dix autres mis en cause avaient été acquittés.

    Les accusés étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat.

    Le 6 janvier 2018, 14 coupeurs de bois avaient été tués dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau.

    René Caprin Bassène et Omar Ampoi Bodian, condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, ont nié toute implication lors du procès en appel ouvert mercredi.

    Après les plaidoiries de ce jeudi, le ministère public a requis l’acquittement de René Capain Bassène et Omar Ampoi Bodian pour les charges de participation à un mouvement insurrectionnel et de sortie irrégulière de correspondance.

    En revanche, il a requis le maintien des autres charges pesant contre eux, dont l’association de malfaiteurs et la complicité d’assassin, tout en demandant de reconduire la peine prononcée à leur encontre en première instance.

    Les avocats de la défense dont Me Maubert Diatta, Me Gabi Sow, Me Kaoussou Kaba Bodian et Me Ciré cledor Ly, se sont efforcés de démontrer l’innocence de leurs clients.

     « J’ai déjà une très grande satisfaction dans la mesure où l’accusation m’a rejoint sur deux points fondamentaux en reconnaissant que les éléments du début n’étaient pas établis sur les quatre. Il s’agit de la sortie irrégulière de correspondances, de la participation à un mouvement insurrectionnel « , a relevé Me Cledor Ly.

     Il juge que « c’est un beau procès où le droit a été dit de part et d’autre, aussi bien au niveau de l’accusation qu’au niveau du collectif de défense ».

     « Par rapport à la complicité d’assassinat et l’association de malfaiteurs, le ministère public a maintenu sa position », a-t-il déploré.

    « On verra ce que dira les juges sur ces deux points. Du point de vue du droit, les juges retiendront les arguments de la défense et on pourrait aller vers un acquittement sur les quatre points », espère-t-il.

    Il a indiqué que « l’accusation a fini par reconnaître que ce procès n’est pas le procès du MFDC’’. ‘’Nous avons l’espoir et nous souhaitons que ces innocents puissent enfin retrouver leurs familles », a prié l’avocat de la défense.

     MNF/ASG

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / District sanitaire de Bignona: le médecin chef sollicite l’acquisition d’une radiographie numérique

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / District sanitaire de Bignona: le médecin chef sollicite l’acquisition d’une radiographie numérique

    Bignona, 25 juil, (APS)- Le médecin chef du district sanitaire de Bignona, Dr Mamadou Lamine Sagna, a plaidé jeudi, pour l’acquisition d’une radiographie numérique au profit de cet établissement de santé dont la seule ‘’radiographie archaïque’’ qu’elle dispose est en panne depuis plusieurs mois.

    « Quand je suis arrivé à la tête de cette structure sanitaire, j’ai trouvé une radio archaïque, un type de machine n‘est plus sur le marché. Aujourd’hui, la radiographie est en panne. Nous préconisons l’acquisition d’une radiographie numérique’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui, le centre de santé de Bignona est aujourd’hui confronté à ‘’de nombreuses difficultés’’, y compris notamment, ‘’le non-fonctionnement depuis plusieurs mois de la radiographie qui oblige cette structure sanitaire à référer ses nombreux patients au niveau de Ziguinchor.’’

    Dr Sagna a en outre indiqué que le centre de santé de Bignona dispose actuellement de deux ambulances. Toutefois, c’est loin de suffire car, tous les patients des postes de santé du département sont référés d’abord à notre niveau et,  il se pose ensuite un problème d’évacuation vers Ziguinchor faute de disponibilité de véhicules’’, a-t-il avancé.

    Interpelé sur la question, le maire de la commune de Bignona, Bacary Diatta, a promis ’’d’agir à la hauteur des possibilités de la commune’’ afin d’y apporter une solution.

    « Nous allons avec le responsable, chef de district, voir quelles sont les solutions à apporter par rapport à la panne de la radiographie dont on parle depuis quatre mois et qui nous est parvenue à travers les réseaux sociaux « , a-t-il assuré.

    L’autorité municipale a par ailleurs, demandé à l’Etat d’  »d’accompagner le centre de santé de Bignona pour l’acquisition de radiographie, de scanner, d’ambulances et de corbillard et autres matériels pour relever le plateau technique et subvenir aux besoins des populations ».

    IM/MNF/MK/SKS/SBS

     

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : deux enfants retrouvés morts dans les rizières de Boutoute (source sécuritaire)

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : deux enfants retrouvés morts dans les rizières de Boutoute (source sécuritaire)

    Ziguinchor, 25 juil (APS) – Deux enfants âgés respectivement de neuf et trois ans ont été retrouvés morts dans les rizières de Boutoute, un village de la commune de Niaguis, a appris l’APS, jeudi, auprès d’une source sécuritaire.

    « Les corps sans vie des deux enfants âgés respectivement de neuf et trois ans ont été repêchés par des pêcheurs des rizières de Boutoute, le mercredi à neuf heures et ce jeudi vers 13 heures », a indiqué la même source.

    Selon elle,  »ces enfants qui habitent tous à Kantène, un quartier de la commune de Ziguinchor, auraient été emportés par les eaux de ruissellement suite aux fortes pluies qui s’abattent ces dernières heures sur Ziguinchor ».

    Les corps sans vie ont été acheminés par les sapeurs-pompiers à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. La gendarmerie a ouvert une enquête.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / Affaire Boffa-Bayotte: René Capin Bassène et Omar Ampoi Bodian nient toute implication au procès en appel

    SENEGAL-JUSTICE / Affaire Boffa-Bayotte: René Capin Bassène et Omar Ampoi Bodian nient toute implication au procès en appel

    Ziguinchor, 25 juil (APS) – René Capin Bassène et Omar Ampoi Bodian, condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, dans la région de Ziguinchor (sud), ont nié toute implication lors du procès en appel ouvert mercredi. 

    Le procès en appel a démarré le même jour, à 9 heures à la cour d’appel de la chambre criminelle de Ziguinchor. Pour cette première journée, ce face à face avec le juge a duré 11 heures (dix heures du matin à 21 heures).

     »Toutes les accusations portées contre moi sont infondées. C’est ce qui m’a poussé à faire appel », a répondu Omar Ampoi Bodian aux interrogations du juge, devant son avocat, Me Ciré Clédor Ly.

    Il a également nié être lié aux communiqués du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), affirmant que toute personne peut écrire un communiqué et le signer au nom du MFDC.

    Concernant son codétenu, le journaliste René Capin Bassène, il a déclaré qu’ils n’ont jamais partagé quoi que ce soit et que c’est la prison qui les a réunis.

    René Capain Bassène a lui aussi nié toute implication dans les réunions de protection de la forêt.

    Il a également rejeté les accusations selon lesquelles il aurait envoyé quelqu’un dans la forêt ou entrepris des démarches pour la libération de personnes.

    René Bassène a lors de son face à face avec le juge contesté la version selon laquelle il aurait envoyé un mail le 7 janvier, au lendemain de la tuerie, pour inviter le MFDC à une bataille de communication afin de refuser la paternité de cette affaire.

     »Aujourd’hui, nous avons une idée non seulement de ce dossier mais encore nous avons découvert une autre facette de ce dossier notamment des manipulations d’éléments pour amener des personnes à avouer avec l’utilisation de moyens techniques », a réagi l’avocat de la défense, Me Clédor Ly.

    Le journaliste René Bassène, et Oumar Ampoï Bodian, présenté comme un membre du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), ont été condamnés le 13 juin 2022 à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire liée à la tuerie de Boffa Bayotte.

    Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avait également condamné à cette même peine le chef de guerre César Atoute Badiate, dans le cadre de cette même affaire qui remonte au 6 janvier 2018.

    A l’exception de M. Badiate, jugé par contumace et sous le coup d’un mandat d’arrêt, tous les autres condamnés sont en détention.

    Deux autres accusés ont écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis pour détention d’armes sans autorisation. Les dix autres ont été acquittés. Ils étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation dont association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat.

    Le 6 janvier 2018, 14 coupeurs de bois avaient été tués dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée-Bissau.

    La partie civile est entendue ce jeudi.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL- COMMERCE / Casamance : les procédures d’exportation de la filière anacarde au menu d’un atelier

    SENEGAL- COMMERCE / Casamance : les procédures d’exportation de la filière anacarde au menu d’un atelier

    Ziguinchor, 24 juil (APS) – Un atelier de formation sur les procédures d’exportation de la filière anacarde s’est ouvert, mercredi, à Ziguinchor, à l’intention de quarante Petites et moyennes entreprises de la Casamance (sud), a constaté l’APS.

    Des journées d’échange et de partage sur la filière anacarde suivi d’un atelier de formation sur les procédures d’exportation sont à l’initiative de l’agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) et le Projet Agropole Sud.

    « C’est une activité qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre du protocole signé entre le projet agropole sud et l’ASEPEX. Dans le cadre de ce programme, le projet agropole Sud vise à renforcer la compétitivité des entreprises et leur développement sur les marchés internationaux », a expliqué son coordonnateur régional, Ousseynou Konaté.

    Selon lui, « un des axes majeurs de ce partenariat est la mise à disposition de l’information économique et commerciale sur les produits et les marchés d’exportation, utile à l’activité export ».

    « Ces deux jours d’échange, de partage et de formation vont permettre à ces 40 Petites et moyennes entreprises de se mettre à niveau afin de renforcer leur compétitivité et leur positionnement sur les marchés internationaux « , a expliqué M. Konaté.

    Pour le directeur général de l’agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), Modou Mbène Guèye, « l’anacarde occupe une place prépondérante dans notre économie rurale et nationale ».

    « Cette filière agricole, en plein essor, est un levier stratégique pour notre développement économique, capable de générer une croissance soutenue, de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie de nos populations. Elle joue également un rôle crucial dans la réduction de notre déficit commercial, grâce aux revenus substantiels issus des exportations de noix d’anacarde », a-t-il relevé.

    Pour illustrer cette dynamique, rappelle M. Guèye, « les exportations d’anacarde ont bondi de 31.871 tonnes en 2018 à 148.443 tonnes en 2023, soit une augmentation spectaculaire de 366% ».

    « En termes de valeur, les exportations de noix de cajou en coque sont passées de 44.754 000 dollars américains (USD) (27 081 576 283 francs CFA) en 2018 à 86.533 000 dollars américains (USD) (52 362 918 186 francs CFA )en 2023, tandis que celles des noix sans coque ont progressé de 509.000 dollars américains (USD ) (308 006 487 francs CFA) en 2018 à 1.057 .000 USD (639 612 685 francs CFA) en 2023 », a fait valoir M. Guèye.

    ‘’Les résultats très positifs obtenus grâce à ces initiatives démontrent, année après année, l’importance cruciale de la filière anacarde », a-t-il salué, ajoutant que « la Casamance, à elle seule, représente plus de 95% de la production nationale d’anacarde ».

    Il s’engage à encadrer et à accompagner les acteurs de la filière anacarde.

    Modou Mbène Guèye a expliqué que l’organisation de cet atelier de concertation et de formation vise à renforcer les capacités de nos producteurs et exportateurs.

    MNF/ASB/OID