Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Oulampane : la divagation des animaux et l’accès à la terre au menu d’une rencontre

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Oulampane : la divagation des animaux et l’accès à la terre au menu d’une rencontre

    Bignona, 11 juillet, (APS) – Des chefs de village, imams, chefs coutumiers, personnes ressources, jeunes et femmes de la commune d’Oulampane ont organisé, jeudi, une journée de concertation axée sur la divagation des animaux, l’accès à la terre et la préparation de la campagne agricole.

     »C’est pour permettre la reprise des activités agricoles plombées par la divagation des animaux que les populations de la commune d’Oulampane sont invitées à statuer sur la question et élaborer une charte au niveau de chaque village », a expliqué Boubacar Badji, facilitateur du conclave.

    Selon lui, « la divagation des animaux constitue un problème majeur dans la commune d’Oulampane ».

     »Cette question constitue un mal dans la commune car beaucoup de producteurs ont déserté depuis plus de 5 ans les champs et les rizières à cause de la divagation des animaux », a déploré Boubacar Badji.

    Selon lui,  »les populations ont souffert de l’arrêt de la production agricole et rizicole du fait de la divagation des animaux qui annihilent tous les efforts consentis ».

    Il a indiqué que cette situation a beaucoup impacté la commune sur le volet sécurité alimentaire.

     »Cela a impacté sur l’économie car les populations n’avaient plus de revenus et n’avaient pas assez de ressources alimentaires pour vivre « , a fait remarqué M. Badji.

    IM/MNF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Kafountine : des « solutions communautaires » pour renforcer la sécurité

    SENEGAL-SOCIETE / Kafountine : des « solutions communautaires » pour renforcer la sécurité

    Bignona, 11 juillet (APS) – Le maire de Kafountine, David Diatta, dit miser sur des solutions communautaires pour ramener la sécurité dans cette commune située dans la région de Ziguinchor (sud), où sont survenues de nombreuses agressions.

    « D’abord, par rapport au contrôle pour les entrées et sorties, nous avons constaté qu’il y a beaucoup de personnes […] qui viennent à Kafountine sans aucune pièce d’identité. Certains passent par la mer pour rallier la commune », a signalé M. Diatta lors d’un point de presse, mercredi.

    « Nous allons nous organiser au niveau du quai de pêche de Kafountine, avec ses responsables et la gendarmerie, pour que toutes les embarcations et tous les débarquements soient contrôlés », a-t-il promis.

    Les « sans-papiers » résidant dans la ville « seront tout bonnement expulsés », a déclaré le maire de Kafountine, principal quai de pêche de la région de Ziguinchor.

    Il affirme qu’il a été demandé aux chefs de quartier de « prendre les dispositions [nécessaires] pour […] recenser toutes les personnes qui viennent et logent dans les demeures sans qu’on puisse les identifier ».

    David Diatta a déploré l’existence dans la commune de « bâtisses assez anarchiques, où le contrôle fait défaut ».

    « C’est pourquoi, par rapport aux autorisations de construire qui sont loin d’être respectées, nous allons exiger aujourd’hui le respect des normes de construction », a-t-il prévenu, ajoutant : « On ne peut pas concevoir que 75 chambres soient construites sur un terrain de 40 mètres carrés. »

    S’agissant de la question des conducteurs de motos-taxis, le maire reconnait que beaucoup parmi eux travaillent « pour gagner leur vie à la sueur de leur front ».

    « Par contre, a-t-il relevé, nous savons également que c’est des moyens que certains malfaiteurs utilisent pour agresser et voler d’honnêtes citoyens. »

    « La bonne nouvelle »

    M. Diatta a promis d’interdire la circulation de ces engins à partir de minuit.

    Et pour les résidences ou campements « pas en règle » et servant de refuge à « certains malfaiteurs, nous allons veiller à ce qu’ils soient en règle, à défaut de les fermer avec tout leur débit d’alcool », a-t-il averti.

    David Diatta estime par ailleurs que la ville de Kafountine doit disposer d’une brigade de gendarmerie ou d’un poste de police, qui puisse veiller à la sécurité des biens et des personnes.

    « Kafountine est une zone de développement économique liée à la pêche et au tourisme », a rappelé le maire, remerciant les forces de défense et de sécurité pour leur travail en vue de la sécurité des personnes et des biens.

    Il a également remercié les jeunes de Kafountine « pour leur collaboration avec les forces de sécurité, à travers leurs comités de veille ».

    David Diatta a en outre sollicité l’intervention de l’État « pour un bon éclairage public de la ville, gage d’une meilleure sécurité ».

    La commune de Kafountine est confrontée, depuis quelques jours, à une série d’agressions dont l’une des plus récentes a coûté la vie à une dame.

    « La bonne nouvelle », c’est que le meurtrier présumé a été arrêté mardi dernier, a annoncé le maire.

    IM/MNF/BK/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Baccalauréat : Ziguinchor affiche un taux de réussite de 14,51% au premier tour (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMEN / Baccalauréat : Ziguinchor affiche un taux de réussite de 14,51% au premier tour (IA)

    Ziguinchor, 9 juil (APS) – La région de Ziguinchor (sud) a enregistré 1.506 admis au premier tour du baccalauréat, réalisant ainsi un taux de réussite de 14,51%,  a révélé,  mardi, son Inspecteur d’académie (IA), Cheikh Faye.

    « Au premier tour, nous avons 1506 admis sur un total  de 10.377 candidats qui ont effectivement composé. Nous avons donc un taux de réussite de 14,51% au premier tour », a déclaré M. Faye, rappelant que 3.186 candidats ont été déclarés admissibles.

    Selon lui, cette année , la région de Ziguinchor a enregistré deux mentions  »très bien », 28 mentions  »bien » et 224 mention  »assez bien « .

    « Au final, nous pouvons constater qu’il y a une légère progression du taux de réussite au premier groupe comparé à 2023, où nous avions à pareil moment 14,33 % de réussite. Cette année, nous sommes à 14, 51% , soit un bon de 0,18% », a expliqué l’inspecteur d’académie.

    Il souligne qu’ »au plan qualitatif », il y a  »un bon remarquable » dans la région.

    « Globalement, le nombre de mentions a augmenté. Cette année, nous avons deux mentions très bien en S1, dix mentions bien de plus comparé à 2023, 64 mentions assez bien de plus comparé à 2023. Au plan qualitatif nous avons une nette amélioration des résultats », s’est réjoui Cheikh Faye.

    MNF/ASG/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE / Les habitants de Boussoloum de retour dans leur village après 33 ans d’exil

    SENEGAL-SOCIETE / Les habitants de Boussoloum de retour dans leur village après 33 ans d’exil

    Ziguinchor, 7 juil (APS) – Les autorités administratives, territoriales et des partenaires ont organisé, samedi, une journée pour marquer le retour des populations de Boussoloum, village de la commune de Boutoupa -Camaracounda (Ziguinchor , sud), après 33 ans d’exil en Guinée Bissau, a constaté l’APS.

    Boussoloum, ancien village situé en Basse-Casamance, faisait partie de la communauté rurale de Boutoupa-Camaracounda, dans l’arrondissement de Niaguis. Il avait été abandonné par ses habitants du fait du conflit en Casamance.

    « Après trente trois ans d’exil, la population de Bossoloum a enfin décidé, avec l’aide de l’Etat, de retourner définitivement dans son village natal ce 6 juillet 2024 », s’est réjoui le chef de village de Boussoloum, Ansoumana Mendy, lors la cérémonie marquant le retour au bercail des habitants.

    Des agents de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) et des partenaires ont pris part à cette cérémonie.

    « Je remercie en mon nom propre en tant que chef de village et au nom de la population les autorités sénégalaises et les forces de défense et de sécurité de l’accompagnement qui nous a été réservé », a déclaré le chef de village, Ansoumana Mendy.

    « Depuis le premier jour où nous avons mis les pieds à Boussoloum, nous sommes toujours accompagnés par les forces de défense et de sécurité qui veillent sur notre sécurité dans le village », a t-il ajouté.

    M. Mendy a ainsi plaidé pour la réalisation de pistes pour, dit-il, désenclaver son village. Il a aussi souhaité la mise en place d’un forage à Boussoloum, ainsi que d’un poste de sécurité.

    « Nous sollicitons l’accompagnement dans la construction de maisons en fin de saison des pluies. Nous plaidons pour l’électrification de notre village et l’intégration des enfants de Boussoloum dans l’éducation », a ajouté Ansoumana Mendy, demandant également de marquer la limite entre son village et les villages voisins de la Guinée Bissau.

    Il a précisé que ce sont 24 familles, dont 100 enfants, qui vivaient en exil de l’autre côté de la frontière. « Aujourd’hui, c’est un jour symbolique. Ce jour marque le retour des populations de Boussoloum après 33 ans d’exil. Boussoloum était le seul village qui n’était pas encore habité. C’est un moment de satisfaction », a réagi le maire de Boutoupa-Camacounda, Ousmane Sandeng.

    Il a salué  » la détermination des populations à revenir dans leur terroir ». « Nous témoignons tout notre engagement et détermination à accompagner ces populations aux côtés des pouvoirs publics et partenaires », a souligné le maire. Selon lui, « tout est urgence dans ce village du département de Ziguinchor ».

    « Il faut des pistes de production, l’accès à l’éducation, à la santé, à l’électricité pour consolider ce processus de retour des populations de Boussoloum », a insisté l’édile de Boutoupa- Camaracounda.

    « J’étais très petite lorsque nous quittions le village. Le retour sur nos terres, c’est un rêve qui se réalise », a témoigné Yolande Mendy, une habitante de Boussoloum, plaidant pour l’accompagnement des femmes afin, dit-elle, d’alléger leurs travaux.

    Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) ont déposé les armes le 13 mai 2023 lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris les armes après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    MNF/ASG

  • SENEGAL -DIVERS / Ziguinchor : un vulcanisateur tué par l’explosion d’un pneu de camion 

    SENEGAL -DIVERS / Ziguinchor : un vulcanisateur tué par l’explosion d’un pneu de camion 

    Ziguinchor, 7 juil (APS) – Un vulcanisateur a trouvé la mort, ce dimanche, à Ziguinchor, dans l’explosion d’un pneu de camion qu’il était en train de réparer, a appris l’APS d’une source sécuritaire.

    Agé d’une vingtaine d’années, la victime était sur le point de finir de gonfler le pneu lorsque ce dernier a explosé, le tuant sur le coup, a indiqué la même source. La déflagration lui aurait causé de graves blessures à la tête.

    Les faits se sont produits au quartier Alwar de Ziguinchor, où le jeune homme travaillait dans un atelier de vulcanisation.

    Rapidement alertés après l’accident, les sapeurs-pompiers ont évacué le corps de la victime à l’hôpital régional de Ziguinchor.

    La police a ouvert une enquête. 

    MNF/ASG

  • SENEGAL- ENVIRONNEMENT /  »Sétal sunu rééw » : autorités administratives et territoriales de Ziguinchor magnifient l’engagement des communautés

    SENEGAL- ENVIRONNEMENT /  »Sétal sunu rééw » : autorités administratives et territoriales de Ziguinchor magnifient l’engagement des communautés

    Ziguinchor, 6 juil (APS) – Les autorités administratives et territoriales ont magnifié, samedi, l’engagement et la mobilisation des populations de la commune de Ziguinchor (sud) pour la réussite de la journée nationale de nettoiement initiée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, dans le cadre de la préservation du cadre de vie des populations.

    « Cette deuxième journée +Sétal sunu rééw+ traduit la volonté et l’orientation du chef de l’État d’améliorer le cadre de vie des populations. Nous saluons l’engagement et la volonté des différentes parties prenantes, notamment les autorités administratives, locales, les services techniques et l’ensemble des forces vives de la région de Ziguinchor pour la réussite de cette journée « , a lancé l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue.

    A Ziguinchor, trois sites principaux ont été choisis : le marché Boucotte et ses alentours, l’école Jean Kandé et des canalisations.

    « Nous sommes satisfaits de la mobilisation de tous les citoyens de Ziguinchor qu’on a vus à côté des forces vives de la Nation », a salué le maire de Ziguinchor, Djibril Sonko.

    « Nous espérons qu’à la sortie de cette journée, les populations de Ziguinchor prendront connaissance de l’importance de préserver le cadre de vie. Cette journée va permettre à la population de prendre conscience des dégâts que nous causons à la nature, à l’environnement et de l’importance de vivre dans un environnement saint », a souligné l’édile de Ziguinchor.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIASPORA / Le riz introduit aux Etats-Unis est d’origine africaine, soutient une autrice américaine

    SENEGAL-AFRIQUE-DIASPORA / Le riz introduit aux Etats-Unis est d’origine africaine, soutient une autrice américaine

    Ziguinchor, 5 juil (APS) – L’université Assane Seck de Ziguinchor a abrité, ce vendredi, la présentation de l’ouvrage intitulé « RIZNOIR, les origines africaines de la culture du riz dans les Amériques », de l’universitaire américaine Judith Carney.

    Le livre de 320 pages a été publié pour la première fois en 2001, en anglais. C’est en 2024 qu’il a été réédité et traduit en français par les Presses universitaires de Ziguinchor.

    Dans cet ouvrage, l’auteure s’emploie essentiellement à remettre en cause l’idée selon laquelle la culture du riz, très souvent rattachée à l’Asie, a été introduite en Afrique par les occidentaux durant la période de la traite négrière.

    En réalité, dans cet ouvrage, elle indique que « le riz introduit aux Etats-Unis, plus particulièrement en Caroline du Sud, est d’origine africaine », a expliqué l’universitaire et anthropologue Paul Diédhiou, en faisant la présentation du livre.

    Selon cet enseignant-chercheur à l’université Assane Seck de Ziguinchor, Judith Carney démontre que l’introduction d’une plante s’accompagne, en général, de techniques culturales bien constituées. Il ajoute que « les Africains ont introduit la culture du riz aux Etats-Unis pendant la traite négrière, à partir du 14e et du 15e siècle ».

     L’esclave noir n’est pas sorti de l’Afrique les mains vides

    Dans cet ouvrage de 320 pages réparties en six chapitres, la thèse fondamentale de l’auteure consiste à démontrer que « le riz cultivé en Caroline du Sud vient d’Afrique, parce que les esclaves noirs sont partis avec la production, a-t-il relevé.

    Le professeur Diédhiou a présenté l’ouvrage de Judith Carney comme un « travail pluridisciplinaire », permettant à la fois de revisiter l’histoire, la géographie, la linguistique et l’anthropologie.

    « Son auteure a mobilisé toutes ces disciplines pour pouvoir défendre sa thèse selon laquelle les Noirs qu’on a amenés aux Etats Unis n’ont pas utilisé simplement leurs forces, ils ont amené avec eux des techniques culturales », a insisté M. Diédhiou.

    « L’intérêt de cet ouvrage est de montrer l’importance du riz en Afrique occidentale où il a été domestiqué il y a plus de trente mille ans. Et dans le cadre de l’esclave, il y a des esclaves transportés aux Etats-Unis et qui sont partis avec cette graine de riz pour développer cette culture atlantique », a expliqué Rafael Lambal, directeur des Presses universitaires de Ziguinchor, qui ont édité le livre.

    Il a rappelé que la grande thèse défendue dans cet ouvrage a été de dire que « le riz a été introduit aux Etats-Unis par les Africains ».

    « Ce sont les esclaves africains qui ont développé cette technique et cette ingénierie. L’ouvrage montre que tout le système agricole qui est développé aux Etats-Unis, l’aspect technique a reposé sur les esclaves noirs qui avaient déjà cette expérience culturale en Afrique occidentale », a ajouté le professeur Lambal.

    MNF/SMD/ASG

  • SENEGAL- ENVIRONNEMENT / Un projet reboise plus de 3000 hectares de mangrove dans le Saloum et en Casamance

    SENEGAL- ENVIRONNEMENT / Un projet reboise plus de 3000 hectares de mangrove dans le Saloum et en Casamance

    Ziguinchor, 4 juil (APS) – Un projet dénommé « Allcot ABC mangrove Sénégal » dit avoir reboisé quelque 3.000 hectares de mangrove dans le delta du Saloum (centre) et en Casamance (sud) en deux ans, sur un objectif de 7000 hectares à reboiser.

    « Le projet Allcot ABC mangrove Sénégal vise à reboiser 7000 hectares de mangrove dans le delta du Saloum et en Casamance. Actuellement, durant les deux premières années, nous avons pu reboiser 3000 hectares et quelques », a déclaré Ousmane Fall Sarr, manager général de ce projet.

    Ousmane Fall Sarr intervenait lors du lancement de la troisième campagne de reboisement du projet « Allcot ABC mangrove Sénégal », jeudi à Ziguinchor, en présence de plusieurs élus locaux et acteurs de développement de la région.

    « Cette année, nous comptons reboiser plus de 2.000 hectares au niveau des différents sites identifiés en Casamance et au delta du Saloum », a indiqué M. Sarr, rappelant l’importance de l’écosystème mangrove pour la régénération des poissons et pour la protection côtière.

    « Nous avons constaté que dans ces différents sites identifiés en Casamance et au delta du Saloum, il y a une déforestation des mangroves qui est là et à laquelle il faut faire face », a-t-il fait observer.

    Le projet « Allcot Blue Carbon mangrove Sénégal » bénéficie de l’accompagnement du ministère en charge de l’environnement, de la direction des Parcs nationaux, des Aires marines protégées, des Eaux et forêts et des communautés locales.

    « Nous voulons contribuer à la préservation globale de cet écosystème qui est fondamental pour la Casamance qui regorge de beaucoup de potentialités économiques », a déclaré son manager général.

    Le lancement de sa troisième campagne de reboisement offre l’opportunité de partager la vision des acteurs concernés en termes de mise en œuvre du projet mangrove et respect des dispositions requises pour assurer une bonne exécution des activités, a expliqué Ousmane Fall Sarr.

    « Nous allons partir sur le terrain en collaboration avec les populations pour démarrer la campagne de reboisement », a-t-il dit.

    L’objectif assigné au projet est de reboiser 97 hectares de ladite réserve, a souligné le lieutenant-colonel Pathé Baldé, conservateur de la réservation ornithologie de Kalissay, rappelant que les mangroves contribuent à lutter contre le phénomène de changement climatique.

    « Le fait de reboiser la mangrove n’est pas fortuit », a avancé le lieutenant-colonel Pathé Baldé. « Dans la mangrove, a-t-il indiqué, il y a différentes espèces qui se reproduisent (crevettes, les poissons de petites tailles) », mais aussi « d’autres espèces qui s’accrochent à la mangrove telles que les huîtres, entre autres ».

    « Nous allons nous positionner dans la mobilisation communautaire pour davantage d’implication des communautés par rapport à ce programme de reboisement de mangroves », a promis le président du comité de gestion de l’aire marine communautaire protégée de Niamone, Cheikh Oumar Tidiane Sonko.

    Il a fait observer « beaucoup de sites [sont] dégradés au niveau de l’aire marine communautaire protégée de Niamone, non sans signaler que l’année dernière, « 207 hectares » avaient été reboisés. « Cette année, nous projetons de reboiser environ 275 hectares », dit-il.

    Le projet « ABC mangrove Sénégal », à travers ses activités de restauration de la mangrove par la conduite de plans de reboisement au Saloum et en Casamance, veut contribuer à l’atténuation de l’impact du changement climatique par la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la conservation des écosystèmes, selon un dossier de presse.

    Les activités du projet devraient également se traduire par un renforcement du développement durable dans les zones d’intervention, « en fournissant des emplois permanents et temporaires et de nombreux avantages économiques et sociaux à des milliers de ménages », ajoute le document.

    MNF/BK/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-ENERGIE / Bignona : des habitants de Kassankil veulent l’électrification de leur village

    SENEGAL-COLLECTIVITE-ENERGIE / Bignona : des habitants de Kassankil veulent l’électrification de leur village

    Bignona, 3 juil (APS) – Des habitants de Kassankil, un village de la commune de Niamone dans le département de Bignona (sud), ont organisé, mercredi, une marche pour appeler les pouvoirs publics à raccorder leur village au réseau électrique, a constaté l’APS.

    « Nous voulons du courant », scandaient les habitants de ce village lors de cette marche, munis de leur lampe à pétrole.

    « C’est une localité où les lampes à pétrole sont encore et toujours en vogue », a souligné Lamine Sambou, le porte-parole des habitants. 

    Selon les marcheurs, Kassankil est le seul village non encore électrifié parmi les onze que compte la commune de Niamone.

    « Aujourd’hui, à travers cette mobilisation, nous voulons des réactions immédiates de la part des autorités », a martelé M. Sambou, regrettant une situation qui, selon lui, « compromet les études des enfants du village », dont certains « se contentent du clair de la lune pour étudier la nuit ».

    Outre l’école élémentaire et la case des tout-petits, la mosquée et le foyer des jeunes du village sont également impactés par le manque d’électricité, a-t-il rappelé.

    « La mosquée du village est éclairée par des bougies et le foyer des jeunes est loin de jouer son rôle, faute d’électricité « , a indiqué le porte-parole des habitants de Kassankil. 

    De même, la non-électrification du village fait que le groupe électrogène alimentant le château d’eau du village est alimenté par des contributions financières des populations.

    Lamine Sambou a aussi évoqué l’enclavement de leur village, faisant que les routes sont impraticables en période d’hivernage.

    IM/MNF/SMD/BK

  • SENEGAL-EDUCATION -EXAMEN / Baccalauréat : à Ziguinchor, l’examen se déroule dans de bonnes conditions malgré la pluie (IA)

    SENEGAL-EDUCATION -EXAMEN / Baccalauréat : à Ziguinchor, l’examen se déroule dans de bonnes conditions malgré la pluie (IA)

    Ziguinchor, 2 juil (APS) – Les épreuves du baccalauréat ont démarré, mardi, dans la région de Ziguinchor (sud) « dans de bonnes conditions malgré la pluie », a soutenu, l’Inspecteur d’académie, Cheikh Faye.

    « C’est tout heureux de constater que l’examen se déroule dans de bonnes conditions malgré la pluie. Cela témoigne tout simplement du niveau de préparation des centres qui ont fait l’objet de réhabilitation pour régler les questions liées à l’étanchéité, à l’électricité entre autres », a dit l’Inspecteur.

    Cheikh Faye s’exprimait au terme de la traditionnelle tournée dans différents centres d’examen dont celui du lycée Djignabo Bassene de Ziguinchor, en présence des acteurs de l’éducation, des parents d’élèves, des syndicalistes et des autorités administratives.

    « Les informations que nous avons recueillies par téléphone des autres centres un peu partout dans la région prouvent que les épreuves ont pu démarrer malgré la pluie de ce matin », s’est félicité l’IA de Ziguinchor, faisant observer que la sécurité a été assurée par les forces de défense.

    En plus du niveau de préparation matérielle des centres, a ajouté Cheikh Faye, il y a la présence à l’heure des surveillants et des élèves.

    « Le point sur la présence des élèves a montré qu’il y a quelque rares absents. Le taux de présence des élèves est très satisfaisant. Il dépasse les 95%. Et pour l’essentiel, les absences c’est des candidats individuels », a indiqué M. Faye.

    L’Inspection d’académie de Ziguinchor (sud) a présenté 10.641 candidats à l’examen du baccalauréat 2024, soit une hausse d’environ de 372 candidats par rapport à 2023 a rappelé Cheikh Faye.

    Il a signalé dans un entretien avec l’APS que ces candidats sont répartis en 33 jurys dont 32 principaux et un jury secondaire.

    “L’essentiel des candidats sont en série L. Toutes les séries L confondues concentrent 90,1% des candidats », a fait savoir Cheikh Faye.

    Selon lui, “les séries scientifiques S1, S2, S4 et S5 concentrent 9,3% des candidats”.

    “Les filles sont de loin plus nombreuses parmi les garçons. 56,3% des candidats sont des filles”, a t-il précisé, assurant que toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement de l’examen dans la région.

    À Ziguinchor, les candidats au baccalauréat ont été accueillis par une forte pluie dans les centres d’examens. C’est vers 7 heures que le ciel a ouvert ses vannes .

    MNF/SKS/OID