Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-SECURITE / L’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières au menu d’un atelier à Cap Skirring

    SENEGAL-SECURITE / L’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières au menu d’un atelier à Cap Skirring

    Cap Skirring, 11 juin (APS) – La station balnéaire de Cap Skirring dans la commune de Diembéring (sud) a abrité mardi, un atelier régional sur l’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières du Sénégal et de son plan d’action.

    Des membres de la société civile, des autorités administratives et locales et des chefs de service, ont pris part à cette activité organisée par la Commission nationale de gestion des frontières (CNGF).

    Le colonel Siaka Tamba, secrétaire exécutif par intérim de la Commission nationale de gestion des frontières (CNGF), a indiqué que cette activité s’inscrit dans cette dynamique et marque le début d’une série d’ateliers qui se veulent participative et inclusives.

    Cet atelier, a-t-il ajouté, va ressortir toute la problématique relative à la gouvernance des frontières en vue de prendre en compte tous les enjeux et défis pour une gestion efficace et durable des frontières, a expliqué le secrétaire exécutif par intérim de la commission nationale de gestion des frontières.

    « Les transfrontaliers sont caractérisés par leurs grandes étendues et la vulnérabilité des ménages et leur manque de résilience », a fait observer le colonel Tamba.

     »C’est fort de ce constat que l’État du Sénégal a décidé conformément au décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission nationale de la gestion des frontières d’engager le processus d’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières qui doit traduire l’importance primordiale accordée par les pouvoirs publics à la sécurisation des espaces frontaliers et à l’amélioration notable des conditions de vie des populations qui y résident », a-t-il ajouté.

    Selon lui, « en plus de renforcer le sentiment d’appartenance à la nation, la politique nationale de la gouvernance des frontières ambitionne de renforcer la souveraineté dont la mise en œuvre a durablement conforté l’assise étatique dans ces espaces frontaliers ».

    « S’inscrivant dans la stratégie de l’Union africaine sur la gouvernance des frontières et des orientations politiques nationales, elle vise à renforcer l’offre de service public, la valorisation des opportunités économiques et la mise en place d’une sécurité durable », a-t-il fait savoir.

     »La réalisation de la politique nationale de la gouvernance des frontières nécessite dès lors un diagnostic des espaces frontaliers en faisant la situation exhaustive dans les domaines de la délimitation démarcation, la sécurité, la coopération transfrontalière, le développement socio-économique, la santé, la migration, l’exploitation des ressources naturelles transfrontalières et la gouvernance des zones frontalières », a expliqué le colonel Siaka Tamba.

    L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue a déclaré de son côté que  »cet état des lieux se fait dans les domaines de la sécurité, des ressources naturelles, de la délimitation démarcation des frontières et des questions socioéconomiques ».

    « Tous ces domaines seront examinés aujourd’hui dans cet atelier. La finalité c’est de promouvoir un développement économique, social, harmonieux dans les territoires frontaliers », a-t-il fait savoir.

    L’adjoint au gouverneur a saisi cette occasion pour féliciter les forces de défense et de sécurité pour « le travail remarquable qu’elles font pour la sécurisation de nos frontières, des populations et de leurs biens mais aussi pour la sécurisation des ressources naturelles ».

    Selon Sidy Guissé Diongue,  » la région de Ziguinchor est confrontée au trafic de chanvre indien, à la fraude douanière, à la coupe illicite de bois, aux feux de brousse et à l’exploitation des minerais ». Il y a également des contraintes socioéconomiques liées à l’insuffisance d’infrastructures de base, a-t-il dit.

    MNF/ASB/

  • SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE / Khady Diène Gaye annonce le lancement « imminent » d’un programme de fermes agricoles citoyennes

    SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE / Khady Diène Gaye annonce le lancement « imminent » d’un programme de fermes agricoles citoyennes

    Ziguinchor, 11 juin (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a annoncé, mardi à Ziguinchor, le lancement « imminent » d’un « programme de fermes agricoles citoyennes » pour une agriculture de souveraineté au Sénégal.

     »Nous allons procéder au lancement imminent du programme de fermes agricoles citoyennes. Ce programme va toucher chaque commune du Sénégal. Nous voulons une agriculture de souveraineté », a notamment déclaré Khady Diène Gaye.

    Elle procédait au lancement officiel de la première Consultation nationale sur la Résolution 2250 (2015) jeunesse, paix et sécurité au Sénégal.

    Cette cérémonie co-organisée avec le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a enregistré la présence du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, des représentants de jeunes des quatorze régions du Sénégal ainsi que des élus locaux.

    « Dans un premier temps, le programme sera lancé. Et, nous mènerons d’abord la campagne de sensibilisation. La digitalisation sera au cœur de ce programme. Et, chaque jeune avec son niveau de formation, avec ses capacités, ses connaissances saura au niveau de quelle étape s’insérer », a expliqué Khady Diène Gaye.

    Elle a fait savoir que ce programme va s’adresser à toute la jeunesse sénégalaise.

    « Il va s’adresser à la jeunesse qui a su bénéficier d’une formation académique, technique et professionnelle, à celle qui n’a pas eu la chance d’avoir suivi un cursus académique ou professionnel et à celle qui a bénéficié de l’éducation populaire », a-t-elle précisé.

    « Nous avons le devoir de mettre l’accent sur l’inclusion sociale. Nous voulons donner la chance à tous les jeunes du Sénégal où qu’ils puissent se trouver », a-t-elle ajouté, faisant savoir que ce programme ne va pas seulement se limiter aux activités de vacances.

    La ministre a souligné que « le développement est ponctué de différentes étapes ».

    « Pour parler d’essor économique, il faut un processus. Au Sénégal, nous sommes au stade primaire de ce processus », a-t-elle fait observer.  »Pour que nous puissions parler d’autres étapes de développement d’industrialisation surtout, il nous faut impérativement mettre l’accent sur le développement du secteur agricole », a relevé la ministre.

    Elle a rappelé que le secteur primaire englobait l’agriculture, l’élevage et la pêche.

    Khady Diène Gaye déplore l’émigration irrégulière

    « Les jeunes passent par la mer ou par la voie terrestre pour essayer de regagner d’autres contrées dans l’espoir d’un avenir meilleur. Et, une fois que cette jeunesse arrive sur cette terre, elle s’adonne à la même pratique, c’est-à-dire travailler dans les champs, dans les exploitations d’orangers et de pommes », a-t- elle déploré.

    « Nous comptons sur cette jeunesse pour pouvoir accompagner le programme de développement agricole « , a dit la ministre de la Jeunesse.

    Elle a relevé que ce programme de fermes agricoles citoyennes sera fait en relation avec le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et celui des Collectivités territoriales pour permettre aux élus locaux de pouvoir libérer des assiettes foncières.

    Khady Diène Gaye a souligné que cette activité permet de s’approprier les cinq principaux domaines de l’agenda jeunesse, paix et sécurité à savoir la participation, la protection, la convention, les partenariats et le désengagement et la réintégration.

    La résolution 2050 du 9 décembre 2015 du conseil des Nations Unies demande l’inclusion des jeunes dans les lieux de prise de décision afin de porter les efforts de prévention des crises et une participation active en faveur de la paix et de la sécurité, a-t-elle rappelé.

    « Ces consultations ouvrent une large période d’apprentissage des outils de construction de la paix, de prévention de l’extrémisme violent et de protection des jeunes en favorisant leur participation au processus de paix », a ajouté la ministre de Ia Jeunesse.

    À l’échelle continentale la résolution 2250 a déjà fait l’objet d’adoption, de ratification et de transposition dans plus de huit pays dont le Nigeria et la République démocratique du Congo, a-t-elle indiqué.

    « Le Sénégal se donnera les moyens de faire une large diffusion de la résolution 2250 à l’échelle nationale afin de porter un plaidoyer pour l’adopter, le ratifier et le transposer dans notre disposition juridique interne », a-t-elle promis.

    Le représentant du PNUD, Luc Gnonlonfoun a expliqué que cette première consultation nationale a pour objectif de développer un Plan d’action national provisoire pour les cinq prochaines années afin d’adopter la Résolution 2250 et les cadres continentaux et régionaux sur la jeunesse, la paix et la sécurité.

     »Le PNUD a lancé un important projet d’autonomisation des jeunes au Sénégal afin que ces derniers puissent jouer pleinement leur partition dans le développement du Sénégal », a fait valoir M. Gnonlonfoun.

     »À travers nos actions, nous contribuons à éloigner les jeunes des vices et des tentations qui alimentent des crises multiformes et des conflits », a-t-il dit, ajoutant que « la paix durable se construit dans la prévention et dans la création d’opportunités économiques pour les jeunes ».

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / PUMA : 35 moulins à mil et deux ambulances médicalisées remis aux femmes de Ziguinchor

    SENEGAL-SOCIAL / PUMA : 35 moulins à mil et deux ambulances médicalisées remis aux femmes de Ziguinchor

    Ziguinchor, 10 juin (APS) – La ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye, a procédé, lundi, à la remise de trente -cinq moulins à mil électriques et thermiques et deux ambulances médicalisées aux femmes de la région de Ziguinchor, des équipements acquis à travers le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).

    La cérémonie de remise de ces équipements s’est déroulée au CEDEPS de Ziguinchor, en présence du gouverneur, Mor Talla Tine, du coordonnateur national du Puma, Moussa Sow, et de nombreuses femmes.

     »Ces équipements offerts aux femmes de la région de Ziguinchor vont sans doute alléger leurs conditions d’existence en favorisant leur autonomisation et l’accès des ménages à des activités génératrices de revenus. De mêmes, les deux ambulances médicalisées  qui viennent s’ajouter au bateau ambulance et aux dix autres ambulances affectées et livrées à Elinkine par le Puma vont faciliter les évaluations sanitaires par le relèvement du plateau médical », a souligné la ministre de la famille.

    Selon elle  »les autorités étatiques accordent une importance toute particulière à la région de Ziguinchor qui se traduit aujourd’hui par cette dotation ».

    Elle a ajouté que  »le chef de l’Etat, dans sa volonté d’améliorer sensiblement les conditions de vie des populations sénégalaises, a mis en place un projet de transformation systémique allant dans le sens de corriger les disparités et de promouvoir le développement économique et social du Sénégal ».

    Dans ce projet,  »une place importante est réservée à l’épanouissement des femmes dans la famille et de renforcement de la solidarité en vue d’un Sénégal prospère, juste et souverain », selon Maïmouna Dièye.

    Elle a assuré que son ministère s »’évertuera à travers le développement des infrastructures socioéconomique de base et de sécurité à fournir une réponse concrète aux aspirations des populations frontalières se trouvant dans des zones défavorisées et enclavées ».

    C’est en ce sens, dit-elle, que s’inscrivent  »les nombreux investissements du Puma dans la région de Ziguinchor portant sur plusieurs secteurs que sont l’éducation, la santé, l’électrification, la jeunesse, la promotion d’activités économiques, le désenclavement, la sécurité terrestre et l’appui à l’installation des populations déplacées ».

    « Ces investissements seront renforcés conformément aux instructions du chef de l’État et de son de Premier ministre pour promouvoir le développement économique intégré de la région naturelle de la Casamance », a-t-elle martelé.

    La ministre a ainsi promis d’accompagner davantage les femmes de Ziguinchor à travers notamment le financement de leurs activités économiques, renforcement du programme national de bourse de sécurité familiale, la couverture sanitaire universel, le tout, dans une démarche participative et inclusive.

    MNF/MK/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / UASZ : l’oralité et le patrimoine immatériel au menu d’une conférence pédagogique

    SENEGAL-EDUCATION / UASZ : l’oralité et le patrimoine immatériel au menu d’une conférence pédagogique

    Ziguinchor, 9 juin (APS) – L’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a organisé samedi une conférence pédagogique sur l’oralité et le patrimoine immatériel, a constaté l’APS.

    Cette conférence, axée sur le thème « Patrimoine, oralité et citoyenneté dans un monde en conflit », est une initiative de l’équipe pédagogique du département de Lettres modernes de l’UFR des lettres, arts et sciences humaines de l’université Assane Seck de Ziguinchor. Elle a été animée par docteur Massamba Gueye, spécialiste de la tradition orale.

    Elle s’est tenue à l’amphithéâtre Amadou Tidiane Ba, et a été l’occasion pour les étudiants » d’être sensibilisés sur  »la richesse et l’importance du patrimoine culturel immatériel et des moyens à même d’assurer sa préservation pour les générations futures ».

    « Les étudiants doivent comprendre qu’au delà des cours qu’ils suivent dans les salles et les amphis, que ces genres de manifestations prolongent ce qui se fait dans ces lieux. Ce genre de conférence permet de revivifier cette partie de l’histoire de notre pays et de l’enseigner d’une certaine manière », a salué le recteur de l’université Assane Seck de Ziguinchor, Mamadou Badji.

    Pour lui, « le thème de cette conférence est très important, surtout dans une période où nous sommes un peu partout face à des phénomènes de déstructuration de tout ce qui est un système classique ». Pour lui, « le patrimoine immatériel permet le maintien et la perpétuation de la mémoire ».

    Il estime que « dans un monde en conflit, il est important que les gens s’interrogent sur leur identité, origine et sur le monde dans lequel ils vivent ».

    MNF/ASG

  • SENEGAL-SOCIAL / Oulampane : du matériel agricole et des moulins pour les femmes

    SENEGAL-SOCIAL / Oulampane : du matériel agricole et des moulins pour les femmes

    Oulampane, 9 juin (APS) – La ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye, a offert du matériel agricole et des moulins aux femmes de l’arrondissement de Sindian, dans le département de Bignona.

    La cérémonie de remise du matériel a eu lieu en marge du Gamou d’Oulampane dont elle est la marraine.

    « Dans le cadre de l’autonomisation des femmes d’Oulampane et pour le développement de leur terroir, nous avons apporté aujourd’hui un accompagnement qui a pris les contours d’un don de matériels agricoles et de moulins », a-t-elle expliqué.

     Elle a rappelé que l’autonomisation constitue l’une des préoccupations majeures des nouvelles autorités de ce pays. « Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a le problème des femmes à cœur. À chaque conseil des ministres, il ne cesse d’évoquer le problème de l’autonomisation des femmes », a-t-elle souligné.

    Elle a ainsi exhorté les femmes à se mobiliser pour améliorer leurs conditions de vie et assurer le développement de leur localité. « Personne ne viendra développer votre cité. Ce développement vous incombe vous femmes d’Oulampane « , a-t-elle insisté.

    Maimouma Dieye a saisi cette occasion pour annoncer une batterie de mesures que compte dérouler le gouvernement au profit de la femme sénégalaise. 

    Elle a mis à profit son déplacement à Oulampane pour célébrer l’enfance à l’école ‘’Keur Maimouna’’, une école préscolaire de 71 élèves, baptisée à son nom.

    « Keur Maimouna est une école pour l’heure peu reluisante mais regorge d’enseignants et de personnel de qualité. Mais, cette école qui fournit une éducation de qualité jaillira et deviendra un établissement moderne « , a promis la ministre de la famille.

     

    IM/ MNF/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Filières scientifiques et techniques : une quarantaine d’élèves de Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor primés

    SENEGAL-EDUCATION / Filières scientifiques et techniques : une quarantaine d’élèves de Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor primés

    Ziguinchor, 9 juin (APS) – L’université Assane Seck de Ziguinchor (sud-ouest) a récompensé, samedi, une quarantaine d’élèves des établissements scolaires de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda et Tambacounda, à l’issue de la 14e édition des « Olympiades des sciences des collégiens et lycéens « , a constaté l’APS.

    Les « olympiades des sciences et techniques » est une initiative de l’UFR sciences et technologies, de l’université Assane Seck de Ziguinchor. 

    « Cette fête de la science est très importante pour nous acteurs de l’université Assane Seck de Ziguinchor. De nos jours, les sciences sont de plus en plus délaissées par les élèves des établissements scolaires », a expliqué le vice-recteur de l’UASZ, Professeur Diène Ngom.

    Le recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Mamadou Badji, des universitaires, des parents d’élèves et des acteurs de l’éducation ont pris part à cette cérémonie de remise de prix de la 14e édition « des Olympiades des sciences ».

    Les prix ont été dédiés à feu Papa Aly Gaye, un ancien enseignant en sciences de l’université Assane Seck de Ziguinchor.

    Ibrahima Nour Eddine Diagne, administrateur général de Gaïndé 2000 et actuel PCA de l’UASZ, et Professeur Evelyne Siga, directrice de l’UFR 2S, ont été choisis respectivement comme parrain et marraine de cette édition.

    La directrice de la communication de l’UASZ, Professeur Marie Ndiaye, est la marraine de la Miss sciences.

    Pr Diène Ngom a expliqué que l’objectif de ces olympiades est d’inciter les élèves à s’investir dans les matières scientifiques (mathématiques, sciences physiques et les sciences de la vie et de la terre). « C’est une occasion pour nous de leur dire qu’il faut travailler sur ces disciplines. Ce sont des disciplines qui peuvent nous accompagner dans le développement de notre pays », a ajouté le professeur Ngom. Ce dernier est par ailleurs enseignant-chercheur au département mathématiques de l’université Assane Seck de Ziguinchor. 

     

    Il a exhorté les parents à accompagner les élèves et à mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour leur permettre de réussir à l’école.

    Saluant cette initiative, l’inspecteur d’académie de Ziguinchor (IA), Cheikh Faye, a remercié l’université Assane Seck de Ziguinchor qui, dit-il, a bien voulu organiser cette cérémonie qui sanctionne la fin du processus des olympiades sciences et techniques.

    Selon lui, « Ziguinchor fait partie des régions qui sont les plus en retard en matière d’apprentissage des sciences ».

     « Nous avons toujours une faible représentation des élèves scientifiques dans l’effectif des élèves du secondaire », a-t-il déploré. L’effectif des élèves orientés dans les filières scientifiques au secondaire tourne autour de 11% pour l’ensemble de la région, a-t-il précisé.

    Il considère que « c’est un défi pour l’académie de relever le nombre d’élèves des séries scientifiques au niveau du secondaire ».

    « Je salue ce changement qualitatif qui est en train de s’opérer au niveau des performances des garçons et filles. Non seulement les filles sont bien représentées lors de ce concours qui était très sélectif, et parmi ceux-là qui sont primés, la majorité sont des filles », s’est félicité Cheikh Faye.

     Le coordonnateur des Olympiades des sciences, Pr Emmanuel Cabral, rappelle que « ces olympiades cherchent à valoriser les études scientifiques dans les régions du sud, mais surtout à récompenser les efforts des apprenants’’. Il ajoute que ‘’cette cérémonie permet de susciter un challenge et un plus grand engouement chez les élèves pour les disciplines scientifiques ».

    MNF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Gestion foncière : des chefs de village et autorités coutumières de Djignaky sensibilisés sur la réglementation

    SENEGAL-SOCIETE / Gestion foncière : des chefs de village et autorités coutumières de Djignaky sensibilisés sur la réglementation

    Djignaky (Bignona), 8 juin, (APS) – Une séance de mise à niveau et de sensibilisation des chefs de village et autorités coutumières sur les lois et règlements encadrant la gestion du foncier a été lancée vendredi à Djignaky, une commune du département de Bignona, dans la région de Ziguinchor (sud), a constaté l’APS.

    Il s’agitt notamment d’une rencontre de concertation sur le foncier et la préparation de la campagne agricole à l’initiative de la mairie et du Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (CRSFPC).

    « L’idée dans cette concertation de deux jours est d’évoquer les problèmes ressentis au niveau de la commune de Djignaky par les populations particulièrement dans le cadre de la gestion du foncier », a expliqué le maire Alphouseyni Diémé.

    Il a expliqué que de plus en plus de problèmes font jour dans les villages de cette commune en liant la question foncière.

    ‘’La rencontre permet de rappeler le cadre réglementaire du foncier mais également de mettre à l’épreuve certains mécanismes de résolution des conflits basés sur les valeurs culturelles ou traditionnelles’’, a fait valoir M. Diémé en rappelant qu’il était nécessaire d’évoquer les considérations coutumières traditionnelles de gestion des conflits. 

    Il a insisté sur le fait que des efforts ont été consentis par les autorités municipales pour prévenir d’éventuels problèmes avec la campagne agricole qui s’annonce.

    « Il fallait également rappeler les dispositions de la loi, les prérogatives données aux collectivités territoriales d’organiser les divagations. Cela nous a amenés à élaborer un plan d’occupation et d’affection des sols pour dégager des zones de pâturage, des zones de culture, d’habitation », a-t-il assuré. 

    Pour Omar Badji, chef de village de Birkamanding les problèmes liés à la gestion foncière sont constatés partout.

    ‘’A Birkamanding nous nous essayons  d’éviter les différends en misant sur des mécanismes coutumiers, a-t-il ainsi laissé entendre.

    Patricia Marianne Mandiang Mme Lopy chargée de projet à Usoforal a de son côté plaidé pour l’accès des femmes au foncier. 

    « Usoforal depuis quelques temps travaille sur le foncier. Pour que les femmes soient autonomes il faut qu’elles aient leurs propres terres où elles pourront développer leurs activités génératrices de revenus’’, a-t-il ajouté.

     

    IM/ MNF/AKS

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Terminer les chantiers de l’université Assane-Seck est une ‘’urgence absolue’’, selon El Hadji Abdourahmane Diouf

    SENEGAL-UNIVERSITES / Terminer les chantiers de l’université Assane-Seck est une ‘’urgence absolue’’, selon El Hadji Abdourahmane Diouf

    Ziguinchor, 7 juin (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a estimé, vendredi, à Ziguinchor (sud), qu’il était une ‘’urgence absolue’’ pour le gouvernement de veiller à la finition des chantiers de l’université Assane-Seck, ‘’dans les plus brefs délais’’.

    ‘’Au terme de cette visite, j’ai retenu essentiellement qu’il est d’une urgence absolue de […] terminer les chantiers de l’université Assane-Seck de Ziguinchor dans les plus brefs délais’’, a assuré M. Diouf.

    Il a visité cet établissement d’enseignement supérieur, en compagnie du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

    Lundi dernier, les étudiants de ladite université ont organisé une marche de protestation contre la suspension des chantiers.

    Ils ont réclamé l’achèvement de la construction de 12 amphithéâtres en chantier depuis 2015.

    Les étudiants ont dénoncé, par ailleurs, la qualité des services de restauration.

    El Hadji Abdourahmane Diouf dit avoir constaté que l’université Assane-Seck est confrontée à ‘’un déficit de pavillons’’ et à un nombre insuffisant de lits.

    Un programme d’installation de 1.000 lits sera bouclé ‘’dans les deux prochains mois’’, a promis M. Diouf.

    ‘’Nous avons fait le diagnostic de la situation. Nous savons où se trouvent les goulots d’étranglement. Nous avons discuté avec l’entrepreneur. Et nous savons que nous sommes en mesure de résoudre le problème assez rapidement’’, a assuré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Il constate aussi qu’‘’il y a une insuffisance de places dans les restaurants universitaires’’.

    ‘’Nous allons aider la direction du [centre régional des œuvres universitaires sociales de Ziguinchor] à trouver des solutions de transition en cherchant des abris provisoires, qui permettront d’accueillir environ 400 étudiants supplémentaires pour les repas’’, a promis M. Diouf.

    Cette mesure sera prise en attendant l’achèvement de la construction d’un restaurant de 750 places, a-t-il dit aux étudiants.

    El Hadji Abdourahmane Diouf reconnaît que le centre régional des œuvres universitaires sociales de Ziguinchor est en train de faire des efforts pour le bien-être des étudiants.

    ‘’Il y a beaucoup de problèmes, concernant les salles de classe et les laboratoires. Ici, la construction des salles de classe est assez avancée. Nous allons faire les recommandations nécessaires pour que le chantier soit achevé le plus vite possible’’, a ajouté M. Diouf.

    Il signale que la construction des laboratoires progresse également.

    ‘’Il manque un certain nombre d’outils techniques. Et nous prendrons les dispositions nécessaires pour régler le problème le plus rapidement possible’’, a promis le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    ‘’L’université Assane-Seck de Ziguinchor doit être […] continentale’’, a-t-il poursuivi.

    M. Diouf a visité aussi l’institut supérieur d’enseignement professionnel de Bignona, dans la même région.

    MNF/ASG/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : 12, 5 kg de chanvre indien saisis en l’espace d’une semaine

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : 12, 5 kg de chanvre indien saisis en l’espace d’une semaine

    Ziguinchor, 7 juin (APS) – La brigade de recherche de la police urbaine de Yamatogne, un quartier de Ziguinchor (sud), a saisi en l’espace d’une semaine 12, 5 kilos de chanvre indien, a appris l’APS de source sécuritaire, vendredi.

    Six suspects ont été appréhendés après que les policiers ont exploité une « information digne de foi », les informant de l’activité illicite auquel ils se livraient, a expliqué la même source, qui a requis l’anonymat.

    Les trafiquants présumés ont été appréhendés à hauteur du pont Émile Badiane, à l’entrée de Ziguinchor.

    MNF/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Treize mille actes de naissance délivrés à des victimes du conflit en Casamance

    SENEGAL-SOCIETE / Treize mille actes de naissance délivrés à des victimes du conflit en Casamance

    Ziguinchor, 7 juin (APS) – Treize mille actes de naissance ont été délivrés à des victimes du conflit en Casamance, grâce à l’organisation non gouvernementale Catolic Relief Service (CRS), a-t-on appris vendredi de son représentant au Sénégal, Aly Kanouté.

    ‘’Nous avons à ce jour traité 13.000 actes de naissance destinés aux victimes du conflit Casamance, sur un total de 55.041 personnes enrôlées’’, a-t-il annoncé.

    Aly Kanouté s’exprimait en marge d’une table ronde sur les projets et programmes de l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le développement international (USAID).

    Le CRS a confié l’enregistrement à l’état civil des victimes du conflit au projet Aliwili 2, qui appartient à l’USAID, selon M. Kanouté.

    Ce projet auquel collabore l’État du Sénégal a bénéficié en 2023 et 2024 du soutien des populations locales, qui ont regagné leur lieu d’habitation à la suite du démantèlement de nombreuses bases rebelles, a-t-il expliqué.

    Aliwili 2 a contribué à la réinstallation des anciens déplacés dans leur lieu d’habitation ‘’en les aidant à rebâtir leurs foyers, en travaillant à l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement’’, a dit le représentant du Catolic Relief Service au Sénégal.

    Aliwili 2 a également fourni une assistance sociale à ‘’180 combattants revenus à une vie civile’’, a déclaré M. Kanouté.

    ‘’Nous avons eu à financer 65 projets communautaires en matière d’accès à l’eau, de désenclavement, d’augmentation des productions et de mise en état des écoles, pour permettre aux élèves d’étudier dans les meilleures conditions possibles’’, a signalé le représentant du CRS au Sénégal.

    ‘’Nous voulons permettre à 60.000 personnes d’avoir des actes de naissance’’, a promis M. Kanouté.

    Henry Ndecky, le président de Dynamique de la paix en Casamance, une association locale, souhaite que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, vienne en aide aux victimes du conflit survenu au cours des quatre dernières décennies dans le sud du Sénégal. Des victimes à la recherche de pièces d’état civil.

    Le programme ‘’Bukine bassoumé’ (habitat paisible, du diola), mis en œuvre par l’USAID et le CRS, a aidé 118 villages dans lesquels il a construit 87 forages en vue de leur accès à l’eau potale, selon Aly Kanouté.

    ‘’Notre ambition est de pacifier la zone sud du Sénégal’’, a assuré le représentant de l’USAID à Ziguinchor, Moussa Sow.

    Il signale que l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le développement international est en train de mettre en œuvre 19 projets dans la région de Ziguinchor (sud).

    Le budget global de ces projets est de 16 milliards de francs CFA, selon l’USAID. Ces projets portent sur de nombreux domaines, dont la santé, l’éducation et l’agriculture.

    MNF/ASG/ESF