Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Plaidoyer pour l’intégration de l’apiculture dans les pratiques agro-écologiques

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Plaidoyer pour l’intégration de l’apiculture dans les pratiques agro-écologiques

    Ziguinchor, 20 mai (APS) – L’association des apiculteurs de la région de Ziguinchor (sud) milite pour l’intégration de l’apiculture dans les pratiques agroécologiques, en vue d’arriver à une bonne pollinisation des plantes.

    « Au Sénégal, on ne parle pas beaucoup de l’apiculture alors qu’il est essentiel pour le développement de l’agriculture. On nous parle de tous les intrants pour développer l’agriculture, mais on ne nous parle pas de l’apiculture », a déclaré Etienne Manga, son coordonnateur général.

    « Le gouvernement doit intégrer l’apiculture dans les intrants de l’agriculture parce que c’est un maillon essentiel pour le développement de l’agriculture », a-t-il fait valoir, lundi, en marge de la commémoration de la Journée internationale des abeilles.

    La manifestation, qui s’est tenue sur le thème « Volons au secours des abeilles avec les jeunes », a enregistré la participation de nombreux acteurs locaux de développement et de représentants des populations.

    « Les abeilles peuvent assurer à 95% la pollinisation des plantes », a-t-il dit, ajoutant que même « si toutes les conditions sont en place, si on ne pense à cette pollinisation, ça va effectivement fausser les donnes ».

    Aussi a-t-il appelé « les nouvelles autorités à soutenir le développement de l’apiculture qui est extrêmement important dans certaines filières ».

    Selon M. Manga, la décision des Nations unies d’instituer une Journée mondiale des abeilles vise à « attirer l’attention de tous sur le rôle clé que jouent les pollinisateurs, sur les menaces auxquelles ils sont confrontés et sur leur importante contribution au développement durable ».

    « Les abeilles, qui comptent parmi les animaux les plus industriels, procurent des bienfaits aux êtres humains, aux plantes et à l’environnement », a rappelé le coordonnateur général de l’association des apiculteurs de la région de Ziguinchor.

    Le réchauffement climatique n’a pas épargné les abeilles, note Etienne Manga, selon qui la commémoration de la Journée mondiale des abeilles est une manière de « partager avec les populations et les décideurs […], afin que tout le monde puisse connaître le danger qu’on est en train de subir face à cette situation qui est le changement climatique ».

    Parlant de l’association des apiculteurs de la région de Ziguinchor, portée sur les fonts baptismaux en 2015, il a expliqué que cette structure « se définit comme le regroupement des apiculteurs qui ont fait le choix d’unir leurs forces et leur passion pour l’apiculture ».

    L’association des apiculteurs de Ziguinchor « a pour mission d’assurer le développement de la filière apicole dans une perspective de protection de l’environnement et de modernisation des pratiques apicoles » dans cette région, a précisé Etienne Manga.

    MNF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : un médecin recouvre la liberté après plus d’un an passé en prison

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : un médecin recouvre la liberté après plus d’un an passé en prison

    Ziguinchor, 17 mai (APS) – La Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Ziguinchor a acquitté, vendredi, un médecin qui travaillait à l’hôpital régional et spécialisé en neurologie, a appris l’APS.

    Placé sous mandat de dépôt le 26 avril 2023 pour tentative de viol, le médecin était le chef du service de neurologie du centre hospitalier régional de Ziguinchor.

    Il avait été inculpé pour tentative de viol « sur une personne particulièrement vulnérable en raison de son état de santé ayant entrainé une déficience physique ».

    La Chambre criminelle a débouté la partie civile qui réclamait une enveloppe de 5 millions de F Cfa « en guise de réparation du préjudice causé ».

    L’accusé qui, selon ses avocats, a toujours nié les faits, recouvre ainsi la liberté, échappant à la peine de réclusion criminelle comme l’avait requis le ministère public.

    MNF/OID/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Kaffountine: la question sécuritaire au menu d’une réunion

    SENEGAL-SOCIETE / Kaffountine: la question sécuritaire au menu d’une réunion

    Kafountine, 17 mai (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, Amadou Wagué, a présidé, vendredi, à Kafountine, une réunion sur la question sécuritaire après une série d’agression et de vol notés dans cette commune du département de Bignona (sud), a constaté l’APS.

     »Nous sommes réunis aujourd’hui pour faire une sensibilisation sur l’insécurité que nous notons à Kafountine. Nous avons enregistré récemment quelques cas d’agression. Il était nécessaire de sensibiliser les populations sur certaines postures à adopter pour juguler ce phénomène », a expliqué à des journalistes le sous-préfet de Katana 1, au terme de la rencontre.

    Des acteurs de développement, le maire de Kafountine, David Diatta, des forces de sécurité et de défense et des populations, ont pris part à la réunion.

     »Il y a une brigade de proximité à Kafountine. Maintenant ce qui reste c’est d’inviter les populations à collaborer davantage avec les forces de défense et de sécurité pour leur permettre de de mieux faire leur travail », a lancé M. Wagué.

    Il a signalé que les autorités étatiques ont toujours eu l’ambition de construire une brigade de gendarmerie à Kafountine. Mais, déplore-t-il, « nous n’avons pas encore de site qui peut abriter cette brigade ».

     »Cette brigade est actuellement logée dans un bâtiment appartenant à la jeunesse de Kafountine. Le chef de village de Kafountine vient de nous signaler qu’ils ont identifié un site qui peut accueillir la brigade de gendarmerie », a salué le sous-préfet de Katana 1.

     »Kafountine est en train de s’agrandir. Il est devenu aujourd’hui une bourgade. Il faudrait que les populations jouent leur partition en dénonçant certaines pratiques, en informant les FDS de la présence des malfaiteurs et des bandits », a insisté Amadou Wagué.

    Le maire David Diatta a évoqué une situation  »devenue très préoccupante ».

     »Depuis un certain temps, nous avons constaté un certain nombre de cas d’agression dans la commune de Kafountine, une situation qui est devenue très préoccupante. Pour cela, nous avons convié toute la population et les services pour qu’on discute et trouve des solutions à ce phénomène », a dit l’élu territorial.

    Selon lui, « cette insécurité a des impacts négatifs sur le plan économique et social ».

     »Depuis un certain temps, nous vivons une situation d’insécurité. Cela est due à l’attractivité économique de la commune qui fait que les gens viennent de partout, de l’intérieur du pays comme de la sous-région », a-t-il expliqué, notant que  »’certains de ces étrangers viennent à Kafountine sans pièce d’identité ».

    L’usage de la drogue et le phénomène de la prostitution ont été également soulevés comme facteurs occasionnant l’insécurité.

    A cela s’ajoute, le  »manque d’organisation » au quai de pêche.

     »Par rapport à la porosité du quai de pêche, les gens, par pirogue ou par voie terrestre, peuvent arriver au quai de pêche y passer la nuit tout en s’adonnant à la drogue », a soutenu David Diatta.

     »Avec la collaboration du sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1 et du commandant de la brigade de Kafountine, nous avons décidé de prendre à bras le corps la question de l’insécurité à Kafountine « , a dit M. Diatta qui souligne que le tourisme a beaucoup régressé à cause de ce manque de sécurité.

    David Diatta s’est réjoui du fait que les populations de Kafountine ont pris l’engagement lors de cette réunion « de coopérer » avec les forces de défense et de sécurité pour le retour de la sécurité.

    IM/MNF/OID/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE-VULGARISATION / L’ANSRA prône une synergie entre les acteurs pour promouvoir les résultats de la recherche

    SENEGAL-SOCIETE-VULGARISATION / L’ANSRA prône une synergie entre les acteurs pour promouvoir les résultats de la recherche

    Ziguinchor, 17 mai (APS) – L’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA) compte sur une plus grande synergie entre les acteurs pour mieux promouvoir l’utilisation des résultats de la recherche.

    « Nous voulons une meilleure interaction entre les secteurs de la recherche et les secteurs des entreprises qui sont appelées à bénéficier des résultats de la recherche », a indiqué Moussa Sidibé, un de ses responsables.

    Il s’exprimait, jeudi, à Ziguinchor, en marge d’un atelier de partage et de consolidation des résultats de l’étude intitulée « Cartographie des acteurs, des résultats et des besoins en recherche-innovation au Sénégal ».

    Le programme WaRRIWA (Valorisation des résultats de la recherche et l’innovation en Afrique de l’Ouest) dont Moussa Sidibé est le coordonnateur à l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée, est l’une des parties prenantes à cette rencontre.

    Des professeurs d’université, élus locaux, des représentants d’entreprises, d’organisations de producteurs et de la société civile ont pris à cet atelier.

    Cet atelier vise à informer les acteurs de la région de Ziguinchor sur l’état de la recherche au Sénégal, les opportunités et les besoins prioritaires des bénéficiaires, selon Moussa Sidibé.

    Il a également pour objectif de stimuler les interactions et le réseautage autour de la recherche, a-t-il ajouté.

    Cette activité s’inscrit « dans le cadre d’un programme de partage et de consolidation d’une étude de cartographie qui est un volet du projet WaRRIWA », a-t-il expliqué.

    Le projet WaRRIWA, signale-t-il, est une initiative dont l’objectif est de créer un environnement incitatif à la valorisation de la recherche, au transfert de technologies et à l’innovation durable dans quatre pays de la région ouest-africaine que sont le Bénin, le Burkina-Faso, le Sénégal et le Togo.

    Il est financé par le Fonds ACP de l’UE pour renforcer la recherche et l’innovation (R&I) en Afrique subsaharienne, avec la contribution financière de l’Union européenne, a indiqué M. Sidibé par ailleurs chef de projet WaRRIWA pour le compte du Sénégal au sein de ce consortium.

    « L’objectif de la cartographie, c’était de faire l’état des lieux, de donner une vie panoramique des acteurs de la recherche au niveau du Sénégal. La vulgarisation de cette cartographie appelle à une appropriation des résultats de la recherche », a indiqué Moussa Sidibé.

    Des participants à cet atelier ont fait noter que la recherche au Sénégal peine à jouer pleinement son rôle du fait de diverses raisons qui interagissent entre elles. Ils ont cité des problèmes liés au financement, les plateaux techniques de recherche insuffisants, ainsi que es commissions scientifiques insuffisantes.

    « La recherche se fait de façon très active dans les universités, mais la vulgarisation de cette recherche reste à être retravaillée », a fait remarquer le vice-recteur chargé de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde professionnel à l’université Assane Seck de Ziguinchor, le professeur Diène Ngom.

    « La communauté n’a pas souvent accès aux résultats des recherches qui sont développées dans les universités. Les résultats demeurent encore inconnus du grand public. Une telle initiative va contribuer à faciliter cet accès à l’information des résultats de nos recherches », a souligné le professeur Ngom.

    MNF/SKS/BK/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Casamance : une convention signée pour aider des entreprises à se formaliser

    SENEGAL-ECONOMIE / Casamance : une convention signée pour aider des entreprises à se formaliser

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Le cabinet du centre de gestion agréé (CGA /digital) a signé, jeudi, une convention avec vingt-deux entreprises de la Casamance s’activant dans les secteurs de la transformation des produits locaux et de la production agricole, en vue de permettre à ces structures d’avoir une bonne information financière et comptable fiable.

    Cette convention est signée à travers le bureau de mise à niveau (BMN) de Ziguinchor.

    « Dans le cadre de cette convention, nous allons accompagner ces entreprises de la Casamance pour les aider à se formaliser, à avoir des états financiers permettant de faciliter l’accès aux financements mais aussi de bénéficier d’un accompagnement financier et non financier », a expliqué le président du CGA/digital, Babacar Diagne, au terme de la signature de convention.

    « Nous allons mettre à la disposition de ces entreprises des instruments qui leur permettront d’avoir le monitoring de transition financière et commerciale et d’avoir un œil sur la gestion et la comptabilité », a-t-il fait savoir.

    Selon lui, « ces entrepreneurs vont désormais avoir des résultats par le biais de leur smartphone qui va leur permettre de prendre des décisions idoines pour le développement de leurs entreprises ».

    « Cette assistance technique aura pour objet de permettre à ces entreprises d’avoir une bonne information financière et comptable fiable qui va leur permettre de pouvoir aller rechercher des financements auprès du secteurs bancaires », a pour sa part expliqué la directrice du BMN de Ziguinchor, Fatou Diallo Ba.

    Selon elle, « CGA/ digital dispose d’une plateforme qui va permettre à ces entreprises de pouvoir collecter à distance les informations et d’aller vers une meilleure inclusion financière ».

    Mme Ba a rappelé que le bureau de mise à niveau va prendre en charge 90% du montant de cette assistance technique et les entreprises auront à débourser 10% de l’investissement.

    « C’est une assistante technique qui va au-delà de l’accompagnement. Il va permettre à ces entreprises de mieux se structurer, se formaliser et de pouvoir rechercher des financements auprès des secteurs bancaires », a dit Fatou Diallo Ba.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-OLYMPISME / JOJ 2026 : le CNOSS vulgarise des disciplines sportives dans les Kalounayes

    SENEGAL-OLYMPISME / JOJ 2026 : le CNOSS vulgarise des disciplines sportives dans les Kalounayes

    Coubanao (Ziguinchor), 16 mai (APS) – Le village de Coubanao, dans le département de Bignona, a abrité, mercredi, diverses activités organisées dans le cadre du projet  » Pratiquer le sport de mon choix dans ma localité’’, pour permettre de vulgariser la pratique de certaines disciplines sportives auprès des jeunes en perspective des Jeux olympiques de la jeunesse ‘’Dakar 2026’’.

    Ce projet offert à la jeunesse de Kalounayes « est une manière pour le CNOSS [Comité national olympique et sportif sénégalais], de connecter les jeunes des localités les plus reculées du pays aux prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 », explique l’instance qui représente le Sénégal au Comité international olympique (CIO).

    Cinq cents jeunes sont venus des établissements scolaires de l’élémentaire et du moyen secondaire de Coubanao et de ses environs pour participer à des activités sportives.

     »Nous avons mis en place ce projet parce que simplement nous avons remarqué que les jeunes à l’intérieur du Sénégal ne connaissent pas certains sports. Ils peuvent les voir à la télévision, mais ils ne les ont jamais pratiqués  », a expliqué  Seydina Oumar Diagne, secrétaire général du CNOSS.

    Une dizaine de disciplines sportives était au menu de cette activité, dont la lutte, l’athlétisme, le tennis de table, le karaté, le taekwondo, le hand-ball.

    Présidée par l’adjoint au sous-préfet de Tenghory en présence de présidents de ligue et de mouvements sportifs, cette activité s’est déroulée à l’école I de Coubanao. Elle s’inscrit entre dans le cadre de la promotion et de la préparation des Jeux olympiques Dakar 2026.

     »Nous avons pensé que nous devions nous rendre dans toutes les localités du pays les plus reculées afin que tout le monde comprenne ce que constitue les Jeux olympiques de la jeunesse, et que tout le monde sache que ces joutes sportives, c’est pour l’ensemble de la jeunesse sénégalaise et de l’Afrique », a déclaré le secrétaire général du CNOSS.

    Il a expliqué que c’est la raison pour laquelle les initiateurs se sont déplacés pour faire découvrir certains sports à ces jeunes. Il signale que le matériel sportif utilisé pour les besoins de cette activité sera laissé sur place.

    Des techniciens des différentes disciplines sportives ciblées ont été dépêchés par leurs fédérations respectives pour faire le suivi, afin que les jeunes puissent continuer à pratiquer les activités physiques retenues, a-t-il ajouté.

    L’objectif pour le CNOSS consiste à découvrir  »de jeunes talents qui, peut-être, feront partie des équipes nationales qui vont participer aux Jeux olympiques de Dakar 2026 ».

     »Nous avons démarré le projet depuis décembre 2023 avec la cérémonie de lancement à Pambal, dans la région de Thiès, suivie il y a à peu près un mois d’une activité à Podor et Coubanao aujourd’hui, la troisième étape », a indiqué Seydina Oumar Diagne.

    Dans toutes ces localités, dit-il,  »l’activité va continuer puisque les techniciens vont poursuivre le travail’’. Il indique que le CNOSS travaille ‘’en étroite collaboration avec toutes les fédérations du Sénégal’’.

    Selon lui, ‘’chaque trois mois, les fédérations elles-mêmes reviendront ici en relation avec les techniciens pour continuer toutes les activités’’ entamées.

    Le CNOSS a mis à profit ce déplacement pour magnifier l’œuvre de Kéba Lamine Sonko, un ancien athlète, perchiste champion de l’Afrique occidentale française (AOF) et qui fait partie des premiers athlètes olympiques du Sénégal. Le CNOSS veut ainsi  »montrer en exemple l’homme qui a fait retentir l’hymne national et hissé très haut le drapeau national partout dans le monde ».

     »Nous voulons que ces jeunes prennent exemple sur lui », a souligné Seydina Oumar Diagne.

    IM/MNF/ADL/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / 160 000 tonnes de noix de cajou produites en 2023 (acteur)

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / 160 000 tonnes de noix de cajou produites en 2023 (acteur)

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Au total, 160 000 tonnes de noix de cajou ont été produites au Sénégal en 2023 pour une valeur financière estimée à 95 milliards de francs CFA, contre 87 000 tonnes, l’année précédente, a révélé le président de l’Interprofession cajou du Sénégal (ICAS), Boubacar Konta.

    ‘’En 2023, lors de la campagne du cajou, la production a atteint 160 000 tonnes pour une valeur financière estimée à 95 milliards de francs CFA’’, a-t-il déclaré, mercredi, à l’occasion de la Journée nationale du cajou jumelée au lancement officiel des exportations pour l’année 2024.

    Cette deuxième édition, qui se déroule du 15 au 17 mai, est axée sur le thème : « Cajou sénégalais et développement durable. Renforcer la transformation et favoriser la consommation locale ».

    La rencontre a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, en présence des acteurs de ladite filière et des autorités locales et administratives.

    Des participants venus de la Gambie et de la Guinée-Bissau ont également assisté à la rencontre.

    La production de noix de cajou a connu une nette hausse passant de 87 000 tonnes, en 2022, à 160 000 tonnes pour l’année 2023

    Selon le président de l’ICAS, ‘’ces statistiques indiquent la nécessité de développer davantage la filière de l’anacarde, qui fait vivre des milliers de familles en Casamance et dans les autres régions du pays’’.

    Boubacar Konta a également insisté sur l’urgence de miser sur la transformation en vue de créer des emplois et de faire de l’anacarde une filière plus compétitive.

     »Au Sénégal, nous devons être en mesure de transformer sur place au moins 30% de la production. Cela est bien possible’’, a fait savoir le président de l’ICAS, souhaitant que la célébration cette la Journée nationale à Ziguinchor puisse aboutir à la tenue d’un Conseil présidentiel sur l’anacarde.

    ‘’Ce sera l’occasion d’aborder en profondeur la problématique du développement du cajou, un business rentable qui nécessite une bonne organisation des acteurs’’, pense-t-il.

    ‘’La filière cajou est très importante. Les autorités étatiques lui accordent une grande importance. La filière est porteuse pour la région de Ziguinchor. Si cette chaîne de valeur est bien développée, les jeunes pourront trouver du travail dans leurs terroirs », a déclaré l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor Sidi Guissé Diongue.

    L’adjoint au gouverneur a également invité les acteurs du secteur à miser sur la formation continue aux fins d’augmenter la production et les rendements.

    ‘’Le Sénégal peut hisser plus haut son cajou en lui donnant une dimension nationale, continentale et internationale », a, pour sa part, indiqué la coordinatrice du plaidoyer et de l’organisation sectorielle de l’Alliance africaine pour le cajou (ACA), Reine Dehodé, rappelant que l’Afrique exporte 90% de sa production.

    MNF/ABB/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Le  »Banta Woro », l’arbre  »protecteur » du village d’Abéné

    SENEGAL-CULTURE / Le  »Banta Woro », l’arbre  »protecteur » du village d’Abéné

    Par Modou Fall

    Abéné, 15 mai (APS) – Le  »Banta Woro » (six fromagers en mandingue)  est un lieu de recueillement et de prières des populations d’Abéné, qui vénèrent cet arbre sacré centenaire comme le  »génie protecteur » de ce village du département de Bignona (sud).

    Vieux de plusieurs centaines d’années, cet arbre d’une grandeur et d’une majesté incroyables est, selon la tradition locale, l’un des plus grands d’Afrique de l’Ouest.

    Situé dans l’arrondissement de Kataba 1, à trois kilomètres de la commune de Kafountine, Abéné est peuplé de Mandingues, de Diolas et de Peuls.

    Le tourisme est l’activité principale des populations et constitue une véritable niche d’emplois : cuisiniers, serveurs, ménagères, jardiniers, gardiens, guides.

    Son port de pêche est le point de convergence de pêcheurs, de mareyeurs, de manutentionnaires, de sécheuses de poissons. Des acteurs du petit commerce sont aussi venus s’y installer pour profiter de son dynamisme économique. Un dynamisme qui a également attiré boutiquiers, quincailliers, gérants de  bars, restaurateurs et tenanciers de boites de nuit.

    Le village d’Abéné, peuplé d’environ 5000 habitants, est une halte touristique pour les visiteurs du monde entier. C’est également un lieu de recueillement grâce cet arbre sacré qui trône fièrement en plein cœur du village

    « Cet arbre s’appelle +Banta woro+, c’est-à-dire six fromagers, en langue mandingue. C’est un arbre sacré. C’est là où nous faisions nos cérémonies et événements. C’est ici où nous venons pour demander la fertilité. Quand une femme est en état de grossesse, c’est là où elle vient prier pour chasser les mauvais esprits et espérer pouvoir accoucher normalement », a expliqué à l’APS le conservateur de cet arbre, Tidiane Diabang.

    Le Banta Woro,  »maman protectrice » du village d’Abéné

     »Cet arbre est notre maman protectrice. C’est un génie protecteur. Il a protégé nos ancêtres et continue à nous protéger. C’est ici où venaient nos ancêtres pour communiquer avec les esprits », rappelle M. Diabang.

    Seules les femmes du bois sacré sont appelées à faire des libations sous cet arbre.

    « Au début, cet arbre a été caché par la forêt. Et par la grâce divine nos ancêtres ont pu le découvrir. Seules nos vieilles mamans ont ce droit d’y faire les cérémonies. Elles viennent ici pour communiquer avec l’esprit », indique Tidiane Diabang.

    Un puits dans le Banta Woro

    « Il y a un puits pour l’esprit. Tout le monde ne peut pas voir ce puits. Seul un sage peut nettement l’apercevoir. Il faut être spirituellement bon pour voir ce puits », fait savoir M. Diabang.

    Il indique que « c’est cette eau du puits que les femmes du bois sacré utilisent pour faire les cérémonies et rituels ».

     »Les femmes utilisent cette eau pour prier pour des personnes qui en font la demande. Beaucoup de gens viennent ici pour se recueillir et formuler des prières. Le Banta Woro est impressionnant à tous points de vue », déclare son conservateur.

    Le  »Banta Woro » qui est plus que centenaire, est aujourd’hui le sanctuaire de divers animaux, dont des singes, des oiseaux, des petits lézards, des abeilles, dit-il.

     »Tous ces animaux sont sécurisés. Ils sont libres. On ne les touche pas », assure Tidiane Diabang.

    MNF/ASB/ASG

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Oulampane : partenaires et communautés satisfaits du programme « Karoghen 4 »

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Oulampane : partenaires et communautés satisfaits du programme « Karoghen 4 »

    Oulampane, 15 mai, (APS) – Les partenaires de « Karoghen 4 (PK4) » et des communautés ont décerné un satisfecit quant à la qualité et la performance des activités de ce programme d’un coût de plus d’un milliard huit cent cinquante millions de francs CFA, financé par la coopération espagnole, et lancé il y a plus d’un an dans la commune d’Oulampane.

    Le PK4 vise à contribuer à l’autonomisation socioéconomique et sociopolitique et à la résilience écologique des femmes de la partie nord du département de Bignona.

    Ce programme réalisé à 87% a été soumis à une évaluation au cours d’une rencontre organisée ce mardi, à Oulampane. Cette rencontre a mobilisé les autorités municipales, les communautés bénéficiaires et les responsables du programme Karoghen 4.

    Il s’est agi pour les participants de disséquer les points forts et les points faibles des activités réalisées ou en cours de réalisation au niveau des zones bénéficiaires.

    ‘’Ce sont des activités très bien calibrées dès le départ. En ce moment, nous sommes très satisfaits du déroulement, car elles sont exécutées quasiment à 100%. Si l’on se réfère à la mise place des blocs maraîchers et autres activités connexes, nous avons atteint 87% des réalisations’’, a déclaré le coordonnateur du Programme Karoghen 4, Jean Cyrille Manga. 

    Pour les activités qui n’ont pas encore finalisées, Jean Cyrille Manga indique que cette situation est imputable aux derniers soubresauts politiques notés dans la région et ailleurs dans le pays.

    ‘’Mais, ces projets sont d’ailleurs en cours de réalisation’’, rassure-t-il. 

    Jean Cyrille Mange a rappelé que les 15 blocs ayant fait l’objet d’une planification en 2023 ont été réalisés.

    ‘’Et cette année, nous avons commencé un peu plus tôt pour être en pleine activité. Et ce qui reste comme projet au niveau des blocs restants, ce sont les kits solaires, car sur le plan de la réalisation des infrastructures on ne se plaint pas’’, a-t-il affirmé.

    Le maire de la commune d’Oulampane, Sagar Coly, a rappelé que la commune d’Oulampane n’a ‘’jamais reçu un financement de plus d’un milliard, sachant que le montant du projet est de 1 milliard 853 millions 075 mille 525 francs CFA. ‘’C’est vraiment grand’’, a-t-il salué.

    ‘’Les impacts du PK4 sont aujourd’hui palpables au niveau de la commune. Si on se réfère au bien-être des populations, nous disposons à suffisance de légumes made in Oulampane que nous consommons sur place’’, se réjouit le maire d’Oulampane. 

    IM/MNF/ASG/AKS

  • SENEGAL-DIVERS / Ziguinchor : un ressortissant français retrouvé mort pendu

    SENEGAL-DIVERS / Ziguinchor : un ressortissant français retrouvé mort pendu

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Un ressortissant français a été retrouvé mort pendu à l’aide d’une corde dans un bar de la commune de Ziguinchor (sud), a appris l’APS de source sécuritaire, mercredi.

    Le drame s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier de Santhiaba, près du centre ville.

    Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor pour les besoins d’une autopsie, signale la même source.

    La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances du décès de ce citoyen français.

    MNF/ASG/OID