Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Plaidoyer pour l’érection du centre de santé de Bignona en structure sanitaire de niveau 1

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Plaidoyer pour l’érection du centre de santé de Bignona en structure sanitaire de niveau 1

    Bignona, 13 mai (APS) – Des infirmiers regroupés au sein  de l’Association des infirmiers du district sanitaire de Bignona, ont plaidé pour l’érection du centre de santé de Bignona en structure sanitaire de niveau 1, a constaté l’APS.

     »Nous plaidons pour l’érection du centre de santé de Bignona à un niveau beaucoup plus élevé, c’est-à-dire à un niveau 1″, a lancé Djiby Ngom, président de ladite association, lors d’une cérémonie organisée, dimanche dans le cadre de la célébration de la journée internationale des infirmières.

    Il a indiqué que le district sanitaire de Bignona compte 42 postes de santé.

     »Mais si l’on tient compte, des districts sanitaires de  Bignona, Diouloulou et Thionck-Essyl, le département de Bignona, totalise 85 postes de santé. Et malgré tout, nous sommes souvent obligés d’évacuer nos patients vers Ziguinchor », a ajouté  M. Ngom, par ailleurs infirmier-chef de poste de Baila.

    Il a appelé les autorités compétentes à réaliser  »un minimum nécessaire, dans les structures sanitaires du département de Bignona, où nous rencontrons des infirmiers diplômés, émérites avec 10 ans de carrière, parfois sans contrat ».

    S’agissant des recrutements, il a appelé à tenir compte de l’ancienneté des agents mais aussi de la situation des travailleurs bénévoles, des structures sanitaires.

    Selon lui, « pour que la santé puisse être bénéfique à tout le monde, il est temps de procéder à un recrutement massif d’infirmiers, d’agents de santé diplômés, en service dans des structures sanitaires périphériques ».

    Djiby Ngom a soutenu que l’infirmier est le pilier du système sanitaire sénégalais car, il est à la fois, le  gynécologue, le chirurgien voire même la sage-femme, au niveau du poste de santé.

    « C’est l’infirmier qui fait tout au niveau du poste de santé. Il est également appelé à gérer toute sorte de situation urgente, dans des conditions difficiles », a-t-il fait valoir.

    IM/MNF/SKS/ADL/AB/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE-PAIX / Ziguinchor : une randonnée pédestre pour une paix définitive en Casamance 

    SENEGAL-SOCIETE-PAIX / Ziguinchor : une randonnée pédestre pour une paix définitive en Casamance 

    Ziguinchor, 13 mai (APS) – Le comité restreint de gestion du projet de désarmement de la faction Diakaye, sous la houlette du gouverneur Mor Talla Tine, a organisé une randonnée pédestre à travers les artères de la ville de de Ziguinchor, dédiée à la paix définitive en Casamance.

    Cette randonnée initié, dimanche, en partenariat avec l’USAID, à travers ses projet ALIWILI 2 et le Catholic relief services, marque l’anniversaire de  »l’acte symbolique et historique de dépôt des armes d’environ de 250 combattants de la faction de Diakaye, le 13 mai 2023 à Mongone, dans le département de Bignona.

    Elle a été animée sur le thème  »Diakhaye, un cas d’école ».

    Brandissant des banderoles, les randonneurs, vêtus de blanc vêtus, sont partis de la maison de la paix, à Korentas. Ils ont tour à tour sillonné le quartier Esso, le rond-point Bélaly, l’avenue Djignabo, la rue Insa Ndiaye, les quartiers Grand Dakar, Lyndiane, Colobane et la rue Javelier. Ils ont bouclé ce circuit devant les locaux de la gouvernance de Ziguinchor où ils ont remis un mémorandum au gouverneur, Mor Talla Tine

     »Toutes les couches de la population de Ziguinchor ont marché pour un seul objectif, c’est-à-dire, une paix durable et définitive en Casamance. Cette paix constitue l’ingrédient principal pour le développement économique et social de la région de Ziguinchor, de la Casamance et du Sénégal entier », a salué le gouverneur de Ziguinchor à la fin de la marche qui a enregistré la participation de jeunes, de femmes, de personnes du troisième âge, d’ex-combattants de Diakaye.

    Des forces de défense et de sécurité, des pensionnaires de l’INEFJA de Ziguinchor et le président du conseil régional de la jeunesse de Ziguinchor, Talibé Diallo, ont également pris part à cette randonnée pédestre.

    Cette marché aux côtés des forces de défense et de sécurité, des jeunes, des femmes et à côté de toutes les personnes épris de paix,  »constitue du point de vue symbolique un pas extrêmement important », a souligné le gouverneur.  »Ce pas est porteur d’espoir », a ajouté le chef de l’exécutif régional.

    Selon lui,  »c’est ce chemin que le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et les populations de la région de Ziguinchor, qui ont tant souffert dans ce conflit, nous invitent à prendre ».

    « Et, c’est la raison pour laquelle chacun d’entre nous doit être un ambassadeur de la paix pour que cette flamme qui a vu le jour le 13 mai 2023 puisse parcourir les cœurs et les esprits pour que définitivement cette page sombre de l’histoire de la région de Ziguinchor soit définitivement tournée », a appelé Mor Talla Tine.

    Il a invité les autres factions du MFDC à emboîter le pas à Diakaye pour  »un Sénégal uni, prospère’.

    « Je remercie les acteurs de la société civile de la Casamance naturelle, les ex-combattants de Diakaye qui en un moment donné ont choisi la voie des armes pour porter un certain nombre de revendications et qui ont accepté la main tendue de l’État pour une paix des braves sans vainqueurs ni vaincus », a dit M. Tine.

    La représentante de la société, Élie Sophie Sagna, a invité les nouvelles autorités à consolider les acquis par la poursuite de la réalisation des points d’accord de l’engagement signé dans les accords de l’acte 3 du 13 mai 2023.

     »L’État étant une continuité, nous exhortons les nouvelles autorités à consolider les acquis par la poursuite de la réalisation des points d’accord de l’engagement signé dans les accords de l’acte 3 du 13 mai 2023 », a plaidé Mme Sagna.

    Il s’agit, selon elle,  »du désenclavement, de la construction des infrastructures sociales de base, de l’accès à l’eau et à l’électricité, du renforcement de la sécurité et de la prise en charge des populations déplacées, réfugiées et retournées ».

    Selon elle, « grâce à l’ancien régime et ses partenaires comme l’USAID, les ex-combattants ont pu bénéficier d’un accompagnement multiforme allant du cash transfert aux financements de projets individuels en passant par l’accompagnent psycho-social pour certains parmi eux ».

     »C’est une journée de joie et de satisfaction qui nous anime aujourd’hui. La jeunesse de la Casamance est victime de plus de quarante ans de conflit. Nous ne souhaitons pas mourir dans le conflit. Nous avons besoin de cette paix », a réagi le président du conseil régional de la jeunesse de Ziguinchor.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé les armes, le 13 mai 2023, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : les jeunes invités à se mobiliser pour une paix définitive en Casamance

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : les jeunes invités à se mobiliser pour une paix définitive en Casamance

    Ziguinchor, 13 mai (APS) – Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a invité, lundi, les jeunes à se mobiliser pour une paix durable et définitive en Casamance.

     »Aucune personne, aucun groupe ne doit se sentir exclu du processus. Acceptons tous d’être des ambassadeurs, des acteurs de la paix, une paix dans les cœurs, une paix dans les esprits, conditions sine qua non pour répondre aux attentes multiples des populations. Nous voulons une paix durable et définitive avec une forte contribution de la jeunesse « , a lancé le chef de l’exécutif régional.

    Mor Talla Tine s’exprimait en marge d’un panel sur le thème « processus de paix en Casamance, Diakhaye un cas d’école ».

    Ce panel qui entre dans le cadre de la commémoration de l’an un de l’accord de paix de Mongone a été initié par la société civile de la région de Ziguinchor en partenariat avec l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

    Il a enregistré, entre autres, la participation d’ ex-combattants de Diakaye, des élus, des autorités administratives, des acteurs de développement et des représentants de jeunes.

    « Un processus de négociation est une œuvre de longue haleine avec des hauts et des bas. Mais, le plus important c’est que les acteurs affichent leur volonté et leur engagement de dépasser leurs divergences et de privilégier l’intérêt supérieur des populations qui ont longtemps souffert de ce conflit », a insisté M. Tine, invitant à se mobiliser pour la fin totale de la crise en Casamance.

    Selon lui, « toutes les conditions sont désormais réunies pour que la région de Ziguinchor et la Casamance naturelle tournent définitivement la page du conflit armé pour se tourner résolument vers une dynamique de paix durable et définitive qui est l’ingrédient indispensable pour tout progrès économique et social ».

    Pour Mor Talla Tine, « le 13 mai 2023 , un pas décisif a été franchi ».

     »Bien évidemment, nous sommes conscients qu’il y a encore beaucoup d’efforts à faire pour réussir à faire accepter à toutes les autres factions qui sont encore réticentes d’emprunter la voie de la paix », a reconnu Mor Talla Tine avant de rendre hommage aux ex-combattants de Diakaye et aux acteurs de la société civile de la région regroupée au sein de la Coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (COSCPA). 

    L’USAID  »a pour objectif d’aider le Sénégal à réaliser ses objectifs de développement inclusif et de recherche d’une paix durable en Casamance », a réagi sa directrice, Alyssa Leggoe.

    Selon elle, « à ce jour, 180 ex-combattants ont bénéficié du programme d’accompagnement de l’USAID et plus de 50 000 personnes disposeront bientôt d’un extrait de naissance ».

    Mme Leggoe a également signalé que dix mille adultes des trois départements de la région de Ziguinchor ont déjà obtenu leur extrait de naissance entre 2019 et 2023.

     »Le programme aliwili 2 est en train de financer les projets communautaires dans des villages de la Casamance. La contribution de l’USAID a permis de renforcer la paix et la stabilité dans la zone de Diakaye », a souligné Alyssa Leggoe, promettant de continuer à être aux côtés des populations du Sénégal pour promouvoir la paix et le développement en Casamance.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé les armes, le 13 mai 2023, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-NUMERIQUE / Une nouvelle imprimerie mise en service à Ziguinchor

    SENEGAL-SOCIETE-NUMERIQUE / Une nouvelle imprimerie mise en service à Ziguinchor

    Ziguinchor, 11 mai (APS) – L’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Ziguinchor, Malick Ndour a procédé, samedi, à l’inauguration de la nouvelle imprimerie de Néma, a constaté l’APS.

    « Cette unité va jouer pleinement sa partition pour relever les grands défis au Sénégal à savoir l’emploi des jeunes devenu une priorité pour les nouvelles autorités de ce pays », a salué M. Ndour par ailleurs représentant du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

    Pour lui, « les nouvelles autorités du pays mettent l’accent sur un développement endogène. C’est donc important qu’on puisse avoir des investisseurs locaux qui choisissent des régions pour y implanter des industries de ce genre », a magnifié l’inspecteur du travail de Ziguinchor.

    Cette imprimerie a mis en place un dispositif opérationnel de diversification d’offres de produits, à savoir le numérique, la sérigraphie, la signalétique (branding) , l’emballage entre autres, a expliquer son directeur commercial, Maxime Mendy.

    Il a rappelé que c’est dans son programme de relancer l’industrie polygraphique dans la région de la Casamance que l’entreprise « Yalbine SARL » a repris l’imprimerie de Néma.

    « Aujourd’hui, cette nouvelle imprimerie qui déjà emploie vingt -huit jeunes de Ziguinchor démontre que les défis de la production de documents locaux seront nettement relevés « , a dit M. Mendy en rappelant que l’implantation de cette nouvelle imprimerie à Ziguinchor contribue à réduire le déplacement des populations vers Dakar.

    « Cette imprimerie va jouer un rôle multifonctionnel en fournissant des services d’impression essentiels qui soutiennent à la fois le déclenchement économique et social de la région notamment la lutte contre le chômage des jeunes « , a-t-il fait valoir.

    MNF/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La gouvernance communautaire des forêts et mangroves au menu d’un festival organisé à Kadioubé

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La gouvernance communautaire des forêts et mangroves au menu d’un festival organisé à Kadioubé

    Kadioubé, 11 mai (APS) – L’ Association d’appui aux initiatives de paix et de développement (ASAPID) en partenariat avec l’ONG « Economie, Territoires et Développement Services (ETDS) » a organisé, vendredi, à Kadioubé, dans l’arrondissement de Kataba 1 (département de Bignona), un festival axé sur le thème de la  coopération multi-acteurs, transfrontalière et gouvernance communautaire des forêts et mangroves en Casamance, a constaté l’APS.

    Ce Festival « des Forêts et des Mangroves » vise, selon ses initiateurs, à promouvoir une gouvernance communautaire et participative des forêts à travers la promotion des valeurs naturelles, économiques, culturelles et cultuelles associées à la forêt.

    « La collaboration avec ASAPID a aujourd’hui débouché sur la co-organisation depuis 2012 du Festival des forêts et de mangroves avec un accompagnement dans le cadre de la gestion des conflits. Dans cette zone, les enjeux de la gestion de la ressource sont extrêmement importants « , expliqué le directeur exécutif de l’ONG ETDS, Pape Tahirou Kanouté.

    « Nous avons organisé cette activité dans l’objectif d’aider les populations à mieux connaitre l’utilité de la forêt , de l’aimer . Nous voulons échanger et partager avec ces populations sur les enjeux des ressources forestières « , a pour sa part expliqué le président Association d’appui aux initiatives de paix et de développement (ASAPID), Paul Habib Sagna.

    Pour M. Sagna, « la forêt a une dimension multiple ». « C’est la où on se soigne, où on fait nos maisons, nos lits ; on doit donc la protéger. C’est tout le sens de ce festival qui nous permet d’échanger dans le sens d’aller vers la protection de nos forets « , a t-il fait valoir.

    Saluant cette initiative, le maire de la commune de Kataba 1, Alassane Diatta a soutenu que parler de l’environnement, c’est parler de la vie. Aussi, précise-t-il une délimitation de toutes les forêts communautaires au nombre de 13 au niveau de sa commune sur les 18 mises en place par l’ASAPID.

    Alassane Diatta qui a en outre invité les nouvelles autorités étatiques à aider les jeunes à avoir des occupations afin d’éviter qu’ils détruisent la forêt.

    IM/MNF/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / L’État va lutter avec énergie contre l’érosion côtière, selon Daouda Ngom

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / L’État va lutter avec énergie contre l’érosion côtière, selon Daouda Ngom

    Kafountine, 10 mai (APS) – L’État du Sénégal et ses partenaires financiers vont prendre à-bras-le-corps la question de l’érosion côtière, a assuré le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, vendredi 10 mai, à Kafountine (sud), annonçant l’élaboration d’un projet auquel contribue l’Agence française de développement en vue de l’atténuation de ce phénomène.

    ‘’On observe une érosion côtière de grande ampleur à Kafountine. Ici, le problème est très grave’’, a observé M. Ngom, assurant : ‘’Il va falloir prendre ça à bras-le-corps. Les services du ministère de l’Environnement et des partenaires de l’État vont travailler ensemble pour […] atténuer l’impact de cette érosion côtière.’’

    Il a visité le quai de pêche de Kafountine en compagnie de David Diatta, le maire de cette commune très affectée par l’avancée de la mer.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique 

    Daouda Ngom s’est rendu aussi au Centre national de formation des agents techniques des eaux et forêts.

    Il a rendu visite aux maraîchères d’Agnack Petit, un village de la commune d’Adéane.

    L’État est en train d’élaborer un projet de lutte contre l’érosion côtière, avec le soutien de l’Agence française de développement, selon le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.

    ‘’Ce projet est destiné à la Basse-Casamance. Son élaboration sera bientôt finalisée’’, a-t-il assuré.

    David Diatta, le maire de Kafountine

    Daouda Ngom ajoute que ‘’le ministère de l’Environnement, avec l’aide des partenaires de l’État, est en train de prendre des initiatives pour atténuer’’ l’impact de l’érosion côtière.

    ‘’Aujourd’hui, avec les changements climatiques, les températures augmentent […] À Kafountine, le tourisme, la pêche et l’environnement sont affectés’’ par l’avancée de la mer, a-t-il dit, soulignant que l’érosion côtière est un ‘’phénomène mondial’’.

    ‘’Le déboisement a beaucoup aggravé ce phénomène. Si on avait une bande végétale sur le littoral, ça allait atténuer l’impact de ce phénomène’’, a poursuivi M. Ngom.

    David Diatta s’est réjoui de sa visite à Kafountine. ‘’La visite du ministre de l’Environnement nous donne une certaine assurance […] Nous avons toujours parlé de l’urgence de stopper l’avancée de la mer à Kafountine’’, a dit le maire de cette commune en déplorant les ‘’lourdes conséquences économiques, écologiques et sociales’’ de l’avancée de la mer sur les terres de la municipalité.

    ‘’C’est rassurant que les nouvelles autorités du pays aient pris conscience du danger. Nous espérons que des actions seront menées contre ce phénomène’’, a ajouté M. Diatta.

    La mer ne cesse de ronger les terres de nombreux villages de la commune de Kafountine depuis plusieurs années. Le quai de pêche de cette municipalité, l’un des plus importants du pays, a été fortement endommagé par l’avancée de la mer.

    MNF/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-PÊCHE / À Djibidione, la construction d’un pont a négativement impacté les activités de pêche (maire)

    SENEGAL-SOCIETE-PÊCHE / À Djibidione, la construction d’un pont a négativement impacté les activités de pêche (maire)

    Djibidione, 9 mai (APS) – La construction du pont de Djibidione a négativement impacté les activités de pêche au niveau local à cause de l’ensemblement des cours d’eau, a déploré le maire de cette collectivité du département de Bignona, Lamine Diemé.

    A Djibidione, les principales activités économiques tournent autour de l’agriculture, l’élevage, le commerce, l’exploitation forestière et la pêche. Mais, le potentiel halieutique a fini de souffrir des effets de la construction du pont, selon le maire.

     »La société qui a effectué les travaux du pont avait drainé du sable vers les cours d’eau (…) et cela a fini par assécher toute la zone « , a fait observer Lamine Diémé dans un entretien avec l’APS.

    Et pour M. Diemé, l’entreprise incriminée  »avait pourtant pris des engagements pour enlever tout le sable au niveau de ces cours d’eau »,  »une promesse restée vaine », selon lui.

     »Et aujourd’hui, cette atteinte environnementale constitue une préoccupation majeure pour les populations locales ; car leur activité de pêche est totalement impactée », a déploré l’édile de la ville de Djibidione.

     »Nous n’avons plus de poisson au niveau local ; nous sommes obligés de nous rabattre sur Kafountine ou la Gambie voisine pour notre approvisionnement en poissons », se désole encore Lamine Diémé.

    Il a invité les autorités compétentes et les défenseurs de l’environnement à prendre à bras le corps ce problème afin de permettre aux populations de Djibidione de reprendre leurs activités de pêche qui constituent une importante source de revenus et jouent un rôle majeure dans la sécurité alimentaire.

     »Notre institution municipale n’a pas les moyens de dégager le sable au niveau des cours d’eau et de reconstruire l’habitat des poissons. Nous demandons donc à l’Etat de gérer cette situation avec l’entreprise incriminée pour une reprise de l’activité piscicole dans la zone », a plaidé le maire de la commune de Djibidione.

    IM/MNF/OID

  • SENEGAL-SPORT-COMMEMORATION / Ziguinchor : Aliou Cissé plaide pour la réhabilitation du stade Jules François Bocandé

    SENEGAL-SPORT-COMMEMORATION / Ziguinchor : Aliou Cissé plaide pour la réhabilitation du stade Jules François Bocandé

    Ziguinchor, 8 mai (APS) – Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, Aliou Cissé, a plaidé pour la rénovation du stade Jules François Bocandé, de Ziguinchor (sud).

    ‘’Nous avons le stade Aline Sitoé Diatta, qui est une légende de la Casamance. Il serait bien aussi de réhabiliter le  stade Jules François Bocandé pour donner à ce monsieur ce qu’il mérite en tant que fils du pays et fils de la Casamance. C’est la reconnaissance qu’ il mérite », a-t-il dit.

    Aliou Cissé s’exprimait mardi à l’Alliance française de Ziguinchor, en marge des activités culturelles, organisées en hommage au footballeur sénégalais, décédé le 7 mai 2012.

    A cette occasion une table ronde sur le thème ‘’L’héritage d’Essamaay’’, a été animée par Nouha Cissé, historien et ancien président du Casa Sports, et le journaliste Abdoulatif Diop, auteur du livre ‘’Bocandé, l’éternelle légende’’.


    Saluant cette initiative, Nouha Cissé a appelé à perpétuer ce genre d’événement dédié à Jules François Bocandé qui a  procuré beaucoup d’émotions aux amoureux du football.

    Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal Aliou Cissé, a relevé qu »’on ne peut pas parler de Jules François Bocandé sans parler de l’équipe nationale de football du Sénégal ».

    ‘’Il a été une idole et une référence pour toute une génération. Il ne faut pas qu’on n’oublie nos morts. Jules François Bocandé s’est sacrifié pour le Sénégal », a-t-il témoigné, racontant qu’  »un jour il est allé jusqu’à prendre un carton rouge avec un club en France [FC Metz] pour pouvoir venir défendre les couleurs de la nation’’.

    ‘’Jules François Bocande a été un patriote. Il a honoré les couleurs de l’équipe nationale dans toutes les compétitions qu’ il a participé », a-t-il encore témoigné, estimant qu’  »il est important de parler de cette légende, pour la génération future, « .
    La commémoration du douzième anniversaire de la disparition de l’ancien capitaine des ‘’Lions’’ du Sénégal est organisée par +Mama Human Project Development+, une association qui accompagne des projets culturels favorisant le bien-être et renforçant le lien social et la société de production audiovisuelle et cinématographique, Linkering Productions.

    ‘’Ces activités culturelles sont organisées pour célébrer la mémoire de ce grand homme qui, à travers sa passion pour le football, a démontré tout au long de sa vie son attachement viscéral à sa terre d’origine, la Casamance, son engagement surtout en faveur de sa patrie, le Sénégal’’, a fait valoir Mama Hann, la fondatrice de Mama +Human Project Development+.

    Il s’agira de ‘’célébrer la contribution remarquable de Jules François Bocandé au sport sénégalais’’, a t-elle ajouté.

    Une exposition de photographies inédites du footballeur décédé, à Metz, en France, à l’âge de 53 ans, ainsi que la projection du documentaire ‘’Essamaay, Bocandé la panthère’’, des réalisateurs Maky Madiba Sylla et Lionel Bourqui, mercredi, sont au programme de ces journées culturelles dédiées à la mémoire de Bocandé.

    Le même documentaire sera projeté, jeudi, à la place de l’Indépendance de Sédhiou et le 11 mai, au carrefour Aline-Sitoé-Diatta de Ziguinchor.

    Des membres de la famille du footballeur sénégalais, des élus locaux, et plusieurs acteurs sportifs prennent part à cet évènement qui prend fin le 11 mai prochain.

    MNF/ABB/AB

  • SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Ziguinchor : deux morts dans un accident de la circulation

    SENEGAL-TRANSPORT-DIVERS / Ziguinchor : deux morts dans un accident de la circulation

    Ziguinchor , 7 mai (APS) – Un conducteur de mototaxi  »Jakarta » et une passagère ont perdu la vie mardi matin dans un accident de la circulation survenu à Néma, un quartier de la commune de Ziguinchor (sud ), a appris l’APS de source sécuritaire.

     »La moto à bord de laquelle les deux victimes circulaient est entrée en collision avec un véhicule de l’armée vers huit heures du matin », ajoute la même source, précisant qu »’elles sont décédées sur le coup ».

    Agée de 35 ans et habitant le quartier Perizac de Ziguinchor, la passagère se rendait au travail, selon des confidences recueillies par l’APS. 

    MNF/AB/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / La paroisse sainte Thérèse de l’enfant Jésus d’Oussouye a célébré son centenaire

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / La paroisse sainte Thérèse de l’enfant Jésus d’Oussouye a célébré son centenaire

    Oussouye, 7 mai (APS) – La paroisse sainte Thérèse de l’enfant Jésus d’Oussouye (sud), fondée en 1924, a célébré, du 3 au 5 mai, son centenaire, a constaté l’APS.  

    Cette commémoration a été un moment de recueillement pour les fidèles chrétiens, de rendre grâce à Dieu, de magnifier le rôle des précurseurs locaux qui ont accompagné les missionnaires dans l’implantation du christianisme, dans la zone.

    ‘’Le sens de la célébration de ce centenaire est de penser l’avenir à partir du présent, tout en nous permettant de nous acquitter d’un devoir de mémoire envers les pionniers et toutes les personnes qui, grâce à leurs actions et leur travail, ont permis à la nouvelle génération d’hériter de ce patrimoine aujourd’hui », a dit le curé de la paroisse, abbé Samson Delaka Kantoussan.

    Il a en outre invité  les jeunes à ‘’faire rayonner le christianisme dans l’esprit de fraternité, de convivialité et de cohésion sociale’’.

    L’ancien secrétaire général du ministère de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs Abib Léon Ndiaye, a exprimé sa ‘’joie intense d’être témoin de cette journée qui célèbre les cent ans de la paroisse’’.

    ‘’Cette paroisse a encadré nos premiers pas dans la foi et la chrétienté. Nous avons bénéficié de ses bienfaits matériels, mais également de ses actions de promotion humaine, une des missions de l’église », a relevé M. Ndiaye, originaire d’Oussouye.

    L’abbé Kantoussan a profité de la célébration du centenaire de sa paroisse pour inviter le nouveau gouvernement à ‘’respecter ses engagements et à œuvrer pour le bien-être de la population sénégalaise’’.

    ‘’Nous voulons que les Sénégalais soient bien formés, bien soignés et qu’ils aient de quoi vivre dignement.

    Les défis de l’église sont les défis de notre société’’, a-t-il déclaré, ajoutant que ‘’le peuple sénégalais a soif d’aller très vite vers un développement et de voir une société dignement organisée’’.

    Il a en par ailleurs demandé aux jeunes de ‘’faire rayonner le christianisme dans l’esprit de fraternité, de convivialité et de cohésion sociale’’.

     

    MNF/ABB/AB