Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : le « Marché des entrepreneurs locaux” pour promouvoir l’activité entrepreneuriale

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : le « Marché des entrepreneurs locaux” pour promouvoir l’activité entrepreneuriale

    Ziguinchor, 21 avr (APS) – L’Alliance française de Ziguinchor accueille ce week-end l’édition 2024 du “Marché des entrepreneurs locaux”, une initiative du projet « Téranga Tech », destinée à promouvoir l’activité entrepreunariale dans cette partie méridionale du pays, a constaté l’APS.

    Plus de 30 entrepreneurs locaux ont présenté leurs produits et services à des visiteurs venus participer aux nombreuses animations de la journée du samedi.

    « Le marché des entrepreneurs locaux vise à promouvoir l’activité entrepreneuriale à Ziguinchor et à promouvoir les jeunes porteurs de projet. Cette activité est organisée tous les ans pour faire connaître les produits de ces entrepreneurs et leurs entreprises », a expliqué la responsable de l’incubateur « Téranga Tech » de Ziguinchor, Marie Rose Henriette Bassène.

    Elle a rappelé que « Téranga Tech » est un réseau d’incubateurs, qui est présent au Sénégal et en Gambie et qui accompagne de jeunes porteurs de projet dans des secteurs d’activité, comme l’économie verte et les industries culturelles et créatives.

    « L’Alliance française veut, à travers cette activité, valoriser les jeunes entrepreneurs de Ziguinchor. Nous visons à promouvoir l’entrepreneuriat local », a expliqué sa directrice, Nathalie Carratié Faye.

    Une table ronde a été organisée à cette occasion, sur le thème « Défi de la réinsertion durable : un accompagnement à tous les niveaux ».

    Des ateliers , un panel axé sur le thème « Levier pour le développement de l’entrepreneuriat dans la Zone sud, notamment en Casamance » et une projection de film documentaire, ont été également au menu de cette édition 2024 du “Marché des entrepreneurs locaux ».

    MNF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Les populations de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor sensibilisées sur les modes alternatifs de règlement des conflits

    SENEGAL-SOCIETE / Les populations de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor sensibilisées sur les modes alternatifs de règlement des conflits

    Ziguinchor, 21 avr (APS) – Le cabinet Grant Thornton a initié une campagne de sensibilisation et d’information sur les modes alternatifs de règlement des conflits à l’intention des populations de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, a constaté l’APS.

    Cette campagne, co-organisée avec l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF), entre dans le cadre de la mise en œuvre de la seconde composante du projet relative à la vulgarisation, la formation, la labellisation et l’opérationnalisation du dispositif national sur les modes alternatifs de règlement des litiges.

    « Il y a un dispositif qui a été mis en œuvre par le gouvernement du Sénégal pour la promotion de ces modes alternatifs de règlement des litiges, appelé cadre légal et réglementaire », a rappelé le représentant du cabinet Grant Thornton Sénégal, Cheikh Cissé, lors d’une réunion publique d’information sur les modes alternatifs de règlement des litiges, en présence de l’adjoint au préfet de Ziguinchor, Mouhamadou Lamine Diop et des populations.

    Il a relevé que dans le cadre légal et réglementaire, il y a des structures à caractère public et privé. Parmi les structures à caractère public, Cheikh Cissé cite le Comité national de médiation et de conciliation, l’Observatoire de la qualité des services financiers, le tribunal de commerce de Dakar et les maisons de justice. La structure privée « est le Centre national d’arbitrage et de médiation de Dakar », a-t-il précisé.

    Ce sont des dispositifs qui existent, a-t-il rappelé, déplorant cependant le fait que « les populations ne connaissent pas l’existence de ces modes alternatifs ».

    « Nous avons donc jugé nécessaire d’organiser cette campagne de sensibilisation pour informer les populations de l’existence de ces modes alternatifs », a expliqué M. Cissé. Il signale que sa structure a prévu six tournées régionales pour faire leur promotion.

    Cheikh Cissé a rappelé que ce projet a été initié par l’État du Sénégal, à travers la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques du ministère des Finances et du Budget, qui a obtenu un appui financier de l’Union européenne pour le Projet d’appui au renforcement des structures et mécanismes d’arbitrage spécialisés dans les la conduite des affaires.

    L’assistance technique de ce projet a été confiée au cabinet Grant Thornton, a fait savoir M. Cissé.

    « Ce projet englobe deux composantes, à savoir une composante qui consiste à réaliser l’étude diagnostic sans complaisance des structures et mécanismes spécialisées dans la conduite des affaires et une composante qui porte sur la formation, la sensibilisation, la vulgarisation des modes alternatifs, y compris l’opérationnalisation du dispositif national de médiation et de conciliation », a t-il fait savoir.

    « Ce projet s’inscrit donc dans le cadre de la politique nationale d’amélioration de l’environnement des affaires et de la compétitivité des entreprises. Il a été noté des lenteurs et des lourdeurs avec les procédures judiciaires. L’objectif, c’est de désengorger les tribunaux », a encore expliqué Cheikh Cissé.

    Selon lui, « l’Observatoire de la qualité des services financiers a eu à traiter en moyenne 150 dossiers par an », tandis que 942.000 personnes ont sollicité les maisons de justice depuis leur création.

    Il signale que « le tribunal de commerce, en deux ans d’existence, a eu à traiter plus de 11 mille dossiers portant sur un volume financier estimé à 269 milliards de francs CFA ».

    « Les praticiens du droit aussi bien que les justiciables tendent aujourd’hui à privilégier un mode amiable de résolution des litiges. Pour tenir compte de cette évolution et afin de désengorger les tribunaux, le législateur a ressenti le besoin d’inciter au développement des modes alternatifs de règlement des différends (MARD) », a expliqué M. Cissé.

    « Il s’agissait de sensibiliser les populations sur les méthodes alternatives de règlement de conflit, à savoir les difficultés qui peuvent survenir entre la clientèle bancaire et les institutions financières », a pour sa part précisé le médiateur des banques et des services financiers de la poste de l’Observatoire de la qualité des services financiers, Banda Diop.

    Papa Diabel Ndir, magistrat au Tribunal de commerce de Dakar, invite les commerçants à s’approprier ces modes alternatifs qui sont, selon lui, « des moyens plus rapides et efficaces de recouvrer son dû ».

    Cette réunion publique d’information avait permis à chaque structure (le Comité national de médiation et de conciliation, l’Observatoire de la qualité des services financiers, le Tribunal de commerce de Dakar et les maisons de justice) de partager avec l’assistance leurs missions et attribution et les modes de saisine de leur structure.

    La campagne de sensibilisation a démarré jeudi et prend prend fin ce dimanche.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-GAMBIE / Visite du président Faye en Gambie : « l’occasion de lancer un signal pour une paix définitive en Casamance » (observateurs)

    SENEGAL-GAMBIE / Visite du président Faye en Gambie : « l’occasion de lancer un signal pour une paix définitive en Casamance » (observateurs)

    Bignona, 20 avr (APS) – La visite officielle qu’effectue le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ce samedi à Banjul, doit servir d’occasion pour lancer un signal devant permettre de consolider la paix en Casamance, estiment des observateurs du conflit dans cette région naturelle située dans la partie méridionale du Sénégal.

    Cette visite de travail fait suite à celle qu’il a effectuée en Mauritanie jeudi dernier et sera sa deuxième sortie à l’international et dans la sous-région depuis son élection à la tête du pays, le 24 mars 2024.

    Aux yeux de certains observateurs du conflit en Casamance, le séjour du président sénégalais en Gambie s’inscrit dans le cadre d’une tradition républicaine et démocratique. Dès lors, elle est loin d’être dénué d’intérêt eu égard aux enjeux de paix, de sécurité et de stabilité dans le sud du pays.

    Cette visite constitue « une opportunité pour les deux chefs d’Etat d’échanger autour de questions qui intéressent essentiellement l’éradication du trafic illicite [de bois] dans le sud du pays, en vue du retour d’une paix durable en Casamance », estime Lamine Coly, le chef du village de Couram. Cette localité est située dans le département de Bignona, à la lisière de la frontière avec la Gambie.

    Pour le coordonnateur de l’Initiative pour la réunification des ailes politiques et armées (IRPA) du Mouvement des Forces démocratiques de Casamance (MFDC),  » il ne s’agit pas pour les présidents Faye et Barro de réinventer la roue ».

    « Il est plutôt attendu d’eux des actes qui consolident la paix en accompagnant et encourageant le processus enclenché par Diakaye [NDRL : état-major du front nord du MFDC] il y a plusieurs mois », a-t-il dit.

    Le professeur Nouha Cissé, un des observateurs les plus avertis du conflit en Casamance fait une analyse contextuelle au détour d’un rappel historique du rôle joué par la Gambie dans l’évolution de la crise en Casamance. Il extrait cette visite du registre du hasard et l’inscrit de fait dans le cadre des réalités géopolitiques et géostratégiques liant les deux pays, l’une d’elles étant liée à l’incrustation de la Gambie dans le Sénégal.

    « Les deux pays, fatalement liés par l’histoire, la géographie, la sociologie, sont condamnés à développer une franche collaboration dans l’intérêt de leurs peuples respectifs, en réalité restés culturellement et sociologiquement un et un seul peuple », a soutenu M. Cissé.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé les armes, le 13 mai 2023, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste. 

    IM/MNF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Ziguinchor : un projet de renforcement du leadership féminin lancé à Nyassia

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / Ziguinchor : un projet de renforcement du leadership féminin lancé à Nyassia

    Nyassia, 19 avr (APS) – L’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Nyassia, Moussa Faye a procédé, vendredi au lancement du projet de « renforcement du leadership des femmes dans les espaces décisionnels de la vie publique dans les communes de Nyassia et Adéane », dans le département de Ziguinchor (sud), a constaté l’APS.

    Ce projet « de renforcement du leadership féminin » est financé par des partenaires espagnols dont des structures comme Gobierno de Aragon, Nafarroako Gobernua et Gobierno de Navarra.

    Il est mis en œuvre par le comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (CRSFPC/USOFORAL) et va durer un an.

    « Les axes principaux de ce projet sont entre autres des activités de sensibilisation, de renforcement de capacités et de plaidoyer à la participation politique des femmes », a expliqué la chargée de projet au CRSFPC/USOFORAL, Sanoussi Camara Diédhiou, à l’issue de la cérémonie de lancement dudit projet en présence de plusieurs partenaires et d’élus locaux.

    « Nous voulons à travers ce projet que l’opinion des femmes de Nyassia et d’Adéane soit prise en compte dans les instances de prise de décision », a-t-elle ajouté.

    La mairesse de Nyassia, Justine Manga a souligné que ce projet de renforcement du leadership féminin va renforcer davantage la citoyenneté des femmes des deux communes bénéficiaires.

    MNF/ASB/AB

  • SENEGAL- EDUCATION / Ziguinchor : des taux d’abandon et de redoublement proches de 19% et 20 % dans le moyen et le secondaire

    SENEGAL- EDUCATION / Ziguinchor : des taux d’abandon et de redoublement proches de 19% et 20 % dans le moyen et le secondaire

    Ziguinchor, 17 avr (APS) – Les taux d’abandon et de redoublement dans les cycles moyen et secondaire ont frôlé respectivement 19 % et 22% en 2023, dans la région de Ziguinchor, a révélé, mercredi, l’inspecteur d’académie (IA), Cheikh Faye

     « Nous avons des efforts à faire au niveau du baccalauréat. Le taux de redoublement dans le moyen et le secondaire est préoccupant. Quand on frôle les 22% de taux de redoublement, 19% de taux d’abandon, il y a des choses à faire pour le maintien des élèves », a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait au terme d’une réunion consacrée à la revue annuelle conjointe du secteur de l’éducation au niveau de la région de Ziguinchor, en présence du gouverneur, Mor Talla Tine.

     « Nous avons toujours des problèmes dans la prise en charge des disparités », a relevé l’IA de Ziguinchor.

    Toutefois, cette académie a ‘’connu des performances réelles tant au niveau de la qualité qu’au niveau de l’équité dans l’accès à l’éducation et au niveau de la gouvernance », s’est-il réjoui.

    « Au plan de l’équité, la prise en charge des élèves à besoins éducatifs spéciaux est en marche à Ziguinchor. Il y a également des efforts dans la prise en charge des élèves vulnérables par des appuis multiformes pour les appuyer à réussir », s’est félicité Cheikh Faye.

    Il a signalé d’autres performances, notamment au plan de la gouvernance et la sécurisation du quantum horaire, malgré les problèmes notés à Ziguinchor, à la fin du troisième trimestre 2023.

    « Il s’agissait d’analyser la mise en œuvre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (PAQUET) dans la région », a expliqué l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue.

    Il a déclaré que « l’analyse des différents programmes nous a permis de comprendre que des résultats importants ont été réalisés, même si dans certains domaines des efforts restent à faire ».

    La réunion a été aussi l’occasion pour le gouverneur et les acteurs de l’éducation de la région de Ziguinchor de prendre l’engagement de lutter contre les stupéfiants dans les écoles.

    « L’utilisation de ces produits stupéfiants est un phénomène qui est constaté à Ziguinchor comme dans d’autres régions du Sénégal », a avoué l’adjoint au gouverneur.

     « Nous allons faire davantage de sensibilisation au niveau des écoles mais également au niveau des associations de parents d’élèves, pour mieux informer les jeunes sur les méfaits de ces produits mais également sur les impacts négatifs qu’ils peuvent avoir sur leur scolarité », a promis Sidi Guissé Diongue.

    MNF/ASG/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Casamance : environ un million et demi de mètres carrés de terres à déminer pour un coût de 13 milliards FCFA (gouverneur)

    SENEGAL-SOCIETE / Casamance : environ un million et demi de mètres carrés de terres à déminer pour un coût de 13 milliards FCFA (gouverneur)

    Ziguinchor, 17 avr (APS) – Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a révélé mercredi qu’il reste à déminer en Casamance, environ un million et demi de mètres carrés de terres, pour un coût de 13 milliards de francs CFA.

    « Nous avons un million et demi de mètres carrés de terres à déminer en Casamance. Pour ce faire, il faut au moins 13 milliards de francs CFA », a indiqué le chef de l’exécutif régional.

    Mor Talla Tine s’exprimait en marge d’un comité régional de développement axé sur l’amplification des actions de déminage et le retour des populations, « qui ont longtemps été victimes du conflit » en Casamance.

    Cette rencontre avait également pour objectif de faire le point du plan d’actions du comité de coordination et de suivi des interventions dans la région de Ziguinchor, élaboré en 2023.

    Organisée par l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC), la rencontre,  a enregistré la présence des élus locaux, des représentants des projets et programmes et des organisations communautaires de base.

    « Pour atteindre cet objectif de renforcement des actions de déminage mais aussi de retour et de réinsertion des populations, nous avons jugé opportun de mettre sur pied un comité régional de suivi, d’harmonisation et de coordination des interventions en matière de déminage et de réinsertion socioéconomique des populations », a expliqué Mor Talla Tine.

    Il a invité les pays amis du Sénégal à venir soutenir ce déminage humanitaire, à travers la mise à disposition de ressources additionnelles.

    « Si nous prenons le cas du déminage humanitaire, on se rend compte qu’il y a des efforts qui ont été consentis par l’Etat. Mais, ce déminage humanitaire nécessite énormément de ressources financières. Et c’est le lieu pour nous d’inviter les pays amis du Sénégal à venir soutenir ce déminage humanitaire, à travers la mise à disposition de ressources additionnelles », a-t-il insisté.

    Il estime que le conflit lié à la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) connaît « une accalmie’’ actuellement.

    « Depuis très longtemps, nous n’avons pas enregistré de braquages ni d’attaques armées. Il y a aussi une volonté des parties à aller définitivement vers la paix’’, s’est-il félicité.

    Il pense que c’est ‘’ce qui a justifié la signature de l’accord de Mongone, précédé par celui de Bissau et les appels qui ont été lancés en direction des autres factions pour qu’ensemble nous puissions travailler afin que cette paix soit définitive ».

    Le directeur général de l’ANRAC, Ansou Sané considère que ce CRD est ‘’une activité très importante dans le cadre de la coordination du pilotage et de l’harmonisation des interventions des acteurs engagés à soutenir l’État du Sénégal dans le processus de paix, notamment dans la réinsertion socioéconomique et le déminage ».

    « À la suite de l’accalmie notée en Casamance, dit-il, les populations ont exprimé leurs aspirations à retourner dans leurs localités. »

    Il souligne que « pour accompagner ces populations, l’Etat du Sénégal a créé les conditions de sécurité ».

    « Ce cadre de coordination régionale permet de faire un tableau de bord et d’avoir une visibilité de tout ce qui est en train de se faire pour les populations », a expliqué Ansou Sané.

    Il a rappelé que le cadre de coordination régionale a été mis en place avec une feuille de route d’un coût de 15 milliards de FCFA. Il précise que 13 milliards sont dédiés au volet déminage et deux milliards au volet réinsertion socioéconomique.

    « Il s’agit aujourd’hui d’évaluer le travail qui a été fait depuis l’année dernière et de pouvoir décliner les priorités pour l’année 2024 », a ajouté Ansou Sané.

    MNF/ASG/AB

  • SENEGAL- SOCIETE / Entre et 3500 actes de naissance délivrés à des victimes du conflit en Casamance (gouverneur)

    SENEGAL- SOCIETE / Entre et 3500 actes de naissance délivrés à des victimes du conflit en Casamance (gouverneur)

    Ziguinchor, 17 avr (APS) – L’État du Sénégal a déjà aidé entre 3000 et 3.500 victimes du conflit en Casamance à disposer d’actes de naissance, dans le cadre du renforcement des actions de retour et de réinsertion des populations, a révélé, mercredi, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.

     »Nous sommes à 3000, 3500 dossiers déjà traités. Nous allons poursuivre cela, car c’est un besoin qui est là. Nous allons permettre à ces populations victimes du conflit en Casamance de retrouver une vie descente et d’être reconnues comme Sénégalais à part entière », a dit le chef de l’exécutif régional.

    Mor Talla Tine s’exprimait en marge d’un comité régional de développement destiné à faire le point sur le plan d’actions du comité de coordination et de suivi des interventions dans la région de Ziguinchor, élaboré en 2023.

    « Dans le cadre de l’accord de Mongone, il y a un volet état civil qui est en train d’être mis en œuvre, à travers un recensement de tous les cas concernés en rapport avec les collectivités territoriales », a-t-il fait savoir.

    Le gouverneur a évoqué l’élaboration des dossiers individuels avec l’implication des chefs de village, des organisations communautaires de base et avec l’appui de partenaires, comme l’ONG Catholic Relief Service (CRS) mais aussi la justice à travers le procureur général près le tribunal de grande instance de Ziguinchor.

    Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) avaient déposé les armes le 13 mai 2023 lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    MNF/ASB/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORT / Le navire Aline Sitéo Diatta est arrivé au port de Ziguinchor avec 200 passagers à bord

    SENEGAL-TRANSPORT / Le navire Aline Sitéo Diatta est arrivé au port de Ziguinchor avec 200 passagers à bord

    Ziguinchor, 10 avr (APS) – Le navire Aline Siteo Diatta qui a quitté Dakar mardi soir est arrivé, mercredi, au port de Ziguinchor avec à son bord 200 passagers et des marchandises.

     »Aujourd’hui , le navire Aline Siteo est arrivé à bon port. Le Consortium sénégalais d’activité maritime (COSOMA) a pris toutes les dispositions nécessaires afin qu’il fasse un voyage sans ambiguïté. Donc, aujourd’hui le navire a fait un bon trajet avec 200 passagers et des marchandises », a indiqué la cheffe de la gare maritime de Ziguinchor, Mariéme Diouf.

     »Les clients sont satisfaits. Le voyage s’est très bien passé », a t-elle ajouté.

    Mariéme Diouf a rappelé que le 29 mars, le navire Diambogne avait effectué un voyage test pour une vérification des travaux sur le fleuve Casamance. « Et tout a été concluant », selon elle.

    Les conditions sont réunies pour une reprise du trafic maritime entre Dakar et Ziguinchor avaient assuré les directeurs généraux du Port de Dakar et du Consortium sénégalais d’activité maritime (COSAMA). Mountaga Sy et le commandant Makhtar Fall s’exprimaient peu après l’arrivée du navire Diambogne, au port de Ziguinchor.

    Le navire Diambogne,  à l’arrêt depuis presque un an, avait quitté Dakar, le samedi 28 mars, vers 18h, pour un voyage test, dans le cadre des préparatifs de la reprise de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor où il est arrivé le dimanche 29 mars 2024, vers 12 heures.

    MNF/OID

     

  • SENEGAL-ISLAM-KORITE-SERMON / Ziguinchor : l’imam ratib exhorte les citoyens à prier pour le chef de l’Etat

    SENEGAL-ISLAM-KORITE-SERMON / Ziguinchor : l’imam ratib exhorte les citoyens à prier pour le chef de l’Etat

    Ziguinchor, 10 avr (APS) – L’imam ratib de la grande mosquée de Ziguinchor (sud), Cherif Ismaila Aidara, a exhorté, mercredi, les Sénégalais à prier pour la réussite du président de la République Bassirou Diomaye Faye, décryptant son élection comme un ‘’message divin’’.

    Dans son sermon de la prière de l’Aïd el fitr marquant la fin du Ramadan, il a invité à prier pour « le jeune président » afin qu’il puisse réussir sa mission en prenant à bras le corps des questions urgentes comme la baisse des prix des denrées de première nécessité.

    Le guide religieux a décrypté l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme un ‘’message divin’’, rappelant l’histoire du Prophète Youssouf racontée dans certains passages du Coran.

    L’élection du nouveau président de la République « est un mystère divin qu’il faut accepter et interpréter sous l’angle de la puissance divine », a dit Chérif Ismaïla Aïdara.

     »Il faut toujours méditer. On se rappelle de l’histoire de Youssouph, victime de la jalousie de ses frères. Une femme l’a accusé d’harcèlement. Ces accusations l’ont conduit en prison. Et de la prison il est sorti pour aller au palais », a relevé l’imam.

    Parlant de Bassirou Diomaye Faye, élu après sa sortie d’une prison où il était détenu pour outrage à magistrat, diffamation et actes de nature à compromettre la paix publique, le guide religieux a soutenu : ‘’C’est un enseignement que tout musulman doit méditer pour voir le message que Dieu est en train de donner. Le message de Dieu est toujours d’actualité ».

    Devant les autorités locales et administratives dont le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, Chérif Ismaïla Aïdara a appelé à ‘’une culture citoyenne’’ et au ‘’patriotisme’’ en adoptant ‘’les grandes qualités’’ incarnées par Prophète de l’Islam.

    Chérif Ismaïla Aïdara a également invité le chef de l’Etat à saisir la main tendue du MFDC pour régler définitivement la question de la crise Casamançaise.

    MNF/OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Yankoba Diémé, un juriste d’affaires au ministère du Travail

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Yankoba Diémé, un juriste d’affaires au ministère du Travail

    Ziguinchor, 6 avr (APS) – Yancoba Diémé dit Jacob, nommé ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions dans le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye dont la liste a été rendue publique vendredi, est un diplômé en droit des affaires adepte des techniques de développement personnel.

    « Jacob » est certifié en développement personnel et en leadership depuis 2016, ce qui lui garantit des capacités dans des domaines tels que l’intelligence émotionnelle, le « Team building » et le coaching pour la performance.

    Ces techniques de management peuvent s’avérer un plus pour ce ressortissant du Fogny, qui a vu le jour le 12 août 1979 à Massarah, un village situé dans la commune de Djibidione, non loin de la frontière sénégalo-gambienne. Il grandit principalement dans cette partie méridionale du Sénégal fortement marquée par les conséquences de la rébellion armée du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

    Après son cycle primaire et ses années de collège, il est orienté au lycée Ahoune Sané de Bignona où il obtient son Baccalauréat en 1999, avant de rejoindre la Faculté de droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    « Brillant et studieux », comme le décrivent ses proches, il décroche en 2003 une licence en droit des affaires, puis une maîtrise dans la même branche de l’année suivante.

    Son diplôme en poche, il est repéré et recruté par le cabinet de Me Jacques Baudin où il sert jusqu’en 2006 en qualité de juriste interne (assistant avocat).

    Il est loué pour sa rigueur et sa perspicacité au travail, qualités qui font qu’il devient rapidement l’homme de confiance de Me Jacques Baudin pour l’élaboration et le suivi des audiences, la rédaction des projets de conclusions et d’avis sur consultations ainsi que les comptes rendus d’audiences aux clients.

     »Jacob », ainsi armé de solides connaissances en droit des affaires et faisant preuve de compétences avérées, de sérieux et de dévouement au travail, va bientôt taper dans l’œil des recruteurs. Il atterrit à la BICIS du Groupe BNP-PARIBAS en 2006 dont il devient le responsable chargé du recouvrement. Il gère pendant deux ans le fonds de commerce en recouvrement amiable et judiciaire des créances bancaires de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal, qui a depuis rejoint le Groupe Sunu, fondé par feu Pathé Dione.

    Grande capacité à gérer la pression

    La constance dont il fait preuve en termes de productivité et sa maîtrise du droit des entreprises lui valent une promotion. Deux ans après avoir intégré la BICIS, il devient assistant juridique de cette grande institution financière.

    De 2008 à 2010, il est à la tête d’une équipe dynamique pour les consultations et veilles juridiques, la gestion des affaires en assignation des ATD et oppositions de chèques bancaires. Il se retrouve plus tard dans le service dédié à la gestion des successions sur comptes bancaires.

    Ses performances et sa capacité à gérer la pression et le travail d’équipe aidant, Il est promu responsable du contentieux à la BICIS à partir de 2010, poste qu’il occupe six années au cours desquelles il devient manager d’équipe, chargé du suivi du coût du risque, membre des comités provisions, recouvrement et acceptation clients et interlocuteurs dédiés des intermédiaires de justice, à savoir les avocats, huissiers de justice, commissaires-priseurs et cabinets de recouvrement.

    Entre 2011 et 2012, il a ainsi animé plusieurs séminaires sur l’Acte uniforme portant procédures simplifiées de recouvrement des huissiers et voies d’exécution de l’OHADA, l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires en Afrique.

    Ces sessions étaient organisées sous l’égide du cabinet LEXIDAF et de l’Ecole doctorale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    En mars 2013, au cours d’un stage d’immersion de 25 jours à Paris et à Bordeaux, en France, il est initié aux techniques et procédures simplifiées et efficaces de recouvrement de créances bancaires sans garanties. Il s’initie dans le même temps aux méthodes de commissionnement et d’animation pour la performance en recouvrement des huissiers, avocats, commissaires-priseurs et cabinets de recouvrement.

    En politique, il apprend vite, survole les étapes

    De janvier 2016 à décembre 2018, Yankoba Diémé est chargé des affaires professionnelles de la BICIS avec comme principales missions : développer un fonds de commerce bancaire d’une clientèle professionnelle et gérer directement la relation commerciale orientée (satisfaction client et maîtrise du risque bancaire).

    Les qualités qui ont facilité son ascension professionnelle ont aussi beaucoup compté dans son engagement politique et son investissement dans la vie associative.

    Il a par exemple assuré la fonction de secrétaire général de la Convention nationale des étudiants ressortissants de la Casamance avant de présider aux destinées de l’Amicale des étudiants de Bignona (AMEB), de 2003 à 2005.

    Malgré un parcours scolaire et universitaire honorable, sanctionné par une pratique professionnelle d’une quinzaine d’années, ce jeune cadre qui fait la fierté du Fogny et du département de Bignona, restait un peu éloigné de la politique. Jusqu’en 2018 tout au moins. Dans son domaine aussi, il apprend vite, survole les étapes avant de se hisser au sommet en étant promu coordonnateur communal de PASTEF-Les Patriotes, section de Djibidione, en 2018. Il est élu, la même année, coordonnateur départemental du parti dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko et dont le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, est l’un des leaders.

    Son engagement, son dévouement et ses compétences continuent de lui valoir beaucoup de satisfaction, même dans un domaine aussi atypique que la politique. De fait, il devient délégué régional de Ziguinchor pour le parrainage du candidat Ousmane Sonko à la présidentielle de 2019.

    En tant que coordonnateur départemental de la grande coalition Yewwi Askan Wi, Jacob Yankoba Diémé est destiné à la présidence du conseil départemental de Bignona, poste qu’il occupait avant sa nomination, vendredi, comme ministre de Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    MNF/BK/ASG