Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Ziguinchor : plus de 7800 filles de ménages vulnérables enrôlées par le projet ISMEA

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Ziguinchor : plus de 7800 filles de ménages vulnérables enrôlées par le projet ISMEA

    Ziguinchor, 25 jan (APS) – Au total, 7883 filles des départements de Ziguinchor et d’Oussouye issues du registre national unique (RNU), ont été enrôlées par le projet Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents (ISMEA) en vue de faciliter leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école, a appris l’APS.

    “L’État du Sénégal à travers le projet ISMEA prend en charge l’ensemble des filles issues du registre national unique (RNU). Dans les départements de Ziguinchor et d’Oussouye, 7883 filles sont aujourd’hui enrôlées dans ce projet pour un montant total de 344.150.000 francs CFA”, a déclaré le directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam.

    Il s’exprimait jeudi au terme d’une rencontre relative à la mission de suivi du processus d’extension  de l’enrôlement des adolescentes bénéficiaires de la composante 2 en présence des acteurs territoriaux de Ziguinchor et d’Oussouye. L’experte en sauvegarde sociale du projet ISMEA, Raby Diallo Kane, à la tête de cette mission,  a pris part à la rencontre.

    “Nous sommes à Ziguinchor pour expliquer le processus d’enrôlement des adolescentes issues des ménages vulnérables que le projet ISMEA compte accompagner pour un maintien à l’école ou dans les centres de formation professionnelle en vue d’une bonne gestion de leurs usuelles”, a expliqué l’experte Raby Diallo Kane.

    Elle a rappelé que le projet propose un paquet d’activités qui prend en charge non seulement la couverture médicale universelle pour l’adolescente en question mais aussi son transport et sa restauration à travers une bourse d’étude.

    “Il y a aussi des dotations en nature à travers des manuels scolaires, des kits d’hygiène et des fournitures scolaires que nous dédions à ces milliers d’adolescentes issues de ménages vulnérables”, a-t-elle fait savoir.

    Raby Diallo Kane a rappelé que les cibles de la composante 2 sont les adolescentes âgées de 10 à 17 ans issues de ménages vulnérables.

    “Pour chaque bénéficiaire, il y a un montant forfaitaire de cinquante mille francs CFA qui est alloué en plus de la dotation en nature”, a-t-elle encore souligné, rappelant que ces adolescentes sont toutes extraites du Registre national unique.

    Le projet “Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent” (ISMEA) est financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour une durée de cinq ans. Il a été lancé en fin 2019.

    Ses principales actions sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité, selon les responsables dudit projet.

    Le projet s’occupe également de “la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes, le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé”, ont-ils déclaré.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE /  Ziguinchor : la question des mutilations génitales féminines au menu d’un forum

    SENEGAL-SANTE /  Ziguinchor : la question des mutilations génitales féminines au menu d’un forum

    Ziguinchor, 24 jan (APS) – Un forum sur l’éradication des mutilations génitales féminines (MGF) s’est ouvert, mercredi à Ziguinchor, à l’initiative de la direction régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables, a constaté l’APS.

     »Dans la région de Ziguinchor, nous avons décidé de travailler la main dans la main, surtout avec les Badianu gox pour mettre un terme à l’excision. Parce que nous pensons que les MGF constituent une autre forme de violences faites aux femmes », a dit la directrice régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables.

    Mariama Diallo Ba s’exprimait à l’ouverture du forum en présence de l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue et de plusieurs femmes de la région.

    Elle a expliqué que cette rencontre entre dans le cadre des actions visant à éradiquer cette pratique aux conséquences multiples sur la santé reproductive des jeunes filles.

     »Nous voulons nous débarrasser de ce fléau qui peut engendrer des complications lors des accouchements, provoquer l’infertilité ou même la mort », a soutenu Mme Ba.

    Elle a rappelé qu’en 2018, des statistiques révélaient que le taux de prévalence des mutilations génitales féminines était de 25,3% sur toute l’étendue du territoire national.

     »Ces chiffres prennent en compte les filles et les femmes âgées entre 15 et 49 ans », a précisé la directrice régionale de la Famille et de la Protection des groupes vulnérables.

    Pour Mariama Diallo Ba, « les jeunes filles ne doivent pas continuer à subir de telles atrocités qui découlent de ces pratiques anciennes ».

     »Des plaidoyers et des actions concrètes de sensibilisation seront menés sur l’ensemble du territoire régional pour pousser les exciseuses à abandonner ces pratiques », a t-elle annoncé.

     »Nous demandons à tous de travailler davantage à protéger les jeunes filles. Aucune fille ne doit souffrir parce qu’elle a été victime de l’excision », a réagi l’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue.µ

    MNF/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Oussouye : les travaux du PROMOVILLES exécutés à 13% (Coordonnatrice)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Oussouye : les travaux du PROMOVILLES exécutés à 13% (Coordonnatrice)

    Oussouye, 24 jan (APS) – La Coordonnatrice nationale du Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES), Astou Diokhané Sow, s’est dite satisfaite du démarrage des travaux de voiries et d’assainissement dans la commune d’ Oussouye (Ziguinchor, sud), avec un taux d’exécution de 13 %.

    « Nous avons constaté sur le terrain que l’ensemble des cinq tronçons qui étaient prévus dans ce projet ont démarré. Et nous avons un taux d’avancement de 13% », a-t-elle salué, lors d’une visite sur l’état d’avancement des travaux engagés par PROMOVILLES à Oussouye. Le préfet du département d’Oussouye, Maurice Latir Ndione et le maire de la commune Ousmane Diallo y ont pris part.

    Astou Diokhané Sow a rappelé que le PROMOVILLES  va réaliser dans la commune d’Oussouye 4,5 kilomètres de voiries accompagnées d’aménagements connexes et paysagés.

    « Ce sont donc des infrastructures sociales. Il y a également d’un appui institutionnel à la municipalité d’Oussouye », a expliqué Mme Sow, rappelant que ces infrastructures sont financés par l’État du Sénégal et ses partenaires financiers pour un coût global de 4 milliards 800 mille francs CFA.

     »Ces travaux sont réalisés en pavé. Nous avons beaucoup insisté sur l’utilisation de la main-d’œuvre locale pour que ces travaux puissent être faits par des jeunes de la localité », a-t-elle rappelé, ajoutant que le délai d’exécution de ces travaux est de 15 mois.

    Elle a encouragé l’entreprise à prendre  »toutes les dispositions afin de finaliser rapidement ces travaux au profit des populations d’Oussouye ».

    Le maire d’Oussouye Ousmane Diallo a remercié le gouvernement du Sénégal pour la réalisation de ces ouvrages dans sa commune.

    « Je remercie le président de la République et toute l’équipe de PROMOVILLES. Aujourd’hui le visage d’Oussouye est en train de changer. Nous avons 4, 5 kilomètres de route en pavage avec un éclairage public. Les six quartiers sont desservis par ce projet », a-t-il salué, estimant que ces travaux sont une aubaine pour la commune.

     »C’est la première fois dans l’histoire d’Oussouye qu’on soit témoin d’infrastructures aussi importantes dans la commune », a ajouté M. Diallo, relevant  que les travaux de ce projet ont démarré depuis presque deux mois.

    MNF/AB/OID

  • SENEGAL-ARMEES-SECURITE / Casamance : plus de 30 voiliers et 17.000 pirogues contrôlés par la base navale sud en 2023 (commandant)

    SENEGAL-ARMEES-SECURITE / Casamance : plus de 30 voiliers et 17.000 pirogues contrôlés par la base navale sud en 2023 (commandant)

    Elinkine, 23 jan (APS)  – Plus de trente voiliers et 17.000 pirogues ont été contrôlés, en 2023, par la base navale sud d’Elinkine, dans le cadre de ses opérations de patrouilles, a-t-on appris mardi, de son commandant, Baba Diagne Sène.

    « En 2023, plus de 30 voiliers et 17000 pirogues ont fait l’objet de contrôle », a déclaré le capitaine de corvette, Baba Diagne Sène, commandant de la base navale sud d’Elinkine, lors de la célébration du 49e anniversaire de la Marine nationale organisée à Elinkine, dans le département d’Oussouye.

    Cette activité a enregistré également la présence du Commandant de la zone militaire n°5, le colonel Yakhya Diop, des autorités administratives, coutumières et religieuses ainsi que des populations.

    « L’interpellation d’organisateurs de l’émigration clandestine, la destruction de champs de chanvre indien, les saisies de chanvre indien, l’arraisonnement de plus de 16 pirogues pour des infractions au code de la pêche et des douanes sénégalaises ont été également réalisés par la base navale sud », a ajouté le commandant  Sène.

    Concernant les missions de la base navale Sud, il a rappelé la spécificité du fleuve Casamance long de 320 km et traversant les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, avant d’évoquer les questions  sécuritaires le long de ce cours d’eau.

    « Ces problématiques de sécurité sur ce cours d’eau concernent les accidents de pirogues artisanales causés par le non-respect des alertes météo et du port de gilet de sauvetage ou encore la surcharge », a-t-il précisé, relevant que ce sont les causes principales de ces accidents.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT / Le quai de pêche de Kaffountine menacé par l’avancée de la mer (maire)

    SENEGAL-ECONOMIE-ENVIRONNEMENT / Le quai de pêche de Kaffountine menacé par l’avancée de la mer (maire)

    Kafountine, 21 jan (APS) – Le quai de pêche de Kafountine, un des plus importants au Sénégal, est fortement menacé par l’avancée de la mer, a alerté le maire de la commune David Diatta.

    Il a lancé cette alerte, samedi, lors d’une visite guidée au profit des journalistes sur la menace de l’érosion côtière dans sa commune alors que 60.560 tonnes de produits halieutiques ont été débarquées, en 2023, au quai de pêche de Kafountine, soit une valeur de commerciale de 23 milliards 860 millions de francs CFA.

     »Le quai de pêche de Kafountine fait partie des quais les plus importants aujourd’hui au Sénégal. L’année passée nous avons enregistré 1001 pirogues avec plus de dix mille pêcheurs. En 2023 , nous avons débarqué du quai de pêche de Kafountine 60560 tonnes de produits avec une valeur commerciale de 23 milliards 860 millions de francs CFA. L’économie de Kafountine est donc fortement touchée sans compter les dégâts écologiques », a dit David Diatta.

    Il fait remarquer que trois hectares sur les 13 du quai de pêche de Kafountine sont maintenant dans l’eau.  »Ce qui fait que les pirogues occupent plus d’un kilomètre du domaine touristique. Et, il y a un conflit ouvert entre les acteurs du tourisme et des acteurs de la pêche », regrette le maire.

    Dans la commune de Kafountine, l’érosion côtière a pris des proportions inquiétantes n’épargnant aucune localité dont les nombreuses îles situées.

    La visite guidée, conduite par le maire de la commune, Davide Diatta, a permis d’observer une progression fulgurante des vagues vers la terre ferme.

    Cette menace sur la survie des communautés côtières a poussé pêcheurs, acteurs, populations et élus locaux à attirer l’attention sur un tel danger qui  »hante »  »sommeil ».

     »Depuis la nuit du vendredi 12 janvier nous vivons cette dynamique de la houle qui est en train de faire des ravages au niveau du littoral de Kafountine. Nous avons tiré la sonnette d’alarme pour alerter et demander secours », a fait savoir le maire David Diatta.

    Pour lui, « le phénomène de l’érosion côtière est naturel ». Mais, a-t-il fait observer, « Kafountine aussi de par sa position géographique du fait de la nature est devenue une zone très vulnérable face aux changements climatiques et à l’avancée de la mer ».

     »La bande de sable qui relie la terre ferme de Kafountine aux îles Karones est aujourd’hui fortement impactée. Il n’y a plus de route qui relie l’hôtel Karone et les infrastructures hôtelières qui sont là-bas au reste de Kafountine. Le quai de pêche de Kafountine est en train de disparaître. Ce n’est plus une menace mais c’est un vécu », a regretté M. Diatta.

    Il ajoute que l’usine de poisson située au bord du quai de pêche de Kafountine qui aujourd’hui recrute plus de 150 jeunes va très bientôt fermée parce qu’elle est fortement atteinte.

    Aussi, à cause de cette avancée de la mer, l’eau a presque occupé le site d’Omar Foutiyou Tall, un lieu où les populations de Kafountine se réunissent tous les ans pour prier. 

    « Il y a un risque avec l’installation des poteaux électriques. Le site d’El Hadji Omar Foutiyou Tall qui un est un lieu de culte et qui fait l’objet de visite de centaines de pèlerins à Kafountine est en train de partir de façon dramatique. Le cimetière aussi est atteint », a déploré le maire.

    Selon lui,  »il faut faire en sorte qu’il y ait des actions urgentes pour dégager une voie qui va relier le reste de Kafountine aux infrastructures hôtelières et prendre des mesures en mettant en place des infrastructures de protection du littoral avec les brises de mer ou les rochers ».

     »Nous n’avons pas encore enregistré de pertes en vies humaines mais nous avons de fortes craintes », a soutenu le maire de la commune de Kafountine, faisant savoir que des jeunes qui travaillaient au quai de pêche sont aujourd’hui gagnés par le désespoir et tentés par l’émigration irrégulière.

    Le président du quai de pêche de Kafountine, Boubacar Diama, a plaidé l’appui de l’Etat pour arrêter cette avancée de la mer.

     »Nous appelons les autorités à nous venir en aide le plus rapidement possible. Cela dépasse nos compétences. Dans les années 80, l’eau était à environ 200 mètres. Mais aujourd’hui, nous sommes dans l’eau. La mer avance d’une façon extraordinaire. Nous appelons au secours. Nous avons un quai de pêche sous-régional. L’espace est réduit. Ce quai risque de disparaître. Nous demandons une intervention rapide », a t-il dit.

     »Il y a une avancée énorme de la mer. Nous avons peur. Il y a beaucoup de dégâts. Nous avons énormément perdu », a laissé entendre Saliou Boye, un pêcheur en activité au quai de pêche de Kafountine.MNF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor: plaidoyer pour le retour de l’électricité au marché de Boucotte

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor: plaidoyer pour le retour de l’électricité au marché de Boucotte

    Ziguinchor, 21 jan (APS) – Des responsables du marché Saint Maur de Ziguinchor ont plaidé, samedi, pour le retour de l’électricité dans ce lieu de commerce frappé par un incendie au mois de décembre, a constaté l’APS.

    Ils ont signalé que leur lieu de commerce communément appelé marché Boucotte est dans l’obscurité depuis qu’il a pris feu.

     »Depuis que notre marché a pris feu, nous n’avons pas d’électricité. Nous avons sollicité la mairie mais toujours rien. Nous réitérons nos sollicitations auprès de la municipalité, de l’État et aux bonnes volontés pour l’alimentation en électricité du marché « , a plaidé le secrétaire général du marché de Boucotte, Lamine Diop.

     »Vivre sans électricité au marché est très difficile, voire impossible. Certains produits pourrissent tous les jours. Nous voulons que les autorités municipales et étatiques nous viennent en aide », a ajouté M. Diop lors un point de presse.

    Un incendie s’est déclaré au mois de décembre dernier au marché Saint Maur de Ziguinchor communément appelé de Boucotte ravageant des installations commerciales érigées sur une emprise de 4000 mètres carrés.MNF/OID

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Bignona : le village de Souda a abrité un forum sur l’emploi des jeunes et des femmes

    SENEGAL-ECONOMIE / Bignona : le village de Souda a abrité un forum sur l’emploi des jeunes et des femmes

    Bignona, 21 jan (APS) – Le village de Souda, une localité du département de Bignona a abrité, samedi, un forum sur la question de l’emploi des jeunes et des femmes à l’initiative de l’Association Karambenor.

    Le but de la rencontre est de permettre aux femmes et surtout aux jeunes d’accéder aux informations utiles sur les opportunités et conditions de financement de projets ainsi que les projets et programmes présents dans la zone, a expliqué le président de l’Association Karambenor, Ibrahima Thierno Sagna.

    Le forum dont le thème est  »La Casamance face aux enjeux et défis nouveaux de son développement économique et social : rôle déterminent des femmes et la responsabilité historique de la jeunesse » a enregistré, entre autres, la présence du secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor, du sous-préfet de Tenghory, du représentant du ministre de microfinance et de l’Economie sociale et Solidaire, Amadou Tidiane Diallo.

    M. Sagna a relevé que la Casamance dispose de richesses et potentialités agricoles, halieutiques, pastorales et forestières importantes. Cependant, fait t-il remarquer, « elle est confrontée à plusieurs défis dont le sous emplois des jeunes et des femmes, une faible valorisation des produits naturels, l’émigration irrégulière et l’exode rural ».

     »Terres agricoles par excellence, les Kalounayes sont une zone de production, c’est pourquoi nous demandons à l’Etat du Sénégal de continuer à nous accompagner par l’octroi de tracteurs, motoculteurs et machines post récolte pour permettre de mieux produire », a plaidé le président de l’association « Karambenor  » de Souda.Selon lui, « la construction de la boucle des Kalounayes récemment inaugurée par le Premier ministre contribue déjà au développement socio-économique de la zone ».

    Il a souligné que l’association Karambenor veut développer un projet de ferme école agro-écologique pour permettre la création d’emplois permanents pour les jeunes essentiellement.  »Ce projet inclue 30 jeunes chaque année qui vont au bout d’un an sortir avec un projet clé en main pour travailler à leur propre compte », a t-il expliqué.

    Ibrahima Thierno Sagna a également cité le projet « SANSAMBA » qui consiste à créer des enclos communautaires pour le bétails. « Ce système nous permettra de lutter efficacement contre la divagation du bétail mais aussi et surtout créer beaucoup d’emplois (…) », a indiqué M. Sagna.

    Il a rappelé que l’association « Karambenor » se définit comme  »une organisation de développement à la base pour l’entreprenariat agricole en milieu rural et la protection de l’environnement ». 


    MNF/OID

  • SENEGAL- SANTE-SOCIAL / CMU : la base navale sud d’Elinkine enrôle 329 habitants de 11 villages d’Oussouye

    SENEGAL- SANTE-SOCIAL / CMU : la base navale sud d’Elinkine enrôle 329 habitants de 11 villages d’Oussouye

    Elinkine (Oussouye), 18 jan (APS) – La base navale sud d’Elinkine a remis, jeudi, 329 cartes d’adhésion à des mutuelles de santé à 329 habitants des villages d’Elinkine, Sam-Sam, Santhiaba, Carabane, Pointe Saint -Georges, Cagnout, Samatite, Efisao, Cachouane et Wendaye, a constaté l’APS.

    L’enrôlement de ces personnes vulnérables et nécessiteuses dans la couverture maladie universelle (CMU) entre dans le cadre de la célébration du 49e anniversaire de la Marine nationale, a expliqué le commandant de la base navale sud d’Elinkine, Baba Diagne Sène, en marge de la cérémonie de distribution des cartes d’adhésion, en présence du préfet d’Oussouye, Maurice Latir Ndione.

    Cette cérémonie a aussi vu la présence du chef du service régional de la CMU de Ziguinchor, Boubacar Diallo, des autorités religieuses et coutumières et des populations.

    « L’enrôlement des personnes habitant 11 villages du département d’Oussouye dans la couverture maladie universelle, leur offre la possibilité de bénéficier d’une couverture sanitaire pour toute l’année 2024 au niveau de tous les postes de santé et structures sanitaires de la région de Ziguinchor », a précisé le commandant de la base navale sud d’Elinkine.

    Il a annoncé que 171 personnes supplémentaires seront ultérieurement enrôlées par la base navale sud, ce qui fera un total de 500 personnes.

    Le commandant Boubacar Diagne Sène a toutefois rappelé que cet appui de la base navale sud ne se substitue pas aux prérogatives des structures compétentes. Il précise qu »’il s’inscrit dans le cadre des activités civilo -militaires des forces armées sénégalaises, émanation de la Nation, qui se sont toujours distinguées par un soutien et un appui permanents au profit des populations locales ».

    Il a magnifié le soutien de différents postes de santé et des chefs de village qui, selon lui, « ont aidé dans l’identification des bénéficiaires ».

    « Cette remise de cartes d’adhésion à la mutuelle de santé a une importance capitale. Le commandant de la base navale, en procédant à cette activité importante, a [tout] compris parce que l’État mobilise des ressources financières pour atteindre cet objectif », a lancé le préfet d’Oussouye, Maurice Latir Ndione.

    La base navale sud, en accomplissant ce geste, est en train de participer à l’effort national, pour que tous les citoyens puissent accéder aux services de santé, a-t-il dit, appelant les populations à davantage collaborer avec elle.

    La fête anniversaire de la marine nationale organisée par la base navale sud, est axée sur le thème « Marine nationale : stratégie navale 2050 ».

    Une randonnée pédestre suivie d’une opération « set-setal » est prévue samedi à Elinkine, dans le cadre de cet anniversaire qui prend fin mardi par une cérémonie militaire et une démonstration nautique.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Vers le lancement d’un programme de plus de dix-huit mille branchements sociaux (DG OFOR)

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Vers le lancement d’un programme de plus de dix-huit mille branchements sociaux (DG OFOR)

    Loudia Wolof, 18 jan (APS) – Le Directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, a annoncé jeudi, à Loudia wolof (Oussouye, sud), le lancement, au mois de février, d’un programme d’installation de plus de dix-huit mille branchements sociaux et de 85 forages à l’échelle du territoire national.

     »L’installation de ces branchements sociaux et de forages au niveau national entre dans le cadre du programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) », a précisé M. Ndiaye, en marge d’une tournée à Boutoupa Camaracounda (Ziguinchor) pour constater la densification des branchements sociaux réalisés par l’organisation ACRA dans quatorze sites.

    Selon lui,  l’ONG ACRA « fait un travail extraordinaire dans la zone ».

     »Ils ont fait la densification des branchements réseaux dans quatorze sites. Nous venons de visiter le site de Boutoupa Camaracounda et celui de Loudia wolof. Nous pouvons prendre l’exemple de ACRA comme étant la deuxième mission de l’OFOR d’accompagner les acteurs dans le domaine de l’hydraulique », a dit le Dg de l’OFOR.

    Il a rappelé que la structure qu’il dirige fait les grands investissements tels que la réalisation du château d’eau.

     »Mais il manque souvent des moyens pour faire l’extension et des branchements sociaux. Et, c’est dans ce sens qu’on est venu voir ce que ACRA est en train de faire sur le terrain », a expliqué M. Ndiaye.

    Selon lui, « l’organisation a pu installer approximativement plus de dix mille branchements sociaux au Sénégal ».

     »Cela n’est pas à négliger car ça impacte directement sur les populations en termes de santé publique et d’éducation. C’est un exemple à montrer pour dire que la réforme de l’hydraulique rurale a des aspects positifs », a soutenu Hamade Ndiaye.

    MNF/OID/MD/ASB

  • SENEGAL-AVIATION-RECTIFICATIF / Amadou Ba a visité le chantier de l’aéroport de Ziguinchor

    SENEGAL-AVIATION-RECTIFICATIF / Amadou Ba a visité le chantier de l’aéroport de Ziguinchor

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, a visité, ce mercredi, l’aéroport de Ziguinchor (sud) actuellement en cours de réhabilitation dans le cadre de la tournée économique qu’il a entamée depuis dimanche dans le sud du pays, a constaté l’APS.

    Accueilli par une foule visiblement joyeuse, le chef du gouvernement a arpenté les différents compartiments de cette plateforme aéroportuaire.

    « L’aéroport est en phase terminale. La piste a été rénovée aux normes internationales. Mais également, nous avons repris en neuf l’aérogare. Nous avons demandé à l’entreprise d’accélérer la cadence afin que nous puissions réceptionner d’ici le 15 février cet aéroport  » , a dit le directeur général de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, Abdoulaye Dièye.

    Il a signalé que la piste de l’aéroport de Ziguinchor a désormais une longueur de 2100 mètres. « Cet aéroport a un espace présidentiel et ministériel. La tour de contrôle est passée de 14 à 17 mètres. C’est un aéroport qui répond aux normes internationales », a assuré Abdoulaye Dièye.

    Après l’aéroport de Ziguinchor, le Premier ministre a rendu une visite de courtoisie au roi d’Oussouye, Sibiloumbaye Diédhiou.

     

    MNF/ASG