Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTSRUCTURES / Ziguinchor :  le démarrage des travaux de rénovation du pont Emile Badiane prévu d’ici 3 mois  (ministre)

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTSRUCTURES / Ziguinchor :  le démarrage des travaux de rénovation du pont Emile Badiane prévu d’ici 3 mois  (ministre)

    Ziguinchor, 18 jan (APS) – Les travaux de rénovation entière du pont Émile Badiane de Ziguinchor vont démarrer d’ici trois mois, a annoncé le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye.

    « Dans les trois mois à venir l’entreprise en charge va s’installer pour démarrer les travaux du pont Émile Badiane, actuellement dans un état de vétusté avancé  », a-t-il dit lors de la tournée économique du Premier ministre Amadou Ba, entamée depuis dimanche dernier dans la région naturelle de la Casamance.

     »Aujourd’hui , nous sommes à la phase de finalisation du processus de contractualisation validé par le chef de l’Etat. Le pont sera entièrement réalisé. Il ne reste que quelques détails à finaliser avec l’entreprise en charge des travaux. « , a-t-il ajouté, indiquant que les travaux du  pont Émile Badiane vont coûter pas moins de 100 milliards de FCFA.

    Mansour Faye a également annoncé la réalisation du pont de Tobor , un village du département de Bignona.

    En outre, il a indiqué, que la région de Ziguinchor ou la Casamance en général, a bénéficié de beaucoup d’infrastructures routières achevées ou en cours de réalisation dans le cadre du programme spécial de désenclavement de la Casamance.

    C’est le cas de « la boucle des Kanoulayes, une infrastructure  déjà livrée et de la boucle du Fogny qui est en cours de réalisation », a-t-il cité, estimant que ces axes routiers  vont davantage désenclaver la région naturelle de la Casamance .  »Tous ces projets ont été réalisés avec la volonté du chef de l’État », a précisé le ministre.

    Il a annoncé la réalisation de voiries internes à Ziguinchor.  » La commune de Ziguinchor  verra le boulevard des 54 mètres réalisé en terre centrale élargie », a t-il dit.

    « Les ponts de Baïla et de Diouloulou, réceptionnés ce mardi par le Premier ministre vont contribuer à l’amélioration de la mobilité dans le département de Bignona », a encore soutenu Mansour Faye, relevant d’autres travaux en cours dans la région de Ziguinchor.

     »A titre d’exemple, il y a le projet de réalisation de la route Sénoba-Ziguinchor,  longue de 150 kilomètres », a-t-il cité, assurant que  les travaux en cours de cette route ont beaucoup progressé.  »Et certainement d’ici quelques mois, ils seront livrés en plus de la voirie réalisée à traves la route Sénoba-Ziguinchor « , a-t-il ajouté.

    Selon lui, « cette voirie va permettre de réaliser des tronçons routiers, des aménagements paysagers,  le long des localités du département de Bounkiling, sur la route Sénoba-Ziguinchor « .

     » Cette voirie va aussi toucher quelques localités du département de Bignona avec la réalisation de la route Kataba 1-Darou Salam », a dit Mansour Faye.

    MNF/AB

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le projet « feed the future Sénégal Yiriwaa » officiellement lancé à Ziguinchor

    SENEGAL-ECONOMIE / Le projet « feed the future Sénégal Yiriwaa » officiellement lancé à Ziguinchor

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, a procédé, mercredi, au lancement officiel du projet « feed the future Sénégal Yiriwaa » visant à permettre aux jeunes de relever les défis liés à l’emploi et à l’insertion, a constaté l’APS.

    Le projet « feed the future Sénégal Yiriwaa », initié par l’organisation Declic, est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) à hauteur de trois millions de dollars (1 810 393 600 francs CFA) pour une durée de quatre ans.

    La première phase du projet concerne vingt-sept communes de la Casamance. Au total, 50 collectivités territoriales seront impactées d’ici 2027, selon les initiateurs.

    « Il s’agit d’un projet important qui va promouvoir le leadership des jeunes pour leur permettre de relever les défis liés à l’emploi et à l’insertion. Il va également permettre aux jeunes de contribuer activement aux défis économiques, sociaux et environnementaux de la région de Ziguinchor », a expliqué l’adjoint au gouverneur.

    Ce projet, lancé par l’organisation DÉCLIC en 2016, vise à renforcer les jeunes et leur permettre d’avoir des outils de pouvoir participer positivement au développement de la communauté, a expliqué sa coordonnatrice, Aby Diallo.

    Selon elle, le projet « feed the future Sénégal Yiriwaa » va accroître l’engagement des jeunes dans leurs localités.

    « L’objectif du projet, c’est de mettre en place des structures où les jeunes peuvent être capacités et avoir un coaching qui leur permet de pouvoir avoir cette confiance et attaquer les défis auxquels ils sont liés dans leurs communautés », a encore dit Aby Diallo.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-ARMEES / Dakar et Banjul mettent en place un comité bipartite pour la gestion des frontières

    SENEGAL-GAMBIE-ARMEES / Dakar et Banjul mettent en place un comité bipartite pour la gestion des frontières

     

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – Les armées de terre gambienne et sénégalaise ont signé mardi, à Ziguinchor (sud), une convention pour la mise en place d’un comité bipartite de défense en vue de lutter contre la criminalité transfrontalière.

    « Ce comité bipartite sera le cadre officiel de discussions et de prise en compte de toutes les spectres de menaces que nous avons à nos frontières », a expliqué le général de division Fulgence Ndour, sous-chef d’état major des armées sénégalaises.

    Il s’exprimait au terme d’un séminaire bipartite de deux jours organisé à Ziguinchor, en présence du général de brigade, Ousmane Gomez, vice-chef d’Etat major général de la Gambie.

    Il a rappelé qu’en août 2023, le Sénégal et la Gambie, par la voix de leurs chefs d’Etat, Macky Sall et Adama Barrow, avaient réitéré leur ‘’désir d’établir un dialogue confiant’’ sur ‘’toutes les questions d’intérêt commun’’.

    Ils en avaient réaffirmé la volonté lors de la troisième session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien tenue à Banjul.

    « Cette rencontre tenue à Ziguinchor a permis d’analyser la situation sécuritaire à nos frontières. Et le consensus qui s’est dégagé, c’est que nous sommes tous d’accord sur la nécessité de sécuriser nos espaces frontaliers et de les contrôler de manière commune », a relevé le général de division Fulgence Ndour.

    Il a indiqué qu’après avoir mis en place ce comité bipartite, un plan de prise en charge de la sécurité aux deux frontières a été opérationnalisé.

    « Nous avons élaboré ensemble un programme de patrouilles mixtes combinées et parallèles et aussi des opérations conjointes pour mieux prendre en compte la sécurité à nos frontières communes en zones militaires numéro 3 [Kaolack], numéro 6 [Kolda] et numéro 5 [Ziguinchor] », a-t-il indiqué.

    Il estime que « cet esprit de coopération est le seul moyen de venir à bout de toutes les menaces que nous avons à nos frontières, à savoir le banditisme, le trafic de drogue et de bois, entre autres « .

    « Nous voulons la libre circulation des personnes et des biens, le bien-être des populations. Nous voulons l’éradication de tous ces fléaux qui gangrènent l’économie de nos deux pays et entravent les activités socioéconomiques », a terminé le Général Ndour.

    MNF/SKS/SBS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Ziguinchor : le Musée-mémorial  »Le Joola » inauguré par le Premier ministre

    SENEGAL-CULTURE-MEMOIRE / Ziguinchor : le Musée-mémorial  »Le Joola » inauguré par le Premier ministre

    Ziguinchor, 17 jan (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a procédé, mardi, à l’inauguration du Musée-mémorial  »Le Joola » érigé sur les berges du fleuve Casamance, à Ziguinchor (sud), a constaté l’APS.

    Les autorités sénégalaises avaient lancé en décembre 2019, à Ziguinchor, les travaux de construction de cet édifice longtemps réclamé par les familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau Le Joola. L’infrastructure érigée en hommage aux victimes du naufrage du bateau « Le Joola, a coûté trois milliards de francs CFA.

    Au total, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du bateau Le Joola dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Seuls 63 rescapés ont été dénombrés, selon un bilan officiel publié après ce drame considéré comme l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles.

     »Ce Musée-mémorial nous aidera à vivre dans la conscience de la nécessaire préservation des valeurs qui sauvent des peurs et qui encouragent les actions pensées, ordonnées, rigoureusement évaluées au bénéfice de la communauté », a déclaré le Premier ministre.

    Selon lui, « l’enjeu permanent, c’est de tirer les bonnes leçons et de mettre en pratique ces leçons prescrites, les recettes élaborées ». Car, a t-il dit, « c’est sur l’homme sénégalais qu’il faut agir pour aider à sa mobilisation dans l’effort et la rigueur, dans le choix de vie responsable ».

     »C’est le lieu de redire avec force que la mémoire ne vit que dans la paix. Et ce musée de nos mémoires doit être un pas supplémentaire vers la paix définitive dans cette belle Casamance. Nous en avons les moyens et la volonté. Les immenses potentialités de cette région sont un levier stratégique pour sa transformation en un pôle de richesse et de croissance qui fera de la Casamance l’avenir du Sénégal », a soutenu le chef du gouvernement, en présence du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, des autorités administratives et territoriales et des membres du gouvernement.

    Pour lui, « le Mémorial Joola développera une didactique du souvenir créatif, celui qui enseigne à être et à se penser parmi les autres, responsables de soi et de chacun des éléments composant la communauté, et pas seulement les êtres humains, mais également les autres éléments immatériels, constitutifs de notre patrimoine ». Car, selon Amadou Ba, « le naufrage du bateau est un signal du danger qui pèse sur l’ensemble de la structure sociale si ne sont érigées les barrières mentales robustes contre les dérives ».

    Il a assuré que l’État du Sénégal ne ménage aucun effort  »dans l’entreprise salvatrice de veiller à faire appliquer les leçons tirées de ce naufrage ».

     »Du point de vue des infrastructures et équipements, des conditions optimales de la mobilité, de l’éducation et du suivi des différents axes de construction et de remédiation, rien ne sera laissé au hasard », a promis M. Ba.

    Le Mémorial Joola, a t-il fait observer, est « debout sur le sol ferme, face au fleuve, sur le chemin de la mer ».  »Il est bâti pour résister au temps et aux intempéries tout en portant, dans sa vigueur et sa rigueur, les souplesses qu’exige un monde qui change dans une société composée en grande majorité de jeunes. Le mémorial sera assurément une école, un livre ouvert et un film d’anticipation », a dit le premier ministre.

    Il a par ailleurs annoncé qu’une équipe  »compétente et dynamique » sera mise en place. « Des travaux seront régulièrement menés pour améliorer les contenus et adapter le Mémorial à la modernité », a ajouté le Premier ministre qui a également inauguré le poste de santé de Fanda, un village de la commune de Niaguis. Cette infrastructure sanitaire est construite par le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).

    MNF/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : Amadou Ba veut un plan de redémarrage des rotations du navire Aline Sitoé Diatta

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : Amadou Ba veut un plan de redémarrage des rotations du navire Aline Sitoé Diatta

    Fanda (Ziguinchor), 17 jan (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a déclaré avoir demandé au gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, de réunir le plus rapidement possible la commission de sécurité afin qu’elle puisse proposer au gouvernement un plan de redémarrage des rotations du navire Aline Sitoé Diatta, à l’arrêt depuis juin 2023.

    « Le bateau a été arrêté pour des raisons de sécurité. Nous avons instruit le gouverneur de la région de Ziguinchor de réunir le plus rapidement possible la commission de sécurité. Je veux que dés la semaine prochaine qu’il réunisse la commission de sécurité pour qu’elle propose au gouvernement un plan de redémarrage des rotations du bateau », a-t-il dit en marge de l’inauguration du poste de santé de Fanda, dans la commune de Niaguis.

    La navire qui assure la liaison entre Dakar et Ziguinchor est à l’arrêt depuis juin 2023 pour des raisons de  »sécurité » suite aux actes de violences consécutives à la condamnation de Ousmane Sonko dans l’affaire de  »viol » qui l’opposait à la jeune Adji Sarr.

    « Bientôt nous allons donner la date de reprise du bateau en toute sécurité. Le bateau est une préoccupation des populations de Ziguinchor. Même si nous avons des bus de transport ou des avions, le plus important, c’est d’utiliser tous les moyens de transport possible », a ajouté le Premier ministre.

    Selon lui,  »Ziguinchor, est la seule région dotée de deux aéroports dont un de rang international en plus d’un port maritime ».

    Il a relevé que « le tourisme, la transformation agroalimentaire et la valorisation des cultures et des traditions locales ouvriront grandement les portes de l’emploi et des revenus conséquents aux jeunes et les femmes » de cette région.

    « Notre prospérité partagée est tout aussi une condition pour la paix définitive dans cette partie qui préoccupe tout le peuple sénégalais, dans la diversité, c’est-à-dire plurielle mais indivisible », a-t-il ajouté.

    MNF/AB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : le Premier ministre inaugure des infrastructures routières

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : le Premier ministre inaugure des infrastructures routières

    Coubanao (Ziguinchor), 17 jan (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a inauguré mardi, les ponts de Baïla et de Diouloulou ainsi que la boucle des Kalounayes et voirie de Coubanao, a constaté l’APS.

    Le chef du gouvernement effectue depuis dimanche une tournée économique dans la région naturelle de la Casamance.

    À Ziguinchor, il était accompagné du ministre de l’économie, du plan et de la coopération, Doudou Ka, du ministre de l’eau, Serigne Mbaye Thiam et du ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Faye.

    « Les ponts, routes et voiries que nous inaugurons aujourd’hui, par-delà leur aspect architectural impressionnant, symbolisent la force de notre volonté de désenclaver nos localités, de rapprocher nos communautés et d’améliorer la mobilité de nos concitoyens. Ils représentent des liens physiques et symboliques, favorisant l’échange, le commerce et l’épanouissement de nos régions », a expliqué Amadou Ba.

    Selon lui, « le pont de Baïla, le pont de Diouloulou et la boucle des Kalounayes, ainsi que la voirie de Coubanao, sont bien plus que des infrastructures en acier et en béton ».

     »Ce sont des investissements dans l’avenir de nos régions, des témoignages de notre engagement envers le progrès et le bien-être de nos concitoyens. Ils sont le résultat de la collaboration fructueuse entre les différentes parties prenantes, démontrant que lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons accomplir des choses extraordinaires », a dit le premier ministre.

    Ces infrastructures, a t-il souligné,  »représentent un investissement dans le potentiel économique de la région, créant un cercle vertueux d’opportunités d’emploi, de croissance économique locale et de renforcement de la connectivité régionale et nationale ».

     »Cela va contribuer à renforcer le tissu économique local, grâce à un élan positif pour les différentes chaînes de valeur. Elles constituent un pilier fondamental pour l’épanouissement économique à long terme de la région de Casamance et de l’ensemble du pays », a t-il indiqué.

    Pour le chef du gouvernement, « les entrepreneurs locaux auront désormais la possibilité d’atteindre de nouveaux marchés, favorisant ainsi la croissance des petites et moyennes entreprises ».

     »Les entreprises nationales et étrangères peuvent plus facilement accéder à la région de Casamance, stimulant ainsi les investissements et favorisant le développement économique. La connectivité accrue crée également des opportunités pour le secteur du tourisme, offrant aux visiteurs un accès plus facile aux beautés naturelles de la région. Ces ouvrages sont aussi des passerelles vers un avenir meilleur », a t-il dit.

    Il estime que « ces infrastructures ouvrent des perspectives nouvelles pour le développement économique, renforcent la cohésion sociale et offrent de nouvelles opportunités pour les générations futures ».

    Pour lui, « les ponts de Baïla, de Diouloulou, la boucle des Kalounayes et la voirie de Coubanao représentent, en effet, des symboles concrets de l’engagement du président de la République Macky Sall envers le développement, la connectivité et le bien-être de nos concitoyens ».

    Il a par ailleurs tenu à exprimer sa gratitude envers tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ces projets, ainsi que les partenaires techniques et financiers.

    Les travaux du pont de Baïla ont démarré en 2021. Il s’étend sur un linéaire de 120 mètres pour un investissement de cinq milliards 327 millions 81 mille 901 de CFA. Celui de Diouloulou dont les travaux ont démarré en janvier 2022 s’étend également sur un linéaire de 120 mètre pour un coût global de cinq milliards 311 millions 274 mille 18 de francs CFA.

    La boucle des Kanoulayes s’étend sur une linéaire de 52 kilomètres pour un investissement de 17 milliards 731 millions 618 mille 73 francs CFA. Elle a été financée par l’État du Sénégal avec le concours de la BAD, BIE, UE et global Gateway. Les travaux ont été supervisés par l’entreprise CRSG.

    AGEROUTE Sénégal était le chargé de la mise en œuvre de tous ces travaux de construction.


    MNF/OID

  • SENEGAL-FORMATION-QUALITE / Ziguinchor : audit d’une vingtaine d’établissements privés de formation professionnelle  

    SENEGAL-FORMATION-QUALITE / Ziguinchor : audit d’une vingtaine d’établissements privés de formation professionnelle  

    Ziguinchor, 16 jan (APS) – Une mission conduite par le ministère de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’insertion a audité vingt-deux établissements privés de formation professionnelle de la région de Ziguinchor, a t-on appris de la directrice de la formation professionnelle et technique, Maïmouna Kanté Camara.

    « À Ziguinchor, l’audit a permis de visiter 22 établissements compte non tenu des établissements de formation en santé dont l’opération d’audit est en cours en collaboration avec l’ANAQ-SUP », a déclaré Mme Camara, lundi, en marge d’un atelier de partage avec les représentants des établissements privés de formation professionnelle et technique.

    Selon elle, « parmi ces établissements, quatre ont atteint le seuil de plus de 80%, onze ont un seuil compris entre 80 et 40% et sept ont un seuil de performance de moins de 40% ».

    L’audit a permis également  »la régulation de quatre établissements qui fonctionnaient sans autorisation », a t-elle souligné.

    Maïmouna Kanté Camara a rappelé que c’est à la suite du conseil des ministres du 15 décembre que le chef de l’État avait donné l’instruction aux ministères chargés des finances, de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur de procéder au « renforcement de la supervision et de l’encadrement de l’enseignement privé au Sénégal ».

    « Cette mission conduite par la direction de la formation professionnelle et technique avec l’appui du projet Réfop de la coopération allemande (GIZ) a permis de visiter 368 établissements sur l’étendue du territoire « , a t-elle fait savoir.

    La directrice de la formation professionnelle et technique au ministère de la Formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’insertion a mis à profit cette rencontre pour remettre aux établissements privés des manuels pour les programmes de formation.

    « Cette activité va se poursuivre dans toutes les académies du Sénégal en vue d’accompagner les établissements privés dans leurs efforts d’amélioration de la qualité des enseignements-apprentissages », a dit Mme Camara.


    MNF/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE-FORMATION / UASZ : un master en thérapie de suppléance rénale en renfort aux centres de dialyse

    SENEGAL-SANTE-FORMATION / UASZ : un master en thérapie de suppléance rénale en renfort aux centres de dialyse

    Ziguinchor, 15 jan (APS) – Le master en thérapie de suppléance rénale introduit l’année dernière à l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) compte au total 70 étudiants qui vont renforcer les centres de dialyse disponibles au Sénégal, a-t-on appris lundi de son coordonnateur, le professeur Yaya Kane.

    La deuxième promotion est constituée cette année de 43 étudiants contre 27 en 2023, a-t-il précisé dans un entretien avec des journalistes, au terme de la traditionnelle « amphi de rentrée » pour l’année académique 2023-2024.

    « Nous avons démarré le master en thérapie de suppléance rénale l’année dernière. La première année était constituée de 27 étudiants et cette deuxième promotion en compte 43 « , a fait savoir le professeur Kane.

    « Cette formation est venue à son heure puisqu’il y a un déficit en ressources humaines concernant cette spécialité. La maladie rénale chronique connaît des proportions très élevées dans le monde, en Afrique et au Sénégal », a-t-il relevé.

    Selon lui, les étudiants devant sortir de cette filière « vont renforcer les centres de dialyse disponibles au Sénégal ».

    « L’État a ouvert des centres de dialyse presque partout, mais faute de personnel, ils ne sont pas tous fonctionnels. Nous formons ces étudiants pour qu’ils puissent aider au bon fonctionnement de ces centres de dialyse », a expliqué le professeur Yaya Kane.

    Les étudiants inscrits dans cette filière vont sortir comme « docteurs en sciences infirmières », a-t-il précisé.

    Il signale que la plupart des cours en thérapie de suppléance rénale sont faits en ligne.

    Cette formation « permettra de pallier le déficit en personnel et d’aider les malades. Elle vient aider à donner des soins de qualité », a pour sa part expliqué la directrice de l’UFR des sciences de la santé de l’université Assane Seck de Ziguinchor, professeur Evelyne Siga Diome.

    Pour le responsable de la première promotion de master en thérapie de suppléance rénale de l’UFR santé de Ziguinchor, Diène Faye, « cette formation permettra de relever le plateau technique au niveau des centres d’hémodialyse et d’apporter aussi une opportunité aux paramédicaux d’avancer dans leur statut ».

    MNF/BK/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : un forum sur la compétitivité de la mangue et de l’anacarde

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : un forum sur la compétitivité de la mangue et de l’anacarde

    Ziguinchor, 15 jan (APS) – Le gouverneur de Ziguinchor (sud), Mor Talla Tine, a présidé, lundi, un forum du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération consacré à ‘’la compétitivité de la mangue et de l’anacarde de Casamance’’.

    ‘’Nous nous réjouissons de la tenue de ce forum de deux jours, qui va permettre aux acteurs des filières anacarde et mangue des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou de se pencher sur les véritables défis de ces deux [fruits] porteurs […] d’opportunités réelles’’, a dit M.Tine.

    Le but du forum de deux jours est d’identifier les difficultés auxquelles sont confrontés les producteurs de mangue et d’anacarde, de la production à la commercialisation, selon le gouverneur.

    Cette rencontre va servir en même temps à trouver les voies et moyens, pour les pouvoirs publics, de prêter main-forte aux producteurs, a-t-il dit.

    ‘’Dans la région de Ziguinchor, en Casamance en général, on ne peut pas parler d’opportunités de développement économique en ignorant la mangue et l’anacarde’’, a souligné Mor Talla Tine.

    ‘’Ce sont des filières longtemps confrontées à certaines difficultés. Si nous prenons le cas de la mangue, il est nécessaire d’en améliorer les variétés et la productivité’’, a signalé M. Tine.

    La filière mangue est souvent victime de la présence de mouches très nuisibles, qui affectent sa productivité, a rappelé le gouverneur.

    ‘’Nous travaillons avec l’ensemble des acteurs concernés, pour que l’exploitation de la noix d’anacarde puisse se faire par voie maritime’’, a-t-il assuré.

    ‘’Depuis qu’il a interdit l’exportation de l’anacarde par voie terrestre, l’État du Sénégal redouble ses efforts en faveur des acteurs de la filière’’, a reconnu Boubacar Konta, président d’une association de producteurs d’anacarde.

    M. Konta s’est réjoui de l’aide fournie par le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération aux acteurs des deux filières.

    ‘’Ce forum […] est d’une importance capitale’’, a souligné le directeur général de l’Organe de régulation du système de récépissé d’entrepôt de marchandises au Sénégal, Idrissa Junior Diallo.

    En 2023, le Sénégal a exporté près de 150.000 tonnes de noix de cajou à partir du port de Ziguinchor, selon M. Diallo.

    ‘’Cela représente une valeur financière de plus de 70 milliards de francs CFA’’, a-t-il ajouté.

    Plus de 300 personnes – producteurs et commerçants – des filières anacarde et mangue des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor sont attendus au forum qui prendra fin mardi, selon le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération.


    MNF/ESF/ADL

  • SENEGAL- ENVIRONNEMENT / Son quai de pêche endommagé par des vagues, Kafountine sonne l’alarme face à l’avancée de la mer

    SENEGAL- ENVIRONNEMENT / Son quai de pêche endommagé par des vagues, Kafountine sonne l’alarme face à l’avancée de la mer

    Kafountine, 14 jan (APS) – Les populations de la commune de Kafoutine, sous la conduite de notables et élus locaux, se sont alarmés, samedi, des dégâts causés le même jour par l’érosion côtière dans leur localité, dont le quai de pêche a été fortement endommagée par des vagues, demandant à l’Etat de diligenter son intervention.

    Ce samedi, elles ont organisé une visite guidée au profit des journalistes afin d’alerter sur la menace que constitue l’érosion côtière dans leur commune.

    Elles ont demandé à cet égard « la prise de mesures urgentes et immédiates » afin de lutter contre l’avancée de la mer.

    À Kafountine, l’érosion côtière a pris des proportions inquiétantes et n’épargne aucune localité côtière dont les nombreuses îles situées sur son territoire communal.

    La visite guidée, conduite par le maire de la commune, Davide Diatta, a permis d’observer une progression fulgurante des vagues vers la terre ferme.

    Cette menace sur la survie des communautés côtières a poussé populations et élus locaux à attirer l’attention sur un tel danger qui, selon eux, « hante leur sommeil ».

    « Ce matin [samedi], on s’est réveillé et nous avons constaté cette situation liée à l’avancée de la mer. Ce qu’on craignait depuis fort longtemps vient de se produire. La route est carrément coupée, la bande de terre qui lie la mer aux rizières est en train de partir », a fait observer le maire de Kafountine, David Diatta.

    Il a déclaré que « l’irréparable a failli se produire aujourd’hui’’, signalant que ‘’tous les câbles d’électricité de haute tension [se trouvent] dehors’’.

    ‘’Ces câbles d’électricité qui étaient engloutis par le sable sont aujourd’hui extraits par l’eau. Nous demandons aux autorités étatiques de poser des actions fortes de secours d’urgence avant que l’irréparable ne se produise », a-t-il imploré.

    Il a prévenu qu’il ne servirait à rien d’’’attendre jusqu’à ce qu’il y ait pertes en vies humaines pour qu’on vienne secourir les populations avec des dons ».

    « Nous alertons les plus hautes autorités du pays et demandons des secours d’urgence, pour que des actions immédiates soient posées afin que l’irréparable ne se produise pas. J’interpelle les autorités étatiques centrales, pour qu’elles viennent sauver le quai de pêche de Kafountine’’, a-t-il dit.

    Selon lui, elles doivent venir ‘’faire face à l’érosion côtière à Kafountine ».

    À cause de cette avancée de la mer, l’eau se trouve désormais à moins d’un mètre du site d’Omar Foutiyou Tall, un lieu de culte où les populations de Kafountine se réunissent tous les ans pour prier. Elle se trouve aussi à la même par rapport au cimetière, situé à côté du quai de pêche de Kafountine.

    « Nous avons essayé avec des mesures douces, avec des épis perméables pour atténuer l’avancée de la mer. Ce matin du samedi, ces épis étaient engloutis. La bande de terre qui sépare les îles de l’océan est fortement menacée. Kafountine est constitué de 14 îles et il n’y a qu’une bande de moins de 30 mètres maintenant qui tient ces îles de l’océan Atlantique », s’est inquiété David Diatta.

    Au vu de tout cela, il estime que « la situation est devenue très critique à Kafountine ».

    « La Senelec [Société nationale d’électricité] était obligée de venir d’urgence. S’il y avait un contact avec l’eau et le poteau de haute tension déterré, il pouvait y avoir feu. Et c’est toute une partie de Kafountine qui allait partir en cendre », a soutenu M. Diatta.

    Selon lui, « aujourd’hui, l’adduction en eau potable dans les îles qui était un rêve, est en train d’être menacée. Toute la population de Kafountine était aujourd’hui dans une inquiétude totale ».

    Pour le chef de village de Kafountine, Moussa Diatta, « l’avancée de la mer est un phénomène inquiétant qui, aujourd’hui, a fini de constituer une menace pour plusieurs habitats, hôtels et sites ».

    « Kafountine et ses îles risquent de disparaître, si rien n’est fait. Nous demandons aux autorités étatiques de nous venir au secours le plus rapidement possible », a-t-il lancé.

    « Nous vivons d’énormes difficultés avec l’avancée de la mer. Nous sommes inquiets. La mer avance de jour en jour et le village risque de disparaitre. Tous les jours, nous vivons cette hantise. A chaque réveil nous pensons que les eaux vont nous engloutir », s’est-il alarmé.

    Le chef de village a mis en garde contre le fait que ‘’la pêche est fortement menacée, le tourisme aussi menacé », martelant qu’il n’est plus question d’attendre.

     Kafountine est une communauté rurale du Sénégal située en Basse-Casamance, dans l’arrondissement de Kataba 1, dans le département de Bignona et la région de Ziguinchor.

    La communauté rurale se trouve au bord du littoral Atlantique et certains de ses villages sont situés sur des îles.

    Ce village de pêcheurs, sis au bord de l’océan Atlantique, est prisé par les touristes.

     

     

     


    MNF/ASG