Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL- SOCIETE / Ziguinchor: un congrès sur la cohésion sociale ouvert à Toubacouta

    SENEGAL- SOCIETE / Ziguinchor: un congrès sur la cohésion sociale ouvert à Toubacouta

    Ziguinchor, 29 déc (APS) – Un congrès sur la cohésion sociale s’est ouvert, vendredi, à Toubacouta, un village de la commune de Nyassia (Ziguinchor), en présence du directeur technique de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC), a constaté l’APS.

     »Paix, pardon et réconciliation pour la cohésion sociale » est le thème de cette huitième édition.

    L’ ouverture du congrès a eu lieu en présence de représentants de la société civile et des populations locales.

    « Cette huitième édition du congrès de Toubacouta s’inscrit dans le cadre de la consolidation de la cohésion sociale. Vu tout ce qui s’est passé comme la tuerie de Boffa Bayotte, il y avait une inquiétude chez les populations. Il y a une méfiance entre familles. C’est pour cela, cette année, le congrès est consacré à la paix, au pardon et à la réconciliation pour la cohésion sociale », a expliqué le président de l’Union pour le développement économique et sociale de Toubacouta, Abdou Diémé.

    La rencontre va permettre également de trouver les voies et moyens pour relancer le développement du village à travers la riziculture et l’horticulture, en consolidant la paix.

    « Nous avons des espaces de terre qui n’ont pas été exploitées. Et, les trois quarts de notre village sont ceinturés par une vallée. Nous voulons nous focaliser sur la riziculture et l’horticulture pour développer notre village », a dit Abdou Diémé.

    Selon le directeur technique de l’ANRAC, Ismaïla Diedhiou, « il était question de faire aujourd’hui une communication sur la consolidation de la paix, la cohésion sociale en tant que facteur pour le développement de la riziculture et de l’horticulture ».

    M. Diedhiou a rappelé que Toubacouta était un village très meurtri par le conflit en Casamance et a eu la chance d’abriter les premiers accords entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC ) en 1991 avant la signature des accords en 1992.

    « Les populations de Toubacouta avaient quitté la zone à la suite des affrontements entre l’armée et les combattants du MFDC à Babonda », a t-il rappelé.

    Il a ajouté que  »quelques années après, les populations s’étaient beaucoup battues pour revenir sur leur terroir et cela à la suite de la première édition de leur congrès »,  ce qui selon lui, leur  »a permis de se préparer à ce processus de retour ».

    « Le retour étant fait depuis une quinzaine d’années, aujourd’hui il est question de voir comment relancer le développement du village notamment la riziculture et l’horticulture en consolidant la paix mais également en travaillant sur la cohésion sociale », a insisté Ismaïla Diedhiou.

    Durant deux jours, les congressistes et les populations autochtones vont faire des ateliers sur le remembrement des rizières et la valorisation de la vallée de Toubacouta, l’accès des jeunes et des femmes à la terre.

    La divagation des animaux sera également au menu des discussions, pour pouvoir développer correctement l’horticulture et la riziculture à Toubacouta, a expliqué M. Diedhiou.

    Toubacouta est un village situé en Basse-Casamance, à neuf kilomètres de Ziguinchor, sur l’axe Sud de la route de Mpack vers la frontière avec la Guinée-Bissau. Il fait partie de la commune de Nyassia, dans le le département de Ziguinchor.

    Il compte aujourd’hui près de 600 habitants. Toubacouta s’est trouvé au cœur du conflit en Casamance. Les premiers accords de cessez-le-feu y ont été signés en mars 1991. Très éprouvé, le village est entré depuis 2004 dans un processus de reconstruction.

    MNF/SBS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Convention de partenariat : le BMN accompagne 24 PME de la Casamance

    SENEGAL-ECONOMIE / Convention de partenariat : le BMN accompagne 24 PME de la Casamance

    Ziguinchor, 28 déc (APS) – Le Bureau de mise à niveau (BMN) a signé, jeudi, une convention de partenariat avec vingt -quatre Petites et moyennes entreprises (PME) des régions de Sedhiou, Kolda et Ziguinchor, dans l’objectif de développer leurs capacités et performances.

     »Un montant de 971 millions de francs CFA d’investissement vont être faits par ces 24 entreprises de la Casamance. Et en contrepartie, le bureau de mise à niveau s’est engagé à leur accorder des primes de l’ordre de 455 millions de francs CFA. L’objectif de ce partenariat est de mettre à niveau ces entreprises et permettre de développer leurs capacités et performances », a expliqué la directrice du Bureau de mise à niveau des entreprises, Fatou Diana Ba.

    Elle a ajouté que ces entreprises seront appuyées pour réaliser des projets d’investissement. « Ce sont essentiellement des projets où ces entreprises vont faire des investissements de production pour accroître leur activité de production et des investissements qui vont leur permettre également d’améliorer leur organisation », a dit Mme Ba.

    Il s’agit, selon elle, « à travers ce partenariat, de préparer les entreprises à pouvoir se positionner pour la mise en œuvre de l’Agropole sud ».

     »Ces 24 entreprises ont été accompagnées par le bureau de mise à niveau dans le cadre du programme Agropole sud et le programme provale-CV. Ces programmes appuient les entreprises qui sont dans le secteur de la production agricole et dans la transformation des produits locaux », a rappelé Fatou Diana Ba.

    Elle a précisé que Les PME bénéficiaires de cette convention s’activent dans la production et la transformation agroalimentaire.

    Mme Ba a signalé que pour valoriser les produits du terroir et promouvoir le consommer local, les filières mangue, anacarde, produits fruitiers mais aussi la culture du maïs sont ciblés.

    Le coordonnateur du projet Agropole sud, Ousseynou Konaté, a souligné que la signature de convention entre le Bureau de mise à niveau et 24 entreprises locales entre en droite ligne dans la mobilisation du secteur privé.  »Elle va permettre à ces entreprises de financer leur plan d’investissement », a t-il dit.

    Selon lui, « accompagner ces entreprises à se mettre à niveau sur le plan investissement, c’est leur permettre d’accéder à des crédits d’investissement ».

    MNF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-RETRO / Ziguinchor : les explosions de mine et les enlèvements au rayon des souvenirs en 2023

    SENEGAL-SOCIETE-RETRO / Ziguinchor : les explosions de mine et les enlèvements au rayon des souvenirs en 2023

    Ziguinchor, 28 déc (APS) – La mort de quatre militaires sénégalais dans l’explosion d’une mine anti-char à hauteur de Diaboudior et l’enlèvement de l’agent de sécurité de proximité (ASP) retrouvé mort dans la forêt de Santhiaba Manjack font partie des faits marquants de l’année 2023 dans la principale région du sud du pays.

    Malgré l’accalmie notée depuis plusieurs années, la Casamance est marquée en 2023 par la résurgence des accidents de mine.

    Quatre militaires ont été tués le 14 décembre dans l’explosion d’une mine à hauteur de Diaboudior, un village de la région de Ziguinchor au cours d’une opération de sécurisation conduite par l’armée.

    Cet accident s’était produit dans la commune de Djibidione, dans le nord Sindian. Les militaires se trouvaient dans un véhicule au moment de l’accident.

    En juin 2023, l’agent de sécurité de proximité enlevé en janvier de la même année à Ziguinchor, a été retrouvé mort dans la forêt de Santhiaba Manjack où il avait été pris par des éléments armés non identifiés.

    Barthélémy Diatta, l’ASP en question, avait été enlevé le 20 janvier dans la forêt de Santhiaba Manjack, une commune située le long de la frontière avec la Guinée-Bissau voisine.

    Les restes des corps de deux enfants trouvés dans la forêt

    Le corps de l’ASP a été enterré sur place vu son état de décomposition très avancé.

    En mai 2023, trois enfants ont été retrouvés morts à l’intérieur d’un véhicule en stationnement dans un domicile à Darou Salam Chérif, dans le département de Bignona, avait annoncé le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ziguinchor.

    Le 20 novembre 2023, des restes des corps d’une fille et d’un garçon ont été retrouvés dans une forêt située dans l’arrondissement de Tenghory, dans le département de Bignona.

    Les deux enfants, une fille de quatre ans et un garçon de cinq ans, habitaient le quartier Château d’eau de Tenghory. Ils étaient portés disparus depuis plusieurs mois.

    Des manifestations violentes

    En juin 2023, trois personnes ont trouvé la mort dans des heurts survenus à Ziguinchor entre manifestants et forces de l’ordre. Ces affrontements ont eu lieu après l’annonce du verdict du procès pour “viol’’ et “menaces de mort’’ de l’opposant et maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, contre une ancienne employée d’un salon de beauté, Adji Sarr.

    Ces violences ont entrainé plusieurs dégâts dans les villes de Ziguinchor et de Bignona.

    4 000 mètres carrés ravagés par les flammes

    Le commerce est marqué par l’arrêt du navire Aline Sitoé Diatta qui assurait la desserte maritime entre Dakar et la principale capitale du sud, causant des désagréments aux usagers qui empruntaient cette voix pour se rendre en Casamance.

    Le chapitre de l’économie locale est aussi marqué par un violent incendie qui s’était déclaré au marché de Boucotte à Ziguinchor, ravageant des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4 000 mètres carrés.

    Les travaux de construction du musée-mémorial national Le Joola sur les berges du fleuve Casamance à Ziguinchor sont terminés à la grande satisfaction des familles des victimes et rescapés du naufrage de ce bateau qui assurait la liaison entre Dakar et la métropole du sud.

    MNF/MTN/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Kafountine : le 30e Festival d’Abéné a démarré

    SENEGAL-CULTURE / Kafountine : le 30e Festival d’Abéné a démarré

    Abéné, 27 déc (APS) – Le sous-préfet de Kataba 1, Amadou Wagué, a lancé, mercredi, la trentième édition du festival d’Abéné, un évènement culturel qui a pour objectif de relancer les activités touristiques dans la commune de Kafountine.

    « Tourisme, développement et culture » est le thème retenu pour la présente édition dont la cérémonie d’ouverture a été marquée par une course de pirogues , « une façon d’impliquer les pêcheurs de cette zone ».

    « C’est un festival qui devient de plus en plus économique. Les gens viennent de partout pour profiter de ces moments de rencontre et écouler leurs produits », a fait observer le maire de Kafountine, David Diatta.

    « Nous voulons, à travers ce festival, relancer le tourisme dans la commune de Kafountine et dans la région de Ziguinchor en général », a expliqué M. Diatta, faisant également remarquer que ce festival devient de plus en plus un produit touristique de la région de Ziguinchor.

    L’édile de Kafountine a préconisé l’inscription de ce festival dans l’agenda culturel national du Sénégal.  « Ce festival est devenu un évènement culturel d’une grande envergure. C’est la plus grande manifestation culturelle de notre arrondissement qui, aujourd’hui, permet de faire connaître le village d’Abéné mais aussi la commune de Kafountine », a salué le sous-préfet de Kataba 1, Amadou Wagué.

    Abéné est un village de cet arrondissement. Il fait partie de la commune de Kafountine, dans le département de Bignona et est situé au bord du littoral Atlantique. Abéné est réputé pour ses belles plages qui contribuent au développement du tourisme à quelques kilomètres de la Gambie voisine. L’économie d’Abéné est basée sur le tourisme, une activité qui fait vivre de nombreux corps de métier, cuisiniers, serveurs, jardiniers, gardiens, guides, entre autres.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Bignona : un pré-forum pour des solutions aux problèmes des jeunes et des femmes

    SENEGAL-SOCIETE / Bignona : un pré-forum pour des solutions aux problèmes des jeunes et des femmes

    Souda, 26 déc (APS) – Un pré -forum  s’est tenu,  mardi, à Souda, un village du département de Bignona (sud-ouest), dans le but d’identifier les besoins des jeunes et d’y apporter des solutions, a constaté l’APS.

    Ce forum initié par l’association « karambenor » ( l’entre aide et la solidarité en joola)  de Souda entre dans le cadre de la préparation du Forum des Kanoulayes, prévu les 20 et 21 janvier prochains.

    Ouonk, Koubalan et Niomoune sont les communes qui composent le terroir des Kalounayes, qui compte 48 villages.

    Souda fait partie de la communauté rurale de Ouonck, dans l’arrondissement de Tenghory, dans le département de Bignona et la région de Ziguinchor.

    « L’idée de ce pré-forum, c’est de faire venir les partenaires au développement pour les connecter avec les jeunes et les femmes afin de ressortir les opportunités d’emplois durables et les opportunités de création d’entreprises durables. Il entre dans le cadre de la préparation du forum des Kanoulayes qu’on doit organiser au mois de janvier (le 20 et le 21) », a expliqué le président de l’association  « karambenor » de Souda, Ibrahima Thierno Sagna.

    La manifestation a enregistré, entre autres, la présence du secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor, du sous-préfet de Tenghory et des jeunes et femmes.

    M. Sagna relève que la région de Ziguinchor dispose de « beaucoup d’opportunités d’emploi » pour les jeunes, lesquelles sont cependant « malheureusement inexploitées ».

    « Nous avons de l’eau et de la terre. L’idée, c’est de faire ressortir toutes ces opportunités que nous avons dans la région et décliner les problèmes auxquels nous sommes confrontés tels que le manque d’infrastructures, notamment dans le domaine de l’agriculture et le manque d’unités post- récolte et d’unités de transformation pour les femmes », a expliqué M. Sagna.

    Il a rappelé que son association est une organisation de développement pour l’entrepreneuriat agricole en milieu rural et la protection de l’environnement.

    « Créée en 2011, l’association Karambenor  veut fournir aux populations de la région de Ziguinchor des produits agricoles. Elle veut créer des emplois pour les jeunes et les femmes en préservant l’environnement et en luttant  contre l’émigration clandestine », a dit Ibrahima Thierno Sagna.

    « Cette  activité fait la promotion de l’emploi à travers les ressources dont regorge la région de Ziguinchor. Elle est organisée pour parler à la jeunesse de ces  opportunités d’emplois dans cette région », a précisé le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, Jean Pierre Senghor.

    « Nous avons nos terres qui sont disponibles. Il faut que les jeunes se concentrent sur ce que nous avons » , a exhorté M. Senghor.

    MNF/ASG

  • SENEGAL- SOCIETE / Casamance : l’État réitère son “appel constant’’ au dépôt des armes et à la paix définitive

    SENEGAL- SOCIETE / Casamance : l’État réitère son “appel constant’’ au dépôt des armes et à la paix définitive

    Ziguinchor, 24 déc (APS) -Le gouverneur de Ziguinchor (sud), Mor Talla Tine a réitéré samedi à Ziguinchor l’appel constant de l’État au dialogue, au dépôt des armes et à la paix définitive en direction des autres factions pour le rayonnement économique et social de la Casamance.

    “Je réitère l’appel de l’État constant au dialogue, au dépôt des armes et à la paix définitive en direction des autres factions pour le rayonnement économique et social de la Casamance’’, a lancé le chef de l’exécutif régional.

    Il s’exprimait en marge d’une cérémonie de destruction d’un premier lot d’armes saisies dans le cadre du processus de dépôt des armes, samedi à Mama Toro, en présence des représentants de l’ONG Malawo, des organisations de la société civile et des autorités administratives.

    L’ONG Malawo a en charge de la collecte et de la destruction des armes.

    “L’État s’est engagé avec l’appui de ses partenaires à déployer tous les efforts nécessaires pour le désengagement et le développement socioéconomique des zones libérées à travers d’importants projets et programmes communautaires », a relevé le gouverneur de Ziguinchor.

    “Acceptons de nous engager résolument et sincèrement sur le chemin de la paix qui est la seule et l’unique alternative pour le rayonnement économique et social de la région de Ziguinchor mais aussi l’épanouissement des populations au regard des nombreuses potentialités en Casamance’’, a encore plaidé Mor Talla Tine.

    Il a rappelé que le 13 mai 2023 à travers la signature de l’accord historique de paix de Mongone, la faction de Diakaye venait de traduire en acte et à la face du monde sa décision irréversible de s’engager résolument aux côtés de l’État pour l’instauration de la paix après de nombreuses années de lutte armée.

    “Nous voilà réuni pour procéder à la destruction des armes issues dudit accord. Il s’agit d’un pas supplémentaire vers la matérialisation d’une volonté commune de faire de la paix, la seule alternative viable au développement de notre région et au-delà de notre pays’’, a insisté le gouverneur de Ziguinchor.

    Il a salué les deux parties qui ont fait montre d’engagement et de détermination pour concrétiser “ce qui semblait impossible il y a quelques années’’.

    “Le chemin a été long et parsemé de nombreux obstacles’’, a reconnu le gouverneur de Ziguinchor.

    Au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) avaient déposé les armes lors d’une cérémonie organisée à Mangone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    MNF/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Casamance : destruction d’un premier lot d’armes saisies, samedi à Mama Toro

    SENEGAL-SOCIETE / Casamance : destruction d’un premier lot d’armes saisies, samedi à Mama Toro

     

    Ziguinchor, 21 déc (APS) – L’ONG Malawo et les autorités administratives de la région de Ziguinchor (sud) vont procéder, samedi, à la destruction du premier lot d’armes saisies dans le cadre du processus de dépôt des armes, a t-on appris, jeudi, dans un communiqué transmis à l’APS.

    « L’ONG Malawo qui a en charge de la collecte et de la destruction des armes va diriger ces opérations en présence des autorités administratives et des facilitateurs dans le processus de la paix en Casamance », a indiqué le même document.

    La source précise que cette activité se déroulera à Mama Toro , dans la périphérie de la commune de Ziguinchor.

    Au moins 250 combattants du MFDC avaient déposé les armes lors d’une cérémonie organisée à Mangone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    MNF/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Casamance : un projet veut promouvoir un environnement pacifique pour faciliter la réintégration des victimes du conflit

    SENEGAL-SOCIETE / Casamance : un projet veut promouvoir un environnement pacifique pour faciliter la réintégration des victimes du conflit

    Ziguinchor, 20 déc (APS) – Le projet « Aliwili 2 » de l’Agence des Nations unies pour le développement international (USAID) ambitionne de promouvoir « un environnement pacifique et inclusif » de nature à faciliter la réintégration des victimes du conflit né de la rébellion armée en Casamance (sud).

    « Aliwili 2 a pour but de promouvoir un environnement pacifique et inclusif qui facilite la réintégration des victimes du conflit de la Casamance », a déclaré Mamadou Ibrahim Boré, responsable de ce projet mis en œuvre par Catholic Relief Service (CRS), de concert avec l’Etat du Sénégal.

    « Il [le projet] veut favoriser la réintégration socio-économique des communautés de la Casamance avec l’ultime objectif d’assurer une cohésion sociale au niveau des communautés et des ménages », Il intervenait en marge d’un atelier de validation du plan de communication dudit projet, en présence d’une dizaine de journalistes de la région de Ziguinchor.

    Ce projet compte « aider plus de 33000 enfants de la région de Ziguinchor, dont des victimes du conflit en Casamance, à disposer d’actes de naissance ». Il va de même contribuer au déminage de la Casamance, selon M. Boré.

    Dans ce cadre, cet atelier de validation du plan de communication du projet s’inscrit dans le cadre de la diffusion des informations sur le processus en cours pour la consolidation de la paix en Casamance où les principales bases de la rébellion ont été démantelées par l’armée sénégalaise.

    « Il s’agissait de travailler avec la presse locale sur les activités du projet à mener », a ajouté le directeur du projet « Aliwili 2 « .

    « Dans le cadre des activités du projet, nous voulons atteindre les cibles les plus éloignés afin que chacun puisse comprendre l’engagement des parties, c’est à dire le gouvernement sénégalais, l’USAID et les communautés », a soutenu M. Boré.

    Selon lui, « le projet veut que les accords de paix signés par la faction Diakaye » de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) « puissent être mis en pratique », afin que cela « puisse créer l’émulation pour les factions qui sont en hésitation ».

    Au moins 250 combattants du MFDC avaient déposé les armes lors d’une cérémonie organisée à Mangone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    MNF/MD/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE-UNIVERSITE / UASZ : plus de 1000 personnes consultées par la 7ème promotion de médecine

    SENEGAL-SANTE-UNIVERSITE / UASZ : plus de 1000 personnes consultées par la 7ème promotion de médecine

    Ziguinchor, 20 déc (APS) – La 7ème promotion de médecine de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) a consulté en trois jours plus de mille personnes dans le cadre d’une campagne médicale organisée dans les régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor.

     »Durant ces trois jours de campagne médicale, nous avons eu à consulter plus de 1000 personnes venues des régions de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor . Et, ces patients ont bénéficié de médicaments d’une valeur d’un million 500 mille francs CFA », a déclaré le président de la septième promotion de médecine de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, Mouhamed Fall.

    Il faisait mercredi, à Ziguinchor, le bilan de cette campagne médicale démarrée le 18 décembre.

    « Cette campagne médicale visait à améliorer les conditions de vie des populations à travers la sensibilisation sur des maladies telles que la Covid-19, la consultation gratuite et des dons de médicaments », a-t-il expliqué.

    Mohamed Fall a précisé que toutes les personnes consultées ont été également sensibilisées durant ces trois jours sur des maladies telles la Covid-19, le paludisme, l’hépatite et le diabète.

    « Durant ces trois jours de consultation gratuite, nous avons essentiellement vu des patients hypertendus, des diabétiques et des infections urinaires chez la femme », a relevé Mouhamed Fall.

    MNF/ADL/MD

  • SENEGAL-ECONOMIE-INNOVATION / Accès au financement : les fonctionnalités du GUF-PME présentées aux acteurs de Ziguinchor

    SENEGAL-ECONOMIE-INNOVATION / Accès au financement : les fonctionnalités du GUF-PME présentées aux acteurs de Ziguinchor

    Ziguinchor, 19 déc (APS) – L’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) effectue une tournée de promotion, dans la région de Ziguinchor (sud) au cours de laquelle elle a enrôlé des entreprises de cette partie du Sénégal dans le guichet unique d’accès au financement des PME (GUF-PME), a constaté l’APS.

    « Nous sommes à Ziguinchor avec la Chambre de commerce pour promouvoir, expliquer et enrôler les premières entreprises de la région de Ziguinchor dans le guichet unique au financement des PME (GUF-PME) », a expliqué le directeur des risques de l’intermédiation à l’ADEPME, Sohibou Ndao.

    Ces entreprises, après avoir été enrôlées, vont bénéficier de l’assistance d’un cabinet recruté par le concours de la coopération allemande (GIZ), selon M. Ndao.

    « Ces cabinets seront chargés d’aider ces entreprises à améliorer leurs dossiers de financement suivant les standards que nous avons définis avec les banques », a fait savoir le directeur des risques de l’intermédiation à l’ADEPME.

    « Nous jouons ce rôle d’intermédiaire entre la banque et la PME pour faire en sorte que les deux puissent se comprendre », a-t-il soutenu.

    Il a rappelé que le guichet unique d’accès au financement des PME est une plateforme numérique qui contribue à la mise en relation des petites et moyennes entreprises (PME) avec les institutions financières et l’écosystème d’accompagnement.

    « C’est une plateforme qui permet de mettre en relation les PME avec l’offre de financement de manière générale. L’idée, c’est que les entreprises puissent avoir accès aux offres des institutions financières (banques, structures de microfinance, fonds d’investissement) en allant simplement sur cette plateforme », a ajouté M. Ndao.

    « Ce guichet unique pour l’accompagnement des PME à obtenir des financements est venu à son heure. Les PME ont besoin d’appui. Nous sommes dans les dispositifs d’accompagner ce projet à travers nos PME », a réagi le secrétaire général de la Chambre de commerce de Ziguinchor, Jean Bertrand Badiane.

    Pour Aboubacar Camara, opérateur économique et promoteur d’une unité de transformation à Bignona, « ce guichet permettra de lever les contraintes administratives pour accéder aux financements ».

    MNF/BK/MTN