Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-EDUCATION -SOCIAL / Ziguinchor : 220 élèves « vulnérables » parrainés par par l’association « La Boussole » et l’IA

    SENEGAL-EDUCATION -SOCIAL / Ziguinchor : 220 élèves « vulnérables » parrainés par par l’association « La Boussole » et l’IA

    Ziguinchor, 21 oct (APS) – Deux-cent-vingt élèves orphelins de la région de Ziguinchor (sud) vont être parrainés cette année par l’association « La Boussole », dans le cadre d’un partenariat avec l’inspection d’académie (IA) de la région, dans le but de contribuer à améliorer leurs conditions d’apprentissage.

    « Ce partenariat entre l’IA et l’association +La Boussole+ est le fruit d’une vision partagée. Nous voulons améliorer les conditions d’apprentissage de ces 220 enfants vulnérables et soulager leurs parents qui sont très affectés par les conditions sociales assez précaires », a déclaré l’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye.

    Il s’exprimait au terme de la dixième édition d’une cérémonie traditionnelle de parrainage d’enfants défavorisés, dont des élèves de la commune de Ziguinchor, Kataba 1 et Biti-Biti, deux villages de la région.

     

    Selon l’inspecteur d’académie, 70 élèves orphelins et vulnérables ont été enrôlés dans le seul département de Ziguinchor.

    « La prise en charge des vulnérabilités et des disparités est au cœur de nos préoccupations. Nous ciblons la zone frontalière qui a été affectée par la crise casamançaise », a dit M. Faye.

    « L’objectif de l’association +La boussole+, c’est de faire en sorte qu’aux heures de cours, il n’y ait pas d’élèves qui traînent dans les rues de Ziguinchor. Nous voulons que ces élèves aient les mêmes chances que ceux dont les parents sont aisés », a de son côté déclaré Sidiya Thiané, président de l’association « La Boussole », spécialisée dans le parrainage d’enfants défavorisés.

    Des kits scolaires ont été remis à 70 élèves orphelins et vulnérables du département de Ziguinchor lors de cette cérémonie du parrainage.

    MNF/BK

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Fiscalité locale : le Forum civil appelle les élus à faire preuve de redevabilité

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ECONOMIE / Fiscalité locale : le Forum civil appelle les élus à faire preuve de redevabilité

    Ziguinchor, 21 oct (APS) – Les élus et les corps de contrôle doivent faire preuve de redevabilité pour que les populations puissent plus facilement s’acquitter des impôts, estime Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, section sénégalaise de l’ONG Transparency International.

    « On ne peut pas, tout le temps, demander aux populations de s’acquitter de leurs obligations fiscales sans pour autant qu’elles sachent que l’argent qu’elles versent dans les caisses du Trésor public est utilisé dans des conditions transparentes et optimales », a-t-il dit.

    Il s’entretenait avec des journalistes, samedi, à Ziguinchor, en marge d’un atelier de renforcement de capacités sur la fiscalité locale et la mobilisation des ressources. Une rencontre organisée par le Forum civil au profit des commissions de fiscalité locale de cette zone (Oussouye, Bignona et Ziguinchor).

    Selon Birahim Seck, l’objectif du Forum civil est « d’accompagner les collectivités territoriales pour asseoir une bonne politique de mobilisation des ressources et les amener à s’acquitter de leurs obligations fiscales ».

    « Avec le recouvrement des impôts, la mairie peut fonctionner et ficeler des activités qui reviendront aux populations. Mais à Ziguinchor, les commissions de fiscalité rencontrent d’énormes difficultés en matière de contrôle et de recouvrement », explique le responsable de l’antenne de Ziguinchor du Forum civil, Boubacar Mané.

    Ce constat justifie à ses yeux l’option de ce renforcement de capacités « accentué sur la fiscalité », faisant valoir que les commissions de fiscalité locale de la région de Ziguinchor éprouvent « des difficultés à accéder au niveau des impôts et domaines ».

    « Cet atelier est donc organisé pour faire comprendre à ces commissions le rôle central qu’elles doivent jouer dans le domaine de la fiscalité », a ajouté Boubacar Mané.

    « Nous voulons que ces commissions aient des dossiers dont elles ont besoin et aillent vers les populations pour les sensibiliser et les pousser à s’acquitter convenablement de leur devoir de payement d’impôt », a-t-il insisté, ajoutant qu’au niveau de Ziguinchor, « la fiscalité souffre ».

    « Elle est en agonie, et cela est dû à la méconnaissance de la population de son devoir de s’acquitter convenablement de l’impôt. Il y a aussi un manque d’information des membres des commissions de fiscalité », a déploré Boubacar Mané.

    MNF/BK

  • SENEGAL-AGRICULTURE-GENRE / Seuls 15% des femmes sénégalaises ont un accès régulier à la terre (officielle)

    SENEGAL-AGRICULTURE-GENRE / Seuls 15% des femmes sénégalaises ont un accès régulier à la terre (officielle)

    Ziguinchor, 20 oct (APS) – L’accès régulier des femmes à la terre tourne aujourd’hui autour de 15% au Sénégal, a révélé, vendredi, à Ziguinchor (sud), la conseillère technique et coordonnatrice de la cellule genre au ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Sokhna Mbaye Mbacké.

    « Au ministère de l’Agriculture, nous avons évalué l’accès des femmes à la terre. Et, nous avons constaté que présentement ça tourne autour de 15%. Nous avons encore des efforts à faire », a-t-elle déclaré en marge d’un atelier d’information et de sensibilisation sur le foncier et le genre organisé à l’intention des autorités locales et des organisations paysannes.

    Cette activité a été organisée par le ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire à travers le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVALE-CV).

    « Les femmes parfois peuvent accéder à la terre mais parfois elles n’ont aucun contrôle sur la terre. Et cela, c’est une difficulté même si c’est une réalité locale », a déploré Mme Mbacké.

    Elle a rappelé qu’un audit a été effectué par le ministère de l’Agriculture en 2020. « Et, nous avons constaté qu’il y avait des inégalités de genre sur l’accès aux ressources productives », a-t-elle dit.

    Pour corriger ces inégalités, a-t-elle rappelé, « un circulaire avait été fait en 2018 demandant d’allouer des quotas au niveau des aménagements agricoles à savoir 15% d’aménagement à partir des eaux de surface et 20% à partir des eaux souterraines ».

    Il a été également demandé d’allouer des intrants agricoles à savoir 20% de semences de riz et d’arachide aux femmes, a-t-elle ajouté, invitant les autorités locales à mieux accompagner les femmes afin qu’elles puissent utiliser la terre.

    Elle s’est réjouie de cet atelier qui, selon elle, a permis de revenir sur la législation et de parler des procédures en cours afin que les femmes de Ziguinchor sachent comment accéder à la terre.

    « Nous avons jugé opportun de renforcer les capacités de ces femmes et des jeunes ainsi que des autorités locales pour leur permettre d’accéder facilement à la terre », a ajouté Sokhna Mbaye Mbacké.

    « L’objectif de cet atelier, c’est d’informer, de sensibiliser et de renforcer les capacités de nos bénéficiaires et des maires des communes d’intervention du PROVALE-CV sur la question centrale du foncier notamment les procédures d’accès mais aussi de sécurisation de leur patrimoine foncier », a pour sa part expliqué la responsable développement organisationnel genre du PROVALE-CV, Ndèye Marie Diagne.

    Selon elle,  » dans la région de Ziguinchor, le PROVALE-CV a beaucoup de bénéficiaires qui disposent de parcelles à usage agricole qu’elles exploitent mais qui n’en sont pas propriétaires ».

    « Nous voulons à travers cet atelier aider nos bénéficiaires notamment les femmes et les jeunes qui n’ont pas facilement accès à la terre mais aussi aider ceux qui en disposent et n’en sont pas propriétaires juridiquement », a-t-elle encore souligné.

    Mme Diagne estime que cet atelier  » va aider ces femmes et jeunes à pouvoir enclencher la procédure d’acquisition de parcelles à usage agricole ».

    « Nous accédons à la terre mais nous n’avons aucune contrôle sur la terre. Ces terres où nous travaillons ne nous appartiennent pas. Cela est un véritable problème « , a confirmé la représentante du GIE de Cabrousse, Emmanuela Diatta, une des bénéficiaires de la formation.

    « La gestion de la terre a toujours été une problématique au Sénégal notamment en Casamance. Elle est un peu délicate à cause des pesanteurs sociales. Le PROVALE-CV est venu nous accompagner dans ce que nous devions faire tous les jours », a salué le maire de la commune de Koubalang, Al Ousseynou Sagna.

    MNF/AB/ASB

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION  / « Octobre Rose » : une journée de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus à Mlomp

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / « Octobre Rose » : une journée de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus à Mlomp

    Mlomp, 19 oct (APS) – La mairie de Mlomp, en partenariat avec le district sanitaire de Thionck-Essyl, dans le département de Bignona (Ziguinchor, sud), a organisé, jeudi, une journée de dépistage et de sensibilisation sur le cancer du col de l’utérus et du sein, a constaté l’APS.

    Cette activité, organisée dans le cadre des programmes de la campagne « Octobre Rose », s’est déroulée au poste de santé de Mlomp.

    « Nous avons organisé cette journée pour faire bénéficier aux femmes de Mlomp et environs un dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein « , a expliqué l’édile de la ville de Mlomp, Ansoumana Papis Diémé.

    Selon lui, « dans la commune de Mlomp, la majeure partie des femmes quittent souvent leur localité pour aller se faire dépister dans les grandes villes ». La municipalité en organisant cette journée veut permettre à ces femmes de la zone de bénéficier d’un dépistage du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein, a ajouté le maire.

    Ansoumana Papis Diémé a souhaité l’accompagnement de l’État du Sénégal pour dit-il  »pérenniser cette activité » à Mlomp. « Nous sommes une commune qui n’a pas assez de moyens. Si les conditions nous le permettent avec l’accompagnement de l’État du Sénégal, cette journée sera un programme que nous pourrions pérenniser dans l’arrondissement de Tendouck », a-t-il soutenu.

    Joséphine Coly, maîtresse sage-femme du centre de santé de Thionck -Essyl et représentante du médecin-chef dudit district, a invité les parents à vacciner les filles âgées de neuf à quatorze ans pour davantage se prévenir du cancer du col de l’utérus et du sein.

    Elle a également invité les femmes en âge de reproduction à faire le dépistage précoce pour pouvoir détecter à temps les cellules précancéreuses.

    Au cours de cette journée de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus, des infections sexuellement transmissibles ont été les cas diagnostiqués les plus fréquents chez des femmes de Mlomp, selon Mme Coly.

    MNF/ASB/AB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE  / Deux cent quarante-quatre personnes portent le bracelet électronique au Sénégal (responsable)

    SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Deux cent quarante-quatre personnes portent le bracelet électronique au Sénégal (responsable)

    Ziguinchor, 19 oct (APS) – Au total, 244 personnes en conflit avec la loi portent actuellement le bracelet électronique au Sénégal, a révélé, jeudi, à Ziguinchor (sud), le directeur adjoint des affaires criminelles et des grâces et coordonnateur du centre de surveillance électronique, Alassane Ndiaye.

     »Nous sommes à 278 placements sous surveillance électronique. Et, parmi les 278 il y a 34 dépôts, c’est à dire des personnes qui en avaient bénéficié et pour qui la mesure a pris fin, on a enlevé et on a déposé le bracelet. Il reste donc présentement 244 personnes qui sont sous bracelet électronique », a déclaré le magistrat.

    Alassane Ndiaye s’exprimait en marge d’un atelier de partage, avec les acteurs de la justice de Ziguinchor, notamment les magistrats et les membres des comités de suivi en milieu ouvert, du dispositif juridique institutionnel relatif au bracelet électronique.

    Il a signalé que  »parmi les 244 personnes qui portent actuellement le bracelet électronique au Sénégal, 207 sont en attente d’être jugées ».

     »Soixante et onze personnes ont été condamnées, certaines d’entre elles sont dans les prisons et d’autres n’y étaient pas encore », a-t-il précisé, rappelant que le Sénégal dispose actuellement d’un stock de 1000 bracelets électroniques.

    Alassane Ndiaye a expliqué que le port du bracelet électronique permet de désengorger les prisons.

     

    A Ziguinchor,  »il n’y a pas de prisonniers qui portent le bracelet électronique », a-t-il relevé, notant qu’après cette formation, il y aura des décisions relatives au bracelet dans cette zone.

    Il a rappelé que la décision de faire porter à une personne un bracelet électronique appartient aux autorités judiciaires en application des textes.

     »Il y a des dispositions qui sont prévues par le code pénal (…) qui qui prévoient quand est-ce que une personne peut bénéficier d’un bracelet électronique », a fait savoir le coordonnateur du centre de surveillance électronique.

    Alassane Ndiaye a rappelé qu’après le lancement des activités du centre surveillance électronique le 15 novembre 2022 par le ministre de la Justice, une série d’ateliers a été initiée à travers les différents ressorts des Cours d’appel (Dakar, Saint Louis, Thiès, Kaolack et Tambacounda).

     »Nous voulons que le processus lié au bracelet électronique qui est important pour la lutte contre le surpeuplement carcéral soit effectif à Ziguinchor et au Sénégal en général », a dit le coordonnateur du centre de surveillance électronique.

    La Cour d’appel de Ziguinchor couvre les tribunaux d’instance de Kolda, de Ziguinchor et de Sédhiou.

    MNF/OID/ASB

  • SENEGAL-SPORTS-FOOTBALL / Ligue 1 : le Casa sports délocalise ses matchs à Kolda (responsable)

    SENEGAL-SPORTS-FOOTBALL / Ligue 1 : le Casa sports délocalise ses matchs à Kolda (responsable)

    Ziguinchor, 18 oct (APS) – Le club de football de Casa sports (Ligue 1) a décidé de délocaliser ses matchs au stade régional de Kolda, a indiqué mercredi son nouveau manager général, Siaka Bodian.

    « Pour la qualité et les rendements que nous souhaitons, la protection que nous voulons avoir de nos joueurs et la perspective de fermeture du stade Aline Sitoé Diatta pour réhabilitation, le club Casa sports a tout bonnement décidé cette année de délocaliser ses matchs à Kolda », a-t-il dit lors d’un point de presse sur la vie publique du club de la ville de Ziguinchor où se trouve le stade Aline Sitoé Diatta.

    Il a déploré l’état de la pelouse de Aline Sitoé Diatta.

     »La pelouse du stade Aline Sitoé Diatta est défectueuse. Elle n’offre pas les conditions d’une bonne pratique d’un football de haut niveau », a-t-il dit, reconnaissant que ce choix du club aura  »un coût énorme ».  »Mais nous voulons mettre notre équipe dans de bonnes conditions et espérer faire de bons résultats », a expliqué le nouveau manager général du Casa sports.

    En ce début de la nouvelle saison du championnat national de football du Sénégal qui commence, le 28 octobre,  »le club a profité de la trêve entre les deux saisons pour s’organiser et se restructurer », a-t-il souligné.

    Le club s’est fixé de nouveaux objectifs à l’ horizon 2030, a t-il relevé.

     »Nous voulons faire de sorte que d’ici 2030,  le Casa sports devienne non seulement l’un des plus grands clubs du Sénégal mais également un club bien ancré dans les compétitions africaines », a dit M. Bodian.

    Dans cette dynamique,  »un certain nombre de stratégies dont le réaménagement du nouveau bureau sont en place pour l’atteinte de cet objectif » .

    Le club, a-t-il poursuivi  ambitionne également de gagner sur le continent, une coupe africaine à l’horizon 2030.  »Et, cela passe par une stratégie et une formation continuelle », a t-il fait savoir.

    M. Bodian a signalé que le Casa sports a décidé de se séparer cette année de certains de ses joueurs de son propre gré.

    « Les joueurs n’ont pas quitté d’eux mêmes. Il n’y a pas de problème de salaires. Nous payons régulièrement nos salaires parfois par anticipation de même que les primes. Nous voulons permettre à certains de nos cadres footballeurs de monnayer  leurs talents ailleurs et donner la chance aux plus jeunes », a t-il expliqué, rappelant que « le premier critère de choix du club, c’est la jeunesse et le deuxième,  c’est de permettre aux jeunes du club issus des petites catégories du club de saisir leur chance ».

    C’est ce qui explique cette année, un effectif de 25 joueurs professionnels et cinq stagiaires au club Casa sports, selon lui.

    Siaka Bodian a par ailleurs dévoilé les noms de quelques membres du nouveau bureau du Casa sports.

    Il s’agit du président réélu, Seydou Sané, du vice-président, chargé des relations extérieures et du partenariat, Malamine Tamba et du vice-président, chargé de la formation et du suivi de Casa sports 2030, Mamadou Badji, du secrétaire général adjoint, chargé de communication, porte parole du club, Dame Bèye et le président de la commission chargée des projets et de la gestion du patrimoine, Sidy Sagna.

    « Au total,nous avons cette année un bureau de 29 membres dont un chargé de la formation et du suivi de Casa sports 2030 . Ce poste va permettre de faire du Casa sports un club professionnel et un club émergent », a t-il relevé.

    MNF/AB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Ziguinchor : le SAES annonce une suspension des activités pédagogiques, mardi et mercredi

    SENEGAL-UNIVERSITES / Ziguinchor : le SAES annonce une suspension des activités pédagogiques, mardi et mercredi

    Ziguinchor, 17 oct (APS) – Les membres de la section du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) de l’université Assane-Seck de Ziguinchor (sud) ont décidé de suspendre leurs activités pédagogiques, mardi et mercredi, en guise de protestation contre le non-paiement de sommes dues au personnel d’enseignement et de recherche dudit établissement académique.

    Le bureau de la section SAES de Ziguinchor soutient dans un communiqué qu’‘’aucun acte concret n’a été posé par l’administration de l’université dans le cadre d’une prise en considération notoire des préoccupations du personnel d’enseignement supérieur’’.

    C’est la raison pour laquelle, ‘’en guise d’avertissement’’, les membres dudit syndicat ont décidé de ‘’suspendre, sans réserve aucune, les activités pédagogiques (cours, soutenances de mémoires et de thèses, délibérations, etc.) et toute participation à des activités administratives et aux réunions, mardi 17 et mercredi 18 octobre 2023’’.

    À la suite d’une assemblée générale tenue le 11 octobre, le bureau de la section SAES de l’université Assane-Seck de Ziguinchor s’est réuni le 14 pour ‘’examiner soigneusement la situation de l’université et le niveau de respect de l’engagement de l’administration’’.

    Il dénonce le ‘’dilatoire’’ de l’administration universitaire ‘’quand il s’agit d’honorer ses engagements vis-à-vis du personnel d’enseignement et de recherche’’.

    La section SAES de la même université déplore aussi ‘’la dette lancinante due au restaurant du syndicat’’.

    ‘’Le paiement des salaires du personnel d’enseignement et de recherche est toujours relégué au second plan, et l’alignement administratif et financier [des] promus du CAMES n’est pas encore traité’’, déplorent les syndicalistes.

    ‘’Le budget prévu […] pour payer les salaires des mois d’octobre, novembre et décembre 2023 est toujours en attente’’, affirme le communiqué.

    MNF/ADL/ESF

  • SENEGAL-FORMATION  / Ziguinchor : des jeunes formés aux techniques de production d’aliments pour poissons et volailles

    SENEGAL-FORMATION / Ziguinchor : des jeunes formés aux techniques de production d’aliments pour poissons et volailles

    Ziguinchor, 16 oct (APS) – Une dizaine de jeunes de la région de Ziguinchor (sud) ont bouclé, lundi, une formation sur les techniques de production d’aliments pour poissons et volailles et la gestion administrative comptable et financière des entreprises, a constaté l’APS.

    Cette formation était initiée par le Réseau national des acteurs de développement (RENAD) en partenariat avec le Bureau de mise à niveau (BMN). Des attestations ont été remises aux dix bénéficiaires au cours d’une cérémonie sanctionnant la fin de la formation.

    « La formation en production d’aliments de bétail pour poissons et volailles a duré quatre mois. Et, celle en gestion administrative comptable et financière des entreprises a duré 15 jours », a rappelé le président du réseau national des acteurs de développement, Eudes Diatta.

    M. Diatta a expliqué que l’objectif de cette formation était de donner à ces jeunes une compétence et de leur permettre de bien mener les activités de l’entreprise RENAD où ils seront tous embauchés.

    « Nous voulons lutter contre le chômage des jeunes et contre l’émigration clandestine », a dit le président du réseau national des acteurs de développement.

    « Cette ligne de production d’aliments de bétail pour poissons et volailles mise en place par le RENAD va permettre aux jeunes de pouvoir travailler. Les éléments de cette formation concourent à une bonne gestion d’une entreprise », a réagi le formateur, Mathieu Sagna.

    Le Réseau national des acteurs de développement (RENAD) du Sénégal a réalisé à Niaguis, dans la région de Ziguinchor, une unité de fabrication d’aliments pour bétails d’une valeur de 42 millions de francs CFA grâce à l’appui de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), avait indiqué à l’APS, son président national, Eudes Diatta.

    Le RENAD, créé en 2010, regroupe divers acteurs de développement de différentes localités du Sénégal. Il a pour mission principale de contribuer à la lutte contre la pauvreté, à la promotion du genre et des cadres de vie, selon son président.

    MNF/ASB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Ziguinchor : des organisations sensibilisent sur l’importance des oiseaux migrateurs

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Ziguinchor : des organisations sensibilisent sur l’importance des oiseaux migrateurs

    Boune, 15 oct (APS) – La Journée mondiale des oiseaux migrateurs a été célébrée, samedi, à Boune, dans la région de Ziguinchor (sud), à l’initiative de la direction des parcs nationaux du Sénégal et de plusieurs organisations, dans le but de conscientiser les populations locales sur leur importance pour la nature, a constaté l’APS.

    AGIR, une initiative dédiée à la protection de la nature au Sénégal, l’organisation non gouvernementale BirdLife International, chargée de la protection oiseaux, et l’association Nature, communautés et développement ont pris part à la manifestation.

    La célébration de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs a permis de sensibiliser les populations à leur importance pour la nature, selon le coordonnateur du projet AGIR, Joseph Kassis.‘’Les oiseaux migrateurs ont une importance écologique, alimentaire et économique. Ce sont des espèces qui peuvent contribuer à notre bonne santé, dans la mesure où ils dévorent les vers de terre, lesquels peuvent nous transmettre certaines maladies, la bilharziose, par exemple’’, a expliqué Pathé Baldé, le conservateur de la réserve ornithologique de Kalissaye, dans la région de Ziguinchor.

    ‘’Ils consomment également les criquets, qui sont nuisibles aux plantes et empêchent la pollinisation des fleurs’’, a-t-il souligné.

    La présence des oiseaux migrateurs en mer est un indicateur de l’existence de bancs de poissons, ce qui facilite leur tâche aux pêcheurs, selon Pathé Baldé.

    Ils attirent de nombreux touristes vers les îles de la Casamance, a-t-il ajouté, invitant les populations locales à contribuer à leur protection.Environ 15.000 oiseaux migrateurs viennent chaque année à la réserve ornithologique de Kalissaye, selon son conservateur.

    Soixante-seize espèces sont répertoriées parmi les milliers d’oiseaux, a signalé Pathé Baldé, rappelant que la réserve a été créée en 1978 par le président de la République.

    ‘’Elle est devenue une zone humide d’envergure internationale, avec une superficie de 30.014 hectares, contre 12 hectares seulement à sa création’’, a-t-il souligné.Cette réserve est en même temps un important site de reproduction de tortues marines et est habitée par de nombreux mammifères marins, dont les lamantins, a affirmé Pathé Baldé.

    ‘’C’est un site magnifique […] C’est la seule zone humide de dimension internationale qu’on trouve dans le sud du Sénégal’’, a-t-il signalé.

    Il rappelle que la réserve a été distinguée par le Programme des Nations unies pour le développement et l’Union européenne, selon lesquels elle fait partie des mieux protégées du monde.

    La réserve est entourée d’une dizaine de villages, dont Kouba, Mantate, Coumbaloulou et Kassel.

    MNF/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Le réseau des acteurs de la décentralisation du développement local présenté à des élus de la Casamance

    SENEGAL-COLLECTIVITE-DEVELOPPEMENT / Le réseau des acteurs de la décentralisation du développement local présenté à des élus de la Casamance

    Cap Skirring, 11 oct (APS) – Le réseau des acteurs de la décentralisation du développement local (RADDEL) a été présenté, mardi, à Cap Skirring, à des élus locaux de la Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda), a constaté l’APS.

    Le réseau des acteurs de la décentralisation du développement local est un regroupement d’élus sénégalais ayant exercé ou en exercice dans les collectivités territoriales (communes et départements) ou dans les institutions nationales (assemblée nationale, sénat, haut conseiller des collectivités territoriales) et de citoyens qui croient au développement local.

    Il est dirigé par le maire de Malicounda, Maguette Sène par ailleurs directeur du centre des œuvres universitaires sociales de Dakar.

    « C’est un réseau pour fédérer l’ensemble des élus locaux bref tous les acteurs qui sont intéressés par la politique de décentralisation », a expliqué à des journalistes son président, Maguette Sène au terme du lancement dudit réseau en Casamance.

    L’objectif  « c’est de suggérer et de faire un plaidoyer auprès du gouvernement afin que les préoccupations auxquelles les populations sont confrontées aient une solution », a ajouté M Sène, le maire de Malicounda, par ailleurs directeur du COUD (Centre des œuvres universitaires sociales de Dakar).

    « Le RADDEL ambitionne de se positionner comme un cadre politique de réflexion, de proposition et d’interpellation sur la politique de décentralisation au Sénégal », a-t-il encore rappelé.

    Selon lui, « l’objectif final du réseau est l’adoption par les gouvernants de nouvelles orientations sur l’approfondissement du cadre institutionnel de la politique de décentralisation, le statut de l’élu et le renforcement de ses droits et ses obligations », a expliqué Maguette Sène.

    Il y a également entre autres orientations l’effectivité de l’exercice des compétences des collectivités territoriales par le renforcement de leurs moyens d’actions notamment aux plans financiers et budgétaire, a-t-il fait savoir.

    « Nous voulons aussi la retraite municipal à l’image de la retraite parlementaire », a-t-il plaidé. De même, il a également l’octroi des passeports diplomatiques à tous les élus afin dit-il qu’ils puissent effectuer librement des voyages dans le cadre de la coopération décentralisée.

    « Nous allons soumettre au gouvernement tous ces points de réformes que nous croyons nécessaires aux collectivités territoriales. Nous voulons que les collectivités territoriales soient bien dynamiques et plus porteuses de développement », a fait valoir le maire de Malicounda.

    Lors de cette rencontre, des élus locaux de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda ont plaidé pour davantage la modernisation de l’État civil, le renforcement de la formation des agents de l’état civil et des agents municipaux.

    Ils ont également souhaité le financement du développement local, la modernisation de l’administration municipale, la rémunération des conseillers municipaux et la mise en place d’une réforme foncière et d’une politique entrepreneuriale au sein des collectivités territoriales

    MNF/ASB/OID