Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Ziguinchor : militaires et paramilitaires nettoient les lieux stratégiques

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Ziguinchor : militaires et paramilitaires nettoient les lieux stratégiques

    Ziguinchor, 4 jan (APS) – Des lieux et axes stratégiques de la commune de Ziguinchor (sud), comme le camp du Groupement mobile d’intervention (GMI) Sonar, le Monument aux morts, le port de Ziguinchor ont été pris d’assaut dès les premières heures de la matinée de samedi, par des citoyens et des forces de défense et de sécurité qui y ont mené des activités de nettoiement, dans la cadre de la huitième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Réew’’, a constaté l’APS. 

    ‘’Les corps militaires et paramilitaires sont venus à l’hôpital régional de la ville, dans un élan de solidarité pour contribuer à l’amélioration du cadre de vie et de travail du personnel de cette structure sanitaire’’, a salué, le commandant de la zone militaire numéro 5, le colonel Yakhya Diop.

    « On peut dire avec ce que l’on vient de voir aujourd’hui à Ziguinchor que les forces armées se sont engagées pour contribuer à l’amélioration du cadre de vie et de travail pour le personnel de l’hôpital régional de Ziguinchor », a-t-il ajouté.

    Le commandant de la zone militaire numéro 5 s’exprimait lors du lancement des activités de la huitième édition de la Journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Réew’’ confiée aux Forces armées.

    Il a remercié  »l’ensemble des corps paramilitaires qui sont venus aujourd’hui à l’hôpital régional de Ziguinchor avec un élan de solidarité remarquable », avant d’inviter les populations à encore s’approprier la prise en charge de la propreté de leur environnement.

    Axée sur le thème  »Setal sa gokh, aar sa yaaram : aux côtés des citoyens, les forces armées s’engagent », la huitième édition de la journée nationale de nettoiement ‘’Setal Sunu Réew’’ à Ziguinchor a été présidée par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Alsény Bangoura. Elle a enregistré une forte mobilisation des forces de défense et de sécurité et de mouvements de jeunes et de femmes.

    « Les corps militaires se sont réunis à l’hôpital régional de Ziguinchor avec une forte mobilisation des mouvements de jeunes, de femmes, bref de toutes les couches de la population pour célébrer cette journée d’investissement humain », a salué M. Bangoura.

    A Bignona, le centre de santé et le camp militaire ont été nettoyés, de même qu’à Oussouye, où le camp militaire, l’église et le centre de santé, ont également fait l’object d’activités d’assainissement, entre autres sites.

    Vendredi, la zone militaire N°5 avait notamment organisé une journée de don de sang en prélude de cette 8ème édition de la Journée nationale de nettoiement.

    MNF/OID/ABB

  • SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : du matériel d’une valeur de plus de 150 millions pour l’hôpital régional

    SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : du matériel d’une valeur de plus de 150 millions pour l’hôpital régional

    Ziguinchor, 3 jan (APS) – L’association « Casamance Healthcare Systems », en collaboration avec le conseil départemental de Ziguinchor (sud), a remis, vendredi, un don de matériel médico- chirurgical d’une valeur de plus de 150 millions de francs CFA à l’hôpital régional, a constaté l’APS.

    « C’est du matériel qui va servir les différentes spécialités qui exercent au niveau de l’hôpital régional de Ziguinchor. Il y a du matériel de chirurgie, de réanimation, de cardiologie, d’orthopédie, de gynécologie, entre autres », a listé la présidente de la commission médicale d’établissement dudit hôpital, Dr Diama Sakho.

    S’exprimant lors de la cérémonie de remise officielle de ce matériel médical, elle a souligné ‘’ce matériel va permettre de rehausser le plateau technique de l’hôpital régional de Ziguinchor’’.

    ‘’Il va aider dans l’hospitalisation et dans l’amélioration de la qualité de la prise en charge des spécialités de la structure. C’est un don qui est en parfait accord avec le matériel dont on a besoin pour améliorer la prise en charge de nos malades », a-t-elle encore dit.

    Le directeur régional de la santé de Ziguinchor, Dr Youssouf Tine, soutient que « ce don d’un montant de 150 millions de francs CFA vient en appoint aux efforts de l’État du Sénégal dans le renforcement durable de notre système de santé’’. ‘’Il va permettre à nos collègues de l’hôpital régional de Ziguinchor d’avoir davantage les moyens de prendre en charge correctement les patients qui les fréquentent », s’est réjoui Dr Tine.

    « Nous remercions le conseil départemental pour cette collaboration qui a fait que l’hôpital régional reçoit ce matériel de qualité (…). Nous voulons relever le plateau technique médical de Ziguinchor », a souligné la directrice de l’association « Casamance Healthcare Systems », Caroline Thiam.

     

    Pour le président du conseil départemental de Ziguinchor , Georges Mansaly, « l’objectif de sa structure c’est de travailler et permettre à ce que les deux hôpitaux de Ziguinchor soient des hôpitaux de niveau 3.

    « Ce contenair de matériel médical servira les populations du département de Ziguinchor » a-t-il dit.

    MNF/SKS/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : les étudiants de l’UASZ mettent fin à leur grève

    SENEGAL-EDUCATION / Ziguinchor : les étudiants de l’UASZ mettent fin à leur grève

    Ziguinchor, 2 jan -(APS) – La Coordination des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (CE-UASZ, sud), a annoncé, jeudi, la suspension de son mot d’ordre de grève illimitée décrété le 22 novembre dernier pour réclamer l’achèvement de la construction de bâtiments pédagogiques et la réception d’équipements sociaux.

    Depuis le 22 novembre, la CE-UASZ observait une grève pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et d’un restaurant « digne de ce nom ».

    « La Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor appelle tous les étudiants à rejoindre les amphithéâtres, le lundi 6 janvier 2025. Dans un esprit de responsabilité, nous annonçons la suspension du mot d’ordre de grève, tout en restant vigilants et prêts à poursuivre le combat si nécessaire », a-t-elle annoncé dans un communiqué reçu à l’APS.

    « Nous notons avec satisfaction quelques progrès sur nos différents points de revendications, à savoir une accélération dans la construction de la zone de production du restaurant de Diabir, une reprise timide mais effective des travaux des chantiers PGF-SUP avec la réception de deux postes de transformateurs électriques pour le pavillon et le PGFSUP, la fermeture du pavillon E en état de délabrement », a salué la CE-UASZ.

    Elle salue également, « l’augmentation du nombre de lits superposés dans les pavillons pour combler le déficit, la réfection d’une bonne partie des infrastructures pédagogiques existantes avec l’installation d’équipements et la réception définitive du service médical en attendant l’installation de l’équipement ».

    « La coordination des étudiants de l’UASZ reconnaît les progrès réalisés, qui répondent à 50 % des attentes des étudiants, et appelle à leur poursuite pour atteindre une satisfaction complète », ajoute le communiqué.

    Toutefois, précise le texte, « la Coordination rejette fermement l’imposition des sessions uniques, estimant qu’elles nuisent à la réussite des étudiants ».

    « Nous réitérons notre demande pour le retour à deux sessions normales avec deux rattrapages, une mesure cruciale pour garantir une évaluation académique juste et efficace », a plaidé la CE-UASZ.

    Rejet des sessions uniques

    Elle signale que par rapport aux revendications précitées, « des démarches ont été entreprises par une équipe de médiateurs pour trouver une solution, et des propositions concrètes ont été soumises, nourrissant l’espoir de résultats positifs ».

    La CE-UASZ a salué dans le même texte, « les engagements du président de la République et du premier ministre, notamment la livraison des infrastructures universitaires, le financement de la recherche à hauteur de 1,5 % du PIB d’ici à 2030, et la transformation systémique de l’enseignement supérieur ».

    Elle appelle les étudiants à rester « solidaires et mobilisés, rappelant que leur unité est essentielle pour relever ces défis ».

    Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor avaient décrété le 22 novembre dernier une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1000 lits et d’un restaurant « digne de ce nom ».

    Ils avaient également organisé des manifestations dans l’espace universitaire et sur la route principale y menant pour réclamer de meilleures conditions d’études. Ces manifestations ont débouché sur des échauffourées avec les forces de l’ordre.

    Trois véhicules du rectorat ont été incendiés et des étudiants blessés, avait constaté le correspondant de l’APS.

    En conséquence, le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor avait pris la décision de fermer, « jusqu’à nouvel ordre », le campus pédagogique, précisant que la mesure ne concernait pas le centre universitaire de Kolda et l’UFR 2S, qui continuent leurs enseignements, en privilégiant les cours en ligne.

    Le conseil académique de cette université du sud du Sénégal, présidé par le recteur Alassane Diédhiou, avait également décidé de la dissolution des amicales d’étudiants, de la suspension de leurs activités de renouvellement et de la dissolution de la coordination des étudiants.

    Le 12 décembre dernier, ce même conseil académique avait décidé de la reprise des enseignements pour le lundi 6 janvier 2025 à l’université Assane-Seck de Ziguinchor.

    Il avait aussi pris la décision d’organiser une session unique pour l’année universitaire 2023-2024, notamment pour les UFR LASHUS, SES et ST.

    Parmi les décisions prises à l’issue de sa dernière réunion, figurait également l’invalidation du second semestre 2023-2024, « si les étudiants ne reprennent pas les cours jusqu’au lundi 13 janvier 2025 ».

    MNF/MTN/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-CELEBRATION / L’évêque de Ziguinchor appelle à travailler pour une Casamance réconciliée et pacifiée

    SENEGAL-SOCIETE-CELEBRATION / L’évêque de Ziguinchor appelle à travailler pour une Casamance réconciliée et pacifiée

    Diongol, 1er jan (APS) – L’évêque du diocèse de Ziguinchor (sud), Jean-Baptiste Valter Manga a invité, mercredi, à Diongol, un village du département de Bignona, les populations, les pouvoirs publics et les ex-combattants, à travailler pour une Casamance réconciliée et pacifiée.

    « Il arrive que des gens s’entretuent. Mais, il faut savoir que, quand un homme tue un autre, c’est qu’il a tué son propre frère. Nous devons travailler pour une Casamance réconciliée et pacifiée », a lancé Mgr Jean Baptiste Valter Manga dans son homélie à l’occasion de la Journée internationale de la paix organisée à Diongol, dans le département de Bignona.

    Le chef de village de Diongol, Abdoulaye Goudiaby, le représentant du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (Grpc), Nouha Cissé et la présidente du Conseil d’administration de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, Ndèye Marie Thiam, avaient pris part à la messe.

    Situé derrière les villages de Diaboudior, de Soutou (petit Paris), Brindiago, Diongol, longtemps éprouvé par le conflit armé, a été choisi cette année par le diocèse de Ziguinchor pour y célébrer la Journée internationale de la paix.

    Les populations de ce village gardent encore les séquelles du conflit armé ayant opposé » les soldats de l’Armée sénégalaise aux combattants du Mouvement des forces de la Casamance (MFDC) qui réclamaient l’indépendance de cette partie méridionale du pays.

    L’évêque du diocèse de Ziguinchor a appelé les uns et les autres à cultiver le pardon et à ne jamais ôter la vie humaine.

    Il demande à faire des villages, des lieux où se construit la paix pour une Casamance réconciliée, source de bonheur, de prospérité et de développement économique endogène.

    « Nous refusons de léguer aux générations futures, les fardeaux du conflit. La paix, c’est aussi la capacité de pardonner, de tourner la page et de ne jamais oublier. Nous devons nous mobiliser pour bâtir une paix durable pour une Casamance nouvelle afin de rebâtir ce qui a été détruit par des années de conflit », a prêché l’évêque du diocèse de Ziguinchor.

    Mgr Jean-Baptiste Valter Manga a appelé à cultiver le pardon et à préserver la vie humaine.

    « Ce jour est consacré à la paix. Je suis venu à Diongol pour donner un sens à ce que j’entends faire tout au long de mon ministère pastoral. Il y a quelques années, Diongol a vécu dans la souffrance à cause de la guerre. Vous êtes dans une situation difficile depuis des années; et quand on parle de Diongol, les gens ne pensent qu’à la guerre », a-t-il regretté, notant  « qu’il n’en est rien du tout ».

    Le religieux a ainsi recommandé à tous, de cultiver davantage l’entente et la solidarité afin de libérer le peuple de toutes sortes de souffrance.

    Le représentant du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (Grpc), Nouha Cissé a estimé que la Casamance « meurtrie par la violence, avec son image balafrée » doit continuer à rester debout et résiliente.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région du sud du pays, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    Dans son adresse à la nation, mardi, pour le nouvel an, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a réitéré son option de parvenir à une paix définitive dans la région naturelle de Casamance.

    Dans cette perspective, il a annoncé avoir  initié le Plan Diomaye pour la Casamance (PDC), afin « d’accompagner le retour des populations déplacées et de soutenir le processus de paix en Casamance ».

    « Il ne saurait y avoir de véritable progrès sans une paix durable. C’est pourquoi l’une de mes priorités reste la paix définitive en Casamance’’, a-t-il martelé dans son discours.

    Pour le chef de l’Etat, la paix dans cette partie sud du pays est un impératif pour permettre à tous les projets de développement, portés par la Vision Sénégal 2050 dans le Pôle économique sud de voir le jour.

    MNF/ASB/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-RÉTRO / Ziguinchor: la fermeture de l’université, l’ordination épiscopale du nouvel évêque et des meurtres au rayon des souvenirs en 2024

    SENEGAL-SOCIETE-RÉTRO / Ziguinchor: la fermeture de l’université, l’ordination épiscopale du nouvel évêque et des meurtres au rayon des souvenirs en 2024

    Ziguinchor, 31 déc (APS) – La fermeture de l’université Assane Seck, l’ordination épiscopale de l’évêque Jean Baptiste Valter Manga, des séries de meurtres à Kafountine et à Diémbéring font partie des faits marquants de l’année 2024 dans la région de Ziguinchor.

    Le 27 novembre 2024, le Conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) avait pris la décision de fermer « jusqu’à nouvel ordre le campus pédagogique » précisant que la mesure ne concerne pas le Centre universitaire de Kolda et l’UFR 2S, qui continuent leurs enseignements, en privilégiant les cours en ligne.

    Le Conseil académique de cette université du sud du Sénégal, présidé par le recteur, Alassane Diedhiou, avait également décidé de la dissolution des amicales d’étudiants, la suspension de leurs activités de renouvellement et la dissolution de la coordination des étudiants.

    Ces mesures font suite au mouvement d’humeur des étudiants, qui ont décrété une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers de douze amphithéâtres engagés depuis 2015, la réception du pavillon de mille lits et d’un autre restaurant ‘’digne de ce nom’’. Ce mouvement a été émaillé de violences.

    Et, le 12 décembre le même conseil académique a annoncé la reprise des enseignements le lundi 6 janvier 2025.

                                                                         L’ordination épiscopale du nouvel évêque de Ziguinchor en 2024

    Le 24 novembre, le nouvel évêque de Ziguinchor, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga, a officiellement pris possession de sa cathédrale, dans cette ville  sud du pays.

    Accompagné de l’administrateur diocésain, l’abbé Fulgence Coly et du curé de la Cathédrale Saint Antoine de Padoue, le révérend Père Saturnin Oscar Manga, Mgr Jean-Baptiste Valter Manga a franchi pour la première fois, la porte de sa nouvelle  »demeure ».

    Vicaire de la paroisse du Bon Pasteur d’Enampore, Jean Baptiste Valter Manga a été nommé évêque du diocèse de Ziguinchor par le Pape François, le 20 juin 2024.

    Parmi les faits marquants de l’année 2024 à Ziguinchor, figure l’élection de l’inspecteur du Trésor Djibril Sonko. Il a été élu maire de Ziguinchor (sud) le 27 juin 2024 à l’unanimité des 77 conseillers ayant pris part à un vote dit symbolique. Il avait remplacé Ousmane Sonko, devenu Premier ministre.

                                                                Des meurtres à Diémbéreng et à Kafountine en 2024

    Dans une note plus triste, le 11 février 2024, une jeune femme a été battue à mort par son ami à Cap Skirring, dans la région de Ziguinchor (sud).

    L’auteur présumé de la mort de la jeune dame s’était mis de son plein gré à la disposition de la gendarmerie.

    Le 2 février 2024, deux individus, un vigile et un charpentier, ont été retrouvés mort par balles sur la baie de Boucotte-Diembereng non loin du village de Cap Skirring. Le 5 février, l’homme suspecté d’être l’auteur du double meurtre est arrêté.

    Le 21 août 2024, Amadou Wagué, nommé sous-préfet de Sagatta Djoloff , le 7 août dernier, est décédé des suites d’une courte maladie, à son domicile à Diouloulou, dans la région de Ziguinchor (sud).

    M. Wagué, secrétaire d’administration, avait été nommé à ce poste lors du Conseil des ministres du 7 août dernier, en remplacement de Bocar Coulibaly.

    Auparavant, il était sous-préfet de Kataba 1, un arrondissement situé dans le département de Bignona (sud) où il a rendu l’âme.

    Le 20 février 2024, un jeune homme résidant au quartier Castors de Ziguinchor (sud) a succombé à ses blessures après avoir été battu par un groupe de jeunes.

    Ce drame s’était produit un samedi vers 18 heures à hauteur d’un arrêt  de taxi moto dénommé  »Jakarta », à Castor.

    La victime Zakaria Sagna, est un ressortissant de Toubacouta, un village situé non loin de la commune de Ziguinchor.

    Aussi, le 1er juillet 2024, une femme enceinte a été tuée à coups de couteau dans son lit et devant ses deux enfants. Awa Cissé a été tuée par un agresseur qui l’a trouvée nuitamment dans son lit avec ses deux enfants. Elle avait reçu plusieurs coups de couteau de l’assaillant, qui a fondu dans la nature après son crime.

                                                          Le procès en appel de l’affaire Boffa-Bayotte, un des faits marquants de l’année 2024

    Le procès en appel de l’affaire de la tuerie de la forêt de Boffa-Bayotte, dans la région de Ziguinchor (sud), s’est tenu le 24 juillet 2024.

    Le 29 août 2024, la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Ziguinchor a confirmé la réclusion criminelle à perpétuité prononcée en première instance à l’encontre du journaliste René Bassène. Elle a acquitté Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

    Ils avaient été condamnés, le 13 juin 2022, à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte.

    Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avait également condamné à cette même peine le chef de guerre César Atoute Badiate, dans le cadre de cette même affaire remontant au 6 janvier 2018.

    A l’exception de M. Badiate, jugé par contumace et sous le coup d’un mandat d’arrêt, tous les autres condamnés sont en détention.

    Deux autres accusés avaient écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis pour détention d’armes sans autorisation. Les dix autres mis en cause avaient été acquittés.

    Les accusés étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat.

    Le 6 janvier 2018, 14 coupeurs de bois avaient été tués dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau.

    MNF/SBS/SKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / L’engagement citoyen au menu d’une conférence religieuse du RIS-Alwahda

    SENEGAL-RELIGION-SOCIETE / L’engagement citoyen au menu d’une conférence religieuse du RIS-Alwahda

    Ziguinchor, 29 déc (APS) – La section régionale ziguinchoroise (sud) du Rassemblement islamique du Sénégal (RIS-Alwahda) a clôturé ce weekend ses 72 heures par une conférence religieuse sur le thème « Mouvement islamique et engagement citoyen, quels apports pour une société en quête de justice et d’équité ? », a constaté l’APS.

    Le RIS-Al Wahda, un mouvement fédérant une quarantaine d’organisations islamiques à travers le pays, a été créé en 2009, dans le but d’arriver à une dynamique unitaire des organisations islamiques.

    Cette conférence religieuse s’est tenue au centre culturel de Ziguinchor dans un contexte marqué par l’adoption, par le nouveau régime, d’un projet de transformation systémique du Sénégal comme nouveau référentiel des politiques publiques.

    « Cette conférence, organisée sur le thème le changement dans le développement économique et social, nous permet de comprendre qu’est-ce qui nous attend en tant que musulmans dans le processus de changement du Sénégal et quel type de Sénégal doit-on bâtir pour assurer le développement de notre pays », a expliqué la vice-présidente de la coordination régionale du rassemblement islamique de Ziguinchor, Ismatou Ndiaye.

    « Cette activité nous permettent d’avoir un épanouissement spirituel, social et économique », a-t-elle ajouté, en présence du secrétaire général du Rassemblement islamique du Sénégal, Mame Abdou Sine.

    Elle a rappelé que le mouvement a effectué, entre autres actions durant ces 72 heures, des visites à l’hôpital de la Paix et au centre de santé « Silence » de Ziguinchor, pour apporter son soutien moral aux malades.

    Mme Ndiaye a rappelé que le RIS-Alwahda a été fondé dans le but de regrouper et d’unir les différentes organisations islamiques sénégalaises.

    « Nous sommes aujourd’hui réunis dans le cadre de la célébration de l’activité dénommée les 72 heures du mouvement islamique, qui est une activité de mobilisation et de fraternisation. Nous voulons vulgariser le message de l’Islam au sein de la population », déclare le secrétaire général du Mouvement islamique du Sénégal, Mame Abdou Sine.

    « Nous avons un nouveau régime qui prône le changement systémique. Et nous pensons que pour aboutir à ce changement, il faut passer par les principes de l’Islam. Au Sénégal, il faut la préservation des valeurs enseignées par l’Islam pour espérer voir un développement économique et social », croit M. Sine.

    la vice-présidente de la coordination régionale du Rassemblement islamique de Ziguinchor, Ismatou Ndiaye.

     

    Le secrétaire général du Mouvement islamique du Sénégal, Mame Abdou Sine.

    MNF/FKS/ASG

  • SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : 312 opérations de sécurisation menées par la police en 2024 (commissaire)

    SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : 312 opérations de sécurisation menées par la police en 2024 (commissaire)

    Ziguinchor, 29 déc (APS) – Le commissariat central de Ziguinchor (sud) déclare avoir mené 312 opérations de sécurisation de grande envergure durant l’année 2024.

     »Nous avons eu à effectuer 312 opérations de sécurisation de grande envergure sur l’ensemble de l’année 2024’’, a déclaré, samedi, le commissaire central Malick Dieng.

    M. Dieng en a fait la révélation lors d’un point de presse destiné à rassurer les populations de Ziguinchor sur les mesures prises par la police pour venir à bout des agressions notées ces derniers temps dans la ville.

    ‘’Notre dispositif prend en compte l’ensemble de la ville de Ziguinchor. Tous les jours, nous menons des opérations de sécurisation routière et des opérations sur le plan de la police judiciaire’’, a-t-il dit.

    Il signale que ‘’des patrouilles nocturnes sont organisées tous les jours’’. Selon lui, ces patrouilles ‘’ont valu’’ à son commissariat des ‘’résultats probants’’.

    Depuis un certain temps, déclare-t-il, ‘’des cas d’agression sont constatés par ci et par là, dans la ville de Ziguinchor.

    ‘’Ces cas d’agression ont fini, malgré le travail colossal abattu par la police, par installer une certaine psychose, du fait de la mauvaise communication’’, a-t-il déploré.

    ‘’C’est vrai qu’il y en a. Nous ne devons pas les nier. Mais, ces cas d’agression ne doivent pas installer une psychose au sein de la population’’, a-t-il insisté.

    Il a reconnu que ‘’quelques cas d’agression’’ ont été enregistrés ‘’durant ces trois derniers mois, principalement aux mois de novembre et décembre’’.

    Le dernier cas d’agression est survenu à la fin d’un concert organisé, samedi, dernier. ‘’A la fin de ce concert, des groupes de jeunes se sont adonnés à s’attaquer aux sympathisants de l’artiste sur le chemin du retour’’, a-t-il expliqué.

    Il a indiqué que la police est intervenue après avoir été mise au courant de ces agissements.

    Il signale qu’une enquête a été ouverte relativement à des cas de vol à l’arraché et de téléphones portables.

    Il informe que six individus ont été interpellés et présentés au parquet, vendredi, dernier.

    Selon lui, ‘’la police de Ziguinchor est résolument engagée pour protéger les populations et leurs biens’’.

    ‘’Nous sommes en période de fin d’année.  Et qui dit fin d’année sait qu’à Ziguinchor c’est une période très festive, où nous notons un afflux important de personnes qui nous viennent de la sous-région et des autres régions du pays’’, a fait remarquer le commissaire Dieng.

    Il assure que toutes les dispositions sont prises pour assurer un bon déroulement des festivités dans la capitale régionale.

    Il est par ailleurs revenu lors de ce point de presse sur l’affaire de trafic d’ecstasy qui a récemment alimenté les débats à Ziguinchor.

    ‘’C’est un phénomène qui est présent à Ziguinchor. Et nous en appelons à l’engagement de tout le monde, principalement des parents, pour qu’on puisse communiquer avec nos enfants et voir les voies et moyens pour arriver à bout de ce phénomène’’, a-t-il lancé.

    Il a aussi assuré que ses agents feront face au phénomène de la prostitution qui sévit à Ziguinchor.

    ‘’Il y a eu des séries d’arrestation pour séjour irrégulier, non inscription au fichier sanitaire, entre autres. Le travail va continuer pour assainir la ville de Ziguinchor’’, a-t-il insisté.

    MNF/ASG/FKS

  • SENEGAL-SECURITE-POINT / Ziguinchor : 387 personnes présentées au parquet pour diverses infractions

    SENEGAL-SECURITE-POINT / Ziguinchor : 387 personnes présentées au parquet pour diverses infractions

    Ziguinchor, 28 déc (APS) – Le commissariat central de Ziguinchor (sud) présenté cette année 387 personnes au parquet pour diverses infractions, a révélé, samedi, son patron, Malick Dieng.

    ‘’En 2024, les gardes à vue sont au nombre de 4265 personnes. Parmi ces 4265 personnes, 387 personnes ont été déférées. Et parmi ces 387 personnes déférées, 117 personnes ont commis des infractions liées au trafic et à la consommation de drogue et 107 personnes ont commis des infractions liées aux biens, à savoir escroquerie, abus de confiance ou autres’’, a-t-il détaillé.

    Malick Dieng s’exprimait en marge d’un point de presse destiné à rassurer les populations de Ziguinchor sur les mesures prises par la police  pour arriver à bout des cas d’agression notés ces derniers temps dans la ville.

    ‘’A Ziguinchor, les infractions qui reviennent le plus sont souvent sont celles qui touchent aux biens, à savoir les vols à l’arraché, les vols de téléphones portables et les vols de moto-Jakarta. Les autres infractions sont liées à la consommation de drogue’’, a-t-il fait savoir, indiquant que son commissariat a reçu plus de 4.000 plaintes pour l’année 2024.

    Le commissaire Malick Dieng a toutefois indiqué qu’il n’existe pas à Ziguinchor la grande délinquance qu’on note souvent dans les autres régions du pays.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-SECURITE / Douze cas d’accidents mortels enregistrés en 2024 à Ziguinchor (commissaire)

    SENEGAL-SECURITE / Douze cas d’accidents mortels enregistrés en 2024 à Ziguinchor (commissaire)

    Ziguinchor, 28 déc (APS) – Le commissariat central de Ziguinchor annonce avoir enregistré 12 cas d’accidents mortels en 2024.

    ‘’Par rapport à la sécurité routière, pour l’année 2024, nous avons 12 cas d’accidents mortels. Et, sur ces douze cas d’accidents, les dix impliquent des conducteurs de motos-Jakarta’’, a déploré le commissaire central de Ziguinchor, Malick Dieng.

    Il a jugé ce chiffre « alarmant’’, indiquant que son objectif est de faire une année entière sans avoir un cas d’accident mortel encore moins un conducteur de moto-Jakarta victime d’un accident à Ziguinchor.

    Malick Dieng a ainsi invité les conducteurs de vélos-taxis à se conformer aux mesures édictées par l’autorité, à savoir l’immatriculation, l’assurance et le port du casque.

    ‘’Il faut que les conducteurs de vélos-taxis  évitent le surnombre’’, a-t-il insisté, appelant également la presse locale  à davantage accompagner les forces de l’ordre au bénéfice des populations.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE-REPORTAGE / Le marché Boucotte confronté à la problématique des branchements électriques anarchiques

    SENEGAL-COMMERCE-REPORTAGE / Le marché Boucotte confronté à la problématique des branchements électriques anarchiques

    Par Modou Fall

    Ziguinchor, 28 déc (APS) – Le marché Saint Maur de Ziguinchor, victime d’un violent incendie il y a un an  avec des dégâts matériels et financiers évalués à 1, 5 milliard de francs CFA, est confronté à la problématique des branchements électriques clandestins, avec des risques de court-circuit.

    Commerçants et usagers appellent les autorités municipales à mettre fin à ces installations anarchiques en procédant à la modernisation de ce principal lieu de commerce de la capitale régionale, où les stigmates de l’incendie de décembre 2023 sont encore visibles à certains endroits.

    Il est neuf heures. En cette matinée du jeudi, ce lieu de commerce plus connu sous le nom de marché Boucotte est particulièrement animé. Des clients de toutes conditions sociales y affluent.

    Des conducteurs de motos ‘’Jakarta’, qui assurent le transport des personnes et des marchandises, se faufilent le long de la route menant vers ce marché.

    Ici, les espaces aménagés sont occupés par des vendeurs de téléphone, de produits cosmétiques, de gadgets électroniques.

    A 13 heures, il règne encore une forte ambiance au marché de Ziguinchor. Aux incessants klaxons des voitures se mêlent les annonces des marchands distillées par de haut- parleurs et le brouhaha de la foule. On se croirait dans une foire. Pour se déplacer, il faut jouer des coudes.

    Au marché Boucotte, il n’est pas rare de tomber sur des branchements anarchiques qui font courir de nombreux dangers aux usagers et aux populations riveraines.

    Le 5 décembre 2023, un violent incendie s’y était déclaré, ravageant des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4.000 mètres carrés. Cet incident avait entraîné des dégâts matériels et financiers évalués à 1, 5 milliard de francs CFA, selon le secrétaire général de ce marché, Serigne Kassé.

    Dans le cadre de l’enquête ouverte suite à cet incendie, les responsables du marché avaient affirmé que le drame pourrait avoir pour origine les branchements électriques anarchiques et défectueux.

    Dans plusieurs coins, les installations électriques « n’ont pas été faites » suivant les normes. Chaque occupant d’une cantine procède à l’installation électrique avec le technicien de son choix et en fonction de son besoin, explique-t-on.

    De ce fait, le moindre dysfonctionnement électrique peut causer un court-circuit susceptible de provoquer un embrasement généralisé en raison de l’encombrement des étalages.

    « Les branchements anarchiques que l’on constate dans quelques endroits de notre marché constituent un danger pour les populations et il faudrait y remédier », lance le secrétaire général du marché, Serigne Kassé.

    « Nous ne pouvons pas nier qu’il n’y pas d’installations anarchiques dans ce marché. Le préfet était venu voir ces branchements. Ce marché, qui regroupe plus de 2000 commerçants sans citer les marchands ambulants, doit être sécurisé. Nous invitons la Senelec et les autorités administratives à veiller à ces branchements pour éviter encore des dégâts », insiste M. Kassé.

    Boucotte, un marché dépourvu de tout

    Le marché Boucotte est dépourvu de tout, selon son secrétaire général. « Notre marché manque de tout. Un marché aussi grand n’a que six toilettes », dit-il, déplorant les eaux stagnantes et sa faible électrification.

    Il invite les pouvoirs publics et les autorités territoriales à venir en aide à leur marché qui, selon lui, « ne mérite pas cet état dans lequel il est aujourd’hui « .

    « Nous demandons la réfection du hangar qui avait pris feu l’année dernière. L’actuel Premier ministre doit penser aux commerçants de Ziguinchor », poursuit M. Kassé. Il appelle également le maire de la commune à discuter avec les commerçants du marché Boucotte.

    « Pour éviter tous ces branchements anarchiques qui font courir de nombreux dangers aux populations, il faut que les autorités administratives et locales pensent à trouver des solutions pour la modernisation du marché de Boucotte », insiste Serigne Kassé.

    « Les usagers de notre marché doivent se conformer aux normes requises dans toute installation électrique. Ces branchements anarchiques que l’on constate dans certains coins du marché constituent des dangers pour les populations et il faudrait y remédier », préconise Malick Dièye, un vendeur de tissu.

    Ibrahima Gaye, un vendeur de pièces détachées, soutient que les occupants du marché vivent dans une situation  »vraiment dangereuse ».  »Nous prions Dieu pour que le courant ne refasse pas de court-circuit », déclare-t-il. Il invite les autorités à sanctionner les auteurs des branchements électriques dangereux.

    Les installations anarchiques sont soumises aux risques de surcharge électrique, de court-circuit ou, pire, de surtensions fatales aux appareils électroménagers, avertit un agent de la Senelec sous couvert de l’anonymat.

    La municipalité de Ziguinchor entend de son côté parer à toute éventualité, a rassuré l’adjoint au maire chargé de la sécurité des étudiants et des encombrements, Bassirou Coly.

    « Les branchements électriques anarchiques sont récurrents à Ziguinchor. C’est un fléau. Avec la commission de protection civile, la mairie a fait beaucoup de visites au marché Boucotte de Ziguinchor. Chaque année, nous faisons trois à quatre tournées. Les branchements illicites sont constatés au marché. Nous avons eu à débrancher récemment certains branchements clandestins », fait observer l’adjoint au maire de Ziguinchor, dans un entretien avec l’APS.

    Mis à part les procédés normaux, relève-t-il, « nous voyons des installations anarchiques de part et d’autre du marché Boucotte de Ziguinchor ».

    « Il y a des représentants de la mairie qui sont au marché et qui donnent des feedbacks pour permettre à la mairie de réagir à temps. Nous essayons d’instaurer un climat de confiance entre les commerçants et la mairie, mais aussi d’impliquer la Senelec pour avoir un résultat et éviter des incendies au niveau du marché », a relevé M. Coly.

    Il a ainsi invité les commerçants ayant des installations illicites à venir à la mairie, en vue d’obtenir une autorisation pour disposer d’un compteur.

    « On ne peut pas vouloir s’installer au marché sans pour autant avoir un compteur. Il faut qu’ils [les commerçants] cherchent des compteurs avant de causer des dommages au marché. Nous demandons à chaque commerçant disposant d’une cantine de venir à la mairie, pour qu’on lui fasse une autorisation pour se procurer un compteur auprès de la Senelec », a insisté Bassirou Coly.

    Il a relevé que la municipalité a prévu dans son budget 2025 la réhabilitation des marchés Boucotte et de Grand-Dakar, dans le but de sécuriser davantage ces lieux de commerce.

    Contacté par l’APS, le chargé de communication de la mairie de Ziguinchor, Richard Ndouye s’est lui aussi voulu rassurant.

    « À Ziguinchor, la mairie a décidé de remplacer certaines lampes défectueuses. Tout le dispositif est déjà pris pour éviter les courts-circuits et les incendies au niveau des marchés », précise M. Ndouye.

    Selon l’adjoint au maire, Bassirou Coly, » la mairie de Ziguinchor, la Senelec et les autorités administratives organisent souvent des tournées d’inspection chez les commerçants des marchés de Ziguinchor, pour s’assurer du respect des normes de sécurité des compteurs et installations électriques.

    L’objectif est également de sévir au besoin contre ceux qui « jouent au plus malin en exposant les populations au danger », a-t-il affirmé.

    MNF/ASB/ASG