Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor: les jeunes face aux défis sécuritaires au menu de la Journée internationale de la paix

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor: les jeunes face aux défis sécuritaires au menu de la Journée internationale de la paix

    Ziguinchor, 21 sept (APS) – L’édition 2023 de la Journée internationale de la paix a été célébrée, jeudi, à Ziguinchor (sud) sur le thème « Les jeunes face aux défis sécuritaires, aux enjeux politiques et la lutte contre la désinformation pour un Sénégal de paix ».

    « En donnant cette année une touche particulière à la journée, nous sommes loin de dévoyer la mission première de notre plateforme, à savoir œuvrer pour la paix en Casamance. Seulement, nous avons opté de nous pencher sur la jeunesse face aux défis sécuritaires, aux enjeux politiques, à la désinformation pour un Sénégal de paix « , a expliqué la présidente du conseil d’administration de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance.

    « Cette année au Sénégal, la commémoration de la Journée internationale de la paix se déroule dans un contexte préélectoral assez tendu au regard des violences connues ces derniers temps », a expliqué Ndèye Marie Diédhiou Thiam.

    « Aujourd’hui, nous célébrons le cessez-le-feu, la non la violence, bref nous célébrons la paix », a ajouté la présidente du Conseil d’administration de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance devant un parterre de jeunes et de femmes.

    Selon elle, « ce 21 septembre est un moment fort de plaidoyer pour la plateforme des femmes pour la paix en Casamance et un moment fort pour le retour définitif de la paix en Casamance ».

    Mme Thiam a, en outre, appelé les jeunes à communiquer et à sensibiliser leurs pairs, les communautés et leurs familles pour une paix définitive en Casamance et au Sénégal.

    « Il faut impulser un changement positif dans les communautés, les organisations et réseaux d’organisations pour bâtir un Sénégal de paix et de prospérité », a lancé Ndèye Marie Diédhiou Thiam, en s’adressant à la jeunesse du pays.

    MNF/ASB/OID

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE-ARMEES / Une cohorte de 100 jeunes mobilisés pour un camp citoyen à Ziguinchor

    SENEGAL-SOCIETE-ARMEES / Une cohorte de 100 jeunes mobilisés pour un camp citoyen à Ziguinchor

    Ziguinchor, 20 sept (APS) – Cent jeunes de la région de Ziguinchor (sud) ont pris part, mercredi, à l’ouverture de la première édition d’un camp citoyen organisé par l’état -major général des armées, a constaté l’APS.

    « Cent jeunes de Ziguinchor ont pris part à ce camp citoyen, qui a pour objectif principal de renforcer l’esprit civique et le sentiment patriotique « , informe la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) de Ziguinchor.

    La cérémonie de lancement de ce champ citoyen à Ziguinchor a démarré par une levée des couleurs sous la présidence du commandant de la zone militaire numéro 5, le colonel Yakhya Diop.

    « Ce camp citoyen vise à offrir un cadre d’initiation à des activités tournant autour de la citoyenneté et des défis sécuritaires actuels », a expliqué le commandant de la zone militaire n°5, dans un communiqué transmis à l’APS.

    Il sera , selon lui, « une occasion de contact direct avec la communauté militaire et de découvrir des opportunités professionnelles qu’offrent les armées ».

    Pendant deux jours, ces 100 jeunes âgés de 15 à 20 ans seront au contact de la communauté militaire.

    Les initiateurs comptent en profiter pour une sensibilisation sur la protection de l’environnement, l’utilisation des réseaux sociaux et la drogue.

    MNF/MD

  • SENEGAL-FORMATION-ECONOMIE / Ziguinchor : des responsables de PME initiés aux outils et mécanismes de la ZLECAf 

    SENEGAL-FORMATION-ECONOMIE / Ziguinchor : des responsables de PME initiés aux outils et mécanismes de la ZLECAf 

    Ziguinchor, 19 sept (APS) – Quelque vingt-cinq dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME) de la région de Ziguinchor (sud) ont bouclé, mardi, une formation axée sur les outils et mécanismes de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf), a constaté l’APS.

    Cet atelier de formation de trois jours a été organisé par l’union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal en partenariat avec le projet de valorisation des eaux pour le développement des chaines (PROVALE-CV) et la direction du commerce extérieur.

    Il entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui et d’accompagnement aux PME/PMI agricoles sénégalaises dans le cadre de la ZLECAF.

     »L’objectif de cet atelier régional (…) était de renforcer les connaissances et les compétences des acteurs locaux en matière de commerce intra-africain et de facilitation des échanges », a expliqué le chef du pôle projets et partenaires à l’union nationale des chambres de commerce, industriel et d’agriculture du Sénégal, Aliou Ndiaye.

    Il a ajouté que la finalité de cet atelier est de définir un plan d’actions ZLECAf à la chambre de commerce de Ziguinchor en cohérence avec la stratégie nationale ZLECAf.

     »Nous avons mis en place un mécanisme de travail avec les différents acteurs pour accompagner 25 PME de la région de Ziguinchor à exporter dans le marché africain », a fait savoir M. Ndiaye, rappelant qu’au final, le projet devrait accompagner 50 PME du Sénégal à effectivement exporter dans le marché africain.

    Il a rappelé que ces 25 PME de la région de Ziguinchor bénéficiaires de cet atelier de formation sont notamment dans les secteurs de l’anacarde, des fruits et légumes, de la transformation des céréales.

     »La ZLECAf a mis à notre disposition des outils d’analyse qui nous permettent aujourd’hui de comprendre les marchés. Nous sommes ravis de pouvoir bénéficier de cette formation », a salué le PCA de la société coopérative pour les acteurs de la mangue du département de Ziguinchor, Idrissa Diouf.

    La Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf) est un accord commercial historique qui vise à promouvoir l’intégration économique et le développement en Afrique.

    MNF/OID/AKS

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Bukut : Effok s’apprête à fêter plus de 2000 initiés

    SENEGAL-SOCIETE / Bukut : Effok s’apprête à fêter plus de 2000 initiés

    Effok (Santhiaba Manjack), 16 sept (APS) – Deux mille jeunes dont l’initiation a commencé le 21 juillet s’apprêtent à sortir du bois sacré à Effock, un village du département d’Oussouye, a appris l’APS du maire de Santhiaba Manjack, Ousmane Djikoumen Diatta.

    Cette initiation appelée ‘’Bukut’’ en milieu diola, est une première depuis trente-sept ans pour ce village. La sortie de ses 2000 initiés est prévue ce 19 septembre. Le ‘’Bukut’’ est un évènement à la fois festif et mystique. Cette année, les anciens ont accueilli à bras ouverts les jeunes pour  les aider à franchir une étape importante vers la vie adulte.

    Durant leur retraite dans la forêt, les sages ont rivalisé d’ardeur dans les épreuves de force dans le cadre de ce rite qui existait bien avant la colonisation.

    Le ‘’bukut’’ était alors la seule école de formation préparant le jeune de l’époque à prendre place dans la société. Outre l’apprentissage, le ‘’Bukut’’ constituait aussi une occasion pour le Diola de montrer à la face du monde la vitalité et la richesse de sa culture.

    « C’est un évènement important. Il s’agit de l’initiation communément appelée +bukut+ en milieu diola, c’est-à-dire la circoncision. C’est un évènement qui ne se déroule pas régulièrement. La dernière circoncision avait été organisée en 1986. De 1986 à 2023, ça fait 37 ans », a expliqué le maire de Santhiaba Manjack, Ousmane Djikoumen Diatta, dans un entretien avec l’APS.

    « Nous préparons la sortie de ces initiés ce 19 septembre prochain. Et nous allons accueillir d’autres étrangers qui viendront prendre part à la sortie de ces jeunes. Des milliers de personnes vont se retrouver encore à Effok « , a souligné M. Diatta.

    Il a précisé que « plus de 2000 initiés sont concernés » par cette cérémonie. « Ces initiés sont dans différents bois sacrés », a signalé le maire de Santhiaba Manjack.

    Selon lui, « cela fait deux mois que ces jeunes sont dans les bois sacrés et sont nourris du matin au soir ». Le ‘’Bukut’’ exige à l’en croire énormément des moyens financiers et matériels.

    Ousmane Djikoumen Diatta invite le chef de l’État, Macky Sall, à appuyer le village d’Effok pour la réussite totale de son événement. Il a remercié le ministre de la Culture qui a mis à la disposition des populations d’Effok, une enveloppe de deux millions de francs CFA.

    « Le ministre de l’Economie sociale et solidaire, Victorine Ndeye, avait aussi apporté une contribution de 500 mille francs CFA. Et le président de l’Association des maires du Sénégal, Omar Ba, a accompagné les populations lors de la rentrée des jeunes dans les différents bois sacrés », s’est félicité le maire de Santhiaba Manjack.

    Le ‘’Bukut’’ a regroupé cette année plus de 2000 enfants et jeunes venus de tous les horizons, sous le regard attentif des anciens. Le rituel vise à bien les préparer afin qu’ils deviennent plus tard des adultes responsables et engagés dans leur communauté, mais aussi à les ancrer davantage dans leur culture d’origine. En milieu Diola, tout jeune n’ayant pas encore été initié dans le cadre du ‘’Bukut’’, ne peut être considéré comme un véritable homme capable de gérer sa case.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-INCLUSION / Ziguinchor : remise de prix à 23 enfants en situation difficile

    SENEGAL-EDUCATION-INCLUSION / Ziguinchor : remise de prix à 23 enfants en situation difficile

    Ziguinchor, 15 sept (APS) – L’inspection de l’éducation surveillée et de la protection sociale a primé, vendredi, 23 enfants en situation difficile de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda (sud), pour leurs bons résultats scolaires de l’année en cours, a constaté l’APS.

    « Nous avons primé aujourd’hui dix enfants du centre sauvegarde de Kandé (un quartier de Ziguinchor), cinq de l’AEMO de Ziguinchor, trois de l’AEMO de Kolda , trois de l’AEMO de Sédhiou et deux de la section AEMO de Bignona », a détaillé l’inspecteur de l’éducation surveillée et de la protection sociale par intérim du ressort de la Cour d’appel de Ziguinchor, Abdou Badji au terme de la cérémonie de remise des prix.

    Ces prix, a-t-il expliqué, « sont distribués en faveur de ces enfants en danger ou en conflit avec la loi pour leurs efforts consentis dans l’année en cours ».

    « Nous avons récompensé des enfants qui se sont le plus illustrés pour l’année en cours. Et, 250 autres enfants en situation difficile ont reçu des kits scolaires qui leur permettront de bien démarrer l’année scolaire 2023-2024 », a fait savoir Abdou Badji.

    « Cette journée de remise de prix aux enfants en situation difficile est une satisfaction pour le tribunal pour enfants . C’est une occasion pour nous de réaliser que les mesures que nous prenons sont exécutés conformément à la loi. La meilleure manière de rester dans la continuité c’est d’organiser ces remises de primes », a réagi le président du tribunal pour enfants, Amadou Cissé Ndao.

    MNF/MD/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITE / Casamance : des frais de bornage quasi-gratuits pour 27 communes

    SENEGAL-COLLECTIVITE / Casamance : des frais de bornage quasi-gratuits pour 27 communes

    Ziguinchor, 15 sept (APS) – L’application du principe de la quasi-gratuité des frais de bornage, une initiative du projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF), va concerner vingt-sept communes de la Casamance (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, sud) , a annoncé, vendredi, le chef de l’unité régional de mise en œuvre dudit projet, Mamadou Keita.

    « Le projet PROCASEF a noué des conventions de partenariat avec 27 communes de la Casamance. Et, dans ces conventions chaque commune s’est engagée à appliquer le principe de la quasi-gratuité des frais de bornage », a-t-il déclaré.

    Mamadou Keita s’exprimait au terme d’un atelier de partage et d’information sur les modalités d’application du principe de quasi- gratuité des frais de bornage, en présence des maires.

    Cette rencontre a été organisée par le projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF), en partenariat avec l’association des maires du Sénégal (AMS).

    « Le principe de la quasi-gratuité des frais de bornage, permet de faciliter l’accès à la population aux droits fonciers », a expliqué le chef de l’unité régionale de mise en œuvre du projet PROCASEF à Ziguinchor.

    « Le PROCASEF a pour objectif de renforcer les capacités de l’État du Sénégal à la mise en œuvre d’un cadastre à l’échelle nationale. Il a pour mission d’assurer la sécurisation foncière dans les territoires communaux ciblés », a t-il souligné.

    Il a rappelé que le projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF) intervient dans 138 communes du pays.

    « Au niveau de la Casamance nous disposons de 27 communes réparties à Ziguinchor (huit), Sédhiou (Sept ) et Kolda (douze) », a relevé M. Keita, rappelant que PROCASEF a été financé par la banque mondiale à hauteur de 80 millions de dollars et est mis en œuvre par l’État du Sénégal.

    Selon lui, pendant la période de mise en œuvre du projet chaque commune va bénéficier de plus d’un milliard de francs CFA.

    « Cette manne financière sera utilisée pour la formation des agents fonciers, la construction de bureaux et le renforcement de capacité de la commission domaniale, entre autres activités », a précisé M. Keita.

    Il a expliqué que l’objectif de cet atelier était de présenter aux maires des communes partenaires du projet les résultats de l’état de faisabilité de l’application du principe de la quasi-gratuité des frais de bornage dans la mise en œuvre du PROCASEF.

    Il s’agissait également d’appuyer les maires à comprendre l’argumentaire qui fonde ce principe de quasi-gratuité des frais de bornage à travers des exemples précis, selon Mamadou Keita.

    « Le PROCASEF est venu pour aider les communes à mieux maîtriser et à gérer leur assiette foncière. Les frais de bornage que les communes appliquaient avant c’était fait de façon inéquitable. Et si le PROCASEF est venu pour nous aider et nous appuyer dans cette sécurisation, nous sommes prêts à y adhérer », a salué le représentant de l’association des maires du Sénégal, Doura Cissé, par ailleurs maire de la commune de Diendé (Sédhiou).

    MNF/MD/MTN

     

     

     

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Ziguinchor : des consultations gratuites au profit des populations déplacées de Bissine et de Nyassia 

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Ziguinchor : des consultations gratuites au profit des populations déplacées de Bissine et de Nyassia 

    Bissine, 15 sept (APS) – L’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC) en partenariat avec l’association « Ziguinchor assistance médicale (ZAM) » a organisé, jeudi, une caravane médicale au profit des populations déplacées des localités de Bissine et de Nyassia.

     »Cette caravane est organisée pour faire bénéficier aux populations déplacées de Bissine et de Nyassia des soins médicaux gratuits », a expliqué à des journalistes le directeur général de l’ANRA, Ansou Sané, en présence du sous-préfet de Nyassia, Maguette Ndiaye.

    Ces populations, a-t-il ajouté, « ont entamé une dynamique de retour depuis 2012 à la suite de l’accalmie que nous avons notée en Casamance ».

     »Cette accalmie a été renforcée par des opérations de sécurisation menée par des forces de défense et de sécurité. Cette forte dynamique de retour ne doit pas cacher les nombreuses difficultés auxquelles les populations sont confrontées. Et parmi ces difficultés, il y a l’énorme problème lié à la prise en charge sanitaire de ces populations », a dit Ansou Sané.

    Selon lui, « ces populations ont l’habitude de reléguer au second plan la prise en charge sanitaire en raison de la précarité et de la vulnérabilité dans lesquelles elles vivent ».

    « C’est la raison pour laquelle nous avons pensé qu’à travers ce partenariat avec ZAM, nous pouvons contribuer à prendre en charge ces préoccupations sociales pour ces populations en leur offrant cette consultation gratuite suivi d’un don de médicaments », a encore expliqué M. Sané.

    Il a promis que l’agence va cibler chaque année des populations déplacées pour offrir cette assistance médicale.

    Pour le président de l’association « Ziguinchor assistance médicale », Lamine Badji, cette caravane  »permet de donner des soins gratuits et de faire le suivi ». Il a rappelé que son association oeuvre depuis 20 ans dans le domaine sanitaire.

     »Cete journée consiste à accompagner les personnes de retour. La santé est un intrant important dans le développement économique. Nous saluons cette initiative », a réagi le sous-préfet de Nyassia, Maguette Ndiaye.

    Selon lui, « l’Etat a travers ses projets et programmes a permis aujourd’hui aux populations de Bissine de bénéficier d’une école élémentaire et d’un poste de santé ».

    MNF/OID

     

     

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Assainissement : un taux d’accès évalué à 52% en milieu rural

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Assainissement : un taux d’accès évalué à 52% en milieu rural

    Ziguinchor, 14 sept (APS) – Le taux d’accès à l’assainissement en milieu rural tourne autour de 52% au Sénégal, a révélé, jeudi, à Ziguinchor (sud) le directeur général de l’assainissement, El Hadji Omar Sène.

     « Par rapport au taux d’accès à l’assainissement au niveau des zones rurales, il y a une dernière enquête de l’ANSD [Agence nationale de la statistique et de la démographie] dont les résultats ont été présentés lors de la revue annuelle conjointe du secteur de l’eau et de l’assainissement (…) il a été constaté que le taux d’accès à l’assainissement rural tournait autour de 52% », a-t-il déclaré.

    El Hadji Omar Séne s’exprimait au terme d’un atelier de lancement de l’étude portant sur l’élaboration d’un schéma directeur des eaux usées dans les localités insulaires de la région de Ziguinchor.

    Cette rencontre a été présidée par l’adjointe au gouverneur de Ziguinchor chargée des affaires administratives, Safiyatou Joséphine Dieng Ndiaye, en présence des autorités administratives, des chefs de village, des élus locaux et des chefs de service. 

    Il a cependant signalé qu’’’au niveau de la région de Ziguinchor, ce taux d’accès à l’assainissement rural est en-deçà de la moyenne nationale’’. Il tourne en effet autour de 27%, a-t-il précisé. Il a relevé la particularité liée au fait que ‘’cette zone de Ziguinchor a toujours des ouvrages traditionnels ».

    « Dans les zones rurales de Ziguinchor, les gens ont certes la culture des toilettes. Le taux de défécation à l’air libre est faible au niveau de la région de Ziguinchor. Mais, la quasi-totalité des ménages n’ont pas de latérites améliorées », a-t-il fait observer, assurant que l’État du Sénégal s’est engagé à aider ces communautés à en finir avec une telle situation.

     El Hadji Omar Sène a également rappelé que le taux d’accès à l’assainissement global au Sénégal est de 62,2%. « Pour l’urbain, nous avons un taux d’accès à l’assainissement de 71,7%, et pour le rural 52% », a-t-il précisé. 

    Il a expliqué que l’Initiative prospective agricole et rurale (IPAR), à travers le projet « West africain sanitation policy and activators », a organisé l’atelier de lancement de cette étude dans la région de Ziguinchor, en collaboration avec la Direction de l’assainissement afin de présenter le projet et de recueillir les contributions des parties prenantes.

     « C’est une étude d’une très grande importance. Les îles sont assez particulières avec leurs conditions géographiques et climatiques. Avec IPAR, nous voulons savoir qu’est-ce qu’on a dans les îles en terme d’assainissement, ensuite identifier les besoins et proposer des technologies d’assainissement », a indiqué Hadji Omar Sène. Il a indiqué que cette étude va concerner au total 27 îles de la Casamance.

     « Cette étude s’inscrit dans un programme global qui est mené dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le Sénégal, le Niger, le Burkina Faso, le Bénin et le Mali », a rappelé Dr Amadou Guèye, chercheur à l’IPAR.

    D’après lui, « elle s’inscrit dans le développement de l’assainissement de manière générale. Et ce développement de l’assainissement doit passer par la création d’un leadership politique ».

    MNF/ASG/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : des acteurs échangent sur les modalités d’amélioration de la filière « guédj »

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : des acteurs échangent sur les modalités d’amélioration de la filière « guédj »

    Ziguinchor, 13 sept (APS) – Un forum des acteurs de la chaîne de valeur ‘’guédj’’ (poisson salé séché) s’est ouvert, mercredi, à Ziguinchor (sud), à l’initiative du projet « Dekkal guédj », en vue d’échanger sur les modalités d’amélioration de cette filière, a constaté l’APS.

    « A travers ce forum de deux jours, nous voulons que les gens identifient les principales opportunités, les forces, les faiblesses et toutes les menaces pour cette chaîne de valeur », a expliqué le responsable technique du projet « Dekkal guédj », Momar Mbaye.

    Il intervenait à l’ouverture du forum, en présence des représentants des organisations de pêche et des groupements de femmes impliqués dans la transformation du poisson fumé et séché à Ziguinchor.

    Il déclare que cette rencontre « permettra également de réfléchir pour trouver un certain nombre de recommandations, qui vont servir aux organisations de pêche et aux services de l’Etat à mieux organiser et encadrer la chaîne de valeur, afin de  contribuer à la bonne génération de revenus mais aussi au maintien de la sécurité alimentaire ».

    « Ce produit transformé appelé +guédj+ a une importance au niveau du Sénégal en termes de nourriture des populations mais aussi en termes de valeur économique et sociale », a souligné Momar Mbaye. Il a rappelé que la transformation du guédj est principalement menée par des femmes.

    « Le guédj est un produit transformé à très haute valeur commerciale et nutritive. C’est une chaîne de valeur qui contribue à la nourriture des populations », a aussi relevé le responsable technique du projet  »Dekkal guédj ».

     « Dekkal guédj », a-t-il précisé, est un projet de l’USAID financé dans le cadre du programme ‘’Feed the futur’’ (nourrir l’avenir).

    Selon le chef du service départemental des pêches de Ziguinchor, Milton Oboté Sambou, « le guédj fait partie des produits les plus transformés dans la région de Ziguinchor, plus particulièrement à Kafountine, Elinkine et Cap Skirring ».

     

    ‘’A Ziguinchor, le guedj se comporte très bien. Sa production a évolué. Nous produisons près de 500 mille tonnes de guédj par an’’, a relevé M. Sambou, invitant les pouvoirs publics à davantage accompagner les femmes transformatrices pour, dit-il, pouvoir sécuriser la production de cette filière.

     ‘’Le guedj fait partie des premiers produits que consomment les populations de Ziguinchor. Il est prisé par les ziguinchorois. Nous saluons la tenue de cet atelier’’, a réagi la présidente des femmes transformatrice de Kafountine, Fatou Diatta, plaidant également pour un accompagnement.

     Le ‘’guédj’’ est un poisson salé et séché, souvent utilisé pour relever le goût de certains plats à base de riz au Sénégal. 

    MNF/ASG/MD/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE  / Ziguinchor : un camp de formation sur l’agroécologie paysanne lancé à Niaguis

    SENEGAL-AGRICULTURE / Ziguinchor : un camp de formation sur l’agroécologie paysanne lancé à Niaguis

    Niaguis, 11 sept (APS) – Le mouvement « Pan Africain des femmes rurales – nous sommes la solution » a lancé, lundi, à Niaguis (Ziguinchor, sud), la deuxième édition du Camp international de formation sur les bonnes pratiques agroécologique paysannes, axée cette année sur le thème de la « production des semences horticoles », a constaté l’APS.

    D’une durée d’une semaine, ce camp de formation sur l’agroécologie paysanne regroupe une cinquantaine de leaders et d’agents techniques des associations des femmes rurales membres dudit mouvement. Il a été officiellement lancé par l’adjoint au sous-préfet de Niaguis, Idy Ba, au centre Karonghère Wati Nianing de la commune éponyme.

     »Après avoir fertilisé les terres, il faut penser aux semences reproductives. Et c’est ainsi que nous avons jugé nécessaire de renforcer la capacité des acteurs sur comment on doit produire nos propres semences pour aller vers cette autonomisation et cette souveraineté semencière », a expliqué la présidente du « mouvement Pan africain des femmes rurales- nous sommes la solution », Mariama Sonko.

    Durant ce camp international de formation sur les bonnes pratiques agroécologiques paysannes, précise-t-elle, les participants seront formés aux techniques de production, de conservation, de sélection et de protection des semences horticoles.

     

    « Nous voulons des semences qui vont nous permettre de faire une bonne production mais aussi faire des collectes et conserver des graines pour en reproduire à temps voulu », a-t-elle lancé.

    « La souveraineté alimentaire commence par la souveraineté semencière. Aujourd’hui, nous sommes sur la production des semences horticoles qui ont une valeur ajoutée et qui rentrent dans nos habitudes de consommation. Nous voulons initier les gens à pouvoir produire leurs propres semences et conduire tranquillement leurs propres cultures quand ils le voudront », a indiqué le coordonnateur du « mouvement Pan Africain des femmes rurales- nous sommes la solution », Mamadou Danfakha.

    Il a rappelé que son mouvement est implanté dans huit pays d’Afrique (Ghana, Burkina Faso, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire et Sénégal).

    « Dans ces huit pays, nous essayons de promouvoir l’agroécologie paysanne à travers les femmes rurales », a souligné M. Danfakha, indiquant que des fermes agroécologiques paysannes y sont initiées.

    Il a par ailleurs plaidé pour l’accès des femmes au foncier afin, dit-il, de leur permettre de davantage cultiver la terre.

    « Ce mouvement a compris les enjeux liés à la résilience des populations face aux aléas climatiques », a réagi l’adjoint au sous-préfet de Niaguis, Idy Ba.

    Il affirme que « ce camp va encourager le processus de transition vers une agroécologie plus inclusive par le biais d’outils et de partage du savoir pour une meilleure transformation de la nourriture et des systèmes agricoles ». « Il contribue également à protéger les ressources naturelles et la biodiversité tout en promouvant l’adaptation au changement climatique », a-t-il ajouté.

    Le « Mouvement Panafricain des femmes rurales -nous sommes la solution » œuvre pour la promotion de l’agriculture écologique et la souveraineté alimentaire.

    MNF/ASG/OID