Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-SANTE  / Ziguinchor : installation du comité départemental du mécanisme de gestion des plaintes du projet ISMEA

    SENEGAL-SANTE / Ziguinchor : installation du comité départemental du mécanisme de gestion des plaintes du projet ISMEA

    Ziguinchor, 26 août (APS) – L’adjoint au préfet de Ziguinchor (sud), Mamadou Lamine Diop a procédé, samedi, à l’installation du comité départemental du mécanisme de gestion des plaintes du projet « Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA ), a constaté l’APS.

     »Ce dispositif permet d’atténuer les craintes des populations lésées par ce projet selon le niveau et le degré. Il permet d’avoir plus de transparence », a expliqué à des journalistes le directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam au terme de l’atelier d’installation dudit comité, ajoutant:  »Nous voulons que les communautés se sentent concernées par le projet ISMEA ».

    Il a précisé que les volets qui concernent la justice tels que le viol, les abus sexuels et le harcèlement ne seront pas traités par le comité mis en place.

    D’une durée de cinq ans, le projet « Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent  » (ISMEA) est financé par la Banque mondiale à hauteur de 110 milliards de francs CFA et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a été lancé en fin 2019.

     »Ses principales actions sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité « , avait expliqué à l’APS la chargée de programme du projet ISMEA, Arame Ndiaye Camara lors d’un atelier de restitution du processus de ciblage des adolescentes bénéficiaires du projet.

    Elle avait aussi cité  »la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes, le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé ».

    Près de 8.000 adolescentes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye issues du registre national unique (RNU) sont enrôlées dans le projet  »Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) pour leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école.

    Le comité départemental du mécanisme de gestion des plaintes du projet ISMEA a reçu du matériel de travail.

    MNF/OID

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE-FONCIER / A Ziguinchor, divers acteurs évoquent la récurrence des conflits fonciers

    SENEGAL-SOCIETE-FONCIER / A Ziguinchor, divers acteurs évoquent la récurrence des conflits fonciers

    Ziguinchor, 25 août (APS) – Des élus locaux et représentants d’ organisations paysannes ont déploré vendredi la récurrence des  conflits fonciers qui sévissent dans la région  de Ziguinchor, a constaté le correspondant de l’Agence de presse sénégalaise.

    Ces acteurs s’exprimaient en marge de l’assemblée générale de la plateforme nationale de dialogue multi -acteurs sur la gouvernance foncière et la gestion des ressources naturelles  de la région de Ziguinchor.

    ‘’La Casamance particulièrement la région de Ziguinchor est bondée de conflits fonciers, de conflits du littoral et de conflits autour des ressources naturelles dont les forêts’’, a déclaré le représentant de la plateforme nationale de dialogue multi -acteurs sur la gouvernance foncière et la gestion des ressources naturelles (GRN), Abdou Aziz Badji,  par ailleurs administrateur du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

    Parmi ces problèmes fonciers, il a cité ‘’d’énormes problèmes qui sévissent à Diembering, dans le département d’Oussouye ».  »Nous avons également en Casamance des problèmes sur l’agrandissement des communes de Bignona et Ziguinchor avec l’opposition des communes limitrophes ou encore des conflits fonciers liés aux carrières creusées et  qui ne connaissent pas de réhabilitation’’, a-t-il dit.

    Revenant sur l’agrandissement de la commune de Bignona, il a indiqué que  des  »bornes ont été cassées récemment là-bas ». En outre, ‘‘la plateforme installée à Ziguinchor depuis 2021 a connu, dans le cadre de ses activités, des difficultés », a admis M. Badji, précisant que les commissions mises en place  »ne sont pas suffisamment fonctionnelles’’.

    D’autre part, a-t-il expliqué, l’objectif de l’ assemblée générale du jour était de partager le bilan des activités 2021-2022, de réinterroger le mode de fonctionnement, d’animation et des mécanismes à mettre en place pour une durabilité de la plateforme régionale de Ziguinchor.

    Cette réunion permet également aux acteurs participants d’échanger sur les préoccupations majeures à prendre en compte au forum national sur le foncier, a-t-il indiqué. ’Nous voulons en outre animer la concertation et le dialogue autour des questions clés des ressources naturelles qui créent des problèmes de développement au niveau de la région de Ziguinchor’’, a-t-il expliqué, soulignant que foncier est  »un levier important du développement économique et social ».

    Le représentant du maire de Ziguinchor, Abdou Sané, a insisté sur le fait que ‘’la problématique foncière se pose avec acuité à Ziguinchor ». Il a déploré que les outils pour apporter des solutions ne sont jamais clairement définis, avant de relever que la commune de Ziguinchor recense à ce jour  plus de 100 plaintes liées à des conflits fonciers.

    M. Sané a ainsi demandé aux membres de la plateforme nationale de dialogue multi-acteurs sur la gouvernance foncière et la gestion des ressources naturelles de définir un levier clair sur lequel il faut agir pour que tous ces conflits fonciers soient de vieux souvenirs à Ziguinchor.

    Par ailleurs, il a plaidé pour l’adoption de la loi sur le littoral. ‘’La loi sur le littoral n’a pas été adoptée par le gouvernement. Et, aujourd’hui, tout ce qui est interdit par le code de l’environnement s’est installé au niveau du littoral. Il faut que le gouvernement adopte cette loi pour atténuer les conflits fonciers en Casamance’’, a-t-il suggéré.

    MNF/AB/SBS/ADC

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-ENVIRONNEMENT / Ziguinchor : un camp de reboisement à Diémbering pour lutter contre l’érosion côtière

    SENEGAL-COLLECTIVITE-ENVIRONNEMENT / Ziguinchor : un camp de reboisement à Diémbering pour lutter contre l’érosion côtière

    Diembering, 24 août (APS) – Le sous-préfet de Cabrousse, Alassane Hann, a procédé, jeudi, à Diémbering, au lancement de la quatrième édition du camp de reboisement, une initiative du conseil régional de la jeunesse de Ziguinchor (sud) pour lutter contre l’érosion côtière, a constaté l’APS.

    Ce camp de reboisement regroupe 150 jeunes de la région de Ziguinchor et va durer cinq jours.

     »Depuis 2019, nous organisons un camp de reboisement à Ziguinchor pour apporter une réponse à l’érosion côtière qui est en train de s’installer dans cette côte de Diémbering. Ici, l’avancée de la mer est très significative’’, a fait observer le président du conseil régional de la jeunesse de Ziguinchor, Mamadou Talibé Diallo. Il indique que près de dix mille plants composés de filaos, de Niawli, entre autres espèces, seront reboisés durant ce camp de reboisement.

    A Diembéring,  »nous constatons que la mer a commencé à avancer de quelques mètres. Et c’est ainsi que nous avons pensé apporter une réponse en plantant des filaos qui ont la capacité de fixer le sable et de ralentir l’avancée de la mer’’, a expliqué M. Diallo.

    Pour lui, ‘’cette initiative est une façon de faire un appel au gouvernement sénégalais et à l’ensemble des bailleurs afin qu’ils pensent à apporter des solutions structurantes  à cette problématique de l’avancée de la mer’’.

    Il a souligné que le conseil régional de la jeunesse de Ziguinchor a décidé de  distribuer des plants de citron à des familles de Diémbering durant ce camp de reboisement.

     »L’objectif principal est de lutter contre l’avancée de la mer. Ces jeunes  veulent  fixer les dunes et avoir une protection végétale au niveau de Diémbering pour protéger les installations et les terres », a pour sa part expliqué le parrain de ladite activité, le directeur adjoint des eaux, forêts, chasse et la conservation des sols, colonel Babacar Dione.

     »Cette initiative est noble. Elle permet d’apporter des solutions locales pour la lutte contre l’érosion côtière. Elle peut accompagner des actions structurantes de l’Etat pour sécuriser cette bande côtière de Diémbering  et les habitations », a-t-il salué. Il révèle que l’érosion côtière a fait disparaître les anciens filaos de la côte de Diembering.

    Le colonel Babacar Dione  a par ailleurs invité la communauté internationale à davantage appuyer l’Etat du Sénégal, pour, dit-il, mettre en place la protection mécanique et lutter contre l’érosion côtière à Diémbering.

     »Le reboisement seul ne suffit pas. Il est juste une solution locale. Pour lutter contre l’érosion côtière, il faut allier la lutte biologique (le reboisement)  et la lutte mécanique.  La lutte mécanique demande beaucoup de ressources. Il n’y a que l’Etat et ses partenaires qui peuvent financer. C’est la communauté internationale  qui peut appuyer l’Etat du Sénégal pour mettre en place cette protection mécanique », a plaidé le colonel Dione.

     »Cette action des jeunes contribue à préserver les installations  de Diémbering,  qui ont une importance socio-économique. Le choix de Diémbering pour abriter ce camp est très pertinent, car nous voyons que tous les jours la mer avance’’, a réagi le sous-préfet de l’arrondissement de Cabrousse, Alassane Hann, encourageant  les jeunes à poursuivre dans cette dynamique.

    Les jeunes campeurs ont reçu 4.000 plants de filaos et de Niawli, octroyés par le service des eaux et forêts de Ziguinchor et autant de plants fruitiers de l’Agence sénégalaise de la reforestation.

    MNF/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : installation d’une unité de fabrication d’aliments de bétail d’une valeur de 42 millions de FCFA à Niaguis 

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : installation d’une unité de fabrication d’aliments de bétail d’une valeur de 42 millions de FCFA à Niaguis 

    Niaguis, 23 août (APS) – Le Réseau national des acteurs de développement (RENAD) du Sénégal a réalisé à Niaguis, dans la région de Ziguinchor (sud) , une unité de fabrication d’aliments pour bétails d’une valeur de 42 millions de francs CFA grâce à l’appui  de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), a indiqué mardi, son coordonnateur national, Eudes Diatta.

    ‘’Cette unité de fabrique d’aliments pour poisson d’une capacité de 200 tonnes/heure et d’aliments pour bétail et pour volaille d’une capacité d’une tonne / heure dans l’arrondissement de Niaguis, est  construite dans le cadre de notre projet + complexe aquacole intégré+ », a expliqué, le coordonnateur du RENAD dans un entretien accordé à  l’APS, au terme d’une visite des installations de la fabrique et des 64 étangs aquacoles réalisés à Niaguis, sur une superficie de 2 hectares.

    Il a expliqué que ‘’le RENAD s’est engagé dans la promotion et le développement de l’agriculture à travers l’exploitation de périmètres maraîchers, la valorisation des fruits et légumes, la promotion des cultures céréalières et l’aquaculture ( pisciculture, l’ostréiculture,  conservation et transformation des produits halieutiques)’’.

    ‘’Nous avons pensé créer cette usine financée par la Délégation à l’entreprenariat rapide  (DER) pour pouvoir alimenter nos étangs. Et, pour alimenter cette usine en électricité, nous avons décidé de mettre sur fonds propre une ligne électrique d’une valeur de 16 millions 500 francs CFA et construire un mini-forage pour être autonome en eau’’, a encore expliqué le coordonnateur,  signalant que son réseau bénéficie également de l’accompagnement de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA).

    Il a indiqué que le projet +complexe aquacole intégré+ a pour objectif le développement durable de l’aquaculture en Casamance, notamment dans les communes de Niaguis et d’Adéane en particulier, de façon à contribuer à la lutte contre la pauvreté, la faim, l’insécurité alimentaire en milieu rurale et la destruction de l’écosystème de la mangrove.

    ‘’Dans le cadre de ce projet, nous avons pour ambition de réaliser au total  320 étangs  aquacoles à Niaguis et dans d’autres localités de la Casamance, tout en installant 10.000 guirlandes ostréicoles d’ici à l’horizon 2025’’, a annoncé M. Diatta.

    Ce complexe, a-t-il précisé, ‘’comprendra également des bassins piscicoles intégrés au maraîchage et d’autres cultures céréalières telles que le maïs sont les sous-produits qui pourront servir de matière première pour la fabrication d’aliments pour poissons, de volailles et de bétails’’.

    ‘’Nous avons mis en place ce complexe pour palier à l’émigration clandestine et à la rareté du poisson en Casamance. Il est aussi un point d’orientation des jeunes qui viennent de l’université et qui n’ont pas de repères’’, a-t-il encore soutenu, indiquant le projet va générer 81 emplois dont 40 directs.

     

    En outre il a annoncé que le RENAD va mettre en place dix fermes piscicoles , dans les villages de Djifangor, Niaguis , Fanda, Agnack , Banghanga, Adéane, Diagon et Bourofaye.

    Des porcs, des poulets, des vaches entre autres animaux domestiques seront élevés dans ces fermes pour pouvoir expérimenter nos produits, a dit Eudes Diatta.

    Il a indiqué que le village de Sindon a été choisi par le projet pour abriter le site d’expérimentation et de reproduction des alevins pour l’empoissonnement des différentes fermes et d’autres projets piscicoles dans la zone.

    ‘’Notre objectif c’est de créer des emplois locaux’’, a soutenu le coordonnateur du Réseau national des acteurs de développement du Sénégal, appelant les jeunes à un retour à la terre.

    ‘’L’avenir de nos jeunes est au Sénégal. Les jeunes doivent  se former. Il y a des potentialités énormes chez nous. Il faut cultiver la terre’’, a-t-il suggéré.

    Le Réseau national des acteurs de développement du Sénégal (RENAD) a été créé en 2010. Il regroupe divers acteurs de développement de différentes localités du Sénégal. Il a pour mission principale de contribuer à la lutte contre la pauvreté, à la promotion du genre et des cadres de vie, selon son coordonnateur.

    MNF/AB

     

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Ziguinchor : plus d’un million de plants forestiers seront reboisés (inspecteur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Ziguinchor : plus d’un million de plants forestiers seront reboisés (inspecteur)

    Bissine, 21 août (APS) – L’inspection régionale des eaux et forêts (IREF) de Ziguinchor ( sud) prévoit de reboiser dans la région plus d’un million de plants pour régénérer les massifs forestiers casamançais, dont une bonne partie est perdue du fait de l’exploitation clandestine abusive, a révélé, lundi, son chef, le lieutenant-colonel Ismaïla Niang.

    M. Niang a précisé que cette activité entre dans le cadre de la campagne nationale de reboisement.

    « Nous avons produits plus d’un million de plants . Et, nous devons faire plus de 200 hectares de reboisements massifs et plus de 30 hectares de reboisements linéaires », a déclaré l’IREF de Ziguinchor lors d’une activité de reboisement initiée à Bissine , dans la commune d’Adeane, département de Ziguinchor.

    « À Ziguinchor, il y a un niveau de dégradation de l’environnement liée à la main de l’homme avec la coupe abusive du bois, avec l’urbanisation galopante et avec les effets du changement climatique », a-t-il expliqué.

    « Nous sommes à Bissine qui est une zone de réinstallation. Nous voulons appuyer les populations de ce terroir qui reviennent de plus en plus dans leur localité », a t-il fait savoir.

    Dans cette dynamique, a-t-il indiqué,  l’inspection régionale des eaux et forêts de Ziguinchor a installé une pépinière à Bissine pour permettre à ces populations réinstallées d’avoir une disponibilité en plants d’arbres et une facilité à mener localement des activités de reboisement.

    Il a précisé que cette pépinière a été prise en charge dans le cadre du reboisement compensatoire initiée en partenariat avec la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) » .

    A Bissine, l’IREF de Ziguinchor a également procédé à la distribution de plants forestiers lors de cette journée de reboisement, a dit le lieutenant-colonel Ismaïla Niang

    « Les mêmes opérations de reboisement se font dans le département de Bignona pour appuyer les populations à revégétaliser l’environnement. C’est une forme d’activités initiées pour  permettre à la population locale de s’approprier de ces ressources forestières », a-t-il précisé, relevant l’importance des produits forestiers non-ligneux qui génèrent, beaucoup de revenus financiers aux populations ».

    S’appuyant sur des études effectuées, le lieutenant-colonel Ismaïla Niang, a indiqué que « 75% des ménages ruraux de la région tirent des revenus à partir de ces produits forestiers non-ligneux ». D’où , selon lui,  « l’importance de renforcer ces produits fruitiers non-ligneux en accompagnant ces populations à les planter ».

    « Nous voulons permettre à la population de s’approprier ces ressources », a encore souligné, l’inspecteur régional des eaux et forêts de Ziguinchor, appelant les jeunes à penser à planter chacun un arbre pour lutter contre le changement climatique.

    MNF/AB/MTN

     

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des acteurs planchent sur les défis de la productivité agricole en Casamance et au Sénégal oriental

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des acteurs planchent sur les défis de la productivité agricole en Casamance et au Sénégal oriental

    Djibelor, 21 août (APS) – Des journées scientifiques et techniques dans le domaine de la recherche agricole sont ouvertes lundi à Ziguinchor (sud) à l’initiative de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA)  en vue de réfléchir sur les mécanismes « d’amélioration de la productivité agricole en Casamance et au Sénégal oriental », a constaté l’APS.

    Cette rencontre intitulée « Pré- programmation des activités scientifiques et techniques de l’ISRA » , est initiée par les centres de recherche agricole de Kolda, Ziguinchor et Tambacounda.

    Axée sur le thème « Contribution de la recherche agricole à l’amélioration de la productivité agricole en Casamance et au Sénégal oriental », cette activité de deux jours est présidée par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor chargé du Développement, Sidi Guissé Diongue, en présence des acteurs de l’agriculture.

    « Cette rencontre est organisée pour faire l’état des lieux de la recherche agricole au niveau de nos différentes zones d’intervention. Elle va permettre de partager les résultats issus des activités de recherche agricole », a expliqué le directeur du centre de recherche agricole de Ziguinchor, Paterne Diatta.

    « Elle est aussi une occasion pour recueillir l’avis des partenaires techniques et financiers sur les propositions des technologies que nous générons », a poursuivi M. Diatta.

    Il a rappelé que l’ISRA intervient notamment sur l’amélioration des variétés de coton, sur les céréales (mil, riz et maïs). « Nous travaillons également sur toutes les questions relatives à l’horticulture ainsi que sur la production animale et halieutique », a-t-il fait savoir.

    « En Casamance, toutes les conditions sont réunies pour relever le niveau de production de l’oignon », a dit Paterne Diatta à titre d’exemple.

    « Récemment, nous nous plaignons de la flambée des prix sur l’oignon. En Casamance, sur la base de nos recherches, nous avons toutes les conditions favorables pour relever le niveau de production de l’oignon et de la pomme de terre », a assuré Paterne Diatta.

    Pour le directeur régional de l’ISRA à Tambacounda, Djibril Badiane, « toutes ces spéculations que nous importons, nous pouvons les cultiver au Sénégal plus particulièrement en Casamance. Il suffit juste de la volonté des uns et des autres ».

    « Le Sénégal ne doit pas avoir de soucis par rapport aux différentes crises économiques et alimentaires qui sévissent dans le monde », a estimé M. Badiane.

    Le responsable régional de l’ISRA à Tambacounda a plaidé pour un « retour à la terre », tout en invitant les citoyens à « y mettre de la volonté » pour développer le secteur agricole « sans attendre l’Etat ».

    « Nous avons toutes les potentialités en Casamance. Il y a des techniciens aguerris au Sénégal. Il suffit juste d’avoir de la volonté pour développer notre agriculture », a exhorté Djibril Badiane.

    Pour sa part, l’adjoint au gouverneur, Sidi Guissé Diongue a magnifié cette initiative qui  regroupe les centres de recherche de Kolda, Ziguinchor et Tambacounda, permettant aux acteurs de plancher sur les recherches agricoles.

    « La recherche agricole permet de trouver des solutions à notre agriculture qui est au cœur des politiques agricoles du Sénégal », a fait valoir l’autorité administrative.

     

    MNF/SBS/MTN

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : près de 8.000 filles « vulnérables » enrôlées dans le projet ISMEA

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : près de 8.000 filles « vulnérables » enrôlées dans le projet ISMEA

    Ziguinchor, 20 août (APS) – Près de 8.000 adolescentes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye issues du registre national unique (RNU) sont enrôlées dans le projet « investir dans la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) pour leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école, a déclaré l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Sidi Guissé Diongue.

    « C’est un projet important qui a permis aujourd’hui d’enrôler près de 8000 adolescentes des départements de Ziguinchor et d’Oussouye », a indiqué M. Diongue qui procédait, samedi, à la restitution du processus de ciblage des adolescentes bénéficiaires du projet ISMEA.

    Il a signalé que ces filles vont bénéficier dans ce projet d’un paquet de service constitué de pécules. « Elles vont également bénéficier de formation et seront suivies dans leur scolarité », a t-il dit, ajoutant que ces bénéficiaires vont aussi recevoir, dans le cadre de ce projet, des manuels scolaires et des financements pour leur permettre d’avoir une bonne formation et une bonne scolarité. « Ce projet vise des familles qui ont besoin d’assistance », a-t-il expliqué.

    « Les principales actions du projet ISMEA sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité », a pour sa part indiqué la chargée de programme du projet ISMEA, Arame Ndiaye Camara.

    Elle a aussi cité « la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes et le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé » .

    « Nous avons recruté dans le cadre de ce projet 855 personnels de santé composés de médecins, d’infirmiers et de Sages-femmes. Nous avons également mis en place beaucoup d’équipements pour soulager les populations », a relevé Mme Camara, précisant que,  »dans les six régions (Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor) où intervient le projet, 49.000 adolescentes sont enrôlées dans le volet promotion de la santé et autonomisation des filles ».

    « Nous voulons que ces filles puissent avoir une éducation, et que celles qui n’ont pas fait l’école puissent être insérées dans des centres de formation afin qu’elles soient autonomes et prennent en charge leur famille dans l’avenir », a dit Arame Ndiaye Camara.

    « Nous saluons l’intervention de ce projet de l’État du Sénégal dans la région de Ziguinchor. Aujourd’hui, 4456 filles âgées de 10 à 17 ans d’Oussouye et 6500 du département de Ziguinchor sont enrôlées dans les paquets de service », s’est réjoui le directeur général de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Norou Thiam.

    D’une durée de cinq ans, le projet  »Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent » (ISMEA) est financé par la Banque mondiale à hauteur de 110 milliards de francs CFA et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il a été lancé en fin 2019.

    MNF/ADC

  • SENEGAL-SOCIAL / Vers la « généralisation de la digitalisation » du paiement des bourses de sécurité familiale

    SENEGAL-SOCIAL / Vers la « généralisation de la digitalisation » du paiement des bourses de sécurité familiale

    Cap Skirring, 19 août (APS) – Le gouvernement du Sénégal a décidé d’aller vers ‘’la digitalisation du paiement des bourses de sécurité familiale’’ dans le but de préserver la dignité de tous les bénéficiaires, a annoncé la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Aminata Sow.

     « Nous allons vers la généralisation de la digitalisation du paiement des bourses de sécurité familiale. Cette digitalisation permettra de préserver la dignité de tous les bénéficiaires de bourses de sécurité familiale, d’avoir un gain de temps et réduire les courses », a indiqué Mme Sow.

     Elle présidait vendredi, au Cap Skirring, la cérémonie de clôture de l’atelier de partage et de renforcement de capacités des journalistes des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor en protection sociale.

    « Nous avons déjà une plateforme de masse qui va nous permettre d’avoir le suivi du paiement en temps réel », s’est félicitée Aminata Sow, rappelant que cette digitalisation a été déjà testée à Sédhiou, en 2022.

     « Pour généraliser cette digitalisation, nous devons signer avec des opérateurs de paiement tels que la SN Poste », a souligné la déléguée générale. Cette digitalisation du payement des bourses de sécurité familiale tiendra compte selon elle des zones non couvertes par l’internet et de la spécificité de la cible.

    Elle a révélé que le gouvernement a pris la décision d’enrôler l’ensemble des détenteurs des cartes d’égalité des chances au Programme national de bourses de sécurité familiale.

     « Aujourd’hui, sur les 64.000 détenteurs de carte d’égalité des chances au niveau national, il y a 25.500 qui étaient déjà enrôlés dans le Programme national de bourses de sécurité familiale. Ils ont reçu leur bourse du premier trimestre 2023 pour un montant de 35.000 francs CFA « , a-t-elle salué.

    Elle a rappelé que l’enveloppe destinée aux bénéficiaires des bourses de sécurité familiale est passée de 35 milliards de francs CFA à 53 milliards de francs CFA.

    « Cet atelier de deux jours a permis de partager la vision et les objectifs stratégiques assignés à la DGPSN qui a entre autres missions la coordination de la protection sociale et le développement de programmes de lutte contre la pauvreté », a expliqué Aminata Sow.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE / Le président du Conseil de la maison des éleveurs plaide pour la formation des jeunes

    SENEGAL-ELEVAGE / Le président du Conseil de la maison des éleveurs plaide pour la formation des jeunes

    Ziguinchor, 18 août (APS) – Le président du Conseil national de la maison des éleveurs du Sénégal (CNMES), Ismaïla Sow, a plaidé, vendredi à Ziguinchor (sud), pour le renforcement des capacités des acteurs afin, dit-il, de  »pouvoir développer l’élevage, créer des emplois et freiner l’émigration irrégulière ».

    ‘’Le développement de l’élevage passe par le renforcement des capacités des acteurs. Il faut qu’on pense à former les jeunes éleveurs pour la vie et la survie du secteur de l’élevage. Cette construction d’une nouvelle génération d’éleveurs va créer des emplois et freiner l’émigration irrégulière’’, a plaidé M. Sow qui effectuait une tournée auprès des éleveurs de la région de Ziguinchor pour s’enquérir de la situation du bétail.

    ‘’Nous avons effectué cette visite de deux jours à Ziguinchor pour discuter et partager avec les éleveurs. Cette rencontre permet de diagnostiquer les difficultés auxquelles sont confrontés les éleveurs de cette localité sud du pays’’, a-t-il expliqué, citant par exemple le vol de bétail et le conflit entre éleveurs et agriculteurs.

    ’Nous sommes là pour assister les éleveurs de Ziguinchor. Nous voulons promouvoir la concertation et la coopération entre nos membres’’, a ajouté M. Sow.

    Il a dit avoir constaté qu’à Ziguinchor,  »le bétail souffre d’un manque d’aliments » Il a également invité les autorités publiques à  »davantage assister les éleveurs en aliments pour sauver le cheptel ».

    MNF/SBS/ADC

  • SENEGAL-SOCIAL-PERSPECTIVES /  RNU : le Sénégal veut porter le nombre d’inscrits à un million de ménages vulnérables (directeur)

    SENEGAL-SOCIAL-PERSPECTIVES /  RNU : le Sénégal veut porter le nombre d’inscrits à un million de ménages vulnérables (directeur)

    Cap Skirring, 18 août (APS) – Le Sénégal veut amener le nombre de ménages vulnérables inscrits  sur le Registre national unique (RNU)  à un million de ménages, dans le cadre de l’extension et de la revalidation de cet outil institutionnel de ciblage des populations en situation de vulnérabilité, a annoncé jeudi, à Cap Skirring (Ziguinchor, sud), son directeur, Dr Ousseynou Diop.

    ‘’Actuellement, 541. 192 ménages vulnérables sont sur le Registre national unique (RNU), soit 29% des ménages du Sénégal. Nous voulons amener ce nombre d’inscrits sur le Registre national unique à un million de ménages’’, a dit le directeur du RNU, Dr Ousseynou Diop.

    Il intervenait à l’ouverture d’une session de formation portant sur la  ‘’couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal, état des lieux du RNU, ses enjeux  et ses perspectives ».

    Une trentaine de journalistes de la région naturelle de la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) ont pris part à cette  rencontre  initiée par le Réseau des journalistes pour la protection sociale (RJPS), en collaboration avec la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

    Dr Diop a insisté sur la mise à jour et l’extension du RNU à un million de ménages par l’intégration des groupes spécifiques (populations pastorales, handicapés entre autres).

    Il a aussi souligné les vœux des autorités étatiques d’optimiser l’utilisation du RNU dans le cadre de la protection adaptive pour la réponse aux chocs.

    ‘’Cette session de renforcement de capacités des journalistes dans ce domaine si vital  au plan économique et social vise à contribuer à une meilleure connaissance et un traitement plus efficient et plus pertinent par les journalistes des questions de protection sociale’’, a expliqué  le président du Réseau des journalistes pour la protection sociale, Masser Dia.

    Elle vise également  ‘’à partager et à renforcer les capacités des journalistes pour une meilleure couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal’’, a ajouté, M. Dia en présence du directeur de la gestion des projets et programmes des filets sociaux et coordonnateur du programme national des bourses de sécurité familiale, Papa Malick Gningue.

    MNF/AB/ASB