Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-ECONOMIE- FORMATION / Les journalistes invités à davantage s’intéresser aux questions liées à la protection sociale

    SENEGAL-ECONOMIE- FORMATION / Les journalistes invités à davantage s’intéresser aux questions liées à la protection sociale

    Cap Skirring, 17 août (APS) – Le président du Réseau des journalistes pour la protection sociale (RJPS), Massaer Dia a invité, jeudi, les journalistes  à s’intéresser davantage aux questions liées à la protection sociale et aux autres sujets impactant la vie des populations.

    ‘’Les journalistes que nous sommes avons pour devoir d’informer juste et vrai en matière de protection sociale et sur toutes  les questions impactant la vie des populations’’, a-t-il déclaré à l’ouverture d’une session de formation portant sur la  ‘’couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal’’.

    Une trentaine de journalistes de la région naturelle de la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) ont pris part à cette  rencontre  initiée par le RJPS en collaboration avec la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

    ‘’Cette session de renforcement de capacités des journalistes dans ce domaine si vital  aux plans économique et sociale vise à contribuer à une meilleure connaissance et un traitement plus efficient et plus pertinent par les journalistes des questions de protection sociale’’, a expliqué Masser Dia.

    Elle vise également  ‘’à partager et à renforcer les capacités des journalistes pour une meilleure couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal’’, a-t-il indiqué, en rappelant que le RJPS a été mis en place en 2021.

    MNF/AKS

     

     

     

     

  • SENEGAL-MEDIAS-FORMATION  / Cap Skirring abrite un atelier sur la couverture médiatique des problématiques de la protection sociale, à partir de mercredi 

    SENEGAL-MEDIAS-FORMATION / Cap Skirring abrite un atelier sur la couverture médiatique des problématiques de la protection sociale, à partir de mercredi 

    Ziguinchor, 15 août (APS) – Une trentaine de journalistes de la région naturelle de la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) vont prendre part, mercredi, à une session de formation portant sur la  » couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal », a appris l’APS des organisateurs.

    Prévue sur deux jours (17 et 18 aout) à Cap Skirring, la rencontre est initiée par le réseau des journalistes pour la protection sociale (RJPS), en collaboration avec la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

    Elle vise notamment  »à partager et à renforcer les capacités des journalistes (…) pour une meilleure couverture médiatique des problématiques de la protection sociale au Sénégal », indique-t-on dans la même source.

    MNF/SMD

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Casamance : un projet veut reboiser cinq millions de plants pour protéger le littoral

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Casamance : un projet veut reboiser cinq millions de plants pour protéger le littoral

    Ourong (Diembering), 13 août (APS) -Le projet « Réseau Casamance » qui regroupe plusieurs acteurs de l’environnement, vise à reboiser cinq millons d’arbres au cours des trois prochaines années, en vue de faire barrage à l’érosion côtière et à l’avancée de la langue salée entre autres phénomènes qui menacent le littoral, a déclaré dimanche son président Boubacar Demba Ba.

    « Notre objectif est de planter cinq millions d’arbres au cours des trois années à venir. Nous avons déja planté plus de deux millions d’arbres. Le but est de sauver les îles de la Basse Casamance et le littoral », a expliqué M. Ba.

    Le président de « Réseau Casamance » prenait part dimanche, à Ourong, à la campagne de reboisement initiée par le village éponyme. Des jeunes et femmes, ainsi que des notables de la commune de Djembéring (Ziguinchor, sud) ont pris part à cette activité.

    Le village de Ourong organise cette journée de reboisement en partenariat avec le projet « Réseau Casamance », une structure qui s’active dans l’environnement et la préservation de la nature.

    Des plants de mangroves et d’autres espèces tel que le +niawli+, une espèce qui contribue à la fixation du sable,  ont été reboisés à Ourong, une île de la base Casamance confrontée à une avancée de la mer et de la langue salée.

    Cette situation entraine des pertes de surfaces cultivales des rizières de plusieurs villages tout au long du littoral.

    Ourong est une île située en Basse-Casamance près d’Elinkine. Cette localité fait partie de la commune de Diembéring, dans l’arrondissement de Cabrousse et le département d’Oussouye.  Le village compte environ 481 habitants répartis en 67 ménages.

    Pour lutter contre les menaces, le projet « Réseau Casamance » a mobilisé plusieurs acteurs dans le cadre d’activités d’investissement et de reboisement.

    « Les populations de Ourong et l’amicale des étudiants de Diembering prennent part à cette campagne qui vise à lutter contre l’avancée de la mer qui menace nos localités et le littoral », a expliqué le président du projet « Réseau Casamance » Boubacar Demba Ba.

    Cette campagne de reboisement a permis de reboiser le « Niawli », une espèce qui participe à la fixation du sable, a précisé M. Ba.

    « Un total de douze îles dans les Karones, est confronté au phénomène de l’érosion côtière. Toutes ces îles sont concernées par ce programme de reboisement », a ajouté Boubacar Demba Ba.

    « Nous saluons cette initiative exemplaire des étudiants de la commune de Diembering et des populations de Ourong. Cette campagne de reboisement a une importance capitale », a salué l’adjoint au maire de Diembering, Abdou Rahmane Diallo.

    « Beaucoup de surfaces sont perdues au niveau des îles Karones, à cause de l’avancée de la langue salée et de l’érosion côtière », a alerté l’élu municipal.

    « L’autosuffisance alimentaire est menacée dans ces îles. Ces actions de reboisement vont permettre de ralentir l’avancée de la langue salée vers les rizières », a-t-il souligné.

    Abdou Rahmane Diallo a aussi insisté sur l’importance des campagnes de reboisement dans la préservation des ressources halieutiques.

    Cette campagne de reboisement qui a démarré depuis l’année dernière commence à porter ses fruits, selon ses initiateurs. « Les résultats sont visibles. Des plants comme le +niawli+ nous ont aidés dans le cadre de la lutte contre l’érosion côtière », a fait valoir  Souleymane Gomis, un habitant de la zone.

    MNF/MTN

     

     

  • SENEGAL-FOOTBALL / Sindian : les tournois de football suspendus « jusqu’à nouvel ordre » (officiel)

    SENEGAL-FOOTBALL / Sindian : les tournois de football suspendus « jusqu’à nouvel ordre » (officiel)

    Ziguinchor, 11 août (APS) – Barnard Sarr, le sous-préfet de Sindian, dans le département de Bignona, a rendu public vendredi un arrêté portant suspension, jusqu’à nouvel ordre, de l’organisation de tournois de football dans les villages de l’arrondissement éponyme.

    « Pour des raisons de sécurité, l’organisation de tournois de football est suspendue jusqu’à nouvel ordre dans les villages de l’arrondissement de Sindian », a-t-il indiqué dans cet arrêté dont l’APS a eu connaissance vendredi.

    Il avertit que « tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté, est passible des sanctions prévues par les lois et règlements ».

    Le commandant de la brigade de gendarmerie de Bignona, le commandant du secteur 57, les maires des communes et les chefs de village sont chargés, chacun en ce qui le concerne , de l’exécution du présent arrêté.

    Des violences ont émaillé récemment le match entre l’ASC Balonguine et l’ASC Diounougué, à l’occasion d’un tournoi organisé à Katinong. Plusieurs blessés ont été enregistrés dans les affrontements. Un enfant de six ans figure parmi les blessés. Il avait été évacué dans une structure sanitaire de Ziguinchor, la capitale régionale.

    MNF/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITE / Diagobel : une ‘’semaine citoyenne’’ pour cultiver la terre

    SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITE / Diagobel : une ‘’semaine citoyenne’’ pour cultiver la terre

    Diagobel (Bignona), 10 août (APS) – Les jeunes du village de Diagobel, dans le département de Bignona, ont clôturé jeudi la troisième édition de leur ‘’semaine citoyenne’’, une activité organisée dans l’objectif de faire retourner au bercail leurs ressortissants en leur permettant de cultiver la terre, a constaté l’APS.

    Le village de Diagobel est situé en Basse Casamance, dans la commune de Niamone, département de Bignona. Cette localité compte environ 460 habitants.

    ‘’Cette +semaine citoyenne+ est l’œuvre de la jeunesse de Diagobel qui est restée au village. Nous avons constaté que Diagobel a une grande potentialité rizicole. Et, au lieu d’organiser des navétanes ou autres activités, nous avons choisi d’organiser cette semaine citoyenne pour impliquer tous les fils de Diagobel dans la culture du riz’’, a expliqué le chargé de la communication du village, Moustapha Diatta.

    Il a signalé que tout habitant de Diagobel qui est au Sénégal et dans la diaspora a une parcelle dans la vallée de ce village. ‘’Nous voulons que chaque fils de Diagobel, où il se trouve, revienne au bercail pendant une semaine et cultiver la terre et participer à l’édifice de son village. Nous voulons que ces jeunes s’impliquent à ce qui se fait dans leur terroir’’, a ajouté M. Diatta.

    De plus, a-t-il poursuivi, ‘’nous voulons que l’autosuffisance en riz soit une réalité à Diagobel’’.  »Durant une semaine, une centaine de jeunes venant de la diaspora et de différentes localités du Sénégal ont aménagé des digues de la vallée dudit village pour retenir l’eau », a indiqué le responsable de la communication.

    ‘’Diagobel est un ancien village à vocation rizicole. Il a une vallée de 121 hectares. Notre activité principale est la riziculture. Nous voulons toujours sauvegarder notre environnement’’, a-t-il relevé, précisant que  »cette semaine (qui) citoyenne permet aux jeunes du village de se retrouver pendant une semaine, vise l’autosuffisance en riz dans le village de Diagobel’’.

    Il a rappelé que lors de la première année de cette initiative, les jeunes ont eu à faire un démembrement de 10 hectares, 30 la deuxième année et 50 hectares cette année. ‘’Durant les premières années nous avions un bon rendement en riz’’, s’est-il rappelé.

    ‘’A Diagobel, nous avons constaté que beaucoup de nos jeunes restent à Dakar sans penser à retourner au bercail. Cette activité appelée +semaine citoyenne+ va nous permettre de se connaître davantage et de se familiariser’’, a pour sa part expliqué Souleymane Youssouf Sagna, un des initiateurs de l’activité.

    Pour lui, le village de Diagobel regorge d’énormes potentialités. ‘’Dans cette vallée, chaque maison a sa parcelle. Nous avons le travail en Casamance. Il n’est pas nécessaire de s’expatrier. La richesse est là. J’appelle les jeunes à rester et travailler ici’’, a-t-il lancé.

    Durant une semaine, des jeunes munis de pelles,  pioches et coupecoupes, entre autres outils, se sont réunis dans la vallée de 121 hectares pour soulever les digues et permettre à l’eau de ne pas pouvoir traverser. Cette  »semaine citoyenne’’  sera également l’occasion pour les ressortissants de Dakar, Gambie, Ziguinchor et la population autochtone d’organiser un tournoi de football dans le but de créer davantage d’amitiés.

    La volonté de  »remembrer » les rizières et mécaniser les pratiques culturales avait suffi pour que les populations de cette contrée de la commune de Niamone reçoivent un tracteur de la part de  l’ex ministre d’Etat Robert Sagna.

    MNF/SBS/ADC

  • SENEGAL-TRANSPORT / Bignona : plaidoyer pour la réhabilitation de l’axe routier Diagobel-Banganga

    SENEGAL-TRANSPORT / Bignona : plaidoyer pour la réhabilitation de l’axe routier Diagobel-Banganga

    Diagobel (Bignona), 10 août (APS) – Le village de Diagobel compte sur l’appui des pouvoirs publics pour sortir de leurs difficultés, ce qui passe notamment par la réhabilitation de la route le reliant directement à Bangaga-Tobor, ont indiqué jeudi des habitants de la localité.

    Le village de Diagobel, situé en base Casamance, fait partie de la commune de Niamone, dans le département de Bignona. Cette localité compte environ 460 habitants.

    ‘’Nous réclamons la réhabilitation de la route reliant Diagobel à Bangaga. Cet axe qui ne fait que six kilomètres doit être réhabilité. Nous souffrons beaucoup.  L’accès à Diagobel est très difficile. Cette route qui date avant l’indépendance du Sénégal doit être réhabilitée’’, a plaidé le chargé de la communication des populations de Diagobel, Moustapha Diatta lors de la clôture des ‘’vacances citoyennes’’, une activité initiée par les jeunes du village.

    L’initiative a permis aux jeunes du village de Diagobel de retourner pendant une semaine au bercail et de travailler dans le domaine de la riziculture. Durant leur séjour, ces jeunes ressortissants de la Gambie, de Dakar, de Ziguinchor, entre autres localités du Sénégal, ont aménagé des digues au niveau de leur vallée pour retenir l’eau.

    ‘’Nous sommes un village très enclavé. Nous voulons la réhabilitation de cette route qui pourra faire le désenclavement de la commune de Niamone. De Diagobel à Bangaga, cet axe fait moins de six kilomètres. Il est possible de la réaliser’’, a ajouté M. Diatta.

    Il a rappelé qu’aujourd’hui, pour se rendre à Diagobel, il faut faire un grand tour en passant par Bangaga, Kassankil, Badiouwal, Kandiou et Diandialat. Pour lui, ‘’la réalisation de cette route Diagobel-Bangaga va permettre aux populations de Diagobel d’écouler leurs produits’’.

    ‘’Diagobel soufre de tout. C’est un village où on trouve l’ancienne piste qui relie Diagobel et le reste du Blouf. Mais, cette route longtemps pratiquée par nos ancêtres qui avaient l’initiative de faire un pont en bois, ne trouve plus son souffle d’antan. Nous avons essayé de remettre ce pont en bois pour permettre aux gens de continuer à vaquer à leurs occupations, en vain. Nous demandons à l’Etat du Sénégal de nous aider à réaliser cet axe’’, a insisté Moustapha Diatta.

    Il a plaidé pour l’approvisionnement en eau potable dans le village de Diagobel. ‘’Nous avons un forage au niveau de notre commune qui est Niamone mais ce forage ne nous satisfait pas en eau. Nous voulons avoir une autonomie en eau pour vivre comme les autres’’, a souhaité M. Diatta, évoquant également la non électrification de son village.

    Selon Awa Diémé, une habitante du village de Diagobel, ‘’les femmes de ce village vivent le calvaire à cause de ce manque d’eau’’. ‘’Depuis des années, nous avons un manque d’eau potable. Nous sommes  vraiment fatiguées. Tous les jours, les femmes  vont au puits pour s’approvisionner en eau. Et, c’est vraiment difficile. L’eau du puits n’est pas du tout potable. Mais nous sommes obligés de l’utiliser’’, a-t-elle déploré, signalant en outre la fermeture de leur poste santé faute de personnel.

    ‘’Nous avons un poste de santé construit par une ONG. Mais, cette structure sanitaire a fermé ses portes depuis deux ans faute de personnel de santé. Et cela a causé beaucoup de problèmes à la population plus particulièrement aux femmes enceintes’’, a-t-elle relevé, appelant l’Etat du Sénégal à leur affecter un personnel de santé qualifié afin que leur poste de santé soit fonctionnel.

    ‘’Nous avons un poste de santé qui a été construit par une ONG qui nous a accompagnés trois ans avec un infirmier qualifié. Mais depuis que ce dernier est parti nous sommes restés sur notre faim. Nous demandons un personnel de santé afin de pouvoir faire fonctionner ce poste de santé bien aménagé »’, a aussi plaidé Moustapha Diatta.

    MNF/ADC/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Ziguinchor : fermeture du campus social de l’Université Assane Seck à partir de dimanche

    SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Ziguinchor : fermeture du campus social de l’Université Assane Seck à partir de dimanche

    Ziguinchor, 10 août (APS) – Le campus social de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ, sud)) va être fermé à partir de dimanche, a appris l’APS du Centre régional des œuvres universitaires sociales (CROUS).

    A travers un communiqué dont copie est parvenue à l’APS, le chef de des services administratifs du CROUS de Ziguinchor Oumar Gningue, a informé la communauté universitaire de « la fermeture du campus social ce dimanche, après le dîner ».

    « Le CROUS mettra à profit la période des vacances pour accomplir les travaux de réhabilitation nécessaires à l’amélioration des conditions de vie des étudiants », a justifié le texte.

    MNF/MTN

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Hausse du prix de l’oignon : des consommateurs ziguinchorois dans le désarroi

    SENEGAL-CONSOMMATION / Hausse du prix de l’oignon : des consommateurs ziguinchorois dans le désarroi

    Ziguinchor, 8 août (APS) – Le prix du kilogramme de l’oignon est passé du simple au double en l’espace de quelques heures mettant ainsi dans le désarroi de nombreux consommateurs de produit, quasi indispensable dans la cuisson.

    Au marché Boucotte, un quartier de la commune de Ziguinchor, le prix du kilogramme est passé du simple au double chez les détaillants comme chez les grossistes. Ici, des consommateurs interrogés par l’APS ne cachent pas leur amertume.

    Yacine Sagna, une mère de famille venue s’approvisionner dit constater avec étonnement cette hausse.

    ‘’ C’est trop cher, vraiment cher ! Le kg de l’oignon que j’achetais à 500 voire 600 francs CFA, se vend aujourd’hui, à 1500 francs ou 2.000 francs CFA », a-t-elle dénoncé, soulignant que les consommateurs n’ont pas d’autre alternative face à cette hausse du prix de l’oignon.

     »Il n’y a pas de choix. Il faut acheter, ce condiment est quasi-indispensable pour la cuisson de nos plats », a-t-elle relevé, appelant l’État à gérer  »cette situation intenable, le plus rapidement possible ».

    Maimouna Diop, une cliente venue également se ravitailler en oignons chez un commerçant, laisse entrevoir son  étonnement à l’annonce du nouveau prix du kilogramme d’oignons sur le marché. « C’est cher! », s’exclame-t-elle, avouant son incapacité à acheter le condiment à ce prix.

     »Je ne peux pas l’acheter à ce prix. Je n’ai que 1000 francs CFA avec moi. Un kg d’oignon à 1500 Francs CFA, c’est excessif », a déclaré Mme Diop qui décide finalement de changer le menu du jour qu’elle avait programmé.

    Rencontrée non loin de la grande porte du marché Boucotte, munie d’un sachet rempli d’oignons, Linda Diatta, une jeune restauratrice, s’est plainte aussi de la cherté des prix.

    ‘’L’oignon est vraiment cher au marché de Ziguinchor. Nous constatons une grande augmentation du prix. Je n’ai pu acheter que deux kilogrammes à 3000 francs CFA, soit le kg à 1500 francs. Je ne peux pas acheter au-delà de cette quantité. Je vais combler ça par des oignons verts. Ça ne va pas vraiment ! « , se désole t-elle.

    Mme Diatta a rappelé que le kilogramme se vendait entre 500 ou 700 francs contre 1500 francs aujourd’hui.

    Le grossiste Lamine Diop , installé au marché Boucotte de Ziguinchor, a expliqué que cette cherté est causée par une pénurie sur le marché local.  D’ailleurs, a-t-il précisé, à Ziguinchor Comme partout au Sénégal,  »on a constaté cette pénurie », ce qui a entrainé une flambée du sac de 18 kg, passé actuellement à 25.000 francs CFA, à Ziguinchor.

    « Nous n’avons pas le choix. Nous espérons que cela se rétablira le plus vite possible », a dit M. Diop.

    Selon Abdou Fatah Cissé, boutiquier-détaillant trouvé aussi au marché Boucotte de Ziguinchor,  »cette hausse est causée tout simplement par les récentes manifestations et à la rareté de ce produit à Dakar ».

    ‘’Je vends le kg d’oignon à 1500 francs. Hier (lundi) je l’ai vendu à 2000 francs CFA. C’est vrai qu’il y a une hausse », a ajouté M. Cissé.

    MNF/AB/OID

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : la plateforme des femmes pour la paix en Casamance appelle à préserver la stabilité sociale

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : la plateforme des femmes pour la paix en Casamance appelle à préserver la stabilité sociale

    Ziguinchor, 6 août (APS) – La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) a invité les populations, les politiques et les bonnes volontés à davantage œuvrer pour le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité sociale afin de consolider « les efforts consentis pour bâtir le vivre ensemble particulièrement en Casamance.

    « La cohésion sociale que nous travaillons à rétablir et à consolider dans le cadre de nos activités de recherche de paix est aujourd’hui sérieusement menacée. La trajectoire actuelle que prend le pays risque de détruire tous les efforts consentis pour bâtir le vivre ensemble particulièrement dans une Casamance qui tente de se relever d’un conflit vieux de plus de quarante ans. Nous encourageons les personnes de bonne volonté à davantage s’engager dans la quête de la stabilité », a invité la présidente du conseil d’administration de la PFPC, Ndeye Marie Diedhiou, dans un communiqué reçu dimanche à l’APS.

    « Au regard de tout ce qui se passe actuellement au Sénégal plus particulièrement à Ziguinchor, il apparait clairement aujourd’hui que cette situation constitue une menace sérieuse à l’effort pour la paix menée jusque-là en Casamance et qui suscite un espoir chez les populations. Elle demeure tout de même un fardeau pour les femmes, maillons essentiels de l’économie obligées à suspendre leurs activités », a t-elle déploré.

    Ndeye Marie Diedhiou a rassuré que les membres de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, conscientes de la gravité des événements qui se produisent dans le pays et de leurs conséquences sur le plan social, économique et politique, sont engagées à préserver l’unité nationale, la libre circulation des personnes et des biens.

    Elles sont également engagées dans le maintien de la paix, la sécurité et la stabilité sociale et déterminées à préserver les acquis dans la quête de la paix en Casamance.

    « Nous  appelons tous les acteurs à mettre un terme aux discours de haine à travers les réseaux sociaux, certains organes de presse et dans les communautés . Nous invitons sans délai les politiques à mettre en avant l’intérêt du pays et celui de leurs concitoyens et encourageons les personnes de bonne volonté à s’engager dans la quête de la stabilité », a insisté la présidente d’administration de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance.

    Le calme est revenu à Ziguinchor, la capitale méridionale du Sénégal, en proie depuis lundi à des échauffourées entre jeunes et forces de l’ordre qui ont fait deux morts et plusieurs blessés.

    Des heurts ont opposé manifestants et forces de l’ordre à Ziguinchor, à la suite du placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko, le maire de cette principale ville au sud du pays.

    Trois individus ont été tués dans ces manifestations.

    Des routes étaient devenues impraticables, du fait de barricades dressées par les jeunes à travers les principales artères de la ville.

    Ces manifestations avaient également impacté l’économie de la région. Plusieurs commerces avaient fermé à Ziguinchor.

     

     

    MNF/AKS

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Retour progressif au calme à Ziguinchor, après la tension de ces derniers jours

    SÉNÉGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Retour progressif au calme à Ziguinchor, après la tension de ces derniers jours


    Ziguinchor, 2 août (APS) – Le calme est revenu mercredi à Ziguinchor, la capitale méridionale du Sénégal, en proie depuis lundi à des échauffourées entre jeunes et forces de l’ordre qui ont fait deux morts et plusieurs blessés, a constaté le correspondant de l’APS.

    Des heurts ont opposé manifestants et forces de l’ordre à Ziguinchor, suite au placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko, le maire de cette principale ville au sud du pays.

    Deux individus ont été tués lundi dans ces manifestations.

    Des routes étaient devenues impraticables, du fait de barricades dressées par les jeunes à travers les principales artères de la ville.

    Ces manifestations ont également impacté l’économie de la région.  Plusieurs commerces avaient fermé à Ziguinchor.

    Les barricades ont été levées mercredi, les routes devenant plus dégagées pour une reprise progressive de la circulation.

    Des véhicules et des vélos taxis circulent normalement.  Les commerces ont rouvert et les populations vaguent à leurs occupations.

    Toutefois, dans la soirée, quelques manifestants se sont signalés sur le boulevard dit des 54 mètres.

    MNF/MTN/BK