Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCE / Un policier tué dans des heurts entre forces de l’ordre et partisans d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCE / Un policier tué dans des heurts entre forces de l’ordre et partisans d’Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Un policier a trouvé la mort dans des affrontements survenus lundi à Ziguinchor (sud) entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposant Ousmane Sonko, a appris l’APS d’une source hospitalière.

    La mort du policier a été confirmée par une source sécuritaire contactée par téléphone par l’APS.

    Trois blessés parmi les partisans d’Ousmane Sonko ont été évacués à l’hôpital de la Paix, situé dans la ville de Ziguinchor, dont l’opposant est le maire.

    Des centaines de jeunes s’étaient réunis devant son domicile, tôt le matin.

    Les heurts sont survenus lorsque la police est venue les disperser à l’aide de gaz lacrymogènes.

    Les partisans d’Ousmane Sonko ont riposté avec des jets de pierres, à Néma Kadior notamment, un quartier de la ville.

    Ils accusent le pouvoir d’‘’instrumentaliser la justice’’ pour empêcher leur leader politique de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les patriotes (opposition), doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    D’abord, selon plusieurs quotidiens, M. Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, devait se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle de demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a-t-il soutenu.

    M. Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/SBS/ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : la police disperse les partisans d’Ousmane Sonko réunis devant son domicile

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : la police disperse les partisans d’Ousmane Sonko réunis devant son domicile

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – La police a dispersé à l’aide de gaz lacrymogènes des militants de Pastef-Les patriotes réunis par centaines devant le domicile à Ziguinchor (sud) de leur leader et maire de la ville, Ousmane Sonko, a constaté l’APS.

    Des militants de son parti politique interrogés par la presse locale accusent le pouvoir d’‘’instrumentaliser la justice’’ pour empêcher leur candidat de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Les militants de Pastef-Les patriotes s’étaient réunis tôt le matin au domicile de M. Ousmane Sonko, bloquant le passage entre l’université Assane-Seck et les quartiers Boucotte, Grand-Dakar, Lyndiane et Nema.

    Ousmane Sonko doit être jugé ce mardi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar pour viol présumé et menaces de mort sur Adji Sarr, une employée d’un salon de massage situé à Dakar.

    D’abord, selon plusieurs quotidiens, M. Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, doit se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle de demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    L’opposant Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a-t-il soutenu.

    Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : une présence massive de militants de Pastef-Les patriotes devant le domicile d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ziguinchor : une présence massive de militants de Pastef-Les patriotes devant le domicile d’Ousmane Sonko

    Ziguinchor, 15 mai (APS) – Des centaines de militants de Pastef-Les patriotes se sont réunis lundi matin devant le domicile à Ziguinchor (sud) de leur leader politique, Ousmane Sonko, à vingt-quatre heures de l’ouverture de son procès pour viol présumé sur la jeune dame Adji Sarr, a constaté l’APS.

    Des militants interrogés disent être « prêts à s’opposer à une éventuelle arrestation » de M. Sonko, le maire de la ville.

    Ils ont bloqué le passage entre l’université Assane-Seck et les quartiers Boucotte, Néma 2, Grand-Dakar et Lyndiane.

    Selon la presse de ce lundi, Ousmane Sonko est appelé à comparaître devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, chargée de juger l’affaire dite Sweet Beauté, du nom du salon de massage dans lequel Adji Sarr prétend avoir été violée plusieurs fois par le chef de l’opposition.

    L’opposant est placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021, dans le cadre de l’instruction du dossier.

    Des manifestations consécutives à son interpellation ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels en mars 2021.

    Sonko, présent à Ziguinchor depuis une semaine, doit d’abord se présenter au greffe de la chambre criminelle du tribunal de Dakar, ce lundi matin, selon plusieurs quotidiens.

    Des spécialistes du droit pénal interrogés par la presse affirment que la loi autorise le président de la chambre criminelle à demander à la force publique de le faire venir s’il ne défère pas à la convocation.

    Il lui est loisible aussi, selon la loi, de le faire juger par contumace, sans sa présence.

    L’opposant Ousmane Sonko a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de « ne plus coopérer avec [la] justice » sénégalaise.

    « J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice », a-t-il soutenu.

    Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cas de pourvoi en cassation d’Ousmane Sonko, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    MNF/ESF/BK

  • SENEGAL-MINES / Niafrang : Fogny Diabang est d’accord pour l’exploitation du zircon (porte-parole)

    SENEGAL-MINES / Niafrang : Fogny Diabang est d’accord pour l’exploitation du zircon (porte-parole)

    Kabadio, 14 mai (APS) – Des populations du Fogny Diabang ont exprimé, dimanche, à Kabadio, un village du département de Bignona, leur accord pour l’exploitation du zircon de Niafrang.

    ‘’Nous ne sommes pas contre l’exploitation qui présente des avantages réels pour le développement de notre communauté’’, a déclaré le porte-parole des villages du Fogny Diabang, Oumar Diabang, lors d’un point de presse.

    Il a indiqué que les populations étaient prêtes à ‘’accompagner toute société à laquelle l’Etat du Sénégal attribuera un permis’’ pour l’exploitation du gisement local. Le futur concessionnaire devra toutefois ‘’respecter la préservation de notre cadre de vie et tenir compte du bien-être de nos populations dans l’exploitation de la mine’’, a-t-il  prévenu.

    ‘’Tous les [les habitants] du Fogny Diabang ne sont pas contre l’exploitation du zircon. Mais, nous ne sommes pas partants pour la société Astron et ses alliés’’, a averti le président du collectif des chefs de village de l’arrondissement de Kataba 1, Cheikh Maleyni Diémé.

    Chef du village de Bandjikaky, M. Diémé affirme qu’’’il faut exploiter le zircon’’ et relever le défi du développement des localités riveraines de la mine. ‘’Nous voulons exploiter le zircon pour l’intérêt du Sénégal’’, a-t-il insisté.

    Les villages de Kabadio et Niafrang sont en désaccord sur l’exploitation du zircon dans cette zone de Kataba. Chacun de ces deux villages réclame le droit de propriété de la dune qui abrite le minerai.

    Le site du zircon de Niafrang se situe sur un espace dunaire de six kilomètres et d’une superficie de 180 hectares. L’exploitation de ce minerai a été confiée par l’Etat sénégalais à la compagnie australienne Astron.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Casamance:  : l’UE promet de poursuivre son soutien au processus de paix

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Casamance: : l’UE promet de poursuivre son soutien au processus de paix

    Mongone, 14 mai (APS) – L’Union européenne s’est engagée à poursuivre, pour deux années supplémentaires, son soutien aux négociations et à la mise en œuvre des accords politiques en vue d’une résolution définitive du conflit casamançais, a déclaré, samedi, un de ses officiels.

    « L’Union européenne s’est engagée à poursuivre pour deux années supplémentaires son soutien aux négociations et à la mise en œuvre des accords politiques, son soutien à la médiation locale pour aider les acteurs communautaire et appuyer les opérations de déminage à travers le centre national de lutte antimine », a déclaré Marc Tisani lors de la cérémonie consacrant le dépôt des armes par des combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

    Au moins, 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont acté samedi le dépôt de leurs armes lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé un importante base du mouvement irrédentiste.

    Plusieurs acteurs, des facilitateurs du processus, des partenaires techniques au développement, des structures spécialisées et élus territoriaux ont pris part à cette cérémonie à laquelle le gouverneur de Ziguinchor Guedj Diouf a pris part

    « C’est une journée historique qui marque un pas décisif vers une paix durable dans la région naturelle de la Casamance et nous sommes fiers d’avoir pu y contribuer. L’union européenne est engagée à travers le monde et en particulier sur le continent africain pour promouvoir la paix et la sécurité internationale », a ajouté M. Tisani.

    Il fait observer que le Sénégal est un partenaire clé de l’Union européenne en Afrique de l’ouest et sur le continent africain.

    « Le Sénégal joue un rôle important sur la scène régionale , continentale et multilatérale. Et l’union européenne est résolument engagée à aider les populations sénégalaises à faire face à l’ensemble des défis auxquels elles sont confrontées y compris ce qui relève de la sécurité et la stabilité du pays », a dit Marc Tisani.

    Pour lui, « le conflit en Casamance qui dure maintenant depuis plus de 40 ans est réputé être le plus long conflit armé de l’Afrique ».

    « Il a fait plus de 5.000 morts, 60.000 déplacés et a laissé des cicatrices dans la société casamançaise », a souligné le représentant de l’Union européenne.

    « Les affrontements dans le nord de la Casamance ces derniers jours ont fait un bilan de cinq soldats blessés. Il est donc important de poursuivre un dialogue de haut niveau pour amener l’ensemble des factions armées de déposer les armes dans la dignité et permettre à la région de vivre en paix. (…) la fin du conflit ne signifie pas la fin des défis », a rappelé le responsable européen.

    Il a signalé que les facilitations d’un dialogue de haut niveau devaient se poursuivre en étant accompagnées par des activités complémentaires et essentielles pour permettre une paix durable en Casamance,

    Aussi, appelle-t-il à œuvrer pour le retour des déplacés, la réinsertion sociale des combattants qui ont déposé les armes et retrouver toutes les conditions nécessaires pour le développement en termes d’accès au service de base de ces zones qui ont été longtemps négligées à cause du conflit

    Les armes et munitions détenus depuis plusieurs années par les combattants de la Base de Diakaye ont été rendues au Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (MALAWO, sigle anglais), une structure indépendante choisie pour conduire le processus de récupération et de destruction de ces armes composées principalement de AK47, de Kalachnikovs, d’obus, de mines anti personnelles entre autres.

     

    MNF/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Casamance : 250 combattants du MFDC déposent les armes

    SENEGAL-SOCIETE / Casamance : 250 combattants du MFDC déposent les armes

    Mongone, 13 mai (APS) – Au moins, 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont acté samedi le dépôt de leurs armes lors d’une cérémonie organisée à Mangone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé un importante base du mouvement irrédentiste, a constaté l’APS.

    « Cette cérémonie s’inscrit en lettre d’or dans l’histoire du Sénégal. Elle est l’aboutissement d’un processus de négociations entre l’Etat du Sénégal représenté par le comité ad hoc sur la paix en Casamance et l’initiative pour la réunification des ailes politiques et armées du MFDC qui a duré presque trois ans’’, a déclaré le gouverneur de Ziguinchor Guédj Diouf.

    Plusieurs acteurs, des facilitateurs du processus, des partenaires techniques au développement, des structures spécialisées et élus territoriaux ont pris part à cette cérémonie.

    « Les négociations ont été menées de mains de maitre dans la plus grande discrétion par des hommes et des femmes engagés et épris de paix’’, a souligné le chef de l’exécutif local.

    Au nom de l’Etat, Guédj Diouf a adressé des remerciements aux membres du comité ad hoc, au commandant de la faction Jakaay du MFDC dans la zone des palmiers et ses troupes pour « avoir accepté d’engager des négociations sincères avec l’Etat du Sénégal en vue de signer des accords de paix qui ont abouti aujourd’hui au dépôt des armes’’.

    Le gouverneur de Ziguinchor a félicité l’amiral Farba Sarr ‘’avec son sens élevé de la responsabilité et de l’engagement qui a la confiance du chef de l’Etat pour conduire au nom de l’Etat le processus de la paix en Casamance’’.

    ‘’Ce dépôt des armes est un acte de bravoure traduisant votre fort engagement pour la paix et le développement économique et social de la Casamance’’, a dit M. Diouf s’adressant aux combattants de la base de Diakaye qui ont acté le dépôt des armes.

    ‘’En prenant cette option, vous répondez à l’appel au dialogue prôné par le président de la république pour consolider la paix en Casamance mais aussi, vous confirmez votre courage pour arriver à la paix ‘’, a-t-il poursuivi.

    Il a espéré que l’acte posé par les combattants de Diakaye va « montrer la voie aux autres factions du MFDC pour une paix définitive en Casamance’’.

    ‘’Continuez résolument votre chemin vers la paix et le développement économique et social durable de la Casamance’’, a invité Guedj Diouf devant des centaines de combattants qui ont décidé de quitter le maquis pour participer à « l’œuvre de construction du développement économique et social de la Casamance ».

    Au nom des partenaires du Sénégal dans la construction de la paix en Casamance, l’Union européenne (UE) a salué ‘’un acte historique et important au regard du rôle crucial que joue le Sénégal dans la stabilité de la sous-région ».

    ‘’L’UE s’engage à poursuivre cet appui aux côtés du Sénégal pour l’aider à tourner définitivement la page du plus vieux conflit sur le continent’’, a dit le représentant de l’Union européenne  Marc Tisani.

    De son côté, le coordonnateur du Collectif des organisations sous régionales pour la paix en Casamance, Henry Ndecky a rappelé que l’Etat et la faction Jakaye ont signé cet accord de dépôt des armes en « contrepartie d’un certain nombre d’engagements pris par les autorités’’.

    Ces armes et munitions détenus depuis plusieurs années par les combattants de la Base de Diakaye ont été rendues au Mouvement contre les armes légères en Afrique de l’Ouest (MALAWO, sigle anglais), une structure indépendante choisie pour conduire le processus de récupération et de destruction de ces armes composées principalement de AK47, de Kalachnikovs, d’obus, de mines antipersonnelles entre autres.

    MNF/MTN/AKS

  • SENEGAL-GAMBIE-SOCIETE / Coopération transfrontalière : des acteurs formés pour une amélioration de la résilience communautaire

    SENEGAL-GAMBIE-SOCIETE / Coopération transfrontalière : des acteurs formés pour une amélioration de la résilience communautaire

    Ziguinchor, 12 mai (APS) – Des acteurs impliqués à la gestion des frontières entre la Gambie et le Sénégal ont bouclé, vendredi, à Ziguinchor (sud), une formation sur le thème « la coopération transfrontalière pour une amélioration de la résilience communautaire et la cohésion sociale », a constaté l’APS.

    Cette session de formation qui a duré cinq jours a été initiée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM-Sénégal), dans le cadre de son projet dénommé « Soutenir la coopération transfrontalière pour une amélioration de la résilience communautaire et la cohésion sociale en Gambie et au Sénégal ».

    Elle avait regroupé des autorités au niveau des frontières entre le Sénégal et la Gambie, à savoir des maires, des sous-préfets et des éléments des forces de défense et de sécurité (police, gendarmerie et douane).

    « Cette formation vise à raffermir les liens entre la Gambie et le Sénégal au niveau de la frontière. Nous avions voulu créer des liens entre ces communautés », a expliqué la représente de l’OIM-Sénégal et responsable dudit projet, Aïssata Gongué.

    Elle a signalé que durant cette session de formation, des thématiques sur la gestion des frontières ont été débattues.

    « Nous avons partagé avec ces acteurs sur comment gérer les conflits et les méthodes de résolution des conflits. Ces autorités frontalières ont été également formées sur les procédures de libre circulation, sur tout ce qui est lutte contre la criminalité transfrontalière », a fait savoir Mme Gongué.

    MNF/MD/BK

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GENRE / Ziguinchor : un projet cherche à renforcer la résilience des femmes face au changement climatique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-GENRE / Ziguinchor : un projet cherche à renforcer la résilience des femmes face au changement climatique

    Ziguinchor, 11 mai (APS) – Un projet de résilience au changement climatique a permis d’identifier une centaine de groupements de femmes de la Casamance organisées en coopératives destinées à faciliter l’accès de ses membres aux facteurs de production et au crédit, a-t-on appris jeudi de la coordonnatrice dudit projet, Elisabeth Thione.

    « Aujourd’hui, une centaine de groupements de femmes ont été identifiés à travers des coopératives dans le cadre du projet résilience. Ces coopératives vont œuvrer pour arriver à booster l’accès des femmes aux facteurs de production, à l’accès au crédit [en vue de contribuer à] l’amélioration des pratiques agricoles », a-t-elle expliqué.

    Elisabeth Thione s’entretenait avec des journalistes, au terme d’un atelier régional de lancement du cadre de concertation sur les itinéraires techniques, les intrants et le matériel agricole, en présence des chefs de service et des autorités administratives de Ziguinchor.

    Elle a expliqué que ce projet dénommé Résilience est piloté par la société de coopérative pour le développement international basée au Canada. Il intervient en Casamance et à Tambacounda.

    « Le projet Résilience vise à renforcer la résilience des femmes de la Casamance et une partie de Tambacounda. Il veut participer de manière significative à la résilience des femmes face aux chocs et aux changements climatiques », a expliqué Mme Thione, ajoutant que le projet vise également à renforcer l’offre agricole d’assurance au Sénégal.

    MNF/BK/ASG

     

  • SENEGAL-SANTE / CMU : plus de 240.000 personnes enrôlées à Ziguinchor

    SENEGAL-SANTE / CMU : plus de 240.000 personnes enrôlées à Ziguinchor

    Ziguinchor, 11 mai (APS) – Le programme de Couverture maladie universelle (CMU) a enrôlé plus de 240.000 personnes dans la région de Ziguinchor (sud), soit un taux de couverture de 35 %, a appris l’APS du chef du service régional dudit programme, Dr Amadou Sow.

    ‘’La mutuelle se porte bien, mais nous pouvons mieux faire. Nous avons plus de 240.000 personnes enrôlées dans les mutuelles de santé au niveau de la région de Ziguinchor, soit un taux de couverture de 35%’’, a-t-il relevé, jeudi, lors d’un atelier de partage avec des correspondants régionaux.

    Cette rencontre destinée aux correspondants de la région de Ziguinchor, a enregistré la présence d’Aly Fall, conseiller technique en charge des médias et des relations publiques à l’Agence nationale pour la couverture maladie universelle, ainsi que de représentants d’organisations mutualistes de cette région.

    Le Dr Amadou Sow signale que  l’hôpital régional de Ziguinchor est la seule structure sanitaire de la région qui applique le Plan sésame. ‘’Nous voulons que le plan sésame soit appliqué à tous les niveaux de la pyramide pour rendre les soins équitables vis-à-vis des populations de la région de Ziguinchor’’, a-t-il plaidé.

    ‘’Nous sommes à Ziguinchor pour discuter avec les correspondants de l’importance du programme de couverture maladie universelle dans la région’’, a expliqué le conseiller technique en charge des médias et des relations publiques de l’Agence nationale pour la couverture maladie universelle, Aly Fall.

    ‘’Aujourd’hui, nous sommes à plus de 240.000 ziguinchorois dans les mutuelles de santé. Ce qui équivaut à un taux de 35% de couverture. Cela est satisfaisant vu les pesanteurs socio-culturelles qui s’opposent à l’enrôlement volontaire des personnes dans les mutuelles de santé ‘’, a salué M. Fall.

    L’année dernière, a-t-il rappelé, plus de 200 millions de francs CFA ont été injectés dans le système de santé régional. Il a ajouté que près de 500 millions de francs CFA ont été injectés dans la région de Ziguinchor à travers les mutuelles de santé par le projet ISMEA, en vue de  la prise en charge des enfants de moins de cinq ans et des femmes enceintes. Il souligne que ‘’le programme de couverture maladie universelle est très dynamique dans les régions’’.

    ‘’Il y a près de 30.000 femmes qui ont été prises en charge gratuitement au niveau des structures de santé et pour qui l’agence paie [la] césarienne’’, a aussi signalé le conseiller technique en charge des médias et des relations publiques de l’Agence nationale pour la couverture maladie universelle. Il a informé que ‘’le chef de l’Etat a instruit son gouvernement d’accorder une rallonge de 10 milliards de [francs CFA] à l’ANACMU afin de pouvoir éponger cette dette » liée à la césarienne.

    MNF/MD/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE/ / Ziguinchor : le bureau du comptable matière du lycée Djignabo Bassène incendié (censeur)

    SENEGAL-SOCIETE/ / Ziguinchor : le bureau du comptable matière du lycée Djignabo Bassène incendié (censeur)

    Ziguinchor, 9 mai (APS) – Le bureau du comptable matière du lycée Djignabo de Ziguinchor (sud) a été incendié, dans la nuit de lundi à mardi, par des manifestants après la condamnation en appel de l’opposant Ousmane Sonko, a appris l’APS du censeur dudit lycée, Demba Sagna.

    « Hier, vers 22 heures, une bande de jeunes manifestants a complètement calciné le bureau du comptable matière du lycée », a-t-il expliqué, précisant que des rames de papier, fournitures d’imprimerie, tablettes numériques, marqueurs, ont été réduits en cendre. Demba Sagna précise que le feu a été maîtrisé aux environs de 23 heures.

    Le censeur a indiqué que les manifestants ont défoncé les portes, cassé et mis le feu au bureau du comptable matière du lycée. Le bureau de l’intendant du lycée a été également saccagé par les manifestants, a-t-il signalé.

    « C’est une situation qui est regrettable, a réagi à l’APS l’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye. Ces dernières années, nous avons déployé des efforts monstres pour rénover et réhabiliter ce lycée, qui est un joyau et une vitrine de Ziguinchor. »

    Le leader du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), Ousmane Sonko, a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    L’opposant était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.

    La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts d’un montant de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Un important dispositif sécuritaire a été mis en place dans certains coins de la ville de Ziguinchor, dès les premières heures de la matinée, par les forces de défense et de sécurité pour parer à tout débordement.

    Un dispositif qui n’a toutefois pas empêché certains militants de manifester leur mécontentement notamment dans les quartiers  de Lyndiane, Grand-Dakar et Yamatogne.

    Le bureau du poste finance de ce quartier a été  incendié par des manifestants. Le calme est revenu quelques heures après dans la principale ville du sud du pays.

    MNF/ASB/ASG