Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : 2000 tonnes de noix de cajou de l’année passée en souffrrance dans les magasins (acteur)

    SENEGAL-ECONOMIE / Ziguinchor : 2000 tonnes de noix de cajou de l’année passée en souffrrance dans les magasins (acteur)

    Ziguinchor, 8 mai (APS) – Près de deux mille tonnes de noix d’acajou de l’année passée sont à ce jour, stockées dans des magasins à Ziguinchor (sud), faute de moiyens d’évacuation,  a déploré dimanche, le président de l’interprofessionnelle cajou du Sénégal, Boubacar Konta.

    ‘’L’année dernière, il y avait une quantité de 5000 tonnes non exportées. Et nous avons pu exporter récemment les 3000 tonnes. Il reste donc 2000 tonnes de cajou non exportées. Il n y a pas encore de mesures très claires sur l’exportation de l’anacarde au Sénégal’’, a regretté M. Konta.

    ‘’Il faut la révision de cette mesure d’interdiction de l’exportation par voie terrestre de l’anacarde. Il faut libérer la circulation pour le convoyage de ce tonnage de noix en soffrance dans les magasins », a plaidé Boubacar Konta.

    Pour lui  »l’exportation des noix de cajou n’est rien d’autre que l’évacuation des noix d’un pays à un autre’’.

    ‘’Faire prendre la noix à Ziguinchor pour l’amener à Dakar par la route ne doit pas constituer un blocage. On ne peut pas invoquer, le fait de traverser la Gambie comme un motif pour imposer cette mesure préjudiciable aux acteurs de la filière dans les régions du Sud du Sénégal’’, a soutenu M. Konta.

    Il a fait état d’inquiétudes par rapport à la présente campagne,  »si ce blocus de faire quitter les noix de Ziguinchor à Dakar par la voie terrestre reste maintenu’’.

    ‘’Cette année, nous avons eu beaucoup de ratages par rapport à la présente campagne. Jusqu’à aujourd’hui il y a des noix de cajou de l’année dernière qui sont là. Surtout le tonnage qui a été  financé dans le cadre du système de récépissé d’entrepôt. Ces noix se trouvent toujours entre les mains de certaines coopératives et certains acheteurs’’, a insisté le président de l’interprofessionnelle cajou du Sénégal.

    Il a invité l’Etat à encore à se pencher sur la question de la commercialisation de l’anacarde qui, selon lui, ‘’pose un énorme problème malgré le rôle que ce secteur jour dans l’atteinte à la souveraineté alimentaire de la région naturelle de la Casamance’’.

    Boubacar Konta a aussi dénoncé l’absence de la question de l’anacarde lors du dernier conseil interministériel sur la campagne agricole au Sénégal.  »Nous n’avions pas compris pourquoi le cajou n’était pas pris en charge dans ce cadre interministériel », a-t-il regretté.

    Il a rappelé que le Sénégal a exporté l’année dernière près de 102.000 tonnes d’anacarde avec un chiffre d’affaires de 60 milliards de francs CFA.

    La campagne d’anacarde 2023 sera officiellement lancée à Ziguinchor entre le 25 et 26 mai prochain.

    MNFMTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : les partisans d’Ousmane Sonko se disent  « prêts à résister » après la condamnation de leur leader

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : les partisans d’Ousmane Sonko se disent « prêts à résister » après la condamnation de leur leader

    Ziguinchor, 8 mai (APS) –Les partisans du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) de Ziguinchor (sud) disent être « prêts à résister et à se battre » pour que leur candidat soit éligible à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Pour ce qui est du procès en tant tel concernant Ousmane Sonko, nous déciderons de la suite à donner. L’heure a sonné pour résister et  se battre pour que la justice soit correctement rendue au Sénégal’’, a déclaré le coordonnateur départemental du parti Pastef de Ziguinchor.

    L’opposant Ousmane Sonko a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la Cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    Le leader du parti Pastef était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang.

    La Cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a de même ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, Walfquotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    Réagissant au cours d’un point de presse, le représentant départemental du parti Pastef à Ziguinchor  »n’est pas surpris de ce verdict ».

    « Nous allons résister pour la vérité afin qu’Ousmane Sonko ne soit pas sacrifié. Il sera candidat en 2024 . Nous n’allons pas accepter ce qui s’est passé. C’est une parodie de justice qui avait pour objectif de rendre Ousmane Sonko inéligible’’, a-t-il martelé devant des militants et sympathisants du maire de Ziguinchor.

    Le verdict du procès en appel d’Ousmane Sonko est tombé au moment où les militants de Pastef tenaient une marche pacifique.

    ‘’C’est avec beaucoup de peines que nous avons appris ce verdict qui rend inéligible Ousmane Sonko. Nous ne sommes pas surpris’’, a déploré Djibril Sonko.

    Un important dispositif sécuritaire a été mis en place dans certains coins de la ville de Ziguinchor, dès les premières heures de la matinée, par les forces de défense et de sécurité pour parer à tout débordement.
    Un dispositif qui n’a toutefois pas empêché certains militants de manifester leur mécontentement notamment dans les quartiers  de Lyndiane, Grand Dakar et Yamatogne.

    Le bureau du poste finance du quartier Yamatogne a été  incendié par des manifestants. Le caleme est revenuè quelques heures après dans la principale ville du sud du pays.

    MNF/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Ziguinchor : Fin d’une session ordinaire du Conseil municipal

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Ziguinchor : Fin d’une session ordinaire du Conseil municipal

    Ziguinchor, 8 mai (APS) – La session ordinaire du Conseil municipal de Ziguinchor (Sud), convoquée lundi par le maire, Ousmane Sonko a pris fin en présence de l’adjoint au préfet, Mamadou Lamine Diop, a constaté le correspondant de l’APS.

    Les conseillers présents à la salle de délibération de la mairie de Ziguinchor ont adopté à l’unanimité 7 des 8 points inscrits à l’ordre du jour.

    ‘’Le conseil nous a donné toutes les autorisations pour faire le travail. ‘’il était important de tenir cette réunion du conseil municipal pour soumettre aux conseillers un certain nombre de demandes d’autorisation relativement à la mise en place d’une régie intéressée pour la commune’’, a déclaré le maire de Ziguinchor au terme de la réunion.

    Il a insisté sur le fait que la municipalité allait incessamment lancé beaucoup de travaux citant entre autres la reconstruction du stade Jules François Bocandé, infrastructure sportive devant être doter d’une nouvelle pelouse synthétique, d’un éclairage, d’une nouvelle tribune, d’un terrain de basket et d’un espace réservé au handball et volleyball.

    ‘’ Nous avons pensé qu’il fallait associer les associations sportives en leur concédant la gestion pour être beaucoup plus en l’aise dans la matérialisation’’, a souligné Ousmane Sonko.

    Voici les 8 points de la réunion du conseil municipal :

    1. Une Régie intéressée;

    2. La Concession du stade du stade Jules François Bocandé;

    3. Diverses poursuites judiciaires;

    4. La révision du contrat de concession du quai de pêche;

    5. La création d’une régie spécialisée au quai de pêche:

    6. L’amendement de l’autorisation spéciale de report

    7. Les autorisations spéciales FDD et BICT 2023

    8. Divers

     

    MNF/AKS

  • SENEGAL-TOURISME-PERSPECTIVES / Un réseau interuniversitaire de recherche sur le tourisme, en gestation

    SENEGAL-TOURISME-PERSPECTIVES / Un réseau interuniversitaire de recherche sur le tourisme, en gestation

    Ziguinchor, 7 mai (APS) – Des professionnels du tourisme annoncent travailler à la constitution d’un réseau devant encourager les échanges interuniversitaires en matière de recherche et de conception de curricula dans une perspective d’améliorer la compétitivité du secteur touristique au Sénégal, a appris l’APS de ces incitateurs.

    Le consortium dénommé Réseau des universitaires du tourisme au Sénégal (RESUTS),  »regroupent quelques 8 établissements d’enseignement supérieur offrant des curricula sur le tourisme. Son lancement officiel est prévu le 20 mai prochain, à Dakar », a déclaré  Aissatou Diongue.

    Cette dernière, par ailleurs responsable du management des activités touristiques et culturelles à l’université Iba Der Thiam de Thiès (ouest) s’exprimait au sortir d’une rencontre de présentation du projet avec les responsables de la filière tourisme à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud). La cheffe du service régional du tourisme de Ziguinchor, Marie Louise Faye a aussi pris part à la rencontre.

    Outre le renforcement de l’insertion professionnelle des étudiants issus des filières touristiques, le RESUTS compte également  »appuyer » les collectivités territoriales dans leur quête  »d’identité touristique », a-t-on appris lors de la rencontre de présentation.

     »Le tourisme est un secteur stratégique sur le plan économique, social. C’est une occasion pour nous d’activer davantage tous les acteurs universitaires et aller vers une mutualisation des moyens pédagogiques, logistiques et financiers  », a relevé Aissatou Diongue

    MNF/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE/TRANSPORT/ / Anacarde : le COSEC mise sur le transport par voie fluvio-maritime

    SENEGAL-ECONOMIE/TRANSPORT/ / Anacarde : le COSEC mise sur le transport par voie fluvio-maritime

    Ziguinchor, 5 mai (APS) – Le Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) est en train de travailler « d’arrache-pied » afin  que le transport de l’anacarde produite dans les régions du sud (Ziguinchor, Sédhiou et Kolda) se fasse par voie fluviomaritime, a révélé, vendredi, son chef département assistance aux chargeurs, Abdoulaye Sall.

    « Le COSEC travaille d’arrache-pied pour que l’anacarde puisse passer cette année par la voie fluvio-maritime. Le transport fluvio-maritime est moins coûteux », a-t-il justifié en marge d’un atelier dédié à l’évaluation de la campagne anacarde 2023, dont le COSEC est un des principaux acteurs.

    M. Sall a rappelé que le COSEC est la première structure « à faire confiance » au secteur de l’anacarde à partir de 2017, en faisant venir des structures  »comme la DER [Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes], en relation avec le ministère du Commerce, pour voir l’importance que l’anacarde occupe dans l’économie de notre pays ».

    En 2022, a renseigné Abdoulaye Sall , le COSEC avait réussi à faire exporter « plus de 80 mille tonnes de noix d’anacarde », en s’appuyant sur des « mesures intermédiaires » prises de concert avec la DER et grâce au Consortium sénégalais d’activités maritimes (COSAMA), qui assure la liaison maritime avec Ziguinchor, principale zone de production.

    « Nous voulons sensibiliser les acteurs de l’anacarde pour que le transport se fasse dans les conditions optimales », a-t-il dit, soulignant que le COSEC table cette année sur des exportations de 100.000 tonnes d’anacarde.

    Plus de 90 000 tonnes d’anacarde avaient transité par le port de Ziguinchor lors de la campagne 2022, pour un chiffre d’affaires de 50 milliards de francs CFA, avait révélé, vendredi dernier, le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Massamba Edouard Achille Guèye.

    Le lancement officiel de la campagne 2023 de commercialisation de l’anacarde est prévu entre le 25 et le 26 mai, selon des acteurs de cette filière.

    MNF/ASB/ASG

  • SENEGAL-VOLLAILLE-SANTE / Bignona : une centaine d’oiseaux migrateurs infectés par la grippe aviaire

    SENEGAL-VOLLAILLE-SANTE / Bignona : une centaine d’oiseaux migrateurs infectés par la grippe aviaire

    Ziguinchor, 3 mai (APS) – Une centaine d’oiseaux sauvages infectés par la grippe aviaire ont été récemment découverts dans la réserve de Kalissaï et dans l’aire marine protégée d’Abéné, dans le département de Bignona (sud-ouest), a révélé, mercredi, le directeur régional de l’élevage et des productions animales de Ziguinchor, Dr Mouhamed Moustapha Sarr.

    « Nous avons confirmé un foyer de grippe aviaire au niveau de la réserve de Kalissaï et au niveau de l’aire marine protégée d’Abéné. Nous avons eu une mortalité importante d’oiseaux sauvages dont, des espèces non royales. Nous avons une centaine de sujets infectés », a précisé le Dr Sarr, dans un entretien avec la presse.

    Il a signalé que les prélèvements acheminés à Dakar sont ‘’revenus comme étant positifs à la grippe aviaire’’. C’est ‘’la faune sauvage’’ qui est jusque-là affectée, la volaille domestique n’étant ‘’pas encore touchée », a-t-il rassuré.

    Il a informé que ‘’toutes les mesures adéquates’’ ont été prises pour circonscrire et éviter la propagation du foyer. « Nous faisons une riposte selon une dimension transversale qui inclut l’environnement. Avec les acteurs de l’environnement , le décompte se fait chaque jour. Nous faisons un suivi pour voir l’évolution au niveau de cette faune sauvage », a  expliqué le chef du service régional de l’élevage de Ziguinchor.

    Il  a déclaré que ses services vont mettre en place des ‘’mesures restrictives’’ de manière à éviter des contacts entre les oiseaux touchés et les humains, afin d’écarter tout risque de contamination.

    Il a rappelé que la grippe aviaire est une maladie zoonotique, c’est-à-dire une maladie qui a la capacité de se propager et de contaminer l’homme. « C’est une maladie qui a un fort impact sur le plan économique », a-t-il indiqué.

    MNF/ASG

     

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Plus de 90.000 tonnes d’anacarde ont transité par le port de Ziguinchor en 2022 (DG ANAM)

    SENEGAL-ECONOMIE / Plus de 90.000 tonnes d’anacarde ont transité par le port de Ziguinchor en 2022 (DG ANAM)

    Ziguinchor, 28 avr (APS) – Plus de 90 000 tonnes d’anacarde ont transité par le port  de Ziguinchor (sud) lors de la campagne 2022, pour un chiffre d’affaires de 50 milliards de francs CFA, a révélé, vendredi, le directeur général de l’Agence nationale des affaires maritime (ANAM), Massamba Edouard Achille Guèye.

    « Nous avons observé une croissance exponentielle du trafic de fret notamment en ce qui concerne l’anacarde. Nous sommes passés de 56.000 tonnes à plus 90.000 tonnes, soit un chiffre d’affaires de plus de 50 milliards de francs CFA », a indiqué le DG de l’ANAM.

    Avec son homologue du Port autonome de Dakar, Mountaga Sy, M. Guèye visitait des chantiers au Port de Ziguinchor et dans des unités portuaires de la région.

    « En cohérence avec les autres politiques de développement économique et social, ce port de Ziguinchor est la plateforme logistique qui permettrait une meilleure circulation des marchandises et des personnes pour assurer une continuité du terroir », a-t-il dit.

    Selon lui, le port de Ziguinchor était « dimensionné en fonction du trafic antérieur », mais désormais il « prend une dimension additionnelle ». « C’est un port de replis pour la sous-région notamment la Guinée Bissau », a salué Massamba Edouard Achille Guèye.

    « Avant, a-t-il ajouté, nous avions simplement une gare maritime pour le transport des passagers. Mais avec la vision du chef de l’Etat de développer la région naturelle de la Casamance, le potentiel économique a été fortement mis à contribution et valorisé pour permettre à l’activité économique d’être redynamisée pour le bien des communautés de la Casamance ».

    Le port de Ziguinchor et ses unités portuaires sont désormais placés sous la tutelle du Port autonome de Dakar conformément à un décret pris par le chef de l’Etat le 22 février dernier, a signalé Mountaga Sy.

    Selon le DG du Port autonome de Dakar, à travers cette décision, le président de la République « veut redonner au port de Ziguinchor sa dignité de port qui a la composante essentielle de pouvoir polariser les opportunités économiques du terroir et autour ».

    Aussi « sur quinze mois, deux milliards 300 millions de francs CFA » ont-ils été dégagés pour réhabiliter le port commercial de Ziguinchor, a-t-il indiqué.

    MNF/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente  son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    SENEGAL-SOCIETE-PUBLICATION / Ziguinchor : Elgas présente son nouveau livre sur « le malaise post colonial »

    Ziguinchor, 28 avr (APS) – Le journaliste et écrivain sénégalais El Hadj Souleymane Gassama dit Elgas  a présenté vendredi à Ziguinchor son nouveau livre intitulé « Les bons ressentiments – Essai sur le malaise post-colonial », une publication dont il espère qu’il va contribuer à  »une relation saine » avec l’ancien colonisateur français.

     

    « L’objectif finale du livre, c’est qu’on arrête de s’enfermer uniquement sur la vision coloniale mais qu’on saisisse l’avenir et que cet avenir soit porteur pour nous », a déclaré l’auteur, docteur en sociologie, lors d’une rencontre d’échanges avec des étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ( (UASZ).

    « Je suis à l’UASZ pour proposer aux étudiants notamment ceux de la faculté des Lettres et des Sciences humaines ce que nous avons écrit. Nous avons permis à ce public de découvrir le livre, de se l’approprier’’, a expliqué Elgas au terme de cette rencontre organisée le CREILHAC (Centre de recherches interdisciplinaires sur les langues, la littérature, l’histoire, les arts et la culture), en collaboration avec la bibliothèque centrale de l’université de Ziguinchor.

     

    Il a dti que ce livre revient sur « la blessure coloniale, c’est-à-dire cette relation très particulière qu’on peut entretenir avec la France en recourant à des pensées qui ont existé avant dans les livres de Cheikh Anta Diop, de Léopold Senghor ».

     

    « C’est tout ce que j’exploite dans ce livre pour appeler à un nouveau temps de relations, pour qu’on sorte de ce que j’appelle +les bons ressentiments+, pour qu’on tisse enfin une relation saine, mais surtout qu’on puisse [agir] sur la ressource locale pour qu’elle produise les ressources du développement », a-t-il ajouté.

    MNF/BK

  • SENEGAL-SANTE / Bignona : un cas de rougeole enregistré à Badioncoto (médecin-chef)

    SENEGAL-SANTE / Bignona : un cas de rougeole enregistré à Badioncoto (médecin-chef)

     Ziguinchor, 27 avr (APS) – L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a confirmé le 18 avril dernier un cas de rougeole détecté au poste de santé de Badioncoto, dans le district sanitaire de Bignona, a révélé, jeudi, le médecin-chef de Ziguinchor, Youssouph Tine, dans un communiqué transmis à l’APS.

    « En date du 13 avril 2023, un enfant âgé de quatre ans a été reçu en consultation dans le poste de santé de Badioncoto, dans le district sanitaire de Bignona pour une fièvre, rougeur oculaire, toux et écoulement nasal », a-t-il signalé.

    Il a rappelé que l’enfant avait bénéficié d’un traitement symptomatique à base de paracétamol et d’une couverture antibiotique.  Des prélèvements ont été effectués sur lui le même jour pour suspicion de rougeole. Selon lui, « le diagnostic de rougeole a été confirmé par l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) le 18 avril 2023 ».

    Selon M. Tine, « à la confirmation du diagnostic, le district sanitaire de Bignona a conduit une mission d’investigation qui a permis de relever l’absence de notion de vaccination contre la rougeole et de rubéole, de faire le suivi de l’enfant qui va beaucoup mieux et de recenser les enfants contacts ». Il assure qu’ »aucun de ces enfants contacts n’est symptomatique à ce jour ».

    La rougeole, a-t-il rappelé, est sous surveillance épidémiologique à l’instar des maladies, comme la fièvre jaune, la méningite et les fièvres hémorragiques que la Direction de la prévention du ministère de la Santé et de l’Action Sociale suit particulièrement.

    « Tout cas suspect est prélevé pour confirmation au niveau de l’IPD, ensuite l’investigation et la riposte sont toujours organisées autour des cas confirmés », a-t-il expliqué.

    « Nous voudrions à ce titre rassurer l’opinion publique suite à l’annonce du cas de rougeole enregistré à Bignona, qui est le premier dans la région de Ziguinchor depuis le début de l’année 2023 malgré le contexte social dans le secteur de la santé avec la grève des syndicats et le boycott de la vaccination », a rassuré Youssouf Tine.

    Il considère que cela  » témoigne de la résilience du système de santé et de la performance du système de surveillance mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action Sociale’’, lequel ‘’permet de détecter précocement les maladies à potentiel épidémique et de riposter ».

    Youssouf Tine s’est réjoui de la levée du boycott des programmes par les syndicats et appelle ainsi à plus de sérénité dans le secteur de la santé qui, dit-il, est seul gage de performances et d’amélioration de la santé des populations.

    MNF/ASG

  • SENEGAL-SECURITE / Casamance : Plusieurs zones libérées des mines et des restes explosifs de guerre (gouverneur)

    SENEGAL-SECURITE / Casamance : Plusieurs zones libérées des mines et des restes explosifs de guerre (gouverneur)

    Cap Skirring (Ziguinchor), 27 avr (APS) – Plusieurs parties de la région naturelle de la Casamance ont été libérées des mines et des restes explosifs de guerre, a indiqué, mercredi, à Cap Skirring, le gouverneur de la région de Ziguinchor (sud), Guedj Diouf.

    ‘’Plusieurs parties de la région naturelle de la Casamance ont été libérées des mines et des restes explosifs de guerre. Des efforts assez consistants ont été fournis par l’Etat du Sénégal et ses partenaires. Et, les démineurs sont jusqu’à présent sur le terrain pour continuer le travail’’, a salué le chef de l’exécutif régional.

    Guedj Diouf s’exprimait en marge d’un atelier de plaidoyer sur les stratégies de mobilisation des ressources financières pour soutenir le déminage humanitaire et la réinsertion et intégration socioéconomique des populations victimes du conflit en Casamance.

    Cette rencontre était co-organisée par l’agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC), le centre national d’actions antimines au Sénégal (CNAMS) et l’ONG APRAN en partenariat avec l’ambassade de Suisse au Sénégal.

    ‘’Cet atelier vise à mobiliser les partenaires techniques financiers autour de la question du déminage humanitaire en vue de les amener à s’engager à accompagner l’Etat du Sénégal dans son engagement à éliminer les mines au niveau du Sénégal d’ici 2026’’, a expliqué le gouverneur de Ziguinchor.

    En effet, a-t-il fait observer, ‘’nous avons remarqué que depuis quelques années il y a un groupe de partenaires qui s’est engagé auprès de l’Etat du Sénégal mais il était en léthargie pour des problèmes de financements’’. Ce qui selon lui, ‘’ a fait que le déminage humanitaire a pris un ralentissement’’.

    ‘’Nous voulons corriger cette problématique en remobilisant les partenaires techniques financiers au côté de l’Etat pour atteindre cet objectif qui consiste à déminer les terres de la région naturelle de la Casamance et ses engins explosifs nuisibles au développement économique de la zone’’, a dit Guedj Diouf.

    Selon le secrétaire général de l’ONG APRAN, Demba Keita, ‘’il reste en Casamance 1.700. 000 mètres carrés de terres à déminer et, pour ce faire il faut six milliards de francs CFA’’.

    ‘’Aujourd’hui, nous voulons pousser les partenaires pour mobiliser environ 2 milliards 900 millions de francs CFA qui vont permettre à l’ANRAC et au CNAMS de dérouler leur stratégie et accélérer le processus de prise en charge des populations affectées par les mines’’, a expliqué M. Keita, faisant savoir qu’aujourd’hui, 800 victimes ont été recensés en Casamance et des milliers de déplacés.

    ‘’Il faut que les villages soient dépollués afin que les gens puissent circuler librement et aller dans les champs’’, a plaidé le SG de l’ONG APRAN.

    ‘’À la suite des opérations de sécurisation menées par l’armée et de la forte accalmie que nous notons en Casamance depuis 2012, il existe une forte dynamique de retour des populations’’, a aussi Salué le directeur général de l’ANRAC, Ansou Sané.

    Selon lui, ‘’aujourd’hui , l’ANRAC travaille avec l’ensemble des acteurs à encadrer et à planifier ces vagues de retour en mettant à la disposition des populations toutes les solutions requises par rapport à ce retour en terme d’infrastructures, de conditions de reconversion économique entre autres’’.

    Il a fait part de la mise en place par sa structure d’un ‘’projet d’urgence de réinsertion socioéconomique des communautés affectées par le conflit en Casamance (PURC).

    ‘’Ce projet a pour objectif d’offrir un paquet de services socio-économiques aux groupes vulnérables et de promouvoir des activités licites de développement’’, a expliqué Ansou Sané.

    MNF/OID