Auteur/autrice : Modou FALL

  • SENEGAL-ECONOMIE / Bignona : le potentiel entrepreneurial des femmes de la Casamance au menu d’un forum

    SENEGAL-ECONOMIE / Bignona : le potentiel entrepreneurial des femmes de la Casamance au menu d’un forum

    Niamone (Bignona), 21 déc (APS) – L’ adjoint du sous-préfet de l’arrondissement de Tenghori, Amadou Diallo a présidé, vendredi, à Niamone, dans le département de Bignona, un forum axé sur l’économique des femmes en Casamance, une initiative du comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (USOFORAL) , a constaté l’APS.

    Cette activité axée sur le thème « Le potentiel de l’entreprenariat des femmes : enjeux et défis  » a pour objectif d’inciter les populations de la Casamance au consommer local, a expliqué la chargée de projet au comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (Usoforal), Marianne Patricia Manga Lopy.

    Des maires, des autorités administratives et des représentants des services techniques travaillant dans le domaine de l’entrepreneuriat des femmes, ont pris part à la rencontre.

    Mme Lopy a ajouté que ce forum a également pour but de permettre aux femmes de fédérations de Boutoupa- Camaracounda, d’Oulampane , de Niamone et de Djibidione d’échanger entre elles et d’exposer leurs produits locaux qu’elles ont eu à transformer dans leurs localités respectives.

    « Nous voulons que ces femmes surmontent les défis qu’elles ont par rapport à la transformation des fruits et légumes qu’elles sont en train de faire dans leur localité », a dit Marianne Patricia manga Lopy.

    Le comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance (USOFORAL) a ainsi invité les pouvoirs publics et les autorités territoriales à accompagner les femmes du monde rural dans leur combat pour l’accès à la terre, afin de leur ‘’permettre de produire à grande échelle.

    « Nous invitons l’État du Sénégal à accompagner ces femmes afin qu’elles puissent mieux prendre en charge leurs activités et être sur le chemin de leur autonomisation », a insisté Mme Lopy.

    L’adjoint du sous-préfet de l’arrondissement de Tenghori, Amadou Diallo a salué la tenue du forum qui constitue  »une opportunité pour montrer le potentiel de la Casamance en terme de produits ».

    MNF/ADL/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Le COSSUEL démarre ses activités à Ziguinchor

    SENEGAL-SOCIETE / Le COSSUEL démarre ses activités à Ziguinchor

    Ziguinchor, 18 déc (APS) – Un comité régional de développement (CRD) axé sur le contrôle de conformité des installations électriques s’est tenu à Ziguinchor (sud), mercredi, pour marquer le démarrage de la mission du Comité sénégalais pour la sécurité des usagers de l’électricité (COSSUEL)

    Ce CRD vise à vulgariser la mission de cet organe qui démarre ses activités jeudi à Ziguinchor, a expliqué le représentant de son directeur général et coordinateur de ses agences régionales, Lamine Fall.

    « La norme établie est la norme NS 011- 011 qui gère tout ce qui est installation électrique intérieure », a expliqué M. Fall.

    Selon lui, le démarrage des activités du COSSUEL va permettre de délivrer des attestations de conformité aux usagers avant la mise en service des installations électriques intérieures.

    Les risques relatifs au non-respect de la norme de conformité « sont multiples et fréquents », a relevé M. Fall, citant les incendies, risques d’électrocution et d’électrisation.

    « Garant de la sécurité des populations, l’État a mis en place le COSSUEL pour veiller à la conformité des installations électriques intérieures et sécuriser les usagers », a rappelé Lamine Fall.

    « Il y a de façon récurrente des incendies qui sont relevés dans certaines installations, surtout dans les marchés », a signalé l’adjoint au gouverneur de la région de Ziguinchor, Alseny Bangoura qui a présidé le CRD.

    Le démarrage des activités du COSSUEL va apporter « une solution pour qu’on puisse avoir un respect des normes d’installation électrique dans tous les bâtiments, notamment les maisons, les centres commerciaux, mais surtout les immeubles de grande hauteur », a t-il relevè.

    MNF/BK/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Droits humains au Sénégal : des avancées et des points à améliorer, selon un officiel onusien

    SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Droits humains au Sénégal : des avancées et des points à améliorer, selon un officiel onusien

    Ziguinchor, 18 déc (APS) – Le Sénégal se porte globalement bien en matière de protection des droits de l’homme, même s’il reste encore beaucoup d’efforts à faire dans divers domaines, a indiqué, mercredi, à Cap Skirring (Ziguinchor, sud), le représentant du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, Ayéda Robert Kotchani.

    « En matière de droits de l’homme, aucun pays n’est un champion absolu. Au Sénégal, comme dans tous les pays démocratiques, il y a de fortes avancées que nous encourageons. Mais, il y a des domaines où nous pensons que des efforts doivent être faits. Il y a des choses à parfaire », a-t-il affirmé.

    Il s’exprimait en marge d’une session de renforcement de capacités de magistrats et avocats des cours d’appels de Ziguinchor et Tambacounda.

    Cette session de formation, qui s’est ouverte mercredi à Cap-Skirring, dans la région de Ziguinchor, est axée sur le thème : « L’applicabilité des normes internationales de droits de l’homme au niveau national ».

    « Au niveau de notre bureau, nous allons continuer à accompagner les États dans la promotion des droits de l’homme, à travers des institutions gouvernementales, comme la Commission nationale des droits de l’homme mais aussi l’Observatoire national des lieux de privation des libertés », a promis M. Kotchani.

    Le responsable du bureau Afrique de l’Ouest du Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme indique qu’au Sénégal, « les défis majeurs concernent surtout l’enfance, domaine marqué par l’absence d’un code, comme texte d’encadrement ».

    Il a pointé par exemple « le faible taux de scolarité constaté dans plusieurs endroits du pays ».

    « Dans certaines régions du Sénégal, cet taux de scolarité demeure encore très bas. C’est la même chose pour les soins médicaux qui posent problème », a-t-il fait savoir.

    « On a noté des efforts formidables. Par exemple, nous avons le statut de la Commission nationale des droits de l’homme du Sénégal dont une loi a été votée au mois de septembre dernier », a toutefois salué Ayé Robert Kotchani.

    Il préconise l’installation des antennes régionales de la Commission nationale des droits de l’homme.

    Pour parvenir à relever les défis liés à l’effectivité des droits de l’homme, le directeur des droits humains au ministère de la Justice, Julien Ngane Ndour, a souligné la nécessité d’offrir une formation continue aux magistrats « pour leur permettre de mieux appliquer les normes internationales au niveau interne ».

    « Les normes internationales sont mises en place pour les justiciables. Donc, il faut toujours offrir aux magistrats des sessions de renforcement de capacités pour une meilleure application des normes et traités internationaux », a-t-il préconisé

    Le procureur général près la Cour d’appel de Ziguinchor, Saliou Mbaye, a expliqué que cette rencontre à Cap-Skirring « arrive à point nommé, surtout dans un contexte où les magistrats sont appelés à appliquer des normes internationales à côté des normes de droit interne ».

    « Cette activité leur permettra, avec les experts, de trouver des solutions et des bonnes pratiques pour faire en sorte que le justiciable y trouve toujours son compte », a ajouté Saliou Mbaye.

    MNF/ASG/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Casamance : des transformatrices formées à la labellisation des produits locaux 

    SENEGAL-ECONOMIE-FORMATION / Casamance : des transformatrices formées à la labellisation des produits locaux 

    Ziguinchor, 17 déc (APS) – Quelque vingt-huit groupements de femmes productrices et transformatrices de la Casamance ont bénéficié d’une formation en labellisation et commercialisation des produits locaux organisée par Casa-industries, une société d’investissement, de production et de commercialisation basée au sud du pays, a-t-on appris de son Directeur général.

    « Casa-industries a un modèle économique qui permet aux femmes et jeunes qui sont dans la transformation d’avoir des pistes de solution. Aujourd’hui, nous accompagnons 28 groupements féminins de la Casamance dans la transformation », a indiqué Xavier Diatta, en marge d’une assemblée générale extraordinaire de ladite structure.

    M. Diatta a ajouté que  »ces femmes de la Casamance ont bénéficié de formations sur la labellisation et la commercialisation des produits locaux ».

    Il a rappelé que « Casa-Industries » a été créée depuis 2021 en vue de participer au développement industriel du Sénégal.

    Xavier Diatta a renseigné que sa société a implanté une unité de transformation d’anacarde à Djifangor. Cette unité, a-t-il relevé transforme deux tonnes de produits par jour. « Et, nous voulons aller à cinq tonnes d’anacardes par jour », a dit M. Diatta.

    « Nous avons des produits labellisés qu’on peut amener partout sans problème. Ce sont des produits de qualité que nous avons », a fait savoir le directeur général, informant que le capital de sa société est passé de 50 millions de francs à 112 millions de francs CFA.

    Casa-industries compte, à ce jour, 562 actionnaires qui, « ont à cœur le développement de l’agro-industrie en Casamance, souligne-t-il.

    Xavier Diatta a salué la tenue de cette assemblée générale extraordinaire qui, selon lui,  »a permis de faire le compte rendu après deux années d’activité et de lancer des orientations qui nous permettront de corriger ».

    MNF/AB/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Bignona : plus de 200 jeunes participent à la 3e édition du camp de l’agroécologie à Thionck-Essyl

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-AGRICULTURE / Bignona : plus de 200 jeunes participent à la 3e édition du camp de l’agroécologie à Thionck-Essyl

    Thionck-Essyl (Bignona), 17 déc (APS) – Plus de 200 jeunes venus des quatorze régions du Sénégal, participent à la troisième édition du camp de l’agroécologie organisée dans la commune de Thionck-Essyl (Bignona), par le Cadre de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) et ses partenaires, a constaté l’APS.

    « Ce rassemblement qui a lieu du 16 au 19 décembre va permettre à la jeune génération d’appréhender au mieux toutes les questions inhérentes aux changements climatiques et à la préservation de l’environnement en vue d’offrir dans le futur une alimentation saine aux populations », a expliqué le Secrétaire général du CNCR, Amadou Makhtar Mbodj, lors du lancement de cette édition.

     »Cette troisième édition du camp de l’agroécologie paysanne sur le climat et la gestion communautaire des ressources naturelles est organisée pour inciter à un retour imminent à l’orthodoxie agricole où tout est obtenu à partir de la terre y compris avec l’usage de composte », a-t-il ajouté.

    Amadou Makhtar Mbodj a invité les producteurs à mettre un terme à toute forme d’agriculture qui ne respecte pas les normes environnementales.

    « On ne peut pas continuer à pratiquer l’agriculture avec des pesticides. Pourtant, nos aînés, soucieux de leur environnement ont toujours opté pour une alimentation saine. Nous pensons qu’on peut revenir à cette ancienne formule », a-t-il suggéré, précisant que  »c’est pour cette raison qu’on organise ces camps d’agroécologie à l’intention des jeunes ».

     »Nous organisons ces camps pour les former et sensibiliser afin qu’ils s’approprient ces concepts dans le but de nous aider à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés », a-t-il expliqué.

    La deuxième adjointe au maire de la commune de Thionck-Essyl, Oulimata Djiba se félicite du choix porté sur leur collectivité territoriale pour abriter ce camp axé sur l’agroécologie qui réunit plus de 200 jeunes du Sénégal.

    « L’environnement est notre premier outil de vie. Nous encourageons le CNCR à continuer à mener des actions de sensibilisation pour un retour à une agriculture sans engrais chimique », a plaidé Mme Djiba.

    Mamadou Sow, chargé de communication du Collège des jeunes du CNCR, s’est à son tour félicité de l’organisation de ce camp qui permet « d’outiller davantage les participants, durant trois jours, sur les questions liées aux changements climatiques et à la résilience climatique ».

    MNF/AB/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE-GENRE / VBG : 165 cas recensés en onze mois à Ziguinchor (coordonnatrice)

    SENEGAL-SOCIETE-GENRE / VBG : 165 cas recensés en onze mois à Ziguinchor (coordonnatrice)

    Bignona, 16 déc (APS) – La boutique du droit de Ziguinchor (sud) a recensé 165 cas de violences basées sur le genre (VBG) entre janvier et novembre 2024, a-t-on appris de sa coordonnatrice régionale, Ndèye Astou Goudiaby.

    « Pour cette année, de janvier à novembre 2024, nous avons enregistré dans la région de Ziguinchor 165 cas de violences basées sur le genre. Et parmi ces 165 cas, nous avons 76 cas de violences faites aux femmes et aux filles », a révélé Mme Goudiaby.

    Elle s’exprimait dimanche en marge d’un forum communautaire sur l’égalité des genres à Bignona. La rencontre est organisée par la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI), une ONG canadienne. Ce forum entre dans le cadre de la mise en œuvre de  son projet « Naturelles ».

    « Le nombre de violences basées sur le genre est alarmant dans la région de Ziguinchor. Les choses sont critiques. Ici, les femmes et les filles souffrent », a-t-elle déploré, soulignant que les femmes de la région de Ziguinchor subissent toutes les formes de violences.

    Parmi les 76 cas de violences faites aux femmes et aux filles, la boutique du droit de Ziguinchor a recensé 37 cas de violences physiques, 17 cas de violences économiques, 13 cas de violences sexuelles et 9 cas de violences psychologiques, a détaillé la coordonnatrice régionale.

    La tranche d’âge des femmes victimes de violences varie de 25 à 45 ans, alors que pour les filles victimes de viol, elle varie de 0 à 14 ans, a-t-elle ajouté.

    Ndèye Astou Goudiaby a renseigné qu’ à Ziguinchor, la cause de ces violences, est pour la plupart liée à un défaut d’entretien.  »La plupart des hommes ont démissionné au sein du ménage. Ils refusent catégoriquement de contribuer aux charges du ménage, d’entretenir leurs femmes et leurs enfants. C’est pourquoi aujourd’hui, nous avons énormément, de cas de violences », a-t-elle expliqué.

    Elle a ainsi invité les victimes à libérer leur parole pour que tous ces auteurs puissent être poursuivis et que justice soit faite pour elles.

    « Nous avons besoin à nos côtés de toutes les parties prenantes de la société pour qu’ensemble nous puissions éradiquer de façon définitive ces formes de violences », a-t-elle dit, invitant également les communautés à signaler les cas de violences qui sévissent dans les quartiers.

    « La situation des violences basées sur le genre est inquiétante dans toutes les collectivités territoriales du Sénégal où nous savons qu’il y a une prévalence du taux de violence basée sur le genre particulièrement les violences que subissent les femmes « , a relevé la spécialiste en égalité de genre de la SOCODEVI, Aïssatou Diallo.

    Elle a expliqué que ce forum a pour objectif de promouvoir les masculinités positives et tout ce qui est prévention des violences basées sur le genre.

    Ce forum a été l’occasion d’outiller des membres de la société civile et des défenseurs des droits de la femme sur la lutte contre les violences basées sur le genre.

    MNF/ASB/SKS/AB

  • SENEGAL-SOCIETE -COLLECTIVITE-APPUI / Bignona : des infrastructures sociales de base réceptionnées à Mangoulène

    SENEGAL-SOCIETE -COLLECTIVITE-APPUI / Bignona : des infrastructures sociales de base réceptionnées à Mangoulène

    Mangouléne (Bignona ), 16 déc (APS) – La maternité, le bloc administratif du collège d’enseignement moyen (CEM) et la mosquée de Mangouléne, un village situé dans le département de Bignona (sud) ont été réceptionnés ce weekend après leur réhabilitation complète à l’initiative du docteur Rose Wardini, a constaté l’APS.

    Ces actions entrent dans le cadre du programme « Zéro abris provisoire » initiée par la gynécologue-obstétricienne pour venir en aide aux populations dans le domaine de la  santé, de l’éducation et de la vie communautaire.

    « Lors de ma visite à Mangouléne, il y a deux mois, j’avais constaté des défis importants, notamment l’état de vétusté des infrastructures sociales. Ce constat m’a poussée à prendre l’engagement de rénover la maternité, le bloc administratif du CEM et la mosquée », a-t-elle expliqué lors de la cérémonie de réception. 

     » Cette démarche s’inscrit dans notre vision d’éliminer les abris provisoires et de garantir des cadres dignes aux populations, surtout pour les jeunes et les femmes », a-t-elle ajouté, insistant sur  »l’urgence d’améliorer les conditions de vie des populations rurales ».

    Selon Rose Wardini,  » il est inadmissible, en 2024, de voir encore des abris provisoires dans nos écoles. Les enfants méritent des environnements propices à leur apprentissage, et c’est à nous, citoyens engagés, de travailler pour ce changement », a t-elle souligné.

    « Aujourd’hui, nous disposons d’une maternité entièrement rénovée et équipée pour offrir des soins de qualité. Les femmes enceintes peuvent accoucher dans des conditions décentes, avec des lits et des matelas neufs, des rideaux et une salle d’accouchement moderne. C’est un véritable bond en avant, même si des défis subsistent », a salué l’infirmier chef de poste de Mangouléne, Issa Baldé.

    MNF/AB/ABB

  • SENEGAL-SOCIETE-COMMEMORATION / Ziguinchor : des journées de prières dédiées aux défunts anciens combattants 

    SENEGAL-SOCIETE-COMMEMORATION / Ziguinchor : des journées de prières dédiées aux défunts anciens combattants 

    Ziguinchor, 14 déc (APS)- L’Union régionale des anciens combattants de Ziguinchor (sud) a initié ce weekend, des journées de prières à l’endroit de leurs frères d’armes qui ne sont plus de ce monde, a constaté l’APS.

    « Chaque année, les anciens combattants de Ziguinchor choisissent une date pour prier pour leurs camarades qui leur ont devancé dans l’autre monde », a indiqué le président de l’Union régionale des anciens combattants de Ziguinchor, l’adjudant major Alpha Dia.

    Il s’exprimait au terme d’une messe organisée à cette occasion à la paroisse cathédrale Saint Antoine de Padoue de Ziguinchor.

    « Nous avons été ensemble sur le terrain. On a fait carrière ensemble. Un musulman a échappé à la mort grâce au chrétien ou à un traditionaliste et vice versa. Nos défunts ont été sincères. Donc, s’ils ne sont plus là, nous avons le droit et le devoir de penser et de prier pour eux », a dit M. Dia.

    Selon le de l’Union régionale des anciens combattants de Ziguinchor, cette principale région du sud du pays comptabilise plus d’une centaine de défunts anciens combattants.

    Il a plaidé pour plus de soutien et une décoration des veuves des anciens combattants.

    « Prier pour les défunts, c’est toujours un moment d’émotion, de rappel de notre condition, de rappel de ce que nous avons vécu avec ceux-là qui sont partis », a réagi le curé de la paroisse cathédrale Saint Antoine de Padoue de Ziguinchor, l’abbé Saturnin Oscar Manga qui a dirigé la messe dédiée aux défunts anciens combattants.

    A la suite de cette messe de prière, les anciens frères d’arme se sont rendus à la maison des anciens combattants pour des pratiques traditionnalistes sous forme de recueillement. Cette séance sera suivie dimanche d’un moment de récital du Coran en présence de chrétiens et de traditionalistes.

    MNF/SBS/MTN

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Ziguinchor : la mairie dote le poste de santé de Peyrissac d’un lot de médicaments d’une valeur de 400 mille francs CFA

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITE / Ziguinchor : la mairie dote le poste de santé de Peyrissac d’un lot de médicaments d’une valeur de 400 mille francs CFA

    Ziguinchor, 13 déc (APS) – La municipalité de Ziguinchor (sud) a remis, vendredi, un lot de médicaments d’une valeur de 400 000 francs CFA au poste de santé de Peyrissac, un quartier de la commune, a constaté l’APS.

    « Ce don de médicaments va aider la structure sanitaire à aborder au mieux les journées de consultations médicales gratuites qu’elle organise samedi au profit des populations de Ziguinchor », a indiqué le maire de la commune de Ziguinchor, Djibril Sonko, lors de la cérémonie de distribution desdits médicaments.

    « Nous voulons être toujours plus proche des communautés aux fins de leur garantir une meilleure santé », a-t-il ajouté.

    Le maire de la commune de Ziguinchor a en outre déclaré que l’équipe municipale a également procédé à une commande de médicaments d’une valeur de 50 millions de francs CFA.

    « Ce lot de médicaments, qui sera acquis dans les semaines à venir, va être distribué à tous les postes de santé de la commune de Ziguinchor », a dit Djibril Sonko, ajoutant que la mairie travaille à réhabiliter tous les postes de santé de la commune et l’hôpital Silence.

    Le vice-président du Conseil de Peyrissac, Ibrahima Ba, a salué le geste de la mairie et a estimé qu’‘’investir dans la santé, c’est soutenir le développement économique et social, à la base’’.

    MNF/ABB/OID

  • SENEGAL- EDUCATION - HUMEUR / Université de Ziguinchor : les étudiants opposés à la session unique et à l’invalidation du second semestre

    SENEGAL- EDUCATION – HUMEUR / Université de Ziguinchor : les étudiants opposés à la session unique et à l’invalidation du second semestre

    Ziguinchor, 13 déc (APS) – La Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor (CE-UASZ) a exprimé vendredi, son opposition à la tenue éventuelle d’une session unique et une invalidation du second semestre 2023-2024 de l’année universitaire.

    « Les décisions prises par le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor sont arbitraires. Nous nous attendions à ce qu’on nous dise comment faire pour améliorer nos conditions sociales et pédagogiques’’, a déclaré le coordonnateur des étudiants de l’UASZ, Khadim Diène, lors d’un point de presse.

    Il affirme qu’au lieu d’améliorer ces conditions, le conseil a imposé des sessions uniques et une année invalide. ‘’Ce sont des menaces à l’endroit des étudiants. Ils ont pris des décisions arbitraires », a-t-il dénoncé.

    Jeudi dernier, le conseil académique de l’université Assane Seck de Ziguinchor a décidé d’une reprise des enseignements le lundi 6 janvier 2025.

    Il a aussi pris la décision de tenir une session unique pour l’année universitaire 2023-2024, notamment pour les UFR LASHUS, SES et ST.

    Parmi les décisions prises à l’issue de la réunion, figure également l’invalidation du second semestre 2023-2024, si les étudiants ne reprennent pas les cours, jusqu’au lundi 13 janvier 2025.

    « La reprise dépend de la satisfaction de nos revendications. Mais, avec l’imposition de session unique et l’invalidation de l’année, on ne va pas l’accepter. On est ferme là-dessus. On ne va pas faire une session unique encore moins une année invalide », a martelé Khadim Diène. Il demande l’organisation de deux sessions normales.

    Pour lui, « il y a rien qui explique ces impositions de session unique ou l’invalidation de l’année ».

    « [Le 6 janvier 2025], si nos revendications ne sont pas satisfaites, nous allons encore veiller sur nos conditions de vies sociales et pédagogiques. Si on ne va pas reprendre, on le dira », a précisé le coordonnateur des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor.

    Il estime que la décision d’annulation de l’année et la tenue de session unique ne sont pas opportunes.

    « Session unique = année invalide »

    « La session unique équivaut à l’invalidation de l’année. On risque d’avoir cette année un taux de décrochage très élevé à l’université Assane Seck de Ziguinchor », craint Khadim Diène.

    Il relève que les grèves répétitives à l’université Assane Seck de Ziguinchor ont eu des conséquences sur les résultats du premier semestre.

    « Il y a des UFR qui ont même un taux de réussite de 20% « , a-t-il fait observer.

    La Coordination des étudiants de l’université Assane Seck de Ziguinchor demande la satisfaction ‘’immédiate’’ de ses revendications.

    Le conseil académique de l’UASZ avait pris la décision, le 27 novembre dernier, de fermer ‘’jusqu’à nouvel ordre le campus pédagogique’’.

    Cette mesure ne concernait pas le centre universitaire de Kolda (sud) et l’UFR 2S, des annexes de l’université Assane-Seck où les enseignements se sont poursuivis.

    Le conseil académique, présidé par le recteur Alassane Diédhiou, avait également dissous des amicales d’étudiants et suspendu le renouvellement des bureaux de ces mêmes instances.

    Le 27 novembre, la direction du centre régional des œuvres universitaires de Ziguinchor avait annoncé la fermeture du campus social de l’UASZ.

    Ces mesures étaient consécutives à une grève illimitée des étudiants, qui réclamaient l’achèvement des chantiers de 12 amphithéâtres en construction depuis 2015, la réception d’un pavillon de 1.000 lits et d’un restaurant.

    Trois véhicules du rectorat ont été incendiés lors des violences et des étudiants blessés.

    MNF/ASG/ASB