Auteur/autrice : Modou Séne

Touba, 13 oct (APS)  – Le Directeur des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe, Djim Dramé, s’est entretenu dimanche à Touba, avec le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a constaté l’APS.

‘’Cet échange avec le  khalife des mourides était l’occasion pour nous de présenter au guide religieux,  les orientations et le sens de cette nouvelle direction créée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye », a-t-il dit aux journalistes, à l’issue de l’audience. 

Accompagné d’une délégation restreinte, il a indiqué que cette visite était aussi une occasion de ‘’recueillir les recommandations, les conseils et les prières du khalife général des mourides, à la suite de ma nomination à la tête de cette nouvelle direction’’.

« Nous voulons l’accompagnement et le soutien des différents guides religieux du pays pour atteindre nos objectifs, conformément aux orientations des plus hautes autorités de l’Etat », a-t-il encore souligné.

Il a assuré que cette direction ‘’cadre parfaitement avec les attentes et les objectifs des khalifes généraux des différents foyers religieux du pays’’.

Concernant l’insertion des diplômés en langue arabe, Djim Dramé a soutenu ‘’qu’il faut une vision et un courage politique pour accompagner les diplômés en langue arabe dans leur insertion’’.

Djim Dramé a été nommé à ce poste par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, le 18 septembre 2024, en Conseil des ministres.

M. Dramé est maître de recherches titulaire à l’IFAN, l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, où il dirige le laboratoire d’islamologie.

Titulaire d’un doctorat en Langues et civilisations arabo-islamiques, il est auteur de l’ouvrage : ”L’enseignement arabo-islamique au Sénégal : le daara de Koki”.

MS/SK/AB

Touba, 11 oct (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a officiellement lancé vendredi après-midi des opérations de transfert financier pour les ménages impactés par les inondations de la ville de Touba, a constaté l’APS.

 »Dans un premier temps, nous allons démarrer avec 2007 familles et chaque ménage doit recevoir un montant compris entre 100 mille et 200 mille francs CFA en fonction de la nature des dégâts », a expliqué M. Fall à des journalistes au nom de la ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye.

Il s’exprimait à la fin de la cérémonie de lancement des opérations de transfert d’argent pour les sinistrés des inondations. Cette cérémonie s’est tenue en présence du directeur général du Fonds de solidarité nationale, Baïdy Niang.

Pour la première phase de ces opérations, l’Etat a dégagé une enveloppe globale de 378 millions de francs CFA, selon le chef de l’exécutif régional.

Ibrahima Fall précise que cette approche de protection sociale répond à la vision des nouvelles autorités pour la transformation systémique du pays.

Le directeur général du Fonds de solidarité nationale, Baïdy Niang, indique que les autorités travaillent à élargir le champ des bénéficiaires afin de toucher l’ensemble des impactés des inondations dans la cité religieuse.

MS/ADL/ASG

Bambey, 10 oct (APS) – Le projet pilote Fonds décentralisé en soutien aux actions d’adaptation menées par les communautés de Bambey et environs a été lancé jeudi, dans le but de lutter contre les conséquences néfastes du changement climatique sur les rendements agricoles.

Ce projet, initié par l’Union régionale des associations paysannes de Diourbel (URAPD), avec l’appui technique et financier de l’ONG Oxfam et Action solidaire international (ASI), va intervenir principalement dans la commune de Ngoye, durant sa phase pilote.

« En tant que producteurs, nous sommes les premières victimes des effets du changement climatique avec une baisse des rendements agricoles », a indiqué le secrétaire général de l’URAPD, Elimane Diouf.

Dans le cadre de ce projet, a-t-il déclaré, l’URAPD compte dérouler un certain nombre d’initiatives, comme la régénération naturelle assistée, la mise en place d’une unité de fabrication d’engrais biologique et de périmètres maraîchers.

Selon lui, ces initiatives d’adaptation développées à la base visent à lutter contre les conséquences du changement climatique dans le monde rural.

Il a annoncé que ces actions seront démultipliées dans d’autres villages de la région de Diourbel.

Khar Ndiaye, la directrice de l’ONG Oxfam au Sénégal, précise que la mise en œuvre de ces initiatives d’adaptation visent à réduire l’impact de ce phénomène sur la vulnérabilité des populations rurales.

Elle soutient que « les communautés affectées par les effets du changement climatique détiennent les savoirs qu’il faut pour bâtir une résilience » face à ce phénomène.

Selon Mme Ndiaye, le choix de la commune de Ngoye pour abriter la phase pilote de ce projet s’explique par la pauvreté accrue des sols, le déficit pluviométrique et la salinisation des sols qui affectent l’agriculture et l’élevage, dans cette zone.

La directrice Oxfam Sénégal a également plaidé pour que les pays pollueurs payent pour les effets néfastes du changement climatique. 

MS/ASG/BK