Auteur/autrice : Modou Séne

  • SENEGAL-NUMERIQUE-SOCIAL / Ouverture de la quatrième édition du salon numérique « Baol digital show » à Diourbel

    SENEGAL-NUMERIQUE-SOCIAL / Ouverture de la quatrième édition du salon numérique « Baol digital show » à Diourbel

    Diourbel, 17 mai (APS) – La quatrième édition du salon numérique  »Baol digital show » a démarré jeudi sur le thème : « Le numérique, une solution pour éradiquer le chômage des jeunes au Sénégal », a constaté le correspondnt de l’APS.

    « Nous venons de procéder au démarrage effectif de la quatrième édition du salon numérique Baol digital show, avec la formation des jeunes de la région de Diourbel sur les métiers du numérique », a expliqué l’ingénieur du salon, Ismaila Fall.

    Développeur, concepteur web et référent digital, M. Fall révèle que cette année 500 jeunes seront formés pendant quatre jours aux métiers du marketing digital, de community manager et du multimédia.

    Selon lui, l’objectif de ce salon est de donner la possibilité aux jeunes et aux entrepreneurs de la région de Diourbel de bénéficier des atouts du numérique pour booster d’une part le business des petites entreprises et faire éclore le potentiel des jeunes à travers les médias sociaux, d’autre part.

    Il dit être convaincu que le numérique peut absorber une bonne partie des jeunes en quête d’emploi.

    Venu présidé la cérémonie d’ouverture de ce salon numérique, le directeur général de la jeunesse au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Alassane Diallo, a magnifié l’initiative d’organiser un salon numérique pour permettre aux jeunes de cette région de bénéficier des atouts du numérique.

    Il estime que ce genre de rencontre peut être un canal de sensibilisation des jeunes sur la manière dont ils doivent utiliser les réseaux sociaux, soulignant qu’il y a beaucoup de potentiels à tirer du numérique.

    MS/SKS/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UAD : des étudiants du campus de Diourbel dénoncent la mauvaise qualité des repas

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / UAD : des étudiants du campus de Diourbel dénoncent la mauvaise qualité des repas

    Diourbel, 16 mai (APS) – Les étudiants en médecine et en santé communautaire du campus de Diourbel de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey ont décrété, jeudi, une journée sans ticket et une cessation des activités pédagogiques pour dénoncer la mauvaise qualité de la restauration.

     »Depuis dix jours, nous vivons une situation déplorable avec le restaurant du site de Diourbel de l’Université Alioune Diop. Le repreneur nous propose des plats à base de poulets pourris. C’est pourquoi,  nous avons décidé après moult alertes à l’autorité d’organiser un sit-in pour dénoncer cette situation », a déclaré devant la presse la représentante des étudiants en médecine du campus de Diourbel, Astou Guèye.

    Selon l’étudiante en septième année de médecine,  »les étudiants qui ont eu à prendre le dîner du samedi ont eu à faire des épisodes d’intoxication ».

    Face à cette situation, a-t-elle dit,  »les étudiants ont décidé d’observer une cession des activités pédagogiques, des stages et une journée sans ticket (JTS) ».

     »Nous appelons les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour améliorer les conditions de vie des étudiants du site de Diourbel de l’UAD. Nos ventres ne sont pas des poubelles », a-t-elle martelé.

    Contacté par des journalistes, le directeur du centre régional des œuvres universitaires sociales (CROUS) de l’université Alioune Diop reconnaît qu’il y a eu quelques problèmes avec la restauration.

    Toutefois,  Moustapha Guèye a annoncé que  »les équipes sont à pied-d’ œuvre pour améliorer les conditions de vie des étudiants ». « Nous avons réceptionné du matériel neuf pour éviter ce genre d’incident. Toute l’équipe de la restauration est à pied d’œuvre », a-t-il expliqué.

    Implanté à la périphérie de la commune de Diourbel, le campus de l’Université Alioune Diop dispose d’un seul restaurant pour la prise en charge de plus quatre cent étudiants.

    MS/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-EMPLOI / Migration irrégulière : plus de 300 jeunes insérés dans le secteur privé local à Diourbel

    SENEGAL-COLLECTIVITES-EMPLOI / Migration irrégulière : plus de 300 jeunes insérés dans le secteur privé local à Diourbel

    Diourbel, 16 mai (APS) – Plus de trois 300 jeunes de la région de Diourbel ont été insérés dans le marché de l’emploi, entre 2021 et 2023, à travers un programme déroulé de concert avec le secteur privé local, a révélé le directeur de l’Agence régionale de développement (ARD), Samba Lawbé Mbaye.

    « Dans le cadre du programme (…) contre la migration irrégulière à travers la création d’emplois et le renforcement du secteur privé, l’ARD de Diourbel a permis à plus de trois cent jeunes de décrocher un premier stage d’entreprise, qui a abouti à un emploi entre 2021 et 2023. Ces jeunes diplômés sont insérés dans les entreprises du secteur privé local de la région de Diourbel », a expliqué M. Mbaye, dans un entretien avec  l’APS.

    Il signale que l’ARD a lancé un appel à candidatures en fonction de l’expression des besoins des entreprises retenues dans le cadre de ce programme. Il a rappelé que l’Agence régionale de développement de Diourbel s’efforce d’aider les jeunes à trouver un premier emploi.

    M. Mbaye précise que les jeunes enrôlés sont des diplômés  des universités, ou de centres de formation professionnelle. Des jeunes issus des ateliers de menuiserie et de couture ont aussi été accompagnés pour obtenir des attestations de concert avec la chambre de métiers de Diourbel.

    Il a déclaré que ce programme a permis de faire la cartographie du secteur privé local de la région.  »C’est sur la base de cette cartographie qu’on a identifié les besoins de ces entreprises pour renforcer leur personnel afin de le rendre dynamique et compétitif », a-t-il ajouté.

    En dépit de son dynamisme, a relevé le directeur de l’ARD,   »le secteur privé local de la région de Diourbel est très informel ». Il estime que plus de 60% de ces entreprises ont des difficultés de comptabilité et peinent à être en règle avec la fiscalité, soulignant que beaucoup d’entre elles n’ont pas le courage de se déclarer.

    Selon lui, pour mieux renforcer le secteur privé local, on doit impérativement renforcer le système de comptabilité de ces entreprises, rappelant que dans 70% des cas, ces entreprises ont besoin de disposer de comptables.

    Bien que l’ARD ne soit pas une structure de création d’emploi, dit-il, elle s’efforce depuis quelques années d’améliorer l’environnement des affaires de la région afin de favoriser la création d’emplois.

    MS/ADL/ASG

  • SENEGAL-FONCIER / Bambey : des habitants de Silane, Mbary et Niokhète s’opposent au lotissement de leurs terres

    SENEGAL-FONCIER / Bambey : des habitants de Silane, Mbary et Niokhète s’opposent au lotissement de leurs terres

    Bambey, 14 mai (APS) – Les membres du collectif  »Sam sougnou momel » des villages de Silane, Mbary et Niokhète, dans la commune de Ngogom, dans le département de Bambey (Diourbel, centre), se sont mobilisés mardi pour s’opposer au lotissement de leurs terres, a constaté l’APS.

    « Ce [mardi] matin, à notre grande surprise, nous avons trouvé des topographes accompagnés par des éléments de la gendarmerie sur le point de procéder au bornage de nos terres, qui font l’objet de litige entre  les populations et la mairie de Ngogom », a expliqué à la presse le porte-parole du collectif, Mbaye Fall.

    Il accuse l’édile de la localité de vouloir s’accaparer de leurs terres, lesquelles constituent leur principale source de vie.

    « Nous sommes des pauvres paysans dont l’agriculture et l’élevage demeurent la principale source de revenus. C’est pourquoi nous nous opposons à la manière dont l’autorité [maire] veut procéder dans le cadre du lotissement de nos terres », a lancé Ousseynou Sène, lui aussi un membre du collectif.

    Il a rappelé que le projet de lotissement piloté par l’ancien maire avait pour objectif de sauvegarder les terres de la commune de Ngogom limitrophes de la commune de Bambey.

    Les populations des villages de Silane, Mbary et Niokhète membres du collectif  »Sam sougnou momel » de la commune de Ngogom se disent ouvertes au dialogue pour trouver une solution à ce problème.

    Papa Momar Ngom, maire de la commune de Ngogom, précise pour sa part  qu’il a hérité le projet de lotissement de l’ancien maire. Il a indiqué que son équipe a trouvé plus de trois mille demandes de logements des populations, particulièrement celles des localités concernées par ce lotissement.

    Selon lui, l’objectif de ce lotissement est de répondre à la forte demande de parcelles à usage d’habitation des populations de sa commune, notamment des villages de Silane, Mbary et Niokhète. Il assure que ce projet de lotissement a suivi toutes les procédures de concert avec les populations.

    Il a rappelé que, dans le cadre des concertations, il a été retenu que chaque exploitant agricole ayant un hectare sur le site du lotissement aura quatre parcelles sans payer les frais de bornage.

    M. Ngom a indiqué que ce projet de lotissement est en phase d’exécution, invitant les populations au calme et au dialogue dans l’intérêt des populations.

     

    MS/ASB/SKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Processus électoral : des recommandations seront transmises aux autorités après un travail d’évaluation (COSCE)

    SENEGAL-POLITIQUE-ELECTION / Processus électoral : des recommandations seront transmises aux autorités après un travail d’évaluation (COSCE)

    Diourbel, 13 mai (APS) – Le collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) compte mettre à la disposition des nouvelles autorités un cahier de recommandations sur le processus électoral après une évaluation de l’organisation du scrutin présidentiel du 24 mars dernier, a appris l’APS des membres de cette organisation.

    « Après Saint-Louis, aujourd’hui c’est autour de Diourbel d’abriter l’atelier d’évaluation du processus électoral au lendemain de l’élection présidentielle pour relever les atouts et faiblesses du processus électoral. La finalité de cette rencontre est de recueillir les recommandations faites par les acteurs, lesquelles seront remises aux autorités à l’issue d’un atelier national qui sera tenu à Dakar », a expliqué Papa Assane Tine, représentant du COSCE.

    Il s’exprimait en marge d’un atelier d’évaluation du processus électoral initié par le COSCE avec l’appui de National democratic Institute (NDI) en présence des acteurs d’organisations de la société et des autorités administratives locales de la région de Diourbel.

    Dans leur prise de parole, les participants ont salué d’emblée la bonne organisation du scrutin présidentiel en dépit de quelques manquements notés.

    Le directeur senior pays de NDI, Alain Ayadokoun, a salué la résilience du peuple sénégalais tout au long du processus électoral, lequel a abouti à une élection présidentielle libre, transparente et sans contestation.

    Selon lui, le Sénégal a lancé un signal fort qui doit inspirer les autres pays africains et du monde entier, soulignant que la dernière élection présidentielle a encore une fois montré la maturité démocratique du Sénégal.

    Le représentant de la fédération des associations de personnes vivant avec un handicap du département de Diourbel, Khadim Dieng a souligné que les personnes handicapées ont été bien prises en compte sur le processus électoral.

    Au-delà des membres des bureaux de vote, a-t-il indiqué, les électeurs ont été très courtois et indulgent envers ces personnes vulnérables afin de leur permettre de voter dans de bonnes conditions.

    Pour parfaire le processus électoral, les participants à l’atelier ont formulé des recommandations dont le couplage de l’obtention de la pièce d’identité pour les jeunes avec l’inscription sur le fichier électoral, une réforme profonde du code électoral sur la déchéance des droits civiques et politiques des acteurs politiques ainsi que la rationalisation des partis politiques.

    MS/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES / Diourbel : des enseignants et des élèves initiés à l’astronomie

    SENEGAL-EDUCATION-SCIENCES / Diourbel : des enseignants et des élèves initiés à l’astronomie

    Diourbel, 13 mai (APS) – Quarante enseignants et cent soixante élèves du moyen secondaire de l’inspection d’académie (IA) de Diourbel (centre) ont bénéficié récemment d’une session de renforcement de capacités sur l’astronomie, a appris l’APS d’Ibrahima Ba, formateur en histoire et géographie, au centre de formation des personnels enseignants de Diourbel.

     »Cette formation est une contribution à la vulgarisation de la science de l’astronomie, qui est devenue une science incontournable dans la marche du monde, et qui peut régler un certain nombre de sujets souvent à polémique, comme l’apparition du croissant lunaire, la prévision des éclipses, entre autres », a-t-il expliqué.

    La présente session s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme FORCE-N au titre du soutien aux lycées pour l’excellence dans les formations en sciences, technologies, mathématiques et numérique. Ce soutien est initié par l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK ex UVS), en partenariat avec la Fondation Mastercard.

    Le programme ambitionne de  »contribuer à l’augmentation du nombre d’élèves et d’apprenants disposant de prérequis et de dispositions nécessaires leur permettant de suivre des formations sur les métiers du numérique ou d’accéder aux meilleures formations dans les sciences, technologies, ingénierie et mathématiques ».

     »Elle a surtout permis aux apprenants et enseignants enrôlés d’être outillés sur l’astronomie et de pouvoir manipuler des équipements comme le télescope », a pour sa part salué  l’IEF Mamadou Khouma, chargé du bureau environnement et vie scolaire à l’inspection d’académie de Diourbel. Il estime que  »ce genre d’activité doit être multiplié pour renforcer les capacités des enseignants, notamment sur le numérique. »

    MS/MK/ADL/ASG

  • SENEGAL-INDUSTRIE / Le gel des exportations d’arachide préconisé pour redynamiser la Sonacos

    SENEGAL-INDUSTRIE / Le gel des exportations d’arachide préconisé pour redynamiser la Sonacos

    Diourbel, 11 mai (APS) – Les pouvoirs publics doivent arrêter les exportations des graines d’arachide pour assurer l’approvisionnement en matière première des usines de la Société de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS), estime le secrétaire général de la section locale du Syndicat national des travailleurs des industries des corps gras et activités similaires du Sénégal, Issa Ly.

    « Il faut impérativement arrêter les exportations des matières premières [graines d’arachide) pour que les usines de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal puissent s’approvisionner correctement afin de pouvoir tourner et créer des emplois », a-t-il notamment préconisé.

    Une telle mesure va permettre d’assurer l’approvisionnement correct des usines en graines d’arachide, a-t-il estimé lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Il se dit convaincu que la relance de la Sonacos peut régler une bonne partie du chômage dans le Sénégal, avec la création de milliers d’emplois.

    « La relance des activités de l’usine Sonacos de Diourbel avec ces produits dérivés, comme le vinaigre, l’eau de javel et l’aliment de bétail peut régler à la fois l’emploi des jeunes et l’accès des éleveurs à un aliment de bétail de qualité », a-t-il ajouté.

    Il invite les autorités à soutenir le plan de relance proposé par la direction générale de la Sonacos pour rénover les ateliers des usines dans un état de délabrement  avancé.

    Un avis que partage Gorgui Diop, opérateur privé semencier stockeur à Diourbel. Selon lui, les autorités doivent mettre fin à l’exportation des graines d’arachide pour permettre à la Sonacos et aux opérateurs locaux de jouer leur rôle dans la chaîne de valeur de la filière arachide.

    Cette mesure, a-t-il indiqué, peut permettre de conserver le capital semencier et de relancer les activités industrielles de la Sonacos.

    MS/ASG/AKS

  • SENEGAL-RELIGION / Mbacké : la 121-ème édition du magal de Darou Salam prévue fin mai (gouverneur)

    SENEGAL-RELIGION / Mbacké : la 121-ème édition du magal de Darou Salam prévue fin mai (gouverneur)

    Diourbel, 7 mai (APS) – La 121 ème édition du Magal de Darou salam (Mbacké-centre), un événement religieux commémorant les retrouvailles entre cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, le fondateur du mouridisme (1853-1927) et son demi-frère Mame Cheikh Anta Mbacké, sera célébrée le 27 où 28 mai prochain, a indiqué mardi le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

     Après son retour d’exil du Gabon en 1902, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké séjourna à Darou Salam,  chez son demi-frère Mame Cheikh Anta Mbacké, qui lui offrit un grand accueil et une très grande réception.

    S’exprimant en marge du comité régional de développement (CRD) consacré à cet événement religieux, M. Fall a assuré que l’expression de besoins du comité d’organisation sera prise en charge par les services techniques déconcentrés de l’État pour la bonne organisation de cet événement religieux important pour la communauté mouride.

     »Six postes médicaux avancés et des ambulances médicalisées seront mobilisés par la Direction régionale de la santé pour assurer une bonne couverture sanitaire », a-t-il annoncé.  »Le service d’hygiène va de son côté procéder à la désinfection d’une centaine de maisons à Darou salam », a-t-il ajouté.

    Quant à la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), elle va de concert avec le comité d’organisation, organiser une journée de nettoiement le 17 mai, a-t-il encore indiqué, invitant les disciples à se mobiliser pour soutenir les agents qui seront déployés sur le terrain.

    Concernant le volet électricité, il a signalé que le comité d’organisation a sollicité des branchements provisoires dans quelques maisons de dignitaires religieux de Darou Salam et la mise hors délestage de la ville, notamment le jour du magal.

    Il a en outre relevé qu’un dispositif sécuritaire sera mis en place par la gendarmerie, la police, les sapeurs-pompiers et la douane pour veiller sur la circulation des personnes et des biens.

    Considérée comme étant la première ville fondée par Cheikh Ahmadou Bamba, dans les années 1880, Darou Salam abrite aujourd’hui le mausolée de Mame Cheikh Anta Mbacké (1865-1941) dit ‘’Borom Gawane’’, qui fut un fidèle compagnon du fondateur du mouridisme.

    MS/AB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Mise en place des intrants agricoles : A Diourbel, des producteurs saluent les nouvelles mesures prises par les autorités

    SENEGAL-AGRICULTURE-CAMPAGNE / Mise en place des intrants agricoles : A Diourbel, des producteurs saluent les nouvelles mesures prises par les autorités

    Diourbel, 6 mai (APS) – Des paysans et membres d’organisations paysannes de la région de Diourbel (centre) ont salué les mesures prises par les autorités pour la campagne de production agricole 2024, notamment l’implication du ministère des Forces armées dans la mise en place d’intrants agricoles.

    Lors du Conseil interministériel consacré à la campagne agricole, le Premier ministre Ousmane Sonko avait engagé le ministre de l’Agriculture à assurer en relation avec le secrétaire d’Etat à la coopérative et à l’encadrement paysan et le ministre des Forces armées, la mise en place des intrants, dans des conditions de stricte transparence auprès des réels ayants droit en veillant à identifier et à sanctionner tout détournement d’objectif.

    Le chef du gouvernement avait engagé le ministre de l’Agriculture à prendre toutes les dispositions requises pour le démarrage effectif de la distribution des intrants en quantité et en qualité dans les plus brefs délais.

    Cette année, le gouvernement va dégager un budget de 120 milliards de Fcfa pour la campagne agricole 2024-2025.

    Assane Dione, paysan, dit être rassuré par les mesures prises par les nouvelles autorités pour donner une nouvelle impulsion à l’agriculture. « La démarche adoptée d’emblée par les nouvelles autorités me rassure personnellement car nous avons toujours dénoncé la mauvaise gestion de la mise en place des intrants agricoles », a-t-il ajouté.

    Il estime que depuis plusieurs années les véritables paysans souffrent de la manière dont les intrants agricoles (semences, engrais) sont distribués, soulignant qu’il était temps de corriger cette injustice.  »L’application des mesures prises lors du conseil interministériel consacré à la campagne agricole peut nous valoir beaucoup de satisfaction. C’est l’occasion de démarrer du bon pied pour permettre à notre pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire », a-t-il fait valoir.

    Rencontré à l’entrée du district sanitaire de Diourbel, Ablaye Diouf, un habitant du quartier Sessène soutient que les paysans ont été toujours lésés dans la distribution des semences. « Dans notre quartier, tu vois un paysans qui a moins de 20 kilogrammes de semences d’arachides. Avec ça, comment on peut faire une bonne production ? », s’est-il demandé. Il encourage les nouvelles autorités à veiller à l’application de ces mesures pour permettre aux paysans de gagner dignement leur vie.

    Le secrétaire général de l’Union régionale des associations paysannes de Diourbel (URAPD), Elimane Diouf, a pour sa part souligné que les autorités doivent d’abord recueillir l’avis des associations de producteurs pour espérer atteindre leurs objectifs.

    Reconnaissant qu’il y a des difficultés dans la distribution des intrants, il préconise » la réorganisation » des commissions de distribution pour permettre aux ayants droit de recevoir leur dotation.

    Au titre des dettes dues aux opérateurs, le Premier ministre, Ousmane Sonko, a engagé le ministre des Finances et du Budget, lors du conseil interministériel consacré à la campagne agricole 2024, à prendre les mesures nécessaires pour solder la dette de l’Etat vis-à-vis des opérateurs pour les campagnes 2021, 2022 et 2023, au plus tard au cours de la semaine du 6 au 10 mai 2024.

    Il a aussi demandé l’audit de la campagne agricole 2023-2024 et de lui soumettre pour validation un plan d’apurement de cette dette validée.

    MS/ADC/AB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ENVIRONNEMENT / Cadre de vie : les étudiants ont organisé une journée de nettoiement et d’assainissement à l’UADB

    SENEGAL-UNIVERSITE-ENVIRONNEMENT / Cadre de vie : les étudiants ont organisé une journée de nettoiement et d’assainissement à l’UADB

    Bambey, 5 mai (APS) – Plus d’une vingtaine d’associations d’étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) ont organisé, dimanche, une journée d’investissement humain et de service à la communauté déclinée en une opération de nettoiement et d’assainissement du cadre de vie, a constaté l’APS.
    Cette activité est organisée en prélude de la Journée internationale de l’environnement, qu’elles vont commémorer le 5 juin prochain sous le thème : ‘’Gestion des déchets plastiques’’.
    Dans une déclaration remise à la presse journalistes, le recteur de l’UADB, le professeur Ibrahima Faye, a rappelé que l’établissement d’enseignement supérieur a une tradition d’investissement humain avec l’implication de toutes ses composantes dans l’amélioration du cadre de vie et le bien-être des populations locales.
    Il a souligné que cette journée d’investissement humain et de service à la communauté est l’une des missions des universités publiques.


    ‘’L’objectif de cette journée, a-t-il indiqué, est de nettoyer tous les espaces de l’université, de ramasser les déchets plastiques afin de limiter la pollution de l’environnement’’.
    Le vice-recteur chargé des études à l’UADB, Segane Mbodji, a déclaré que cette initiative s’inscrit dans la politique de la nouvelle direction de l’université qui, selon lui, veut créer un cadre de vie agréable et propice aux études et au travail.
    Il a en outre appelé les étudiants à veiller davantage à la propreté du ‘’temple du savoir’’ en évitant de jeter des déchets plastiques en dehors des poubelles.
    Ibra SENE étudiant en Master de droit public a pour sa part invité ses camarades étudiants à s’impliquer dans la protection de l’environnement.
    ‘’C’est tout le sens de la journée d’investissement humain et de service à la communauté’’, a-t-il fait savoir.
    ‘’L’amélioration du cadre de vie doit être l’affaire de tous les acteurs de l’université. J’appelle les autorités universitaires et les associations estudiantines à pérenniser cette initiative’’, a-t-il ajouté.

    MS/ABB