Auteur/autrice : Modou Séne

  • SENEGAL-ARTISANAT-GENRE / Des équipements remis à des femmes transformatrices de Diourbel

    SENEGAL-ARTISANAT-GENRE / Des équipements remis à des femmes transformatrices de Diourbel

    Diourbel, 18 mars (APS) – Quinze femmes transformatrices de produits céréaliers de la région de Diourbel (centre) ont reçu lundi, du matériel de transformation devant faciliter leur travail dans le cadre du projet d’employabilité des jeunes par l’apprentissage (PEJA), a constaté l’APS.

     »Aujourd’hui, nous venons de remettre un lot de matériel composé essentiellement de quinze frigos consolateur, de marmites, de mixeurs (…) en faveur des femmes qui travaillent dans la transformation de produits céréaliers des trois départements de la région (Diourbel, Bambey et Mbacké) », a expliqué le président de la chambre de métiers de Diourbel, Mamadou Sow.

    S’exprimant à l’occasion de la remise du matériel, il a précisé que chaque bénéficiaire a reçu un lot d’équipements d’une valeur d’un million de francs CFA.

    Avant les femmes transformatrices, a-t-il souligné, plus de soixante maîtres tailleurs avaient reçu des équipements de couture toujours dans le cadre du programme PEJA.

    Selon lui, ces équipements visent à faciliter le travail des femmes transformatrices de la région pour leur autonomisation.

    Le président de la chambre de métiers de Diourbel a magnifié le travail effectué par le président de la République, Macky Sall en faveur du secteur de l’artisanat.

     »Je voulais profiter de l’occasion pour saluer tous les efforts consentis par le chef de l’État. Il a été le premier partenaire des artisans durant son magistère et c’est le lieu de le remercier au nom des artisans », a renchéri M. Sow.

    Le projet employabilité des jeunes par l’apprentissage non formel (PEJA) a été mis en place par l’Etat du Sénégal, avec l’appui financier de la Banque Mondiale, dans le cadre de sa politique de lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes.

    MS/SKS/ASB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Diourbel : Mame Boye Diao prône le développement par les territoires

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Diourbel : Mame Boye Diao prône le développement par les territoires

    Diourbel, 16 mars (APS) – Le candidat de la Coalition Diao 2024 à la l’élection présidentielle du 24 mars prochain, El Hadji Mamadou Diao, a préconisé samedi, à Diourbel, « le développement par les territoires » à travers les opportunités de chaque région, pour améliorer les conditions de vie des populations.

    « Nous continuons de prôner le développement par les territoires et cela passe par des choix de politiques hardies qui soient en cohérence avec les opportunités de chaque localité », a-t-il expliqué.

    Cette approche peut contribuer à améliorer les conditions de vie des populations à tous points de vue, a-t-il estimé en s’entretenant avec des journalistes, en présence de ses militants, à l’occasion d’un déplacement à Diourbel dans le cadre de la campagne électorale.

    Il a rappelé que la région de Diourbel dispose d’énormes potentialités dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Pour lui, ces deux secteurs peuvent absorber une bonne partie des jeunes du terroir en quête d’emploi, lesquels n’ont que les motos-Jakarta pour subvenir à leurs besoins.

    Il a dit son ambition de moderniser l’élevage et l’agriculture pour permettre aux jeunes qui ont envie d’entreprendre d’avoir accès à la terre et à l’eau.

    El Hadji Mamadou Diao s’engage à créer un « link » entre l’enseignement coranique et des offres de formations professionnelles pouvant déboucher sur des emplois pour les jeunes passionnaires des daaras (école coranique).

    Dans le cadre de la réforme universitaire qu’il envisage de lancer une fois à élu, M. Diao souhaite adapter la formation aux potentiels des terroirs. De même compte-t-il s’investir dans la construction d’infrastructures d’accueil pour les universités du pays, notamment celle de Bambey, pour permettre aux étudiants d’être dans de bonnes conditions.

    Le leader de la coalition Diao 2024 s’engage par ailleurs à accompagner les initiatives des femmes pour faire d’elles de grandes entrepreneures.

    MS/ASG/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel pour régler le chômage des jeunes, Anta Babacar Ngom mise sur la création d’une chaîne de valeur dans l’agrobusiness

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel pour régler le chômage des jeunes, Anta Babacar Ngom mise sur la création d’une chaîne de valeur dans l’agrobusiness

    Diourbel, 16 mars (APS) – Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) à l’élection présidentielle, compte mettre l’accent sur la création d’une chaîne de valeur dans l’agrobusiness pour améliorer le développement socio-économique de la région de Diourbel (centre).

    « Ici, dans le cœur du Baol, on va beaucoup miser sur l’agriculture, sur les techniques agricoles, sur la formation et les financements pour créer un système de chaîne de valeur dans l’agrobusiness », a-t-elle déclaré à l’occasion de sa campagne électorale à Diourbel.

     »Convaincue » que le développement du Sénégal va passer  »forcément par l’industrialisation », elle dit vouloir travailler la terre et faire de la transformation pour faire de la richesse et créer des emplois. Cette approche va permettre de créer beaucoup d’emplois, a-t-elle dit, relevant que  »la jeunesse de Diourbel en a vraiment besoin pour sortir du chômage ».

    Anta Babacar Ngom ambitionne de créer au moins cinq millions d’emplois pour la jeunesse sénégalaise durant son premier mandat si elle est élue présidente de la République au soir du 24 mars prochain. Pour la leader de la coalition ARC, cette ambition est réalisable en remettant le Sénégal au travail, en s’appuyant sur les nouvelles technologies et en créant des chaînes de valeurs.

    Elle s’engage à combattre la corruption une fois au pouvoir, car, selon elle,  »c’est révoltant de voir aujourd’hui au Sénégal des fonctionnaires milliardaires ».

    Dans son programme de campagne, Anta Babacar Ngom s’engage à préserver les droits des femmes pour leur assurer un épanouissement et une autonomisation, à se battre  »pour la justice et l’équité » et  »remettre le Sénégal dans l’ordre ».

    MS/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel, Dr Cheikh Tidiane Dieye promet de booster le potentiel agricole

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel, Dr Cheikh Tidiane Dieye promet de booster le potentiel agricole

    Diourbel, 13 mars (APS) – Docteur Cheikh Tidiane Dieye, candidat à l’élection présidentielle, a promis mercredi de faire de Diourbel (centre) un pôle régional en vue de relancer l’industrie agroalimentaire et booster le potentiel agricole de cette partie du bassin arachidier.

    M. Dieye dit avoir opté pour  »une approche didactique et pédagogique » pour aller à la rencontre des populations dans le cadre de cette campagne électorale.

     »Dans notre projet de société, nous avons l’ambition de regrouper les régions en cinq pôles régionaux. Chacun sera doté d’infrastructures sociales à l’image de Dakar la capitale », a-t-il déclaré dans la capitale du baol peu avant 23h.

    Selon le candidat de la coalition « Pré­sident bi ñu bëgg » « Diourbel qui va abriter l’un des pôles va bénéficier de nouvelles infrastructures pour booster le potentiel agricole de cette partie du bassin arachidier. »

    De même, il a promis d’aménager les terres pour permettre aux jeunes de se lancer dans la production agricole.

    « Nous avons tous constaté que les jeunes de Diourbel cherchent désespérément un emploi. Après l’hivernage, il n’y a rien, c’est pourquoi nous allons s’attaquer à cette problématique à travers l’aménagement de périmètres agricoles avec tous les équipements nécessaires » a-t-il déclaré.

    M. Dieye ambitionne également de relancer la Société électrique industrielle du Baol (SEIB) de Diourbel pour en faire un complexe Agro-industriel qui va employer des milliers de personnes.

    Il a déploré par la même occasion les lenteurs dans la construction de la route Keur samba Kane-Baba Garage, rappelant que le bitumage de cette route est une veille doléance.

    Le prétendant à la magistrature suprême compte renégocier les contrats miniers pour permettre aux populations de bénéficier des retombées du secteur extractif.

    Après Bambey et Diourbel, Dr Cheikh Tidiane Dieye de la coalition « Pré­sident bi ñu bëgg » sera ce jeudi dans le département de Mbacké pour partager avec les populations son programme de campagne.

    MS/OID

     

  • SENEGAL-RELIGION / Diourbel dans la ferveur du « Foulkoul mashoune »

    SENEGAL-RELIGION / Diourbel dans la ferveur du « Foulkoul mashoune »

    Dourbel 13 mars (APS) – La ville de Diourbel vit depuis mardi, premier jour du ramadan, au rythme du « Foulkoul mashoune » (cargo de bienfaits divins en arabe), une manifestation religieuse pendant laquelle sont récités quotidiennement des xassaïdes et des versets du Saint Coran, a constaté l’APS.

    Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, et le préfet du département éponyme, Magatte Diouck, ont pris part à la cérémonie d’ouverture, en présence de plusieurs fidèles venus d’horizons divers.

    Diourbel où a longtemps vécu Cheikh Ahmad Bamba Mbacké, le fondateur de la confrérie mouride, où il fut rappelé à Dieu, vit durant tout le mois de ramadan au rythme du Foulkoul mashoune.

    Sa lecture quotidienne a été initiée par Cheikh Ahmadou Bamba durant son placement en résidence surveillée à Diourbel, par les autorités coloniales françaises. Une tradition perpétuée depuis 1946 par son fils, Serigne Bassirou Mbacké.

    Cet exercice consiste à déclamer des poèmes tirés des écrits de Cheikh Ahmadou Bamba, et des versets du saint Coran.

    ‘’Keur Gou Mack’’ (maison de Serigne Touba à Diourbel), située en face de la grande mosquée de Médinatoul, est assailli par des disciples mourides, en ce premier jour du mois de ramadan.

    Venus de Diourbel, Touba, Mbacké et des villages environnants, ils ont rejoint les lieux après la prière de 17h, pour prendre part au ‘’Foulkoul’’.

    Jeunes, vieux et enfants ont convergé vers cet endroit, qu’ils vont érigé en quartier général jusqu’au 29 ème du mois béni du ramadan marquant la fin du Foulkou.

    C’est dans une grande salle construite à l’intérieur de « Keur gou mack » que se tient la prestation dirigée par le trio Khadim Gadiaga-Abdoulaye Diakhoumpa-Mountakha Gueye. Des fidèles ne pouvant pas entrer dans la salle pleine à craquer sont contraints de rester dehors pour suivre l’évènement, avec l’aide de haut-parleurs et d’écrans géants installés dans la grande cour.

    Ce qui attire l’attention, c’est la discipline qui règne sur les lieux. Tout le monde s’assoit sur des moquettes. Certains égrènent leur chapelet, pendant que d’autres lisent des versets du Coran ou des ‘’khassaides’’. Le reste des fidèles écoute religieusement les récitateurs.

    « Une tradition conservée par Serigne Bassirou et ses héritiers »

     Cette pratique se perpétue depuis plusieurs décennies, sous la houlette de la famille de Serigne Bassirou Mbacké (1895-1966). Ce dernier l’avait initiée en 1946, après la disparition du premier khalife général des mourides, Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké. Son objectif était de ressusciter une tradition que son père avait instaurée durant son séjour à ‘’Kër gou mack’’ (Diourbel).

     La lecture du ‘’Foulkoul Mashoune’’ n’a pas été poursuivie après la disparition de Serigne Touba, en 1927. Serigne Bassirou, aidé par Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana, a rassemblé des écrits de son père pour en faire un recueil. Il en confia alors à Serigne Mouhamadou Lamine Diop Dagana la lecture quotidienne avec des extraits différents d’un jour à l’autre.

    Certains fidèles, venus prendre part au ‘’Foulkoul’’, rompent leur jeûne sur place, grâce à l’appui du Dahira Foulkoul Mashoune. Les travailleurs qui ne peuvent pas effectuer le déplacement sur Médinatoul écoutent le ‘’Foulkoul’’ chez eux ou dans leur lieu de travail.

    Radio Sénégal internationale (RSI) et des autres radios communautaires en assurent quotidiennement la retransmission. 

    MS/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Diourbel : les marchés bien approvisionnés en denrées alimentaires (service commerce)

    SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Diourbel : les marchés bien approvisionnés en denrées alimentaires (service commerce)

    Diourbel, 12 mars (APS) – Le niveau d’approvisionnement des marchés de Diourbel (centre) en denrées alimentaires et produits de grande consommation pour le Carême et le Ramadan est satisfaisant, à l’exception du riz indien, a assuré, mardi, le chef du service régional du commerce, Abdoulaye Dieng.

     »Si l’on se fie au dernier relevé de stocks effectué par nos agents, on peut dire que le niveau d’approvisionnement du marché en denrées de première nécessité et en produits de grande consommation est satisfaisant, à l’exception du riz dit +indien+ », indique le commissaire aux enquêtes économiques, dans un entretien avec l’APS.

    M. Dieng signale que cette période coïncidant avec le Carême et le Ramadan est caractérisée par une forte demande des produits de grande consommation sur le marché.

    Le rythme d’approvisionnement en biens et services des lieux de commerce est très acceptable et tous les produits sont presque disponibles, a-t-il encore assuré.

    Il relève que le riz  »indien » est quasi inexistant sur le marché, contrairement aux autres catégories de riz qui sont disponibles en quantité avec des prix abordables. Il  rappelle que les marges bénéficiaires sur le riz importé sont bien encadrées par un arrêté ministériel pour éviter toute spéculation.

    Pour les autres denrées trop prisées en cette période comme les dattes, l’huile et le sucre, les stocks sont raisonnables, a-t-il déclaré.

    Des prix jugés chers par les clientes

    Un tour chez quelques boutiquiers détaillants a permis de constater la disponibilité de ces denrées de première nécessité dont les prix diversement sont appréciés.

    Chez Serigne Modou, un boutiquier, le kilogramme de sucre est vendu à 700 FCFA, contre 1200 FCFA pour les dattes tandis, que le sac de cinquante kilogrammes de riz importé est cédé à 20.500 FCFA.

    Des prix qui sont jugés élevés par certaines clientes parmi lesquelles Khady Ngom, une quadragénaire de teint clair.  »Les produits de grande consommation sont chers et les ménages sont fatigués », déploré-t-elle,  invitant les pouvoirs publics à mettre l’accent sur le contrôle des prix des denrées sur le marché.

    Ndèye Coumba, une femme de ménage, embouche la même trompette.  »La conjoncture frappe de plein fouet les mères de famille chargées de faire le marché chaque jour pour trouver de quoi préparer le repas », fustige-t-elle.

    Concernant le non respect des prix homologués de certaines denrées alimentaires, le chef du service régional du commerce, Abdoulaye Dieng, invite les consommateurs à dénoncer les commerçants qui ne respectent pas ces prix.  »La dénonciation est un acte citoyen. C’est pourquoi j’encourage les consommateurs à dénoncer certaines pratiques sur le marché afin de nous faciliter le travail », dit-il.

     »Le service régional du commerce déploie chaque jour une brigade de contrôle dans les marchés pour veiller au respect des prix homologués mais aussi sur la qualité des produits proposés aux consommateurs », signale le commissaire aux enquêtes économiques.

    M. Dieng révèle que le service du commerce a saisi ces derniers mois près de huit tonnes de produits impropres à la consommation. Ces opérations vont se poursuivre pour défendre les intérêts des consommateurs, a-t-il promis.

    MS/ASB/ SKS/AB/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-LOGISTIQUE / Diourbel : le matériel électoral réceptionné (préfet)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-LOGISTIQUE / Diourbel : le matériel électoral réceptionné (préfet)

    Diourbel, 11 mars (APS) – Le préfet du département de Diourbel (centre), Magatte Diouck, a réceptionné, lundi, une partie du matériel électoral destiné à cette circonscription, en perspective du scrutin présidentiel prévu le 24 mars prochain.

    Le matériel réceptionné est « composé essentiellement des imprimés, à savoir les bulletins de vote des candidats et les enveloppes » devant permettre d’organiser « le scrutin dans le calme et la sérénité », a déclaré le chef de l’exécutif départemental.

    La grande partie du matériel électoral avait été déjà réceptionnée, a-t-il indiqué, ajoutant qu’à ce jour, « tous les équipements » liés à l’organisation de l’élection présidentielle ont été distribués dans les différents arrondissements du département de Diourbel.

    M. Diouck a dit avoir donné instruction aux sous-préfets de mettre le matériel reçu dans des endroits sécurisés, mais surtout d’en faire le conditionnement pour assurer sa mise à disposition « dans les meilleurs délais ».

    Le préfet avait auparavant présidé un comité départemental électoral pour discuter, avec les acteurs concernés, du processus électoral et de l’organisation du scrutin.

    Maguatte Diouck a invité les plénipotentiaires à partager avec l’autorité administrative les plannings de campagne de candidats dans le département, pour éviter des chevauchements de caravanes.

    Il a aussi invité les mandataires des candidats à envoyer la liste de leurs représentants dans les bureaux de vote « dans les meilleurs délais ».

    Le préfet de Diourbel a de même demandé aux responsables des différentes coalitions de déposer leur déclaration de caravane vingt-quatre heures avant, conformément, dit-il, aux dispositions du code électoral, pour permettre aux forces de défense et de sécurité « d’avoir la bonne information et de prendre les dispositions nécessaires ».

    Il a assuré qu’un dispositif sécuritaire « conséquent » est déjà en place pour éviter les violences pendant la campagne et jusqu’à la fin du scrutin.

    Concernant les cartes d’électeur, le préfet de Diourbel a relevé qu’il reste encore « plus d’un millier » à distribuer, notamment dans l’arrondissement de Ndoulo.

    MS/BK/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Une universitaire plaide pour l’implication des femmes dans la gestion de l’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Une universitaire plaide pour l’implication des femmes dans la gestion de l’eau

    Bambey, 8 mars (APS) – Docteur Coura Kane, cheffe du département développement durable de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey, a plaidé, vendredi, pour une implication des femmes dans la gestion de l’eau afin de faire face aux défis liés au stress hydrique et l’accès au liquide précieux.

     »Le Sénégal fait face à un stress hydrique et il est prévu que les prélèvements d’eau actuels augmentent de 30 à 60%, renforçant le stress hydrique et mettant à l’épreuve la capacité de répondre à la demande des populations », a-t-elle fait valoir.

    Mme Kane faisait une présentation sur le thème  »Rôle de la femme dans la gestion de l’eau » à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme organisée par la cellule genre de l’UAD en présence du recteur de l’Université, Professeur Ibrahima Faye. Elle a insisté sur la gestion intégrée des ressources hydrauliques.

    Selon elle, la région de Dakar est particulièrement la zone la plus touchée par ce phénomène.

    Pour l’enseignante-chercheuse, une gestion durable de la ressource peut répondre de manière efficace et efficiente aux besoins des populations face à la baisse de la quantité d’eau constatée.

    Pour la doctorante en géographie, cette gestion doit passer par une approche participative avec l’implication des femmes.  »Les femmes jouent un rôle essentiel dans la conservation de l’eau, la collecte des eaux de pluies et la gestion des bassins », a-t-elle souligné.

    Mme Kane a rappelé que le manque d’eau a des répercussions sur l’éducation des enfants, la santé, relevant la fréquence des maladies diarrhéiques causées par la mauvaise qualité de l’eau utilisée.

    La cheffe du département développement durable de l’université Alioune Diop a précisé par la même occasion que l’eau utilisée à Bambey et Diourbel n’est pas de bonne qualité à cause de la bande salée souterraine qui traverse le bassin arachidier.

    Elle a invité les populations à respecter les normes de l’organisation mondiale de la santé (OMS) sur la gestion de l’eau pour éviter une pénurie avec son lot de conséquences.

    MS/OID/ASB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / / Bambey : l’ISFAR accueille prés de 120 nouveaux étudiants cette année (directeur)

    SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / / Bambey : l’ISFAR accueille prés de 120 nouveaux étudiants cette année (directeur)

    Bambey, 8 mars (APS) – L’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey (Diourbel, centre) a enregistré 118 nouveaux étudiants pour la rentrée académique 2023-2024, a annoncé jeudi, son directeur, Serigne Modou Sarr. 

     »Dans les années 1960, on recevait vingt-cinq étudiants maximum par an, aujourd’hui on est presque à 120 étudiants pour la nouvelle promotion », a-t-il déclaré en marge de l’amphi de rentrée de la 60ème promotion de l’ISFAR.

    Selon lui, cette situation s’explique par la forte demande d’étudiants qui souhaitent être formés à l’ISFAR, mais aussi par la montée en puissance de l’institut.

    Toutefois, il a souligné que cette forte demande n’est pas sans conséquence sur les conditions d’études et d’hébergement des étudiants. Il a déploré le manque d’infrastructures modernes de l’institut de formation rattaché à l’université Alioune Diop de Bambey.

     »L’institut supérieur de formation agricole et rurale a les mêmes bâtiments depuis l’indépendance, lesquels se trouvent aujourd’hui dans un état de vétusté avancé. On est vraiment confronté à un déficit d’infrastructures pédagogiques et administratives », a déploré M. Sarr, soulignant par la même occasion un déficit d’enseignants.

    A l’en croire, si l’institut avait été doté d’infrastructures adéquates, il pourrait recevoir plus d’étudiants pour absorber la forte demande.

    Serigne Modou Sarr a indiqué que le programme de modernisation de l’institut en cours de rédaction sera soumis aux pouvoirs publics pour doter l’établissement d’infrastructures adéquates.

    Il a annoncé le démarrage cette année d’un module en agrobusiness pour se conformer aux exigences du marché de l’emploi.

    MS/ASB/OID

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Université de Bambey : les enseignants vacataires décrètent trois jours de grève

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Université de Bambey : les enseignants vacataires décrètent trois jours de grève

    Bambey, 4 mars (APS) – Le Collectif des enseignants vacataires de l’université Alioune Diop (UAD) de Bambey a décrété, lundi, un arrêt des cours de trois jours pour dénoncer le retard du paiement des heures de vacation.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, ces enseignants réclament le paiement partiel des émoluments dans les plus brefs délais.

    Ils déplorent le manque de communication des autorités face aux problèmes rencontrés par le personnel enseignant et de recherche (PER) vacataire dans l’espace universitaire.

    Joint par téléphone, le coordonnateur du collectif des vacataires de l’UAD, Aliou Ndiaye, a révélé que 80% du personnel enseignant de cette université est constitué de vacataires.

     »Cette situation s’explique par le manque de volonté des autorités compétentes de recruter des enseignants titulaires pour le compte de l’université Alioune Diop », a-t-il regretté.

    M. Ndiaye a appelé les autorités de l’université et la tutelle à prendre en charge leurs revendications afin d’éviter des perturbations dans le déroulement des enseignements.

    MS/OID/AKS