Auteur/autrice : Modou Séne

  • SENEGAL-JEUNESSE-INFRASTRUCTURES / Diourbel :  la maison de la jeunesse sera réceptionnée « dans deux mois » (ministre)

    SENEGAL-JEUNESSE-INFRASTRUCTURES / Diourbel : la maison de la jeunesse sera réceptionnée « dans deux mois » (ministre)

    Diourbel, 3 mars (APS) – La maison de la jeunesse et de la citoyenneté (MJC) de Diourbel sera inaugurée  »dans deux mois », a annoncé le ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, Pape Malick Ndour.

    « Nous venons de discuter avec l’entrepreneur, après avoir fait le tour du chantier. Il a assuré que la maison de la jeunesse et de la citoyenneté de Diourbel, dont les travaux sont exécutés à plus soixante pour cent, sera réceptionnée dans deux mois », a-t-il déclaré.

     Pape Malick Ndour signait samedi après-midi, en présence du préfet du département de Diourbel, des contrats de travail avec les collectivités territoriales du département de Diourbel en faveur de 320 jeunes, dans le cadre du programme ‘’Xeyu ndaw ni’’.

     « Cette infrastructure dédiée à la jeunesse va disposer de plusieurs commodités, dont une piscine, un auditorium, des terrains de tennis et de handball (…) », a-t-il expliqué.

    Elle sera aussi dotée d’une bibliothèque au bénéfice des jeunes, sans oublier l’implantation d’un pôle emploi entrepreneurial, pour enrôler les jeunes qui souhaitent bénéficier de financements et d’offres de formation financées par l’État.

    Pour Pape Malick Ndour, « cette infrastructure moderne et écologique montre l’ambition du président Macky Sall pour sa jeunesse » qui, selon lui, mérite ce joyau architectural.

     Pour le département de Diourbel, 320 jeunes sont enrôlés par le programme ‘’Xeyu ndaw ni’’. Il seront ventilés entre les différentes communes et le conseil départemental.

     « Le Président [de la République] nous a donné comme instruction de renouveler les contrats des jeunes et d’enrôler de nouveaux demandeurs d’emploi mais en intégrant le volet collectivité territoriale. Pour cette nouvelle phase du programme +xeyu ndaw ni+, la durée du contrat est de trois ans (2024-2026)’’, a précisé le ministre de la Jeunesse.

    Il a insisté sur la nécessité de faire le suivi du programme pour sa pérennisation. 

    MS/ASG

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès de Serigne Babacar Mbow, fondateur de l’ONG des villageois de Ndem

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès de Serigne Babacar Mbow, fondateur de l’ONG des villageois de Ndem

    Bambey, 3 mars (APS) – Serigne Babacar Mbow, le président fondateur de l’ONG des villageois de Ndem, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi peu après son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass après des soins en France, a appris l’APS du maire de Ngogom, commune du département de Bambey (Diourbel, centre) dont fait partie son village.

    Il a été inhumé, samedi, à Mbaké Kadior dans la région de Diourbel.

    Né à Dakar où il a grandi, Serigne Babacar Mbow dirigeait l’ONG des villageois de Ndem, engagée dans le commerce équitable et le développement socio-économique de la région de Diourbel.

    « C’est avec tristesse que nous avons appris le rappel à Dieu de Serigne Babacar Mbow, un fils du Baol, mais particulièrement de la commune de Ngogom mais aussi notre conseiller et partenaire », a déclaré le maire de la commune de Ngogom, Papa Momar Ngom.

    Il a qualifié sa disparition de grande perte pour toute la communauté mouride, rappelant que le défunt jouait un rôle important dans la diffusion du mouridisme en Europe.

                Les enseignements de Cheikh Ibra Fall comme repères

    « La démarche de Serigne Babacar Mbow était basée sur les enseignements de Cheikh Ibrahima Fall, disciple de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, à savoir la foi et le travail altruiste », a témoigné l’édile de Ngogom.

    Pour Pape Momar Ngom, Serigne Babacar Mbow a transformé successivement les villages de Ndem et de Mbacké Kadior en de véritables villages artisanaux. Le défunt a aidé aussi beaucoup de femmes de ces localités dans la formation pratique dans les métiers de l’artisanat.

    ‘’Le Sénégal, l’Afrique et la Oumma ont perdu un illustre homme, un vrai soufi et un vrai développeur’’, a témoigné le géographe et chercheur, docteur Cheikh Guèye. Il est largement revenu sur le parcours atypique de cet homme, militant gauchiste, intellectuel soufi et acteur du développement local.

    Il indique que le défunt était un militant de la gauche qui s’est ‘’reconverti’’ dans la voie de l’islam et du développement, jusqu’à sa mort.

    ‘’Il fut un membre actif du mouvement marxiste au Sénégal dans les années 1970. Son activisme lui a valu plusieurs arrestations et des privations. C’est ce qui avait poussé sa famille à l’envoyer à l’étranger, en France, pour poursuivre ses études’’, indique Guèye, auteur du livre  »Touba, la capitale des mourides ».

    Le prédicateur suisse Tariq Ramadan a rendu un vibrant hommage à Serigne Babacar Mbow, soulignant que toute sa vie durant, il  »n’avait qu’une adoration, une qibla, une destination ».

     »Depuis plus de 36 ans, nous avons cheminé ensemble avec le coeur, avec les mots et les signes. (…) Il m’a enseigné à communiquer dans le silence et à me rappeler que le temps ne se compte pas en heure, mais en confiance et en amour », écrit l’islamologue suisse.

                         Projet à caractère social

    Disciple de Serigne Hamdy Modou Mbenda Fall, guide suprême des Baye Fall, Serigne Babacar Mbow a initié depuis plus de trente ans un projet à caractère social à Ndem et dans les autres villages du terroir.

    Aspirant soufi dès son plus jeune âge, Serigne Babacar Mbow a suivi la voie tracée par Cheikh Ahmadou Bamba et son disciple Cheikh Ibrahima Fall.

    Il a fondé en 1984 un « daara » (école coranique) au village de Ndem. Depuis lors, il se consacre à la « voie Baye Fall », caractérisée par l’adoration pieuse et le travail sanctifiant, fondement de son engagement dans le projet socioculturel et économique avec les populations de Ndem.

    Après trente ans d’efforts, le village de Ndem est ainsi devenu un pôle de développement local pérenne, exemplaire et reconnu par les institutions gouvernementales sénégalaises qui veulent en faire un modèle pour le reste du pays.

    L’ONG y mène une action à caractère endogène de lutte contre le déclin tant économique qu’écologique de la zone, durement affectée par l’exode rural et le changement climatique. Pour ce faire, elle a progressivement élaboré une stratégie globale permettant de valoriser les ressources naturelles locales, favorisant l’émergence d’idées et de pratiques orientées vers une gestion durablement viable de l’environnement et la réhabilitation de savoir-faire locaux.

                                    Inflexion des dynamiques d’exode rural

    L’approche communautaire et systémique qu’elle développe dans les domaines notamment de la santé, de l’artisanat, l’accès à l’eau et à l’assainissement a permis progressivement d’infléchir les dynamiques d’exode rural dans ses zones d’action, autour des villages de Ndem, Darou Ndimb et Mbacké Kadior, dans le cadre de la réhabilitation du site historique de Nguiguiss Bamba.

    Ses voyages à travers le monde lui ont permis de développer de nombreux échanges interculturels et inter-religieux.

    Sérigne Babacar Mbow était également un grand intellectuel. Il a écrit cinq ouvrages, dont « la noblesse spirituelle de l’âme », « l’aura de la femme dans le verbe divin » ou « Cheikh Ibrahima Fall : la lumière de la sainte piété ». Sa vie était un exemple de la liaison entre la recherche spirituelle et le travail, conformément aux enseignements de son guide, Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride.

    Il a aussi écrit : ‘’Mohamed : le soleil de l’existence’’, ‘’La lumière de l’Eternel ou Khadimou Rassôl, Selon sa parole’’, ‘’Sur les traces du dévot et La voie Baye-Fall ou La Lumière du Dedans’’.

    ‘’Tout ceci démontre clairement la liaison entre sa recherche spirituelle et l’homme intellectuel reconnu qu’il fut’’, estime Docteur Cheikh Guèye.

    En plus de ses activités intellectuelles, Sérigne Babacar Mbow était le guide spirituel de disciples d’origines différentes et était très impliqué dans des activités humanitaires.

    MS/FKS/ASG

  • SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI / Bambey : plus de 200 jeunes enrôlés dans le cadre du programme « Xeyu ndaw ni »

    SENEGAL-JEUNESSE-EMPLOI / Bambey : plus de 200 jeunes enrôlés dans le cadre du programme « Xeyu ndaw ni »

    Bambey, 2 Mars, (APS) – Le ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, Pape Malick Ndour, a signé samedi une convention avec les collectivités territoriales du département de Bambey (centre) en vue d’enrôler 219 jeunes dans le cadre du programme ‘’Xeyu ndaw ni’’, pour une durée de trois ans (2024-2026), a constaté l’APS.

    « Cette année, au-delà des volets classiques, le président de la République nous a demandé d’ouvrir un nouveau volet consacré aux collectivités territoriales dans le cadre du programme +Xeyu ndaw yi+’’, a-t-il expliqué.

    Il précise que pour le département de Bambey, 219 jeunes ont déjà été enrôlés. Ces jeunes ‘’seront répartis entre les différentes communes et le conseil départemental », a-t-il indiqué, en marge de la cérémonie de signature des contrats.

    Il a signalé que le programme ‘’Xeyu ndaw ni’’ comporte une phase visant à renforcer les ressources humaines des communes pour leur permettre de mener à bien leurs missions.

    Il a précisé que le choix des jeunes recrutés est fait en parfaite coordination avec les maires.

    Pape Malick Ndour s’est félicité par la même occasion de l’état d’avancement des travaux de la maison de la jeunesse et de la citoyenneté de Bambey, exécutés selon lui à plus de quatre-vingt pour cent.

    Il a annoncé que l’édifice sera réceptionné au plus tard d’ici un mois et demi pour permettre aux jeunes de Bambey d’avoir un cadre d’épanouissement.

    Le maire de Bambey, Assane Dia, a invité les jeunes enrôlés à faire preuve d’abnégation et de rigueur pour mener à bien les missions qui leur seront assignées par leurs futurs employeurs.

    Il a magnifié les efforts des pouvoirs publics dans le cadre de la politique de jeunesse et d’emploi avec le recrutement de jeunes par le programme « Xeyu ndaw ni » et la construction des maisons de la jeunesse et de la citoyenneté dans les 45 départements du pays.

    MS/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Bambey : le marché bien approvisionné en denrées alimentaires 

    SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Bambey : le marché bien approvisionné en denrées alimentaires 

    Bambey, 29 fév (APS) – Le marché de Bambey (centre) est bien approvisionné en denrées de première nécessité en cette période de carême et à l’approche du Ramadan,  le jeûne musulman, à l’exception de ‘’quelques perturbations’’ sur le riz ordinaire brisé et le sucre, assure Marième Fall, la cheffe du service départemental du commerce.

    ‘’Le marché est bien approvisionné dans son ensemble, malgré quelques perturbations sur le riz ordinaire brisé et dans une moindre mesure sur le sucre à cause de la forte demande due au Ramadan qui s’approche à grands pas’’, a dit Mme Fall dans un entretien avec l’APS.

    Pour ce qui est du riz brisé non parfumé, au moins 70 tonnes sont disponibles à raison de 19750 francs CFA le sac de cinquante kilogrammes chez les détaillants.

    Le dernier relevé de stock du service départemental du commerce montre que l’huile, l’oignon et la pomme de terre importés sont disponibles sur le marché, indique-t-elle, faisant état d’un faible stock de l’oignon et de la pomme de terre local.

    Lors du conseil des ministres dernier tenu ce mercredi, le président de la République, Macky Sall, a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations en cette période de Carême et à l’approche du Ramadan.

    Macky Sall a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’État dans le cadre du contrôle économique, notamment pour assurer l’application stricte des prix homologués.

    Marième Fall a indiqué qu’’’il n’y a pas d’augmentation officielle de prix sur les denrées précitées, invitant les commerçants à respecter les prix homologués’’.

    Les stocks des denrées alimentaires de première nécessité vont augmenter au fur à mesure pour permettre aux consommateurs de passer le mois de Ramadan dans de bonnes conditions, a-t-elle assuré.

    MS/ASB/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / Décès de El Hadji Alé Niang, la « voix » de Bambey

    SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / Décès de El Hadji Alé Niang, la « voix » de Bambey

    Bambey, 27 fév (APS) – Le président des communicateurs traditionnels de Bambey (centre), El Hadji Alé Niang, est décédé, mardi, à Dakar, des suites d’une longue maladie, a appris l’APS des proches du défunt.

    « Pa Alé », comme il était affectueusement appelé par les habitants de Bambey, était un acteur culturel d’envergure qui a servi pendant de longues années l’administration territoriale.

    Il a travaillé trente-sept ans à la préfecture de Bambey, comme un commis. Il a occupé les postes de chef du bureau électoral, avant de servir comme comptable et chef de protocole du préfet successivement.

    « En plus d’être un vaillant agent de l’administration, El Hadji Alé Niang a été un acteur culturel et un promoteur de la culture. Il a tout donné à Bambey qu’il a tant aimé », a témoigné le journaliste local Malick Ciré Sy. Il a rappelé que le défunt avait vu le jour à Gossas, une commune de la région de Fatick, voisine de celle de Diourbel dont dépend Bambey.

    El Hadji Alé Niang fut danseur, metteur en scène, chorégraphe et acteur du cinéma, « un passionné de la culture », selon Malick Ciré Sy. « C’est pourquoi je l’ai surnommé la pieuvre culturelle du Baol », a-t-il ajouté.

    Le défunt, dont l’amour pour la culture l’a conduit à jouer dans « Guelwaar », film de Sembène Ousmane, est l’auteur d’un livre intitulé « Aperçu historique sur le Baol, le Cayor et le Sine ».

    MS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Journée ville-morte : une ambiance habituelle au marché central de Diourbel

    SENEGAL-POLITIQUE / Journée ville-morte : une ambiance habituelle au marché central de Diourbel

    Diourbel, 27 fév (APS) – La journée ville-morte décrétée par ‘’Aar Sunu election’’ (Protéger notre élection), une plateforme d’organisations de la société civile réclamant le respect du calendrier électoral, n’a pas été suivie à Diourbel (centre), où l’activité économique fonctionne normalement, a constaté l’APS.

    Au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, règne une ambiance habituelle. Tous les lieux de commerce fonctionnent, commerçants et clients vaquant à leurs occupations. C’est à croire qu’ils n’étaient même pas au courant de l’appel à la journée ville-morte et à la grève générale lancé par la plateforme  »Aar Sunu election » pour demander le respect du calendrier électoral.

    Trouvé sur son lieu d’activité, Aliou Faye commerçant dit ne pas être au courant d’un tel appel. « Vous savez les temps sont durs et nous n’avons que notre commerce pour subvenir à nos besoins. Observer une journée sans travail pour des raisons politiques n’est pas une bonne solution à mon avis » a-t-il déclaré à l’APS.

    A l’entrée du marché, les menuisiers sont à fond sur leur travail. Ils font savoir qu’ils n’étaient pas au courant de la grève générale et de la journée ville-morte.

    Contrairement aux autres secteurs d’activité, le système scolaire est paralysé. Les enseignements sont à l’arrêt dans la quasi-totalité des établissements scolaires du moyen secondaire.

    ‘’Au lycée Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké, plusieurs professeurs n’ont pas fait le déplacement. Les collègues ont décidé de ne pas faire cours aujourd’hui conformément au plan d’action de nos syndicats membres de Aar Sunu élection », a confié un professeur qui a requis l’anonymat.

    De son côté, le secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems) de Diourbel, Modou Thiam a confirmé que le mot d’ordre a été bien suivi à Diourbel, en citant les informations émanant de différents responsables syndicaux.

    MS/SKS/AKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION / Les dispositions nécessaires prises pour un bon déroulement du magal de Serigne Massamba Mbacké (gouverneur)

    SENEGAL-RELIGION / Les dispositions nécessaires prises pour un bon déroulement du magal de Serigne Massamba Mbacké (gouverneur)

    Diourbel, 22 fév (APS) – Les services techniques déconcentrés de l’État ont pris les mesures nécessaires à la bonne organisation du magal de Darou Karim (Touba) prévu le 9 mars prochain, à Touba, a indiqué à l’APS le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    Les chefs des services concernés en ont pris en effet des engagements fermes pour une réussite de cet événement religieux commémorant la naissance de Serigne Massamba Mbacké, petit-frère de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, l’une des plus grandes confréries musulmanes du Sénégal, a-t-il précisé..

    Ils en ont pris l’engagement au cours d’un comité régional de développement (CRD) organisé sous sa présidence, en présence du comité d’organisation dudit magal.

    Le chef de l’exécutif régional a assuré qu’un suivi rigoureux sera mené auprès des services, pour que les engagements pris soient respectés, conformément aux instructions des plus hautes autorités.

    En plus du dispositif sécuritaire, a-t-il souligné,  »la gendarmerie nationale va organiser une opération de sécurisation avant le magal, pour permettre aux pèlerins de célébrer l’événement religieux dans la quiétude ».

    Le comité d’organisation a profité de la rencontre pour demander à l’Etat, de concert avec le conseil municipal de Touba, de doter Darou Karim, un quartier périphérique de Touba, d’infrastructures de base.

    L’extension du réseau électrique reste une préoccupation phare des habitants de cette localité créée par Serigne Massamba Mbacké, frère cadet de Serigne Touba, a souligné Serigne Cheikh Mbacké.

    Pour ce qui est de l’accès à l’eau, a-t-il indiqué,  »plusieurs sites de la localité peinent à accéder au liquide précieux ». Il invite les services concernés à faire le nécessaire pour augmenter la capacité des ouvrages hydrauliques.

    Ibrahima Fall a sollicité auprès du khalife de la famille de Serigne Massamba Mbacké des prières pour la paix et la stabilité du pays, surtout dans le contexte préélectoral actuel.

    Petit-frère de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, Serigne Massamba Mbacké est né à Patar en 1883, le 27ème jour du mois lunaire de shabân. Il est le benjamin des fils de Mame Mor Anta Saly.

    De la fin de ses études jusqu’à la disparition de son grand-frère, Cheikh Ahmadou Bamba, le 19 juillet 1927, Serigne Massamba ne s’est jamais éloigné de lui. Il a été rappelé à Dieu en 1942. 

    MS/ASG/ASB

  • SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Diourbel : transporteurs et chauffeurs souhaitent la réhabilitation de la gare routière

    SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Diourbel : transporteurs et chauffeurs souhaitent la réhabilitation de la gare routière

    Diourbel, 20 fév (APS) – Les transporteurs et chauffeurs de la gare routière de Diourbel (centre) ont plaidé pour la réhabilitation de cette aire de stationnement en vue d’améliorer le cadre de travail de ses occupants et l’accueil des clients.

    Omar Diop, le chef du personnel de la gare routière de Diourbel, juge qu’il est urgent de la réhabiliter, pour permettre aux chauffeurs d’être dans de bonnes conditions.

    ‘’Vous l’avez-vous-même constaté, la gare routière est délabrée. Le pavage s’est détérioré, ce qui fait que ses ruelles sont impraticables’’, a-t-il déploré.

    S’exprimant dans un entretien accordé à l’APS, il demande aux autorités municipales, de concert avec le ministère des Transports, de prendre les dispositions nécessaires pour réhabiliter l’infrastructure routière.

    Il fustige le fait qu’elle est jonchée de tas d’ordures faute d’un personnel dédié à son nettoiement quotidien.

    ‘’La gare routière est la porte d’entrée de la ville. Tout visiteur passe par ici, donc le cadre doit être attrayant. C’est pourquoi nous invitons la mairie à déployer une équipe qui va assurer le ramassage des ordures’’, lance-t-il.

    Abondant dans le même sens, Ibrahima, chauffeur de ‘’sept place’’, des taxis-brousses assurant le transport interurbain, déplore l’état hideux de la gare routière.

    Il pense que l’État doit prendre en main le transport routier pour une solution aux maux du secteur. ‘’On doit sortir du cadre informel au regard du rôle important que joue le transport dans l’économie du pays. Et c’est aux pouvoirs publics d’engager les réformes nécessaires pour un transport organisé et dynamique’’, estime-t-il.

    L’autre préoccupation des transporteurs de la capitale du Baol est la concurrence des charrettes et tricycles dans le transport urbain.

    Selon Omar Diop, les propriétaires des bus de transport en commun dénommés ‘’Tata’’ travaillent à perte, à cause de la concurrence déloyale des charretiers et conducteurs de tricycle qui s’adonnent aussi au transport urbain, sans aucune base légale.

    ‘’Les charretiers et les conducteurs de tricycle s’accaparent de nos lignes, alors qu’ils n’ont pas le droit de faire du transport urbain. Aujourd’hui, nous sommes obligés d’abandonner certaines lignes à cause d’eux’’, se désole-t-il.

    Pourtant, rappelle-t-il, l’objectif recherché avec les bus Tata était de moderniser le transport urbain dans la commune de Diourbel.

    Les transporteurs sollicitent l’affectation d’un agent de police pour faciliter le maintien de l’ordre et le respect de la réglementation au sein de la gare routière.

    Diourbel est considérée comme l’une des régions pionnières de la modernisation du transport au Sénégal, à travers la création d’un regroupement des chauffeurs.

    Mais alors que l’objectif était de mieux redynamiser le secteur, la région est aujourd’hui confrontée à un problème de modernisation du transport routier.

    En plus d’être envahi par des profanes qui concurrencent les professionnels, le secteur du transport routier souffre d’un déficit d’infrastructures modernes.

    Pour Omar Diop, le chef du personnel de la gare routière de Diourbel, la redynamisation du transport passe par le renouvellement du parc automobile et la réhabilitation des gares routières.

    MS/ASG/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE / Diourbel : un enfant meurt dans un incendie à Ndindy

    SENEGAL-SOCIETE / Diourbel : un enfant meurt dans un incendie à Ndindy

    Diourbel, 19 fév (APS) – Un garçon âgé d’environ sept ans a trouvé la mort dans un incendie survenu ce lundi à Gadiaga Darou Salam, un village de la commune de Ndindy, dans la région de Diourbel (centre), a appris l’APS de source sécuritaire.

     »La brigade des sapeurs pompiers de Diourbel a reçu l’alerte aux environs de 17h 30. Une fois sur les lieux du sinistre, nous avons constaté qu’il y a un enfant âgé de sept ans qui a perdu la vie dans l’incendie », a confié la même source, soulignant que deux cases ont été aussi ravagées par l’incendie.

    Une enquête a été ouverte dans le but d’élucider les circonstances du sinistre.

    MS/OID

  • SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / La commune de Diourbel concentre 95% des cas de paludisme recensés au niveau départemental

    SENEGAL-SANTE-COLLECTIVITES / La commune de Diourbel concentre 95% des cas de paludisme recensés au niveau départemental

    Diourbel, 16 fév (APS) – Quatre-vingt-quinze pour cent (95%) des cas de paludisme recensés dans le département de Diourbel sont enregistrés dans la commune éponyme, a indiqué le point focal du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Mbacké Gueye.

    « En dépit de la diminution des cas notée globalement dans le département de Diourbel ces dernières années, force est de constater que le paludisme est toujours là, surtout au niveau de la commune chef-lieu du département. Dans le département, 95% des cas de paludisme sont enregistrés dans la commune de Diourbel », a-t-il révélé.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS, il a précisé que  »les facteurs favorisants sont plus présents dans la commune de Diourbel ». Parmi ceux-ci, il cite  « la présence des eaux pluviales stagnantes ».

    « Aujourd’hui, dans plusieurs quartiers de la commune, vous allez trouver des eaux stagnantes de plusieurs hivernages . Ce qui favorise le développement des moustiques, et par ricochet, l’augmentation des cas de paludisme », a-t-il déploré, non sans rappeler que l’utilisation de moustiquaires fait aussi défaut.

    M. Gueye, qui est superviseur des soins de santé primaires au niveau du district sanitaire de Diourbel, signale que des « séances de renforcement de capacités des prestataires et des activités de sensibilisation » sont menées régulièrement pour limiter la chaîne de transmission du paludisme.

    A l’en croire, la stratégie d Prise en charge à domicile notamment dans les écoles coraniques (PECADOM Daara) » a donné des résultats probants dans la lutte contre le paludisme. Il a cité l’exemple d’une école coranique où plus de cinquante talibés ont été testés positifs au paludisme en un après-midi.

    Selon lui, des activités comme les stratégies avancées peuvent aider à réduire la morbidité du paludisme et atteindre les objectifs du Sénégal dans la lutte contre le paludisme ».

    Il a invité à cet effet l’autorité municipale à remblayer les zones envahies par des eaux pluviales stagnantes pour couper la chaîne de multiplication des moustiques et limiter les cas de paludisme.

    De même a-t-il sollicité l’implication des associations sportives et culturelles (ASC) dans la sensibilisation et l’amélioration du cadre de vie des quartiers.

    Le Sénégal comme la plupart des pays d’Afrique  s’est inscrit dans la perspective d’une élimination du paludisme d’ici 2030.

    MS/SKS/ASG/ADL