Auteur/autrice : Modou Séne

  • SENEGAL-SOCIETE/ / Sédhiou : l’accès à l’eau potable reste une préoccupation pour les populations de la commune de Djinany (maire)

    SENEGAL-SOCIETE/ / Sédhiou : l’accès à l’eau potable reste une préoccupation pour les populations de la commune de Djinany (maire)

    Sédhiou, 23 déc (APS)- Les populations de la commune de Djinany dans le département de Bounkiling (Sédhiou, sud) vivent une “forte préoccupation’’ liée au problème d’accès à l’eau potable ; a déclaré leur maire Moussa Fadéra.

    « Djinany est une commune rurale dont l’économie tourne autour de l’agriculture et l’élevage. En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics, l’accès à l’eau potable demeure une préoccupation forte pour les populations’’, a expliqué le maire de Djinany.

    Il s’exprimait en marge d’une cérémonie de réception de matériel d’allègement des travaux pour les femmes et d’un mini forage dans le village de Kéréwane.

    Cet appui est obtenu grâce à un partenaire italien par l’intermédiaire de Boubacar Ba, un migrant résident en Italie et ressortissant de ladite commune.

    Le maire de Djinany a soutenu que “ce genre de partenariat peut aider les collectivités territoriales à régler certaines problématiques liées aux infrastructures sociales de base’’.

    M. Fadéra a invité les autres ressortissants de la commune à “s’inspirer de leur compatriote qui a décroché ce partenariat’’.

    “Dans cette commune, les trois quarts des populations utilisent toujours les anciens puits avec les risques sanitaires que cela peut engendrer’’, a fait observer Moussa Fadéra.

    Il a plaidé pour que sa commune soit dotée d’ouvrages sociaux de base, ainsi que des équipements d’allégements des travaux pour les femmes dans du Programme d’urgence de développement communautaire.

    MS/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Sédhiou: plusieurs cas de mariages d’enfants et de grossesses précoces en milieu scolaire en 2023 (AEMO)

    SENEGAL-SOCIETE / Sédhiou: plusieurs cas de mariages d’enfants et de grossesses précoces en milieu scolaire en 2023 (AEMO)

    Sédhiou, 22 déc (APS) – Plus d’une vingtaine de cas de mariages d’enfants et une cinquantaine de grossesses précoces sont enregistrés en milieu scolaire cette année dans la région de Sédhiou, a appris l’APS, du coordonnateur régional de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO), Idrissa Sambou.

     »Au niveau de l’AEMO, nous avons enregistré cette année plus d’une vingtaine de mariages d’enfants qu’on a traités au niveau du tribunal pour enfants. La majeure partie des cas sont concluants et les victimes sont placées dans une structure d’accueil basée à Ziguinchor », a indiqué M. Sambou.

    Concernant les grossesses précoces, a-t-il informé, « plus d’une cinquantaine de cas sont enregistrés entre janvier et décembre 2023 dans la région de Sédhiou ».

    Il a fait remarquer que la plupart des cas de grossesse sont notés dans le département de Goudomp.

    Le coordonnateur régional de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO) prenait part à un forum sur les grossesses précoces et les mariages d’enfants en milieu scolaire en présence du chef service départemental du développement communautaire, des membres d’associations de protection des droits des filles des régions de Kolda, Ziguinchor et Sédhiou.

    Il a rappelé que la loi interdit aux parents de donner en mariage leurs enfants avant l’âge adulte, indiquant que la plupart des victimes des victimes sont âgées de treize ans.

    M. Sambou a plaidé pour la construction d’un centre d’accueil multifonctionnel à Sédhiou pour une prise en charge holistique des victimes de violences basées sur le genre mais surtout des enfants victimes de grossesse ou de mariage précoces.

    MS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Djirédji : des acteurs communautaires sensibilisés sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie.

    SENEGAL-SOCIETE / Djirédji : des acteurs communautaires sensibilisés sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie.

    Sédhiou, 21 déc (APS) – La coordination régionale de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a organisé un forum de sensibilisation sur la loi criminalisant le viol et la pédophilie au profit d’acteurs communautaires.

    La rencontre s’est tenue mercredi à Diredji (Sedhiou Sud) pour permettre aux acteurs communautaires de maîtriser les différents aspects de la loi 2020-05 criminalisant le viol et la pédophilie, a indiqué le coordonnateur régional de la RADDHO, Boubacar Gano.

    Il a précisé que cette activité entre dans le cadre  »d’un vaste programme de sensibilisation » de cette loi.

     »Les communautés doivent être sensibilisées sur le contenu de cette loi pour une vulgarisation qui peut contribuer de manière significative à réduire les cas de viol et de pédophilie », a-t-il ajouté.

    L’objectif, a-t-il souligné, est de  »favoriser une appropriation par la communauté de la loi criminalisant le viol et la pédophilie ».

    Dans sa communication, Fatoumata Binetou Diedhiou consultante en genre a rappelé que la loi est d’abord un instrument de dissuasion des auteurs de viol et de pédophilie, indiquant que les coupables risquent au moins dix ans de prison ferme.

     »Malgré les efforts des pouvoirs publics et des organisations non gouvernementales, le phénomène persiste toujours dans notre société », a t-elle déploré, appelant les acteurs communautaires à s’impliquer davantage dans la vulgarisation de la loi.

    Pour la spécialiste,  »l’application de la loi criminalisant le viol et la pédophile est entravée par plusieurs obstacles ». Elle a cité la difficulté d’établir le consentement de la victime, l’absence de dispositifs d’accueil des victimes dans les commissariats, le manque de protocole d’interview, les difficultés d’interpréter les certificats médicaux, entre autres.

    La rencontre s’est tenue en présence du sous préfet de Djiredji, Moussa Sy, du maire de la commune Mouhamed Lamine Diawara, des leaders communautaires, des badienoux gox, des religieux et acteurs du système scolaire.

    MS/ADL/OID

  • SENEGAL-FORMATION / Sédhiou : remise d’attestations à des bénéficiaires d’une formation en pâtisserie

    SENEGAL-FORMATION / Sédhiou : remise d’attestations à des bénéficiaires d’une formation en pâtisserie

    Sédhiou, 19 déc (APS) – Quelque vingt cinq (25) personnes ont reçu des attestations à l’issue d’une formation en pâtisserie initiée par le groupement d’intérêt économique (GIE)  »Niacko Wally production » en partenariat avec le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT).

     »Nous avons formé pendant cinq jours 25 personnes composées majoritairement de femmes en pâtisserie grâce à l’appui du 3fpt et du centre de formation professionnelle de Sédhiou. Nous voulons travailler à faire de l’autonomisation des femmes une réalité », a indiqué la présidente du GIE  »Niacko Wally production », Aïda Mandiang.

    Elle a précisé que les jeunes garçons ont été associés à cette formation pour leur permettre d’avoir des outils nécessaires pour se lancer dans l’entrepreneuriat. L’objectif, a-t-elle ajouté, est de les fixer sur leur terroir au lieu de tenter l’émigration irrégulière.

    MS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / L’IEF de Sédhiou a célébré ses meilleurs élèves

    SENEGAL-EDUCATION-PERFORMANCE / L’IEF de Sédhiou a célébré ses meilleurs élèves

    Sédhiou, 17 déc (APS) – L’inspection de l’éducation et de la formation de sédhiou (IEF) a organisé, samedi, une première journée de l’excellence pour célébrer les meilleurs élèves de l’année scolaire 2022-2023, a constaté l’APS.

    Quatre-vingt-quinze (95) élèves du préscolaire, de l’élémentaire et du moyen ont été primés devant leurs parents et un parterre d’invités.

    Des enseignants, des directeurs d’école, des encadreurs aux concours et des enseignants à la retraite ont été aussi honorés pour services rendus.

    La cérémonie qui est placée sous le thème : « Engagement de la communauté pour une école paisible et performante » s’est déroulée en présence du préfet du département de Sédhiou, des autorités académiques, des enseignants, des élèves et des représentants du parrain Abdoulaye Diop maire de la commune de Sédhiou et de la marraine Docteur Annette Seck Ndiaye, présidente du Conseil départemental de Sédhiou.

     »Cette journée, première du genre, organisée par l’IEF est une manière pour nous de montrer la satisfaction que nous avons des résultats obtenus aux examens. Elle sera dorénavant inscrite dans l’agenda annuel des activités de l’inspection », a indiqué Oumar Diagne, inspecteur de l’éducation et de la formation de Sédhiou.

    Il a précisé que cette dynamique vise à cultiver l’excellence chez les élèves de concert avec les enseignants.

     »Ce moment de communion est vital pour la vie du système éducatif. Cela permet de déceler ce qui a été réalisé de bien et de célébrer ce qui mérite de l’être », a ajouté M. Diagne.

    Pour lui, il est dans l’intérêt de tous de pacifier l’espace scolaire notamment les relations entre élèves, enseignants et personnel administratif comme l’atteste le thème de cette édition.

    Il a précisé que ce thème interpelle les parents d’élèves qui, selon lui, ont un rôle important à jouer pour la pacification de l’espace scolaire.

    M. Diagne a encouragé les enseignants à poursuivre cette dynamique de performance, rappelant que cette cérémonie est le couronnement des efforts qu’ils ont consentis  »par dévouement et abnégation ».

    Le préfet du département de Sédhiou, Modou Gueye, a invité les élèves récipiendaires à maintenir ce cap en ayant en bandoulière les idéaux de paix et de fraternité.

    Il a réitéré la disponibilité et l’engagement des autorités administratives à accompagner les acteurs du système éducatif du département pour maintenir le flambeau de l’excellence.

    L’année dernière, l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Sédhiou a réalisé un taux de réussite de 83% à l’examen du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de 79% à l’examen du brevet de fin d’études moyennes (BFEM).

    MS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-EMPLOI / DAC de Séfa : plus de 600 jeunes formés aux techniques agricoles entre 2021 et 2023

    SENEGAL-AGRICULTURE-EMPLOI / DAC de Séfa : plus de 600 jeunes formés aux techniques agricoles entre 2021 et 2023

    Sédhiou, 16 déc (APS) – Quelque six cent (600) jeunes ont été formés entre 2021 et 2023 aux techniques d’agriculture au Domaine agricole communautaire (DAC) de Séfa dans la région de Sédhiou, a appris l’APS du directeur général dudit DAC, Jean Charles Badji.

     »Rien qu’entre 2021-2023, plus de six cent jeunes sont formés en techniques de maraîchage, aviculture, embouche et pisciculture. Cette année nous avons cinquante jeunes qui sont en train d’être formés », a indiqué M. Badji.

    Il s’exprimait en marge d’une visite de travail de l’inspecteur régional de la jeunesse de Sédhiou, Meïssa Ngom, accompagné du chef de service régional des sports, Birama Diack.

    Dans ce domaine agricole communautaire d’une superficie de deux mille hectares, situé dans la commune de Koussy, dans le département de Sédhiou, des aménagements et des équipements agricoles, ainsi que sept forages sont installés pour un investissement de 7 milliards francs FCFA.

    Pour le recrutement des jeunes à incuber, le directeur du DAC estime qu’il faut mettre l’accent sur les sortants des centres de formation professionnelle afin de créer de futurs entrepreneurs dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage.

    Après la période d’incubation a-t-il souligné, les jeunes formés bénéficient de l’accompagnement de la direction du DAC pour faciliter le financement de leur projet auprès des partenaires.

    Il a invité le secteur privé à venir investir dans le DAC, rappelant qu’il y a des niches d’opportunités pour les investisseurs.

    L’inspecteur régional de la jeunesse, Meïssa Ngom a pour sa part plaidé pour l’intégration du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC) dans les pôles emplois pour faciliter l’identification des jeunes qui sont intéressés par les services offerts dans les DAC.

    Selon Birama Diack, inspecteur régional des sports de Sédhiou, l’approche du DAC de Séfa peut être une alternative pour régler le problème d’emploi des jeunes.

    Il se dit prêt, de concert avec les associations sportives et culturelles (ASC), à sensibiliser les jeunes afin de les inciter à s’intéresser aux services offerts dans le DAC pour booster le développement socio-économique de la zone.

    MS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-TRAVAIL / Représentativité syndicale : la CNTS leader à Sédhiou

    SENEGAL-SOCIETE-TRAVAIL / Représentativité syndicale : la CNTS leader à Sédhiou

    Sédhiou, 15 déc (APS)- La confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) a remporté les élections de représentativité syndicale dans la région de Sédhiou avec 872 voix, selon les résultats dévoilés, jeudi, par l’Inspection régionale du Travail et de la Sécurité sociale

    La CNTS arrive en tête avec 872 voix, devant l’UNSAS (628), la FGTS/B (555) et la CNTS/FC (544), informe l’inspecteur régional du Travail et de la Sécurité sociale, Daouda Seck.

    Il a relevé que sur 6 600 travailleurs inscrits sur le fichier, 3 500 ont effectué le vote, soit un taux de participation de 54,22%.

    M. Seck a noté  que « le scrutin s’est globalement déroulé dans de bonnes conditions ».

    MS/SMD/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Bounkiling : les populations de Tanckon réclament des services et infrastructures de base

    SENEGAL-SOCIETE / Bounkiling : les populations de Tanckon réclament des services et infrastructures de base

    Bounkiling, 13 déc (APS) – Les populations de la commune de Tanckon, dans le département de Bounkiling (sud), ont appelé mercredi à doter leur collectivité territoriale de services et d’infrastructures sociaux de base.

    S’exprimant lors d’un point de presse, elles indiquent que cette localité située à la frontière entre le Sénégal et la Gambie est confrontée à un réel problème dans ces deux domaines.

    Elles disent continuer encore à vivre dans les ténèbres faute d’électricité.

    Cette situation est l’une des raisons qui les ont poussées à organiser un point de presse pour tirer la sonnette d’alarme.

    Selon, El Hadji Alassane Diallo, conseiller municipal et porte-parole du jour, sur les 58 villages de Tanckon, seul le chef-lieu de la commune est électrifié.

    Il a rappelé qu’auparavant les populations utilisaient l’énergie solaire, mais qu’au bout d’un an les batteries des panneaux solaires devenaient inopérationnels. D’ailleurs, le coût de ce type l’électricité solaire n’est pas à la portée des populations, déclare-t-il.

    Dans certains villages de la commune, dit-il, le sachet de glace qui se vend ailleurs à 50 FCFA s’échange contre cinq cent francs CFA.

    Le porte-parole des populations indique que pour se soigner les patients vont parfois jusqu’en Gambie faute de médicaments disponibles au niveau de leur structure sanitaire.

    « Pas plus tard que ce matin, j’ai emmené ma femme au poste de santé, mais, malheureusement, il n’y avait pas de médicaments. Et j’étais obligé de la ramener en Gambie pour sa prise en charge », a-t-il fait savoir.

    Il a invité à cet effet les pouvoirs publics à doter la commune de Tanckon d’un centre de santé avec les équipements nécessaires pour améliorer la prise en charge sanitaire des populations.

    En plus de son enclavement dû à un manque de pistes, Tanckon est confronté à un problème de réseau téléphonique. « Dans cette contrée il est parfois difficile de passer ou recevoir un appel téléphonique à cause du réseau défectueux », déplore M. Diallo.

    MS/ASG/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / A Sédhiou, des producteurs de bananes plaident pour l’accès aux engrais

    SENEGAL-AGRICULTURE / A Sédhiou, des producteurs de bananes plaident pour l’accès aux engrais

    Sédhiou, 13 déc (APS) – Les producteurs de bananes affiliés à la coopérative hormoni boungna, sur la corniche du Boudié, ont plaidé, ce mardi, pour l’accès aux engrais et l’acquisition d’équipements agricoles.

    Composée de cinq groupements d’intérêt économique (GIE), la coopérative hormoni boungna travaille sur une exploitation de plus de quinze hectares dans le village Badiari, situé sur la corniche du Boudié, dans la commune de Bambaly.

    Fort de ses 170 membres composés en majorité des personnes du troisième âge, la coopérative veut booster la production dans la zone et faciliter l’autonomisation des femmes.

    Dans ce périmètre les producteurs sont confrontés à un manque de système d’irrigation adéquat, mais peinent aussi à accéder aux engrais pour augmenter la production.

    Pour le secrétaire général de la coopérative, Ibsolo Mané, l’engrais est devenu un véritable casse-tête pour les producteurs de bananes de la région de Sédhiou.

    Il a invité l’État à redoubler d’efforts en facilitant l’accès à l’engrais et aux intrants agricoles aux producteurs pour garantir leur investissement.

    Selon le secrétaire général de la coopérative, les bananes récoltées dans ce périmètre sont vendues à Dakar et au niveau local.

    « En cette période de récolte, beaucoup de femmes viennent ici pour acheter de la banane pour aller revendre à Sédhiou, chef-lieu de la région », a-t-il relevé, précisant qu’au niveau du périmètre le kilogramme de banane est vendu à 225 FCFA. Toutefois, souligne M. Mané, ce prix vise à aider ces braves dames mais il est loin de faire l’affaire des producteurs.

    De même, renseigne-t-il, « de septembre à février, on est confronté à un manque de clients à cause de la saturation du marché par les gros producteurs ». Il a déploré l’absence de frigo pour la conservation des bananes, indiquant que les fruits en maturation pourrissent parfois sur place.

    M. Mané a soutenu que l’appui des autorités va permettre de susciter un intérêt pour les jeunes à venir fréquenter la ferme.

    Il se dit convaincu que la modernisation de la ferme sera un moyen de maintenir les jeunes au village, face au phénomène de l’exode rural ou de l’émigration clandestine.

    MS/MD/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Sédhiou : Une opération de saupoudrage pour éviter la propagation du chikungunya.

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Sédhiou : Une opération de saupoudrage pour éviter la propagation du chikungunya.

    Sédhiou, 8 déc (APS)- La Brigade régionale de l’hygiène de Sédhiou a organisé une campagne de saupoudrage des artères de la ville, faisant suite à l’apparition d’un cas de la maladie dite chikungunya dans un village situé à quelques kilomètres de la commune chef-lieu de région.

    « Aujourd’hui nous avons entrepris une opération de saupoudrage dans le cadre de la prévention et du contrôle de l’infection. C’est une activité qui permet de limiter la prolifération des vecteurs notamment les moustiques et insectes qui sont nuisibles » a déclaré le chef de la brigade régionale d’hygiène de Sédhiou, capitaine Ousmane Dionne.

    S’exprimant en marge de cette campagne de saupoudrage, il a annoncé que cette opération intervient dans un contexte où « la région de Sédhiou a enregistré un cas de chikungunya, une maladie transmise par une moustique appelée Aedes », précisant que c’est cette même moustique qui transmet également la fièvre jaune.

    Selon lui la maladie de chikungunya se manifeste comme le paludisme. Elle a la particularité « de déformer le malade et peut provoquer des signes d’hémorragie, de fatigue et de douleur musculaire » a-t-il ajouté.

    « Nous sommes dans une situation de riposte pour pouvoir faire face à cette maladie » a-t-il indiqué.

    Venu représenter le maire de Sédhiou, Amadou Leye Konté a tenu à rappeler  que « l’environnement et l’hygiène sont des compétences transférées aux collectivités territoriales ».

    En cela, il a annoncé que d’autres opérations seront organisées dans les jours à venir dans les lieux recevant du grand public notamment la gare routière et des sites religieux.

    « C’est une maladie qui peut connaître des flambées. C’est une maladie virale transmise par un vecteur moustique Aedes  ou moustique tigrée. Si la personne est piquée par le moustique entre trois à quatre jours il peut développer une maladie appelée Chikungunya », explique la direction de la Prévention du ministère de la Santé. Elle rappelle également que la maladie s’était signalée en  2009 et 2015.

    MS/SMD