Auteur/autrice : Modou Séne

  • SENEGAL-MIGRATIONS / A Sédhiou, la pêche peut servir de levier pour endiguer l’émigration irrégulière (officiel)

    SENEGAL-MIGRATIONS / A Sédhiou, la pêche peut servir de levier pour endiguer l’émigration irrégulière (officiel)

    Sédhiou, 29 nov (APS) – La pêche peut contribuer à endiguer l’émigration irrégulière à travers la valorisation des ressources halieutiques pour créer des niches d’emplois, a déclaré l’inspecteur régional des pêches et de la surveillance de Sédhiou (sud), Malick Sène.

    « Aujourd’hui, il est nécessaire de moderniser le secteur de la pêche en misant sur la valorisation des ressources halieutiques pour créer de nouveaux emplois », a-t-il préconisé dans un entretien accordé à l’APS.

    Compte tenu de la rareté du poisson, il conseille de mettre l’accent sur la valorisation des ressources, pour créer une chaîne de valeur avec ses multiples niches d’emplois, allant de la transformation à la commercialisation, en passant par le marketing commercial.

    Il estime que « la valorisation des ressources, qui deviennent de plus en plus rares, peut nous valoir beaucoup de satisfaction pour redynamiser la pêche ».

    Dans la région de Sédhiou, la pêche fait vivre plus de 1500 ménages, avec des revenus de l’ordre de 15 mille francs par jour, pour certains pêcheurs, relève-t-il.

    Pour lui, cela montre donc à quel point ‘’la pêche peut aider à endiguer le phénomène de l’émigration irrégulière ».

    Il propose la mise en place d’un modèle de pisciculture intégrée à la production végétale (maraîchage, arboriculture…) pour mieux répondre aux besoins alimentaires des populations.

    La présidente des mareyeurs de la région de Sédhiou, Bo Sarang Keïta, estime qu’il est nécessaire d’accompagner les mareyeurs pour booster le secteur de la pêche à Sédhiou.

    Si les pouvoirs publics s’attellent à moderniser le secteur de la pêche, dit-il, le phénomène de l’émigration irrégulière pourrait en grande partie être réglé.

    MS/ASG/ASB

  • SENEGAL-PECHE / Sédhiou : la production de poissons et de crustacés en hausse de 10,49 % en 2022

    SENEGAL-PECHE / Sédhiou : la production de poissons et de crustacés en hausse de 10,49 % en 2022

    Sédhiou, 29 nov (APS) – La production de poissons et de crustacés de la région de Sédhiou (sud) a augmenté de 10,49 % en 2022 en s’élevant à 3.504 tonnes, a-t-on appris mercredi de l’inspecteur régional des pêches, Malick Sène. Les prises de 2022 ont généré 3 milliards 850 millions de francs CFA, a indiqué M. Sène dans un entretien avec l’APS.

    ‘’En 2022, nous avons obtenu une production de 3.054 tonnes de poissons et de crustacés, contre 2.764 tonnes en 2021, 2.472 tonnes en 2020 et 3.955 tonnes en 2019. Les crevettes représentent 60 % de la production de 2022’’, a-t-il précisé.

    ‘’Malgré ces statistiques encourageantes, le secteur de la pêche est confronté à la rareté des espèces’’, a signalé l’inspecteur régional des pêches.

    Selon lui, les changements climatiques et l’augmentation de la teneur en sel des zones de pêche constituent un obstacle à la croissance des espèces.

    La dégradation des mangroves et la surpêche font partie des causes de la rareté des poissons, a observé Malick Sène.

    L’inspection régionale des pêches a aménagé des zones de pêche protégées pour faciliter la reproduction des espèces, selon M. Sène, qui dit dérouler en même temps une campagne de sensibilisation des acteurs de la pêche sur les causes de la rareté des espèces.

    Selon lui, 1.677 pêcheurs en activité ont été recensés dans la région de Sédhiou, où 1.145 pirogues ont été dénombrées. Vingt-trois pour cent des pirogues sont motorisées.

    ‘’Ces données montrent la nécessité de faire des efforts en matière de renouvellement et de mécanisation du parc piroguier’’, a souligné Malick Sène, déplorant l’insuffisance des équipements mis à la disposition des agents de la surveillance des pêches.

    Il signale que ‘’les acteurs de la pêche sont confrontés à un manque d’infrastructures de soutien à la production : un quai de pêche, un marché au poisson, une usine de glace, un site de conditionnement des crevettes…’’

    Dans la région de Sédhiou, la pêche est pratiquée dans le fleuve Casamance et le Soungrougrou, un affluent dudit fleuve.

    Le département de Goudomp produit plus de poissons et de crustacés que ceux de Bounkiling et de Sédhiou, selon l’inspecteur régional des pêches.

    MS/ESF/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Sédhiou: le sol confronté à une carence en azote, phosphore et en fer (expert)

    SENEGAL-AGRICULTURE / Sédhiou: le sol confronté à une carence en azote, phosphore et en fer (expert)

    Sédhiou, 28 nov (APS) – Le sol de la région de Sédhiou est confronté à une carence en azote, phosphore, et en fer, a-t-on appris du coordonnateur des activités du projet Dundēl suuf dans la zone de Casamance et au Sénégal Oriental, Ismaila Diemé.

     »La cartographie du sol de la région de Sédhiou a permis de déceler une carence en azote phosphore, en fer calcium et en potassium », a déclaré M. Diemé en marge de l’atelier régional sur le partage des résultats de la cartographie de la fertilité des sols et l’état des essais en cours sur les nouvelles formules d’engrais.

    Il a relevé que dans la région de Sédhiou, le projet Dundēl suuf est intervenu dans 306 villages pour 19 928 bénéficiaires.

    Selon lui, depuis le début de la mise en œuvre du projet Dundēl suuf en 2019, 2302 hectares sont emblavés dans la région de Sédhiou avec un accroissement moyen des rendements de 30% grâce aux méthodes d’utilisation d’engrais comme le placement profond de l’urée (PPU) et le micro dose (MD).

    Il a informé que 16 nouvelles formules d’engrais sont testées à l’échelle nationale sur 194 parcelles dont 68 pour l’arachide, 59 pour le mil et 67 pour le riz en station et en milieu paysan.

    L’objectif a-t-il ajouté, est d’avoir pour chaque région une formule d’engrais qui lui est propre pour booster la production agricole tout en préservant l’environnement.

     »Aujourd’hui des changements s’imposent dans la manière de faire l’agriculture et le Sénégal tend vers la transition agro-écologique. Cette nouvelle orientation nécessite l’utilisation de bio fertilisant pour protéger l’environnement et augmenter la production agricole », a pour sa part indiqué le directeur régional du développement rural (DRDR) Casimir Adrien Sambou.

    Il a invité les producteurs à travailler sur la transition agro-écologique pour atteindre les objectifs de l’autosuffisance alimentaire en utilisant des bio fertilisants.

    MS/OID

  • SENEGAL-MIGRATIONS / Émigration irrégulière : les jeunes invités à un retour à la terre

    SENEGAL-MIGRATIONS / Émigration irrégulière : les jeunes invités à un retour à la terre

    Sédhiou, 28 nov (APS) – Le président de l’Interprofession de la filière anacarde au Sénégal, Boubacar Konta, invite les jeunes à se tourner vers l’agriculture, au lieu de s’adonner à l’émigration clandestine.

    ‘’Nous ne devons pas continuer à rester les bras croisés en laissant notre jeunesse disparaître au fond de l’Atlantique’’, a-t-il martelé, à l’occasion de la finale de la première édition du tournoi de la fraternité du Fouladou dont il est le parrain.

    Il a profité de l’occasion pour lancer un appel aux jeunes pour un retour à la terre en vue de participer à la construction de leur pays. Ce faisant, ils pourront ‘’gagner leur vie’’ et ‘’nourrir leur pays’’, a-t-il fait valoir.

    Il estime que les jeunes n’ont pas besoin de prendre des pirogues pour chercher un meilleur avenir ailleurs qu’au Sénégal, un pays qui, à l’en croire, dispose d’un ‘’énorme potentiel économique’’, surtout dans l’agriculture.

    Selon lui, des journées de réflexion seront organisées pour débattre du phénomène de l’émigration clandestine et dégager des pistes de solutions. Il a souligné l’urgence de faire prendre conscience aux jeunes des dangers liés à l’émigration clandestine.

    Cette finale s’est jouée à Kéréwane, un village de la commune Ndianamalary, dans le département de Sédhiou. Le parrain a décidé de porter le plaidoyer de la jeunesse pour doter la commune d’infrastructures sportives modernes.  Selon lui, cette rencontre qui s’est jouée sur un terrain vague sans clôture, n’honore pas la commune encore moins les autorités.  « Cette jeunesse mérite d’avoir des infrastructures sportives dignes de ce nom pour s’épanouir », a-t-il lancé.

    Dans cette partie de la région de Sédhiou, aucun village ne dispose d’un terrain de football clôturé, indique-t-on.

    MS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION/ / Cancer du col de l’utérus : dépistage au profit d’une centaine de femmes de Goudomp.

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION/ / Cancer du col de l’utérus : dépistage au profit d’une centaine de femmes de Goudomp.

    Goudomp, 26 nov (APS)- Plus de cent femmes âgées entre 30 et 60 ans ont bénéficié d’une séance de dépistage du cancer du col de l’utérus samedi au district sanitaire de Goudomp, a constaté l’APS.

    Cette activité à l’initiative du district sanitaire de Goudomp en partenariat avec la chaire de cancérologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar entre dans la cadre de la lutte contre le cancer du col de l’utérus.

    « Cette journée de dépistage est combinée avec la prise en charge au cas où des lésions seraient suspectes » a expliqué le docteur Babacar Valentin Badji, médecin-chef du district sanitaire.

    La plus-value de cette activité a-t-il souligné, c’est que le partenaire vient avec le matériel nécessaire pour les autres examens qu’on ne peut faire à Goudomp comme la colposcopie et le frottis.

    Docteur Badji a relevé qu’un dispositif de prise en charge des cas de lésions précancéreuses suspects est mis sur place.

    Il a souligné que la détection précoce des lésions précancéreuses va permettre d’amoindrir la prise en charge en indiquant qu’au » stade de cancer la prise en charge est lourde et coûteuse. »

    Selon lui, si la détection est faite assez tôt le traitement est facile et la guérison peut être assurée.

    Il a invité les femmes à se faire dépister très tôt pour éviter tous risques de cancer notamment celui du col de l’utérus.

    MS/AKS

  • SENEGAL-SCIENCES / Les journées scientifiques de Sédhiou ont démarré ce vendredi

    SENEGAL-SCIENCES / Les journées scientifiques de Sédhiou ont démarré ce vendredi

    Sédhiou, 24 nov (APS) – Les journées scientifiques de Sédhiou (sud) ont démarré ce vendredi, à l’initiative de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), avec l’objectif de faire la promotion des matières scientifiques dans les lycées et collèges, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence du préfet du département de Sédhiou, de l’inspecteur d’académie, du professeur Balla Moussa Daffé, membre fondateur de l’ANSTS, des acteurs du système éducatif et des parents d’élèves des lycée Ibou Diallo et Balla Moussa Daffé.

    « Nous sommes venus pour offrir, apprendre et réfléchir avec vous sur les maux de notre système éducatif, et surtout, sur l’érosion des matières scientifiques dans les lycées de manière générale », a déclaré dans son discours d’ouverture le président de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, Professeur Moctar Touré.

    Ce dernier pense que ces journées apporteront leur contribution pour relever le niveau de culture scientifique des élèves et des enseignants.

    Cette rencontre de deux jours vise, entre autres, à susciter des vocations de scientifiques chez les jeunes des lycées et collèges, a-t-il précisé. Il estime qu’aucun pays ne peut se développer sans accepter d’investir dans le développement des sciences, donnant l’exemple de la Chine qui, dit-il, a fait d’ »excellents bonds » dans les domaines des sciences et techniques.

    « Notre académie attend beaucoup de cette première sortie d’ampleur hors de Dakar pour avoir une base solide au sortir de ces journées pour mieux promouvoir les sciences », a-t-il ajouté. Il dit espérer que les élèves qui se sont mobilisés pour assister aux conférences pourront devenir de futurs académiciens pour maintenir le flambeau des sciences.

    Selon un document remis aux journalistes, « pendant ces deux jours, quatre conférences grand public sur l’utilité des sciences fondamentales seront animées par d’éminents professeurs ainsi que des ateliers de production et panels avec les clubs et les autorités académiques. »

    Les statistiques sont très faibles, Sédhiou faisant partie des six régions où on a moins d’élèves dans les filières scientifiques, a pour sa part souligné le secrétaire général de l’inspection d’académie (IA), Lamine Sylla.

    Pour ces filières, sur les 16 académies du pays, l’IA de Sédhiou figure à la treizième place. Toutefois, il espère que la donne va changer avec la construction du Lycée d’intégration nationale pour l’équité et la qualité de Sédhiou dont les travaux sont en cours.

    « Avec le lycée d’intégration nationale, nous espérons pouvoir renverser la tendance pour faire de Sédhiou un temple d’apprentissage des sciences, mathématiques et techniques. », déclare-t-il

    MS/ASG

  • SÉNÉGAL-DEVELOPPEMENT / Sédhiou : le village de Francounda Boudié réclame d’infrastructures socio-économiques de base

    SÉNÉGAL-DEVELOPPEMENT / Sédhiou : le village de Francounda Boudié réclame d’infrastructures socio-économiques de base

    Sédhiou, 22 Nov (APS)- Les habitants du village de Francounda Boudié, situé dans la commune de Bambaly (Sédhiou, sud), ont plaidé la transformation de leur case de santé en poste de santé en vue d’améliorer la prise en charge sanitaire des populations qui réclament par ailleurs d’infrastructures socio-économiques de base.

    Dans ce village situé à l’ouest de la commune de Bambaly, la prise en charge des malades est problématique pour populations, selon plusieurs habitants.

    Le village dispose d’une case de santé non équipée en matériel médical et non dotée en médicaments, a déploré un agent communautaire établi dans la zone.

    Pour assurer une prise en charge correcte des patients de ce village de plus de 1 000 habitants, les populations demandent la “transformation de leur case de santé en poste de santé avec des équipements modernes’’.

    “Nous sollicitons auprès des autorités compétentes, la construction d’un poste de santé moderne à Francounda pour aider les populations à se soigner correctement’’, a lancé Mamadou Lamine Sadio, un agent de santé communautaire dans la localité.

    Il soutient que l’évacuation des malades, notamment des femmes enceintes, se fait dans des conditions “extrêmement difficiles à cause de l’absence de route praticable’’.

    Le plus souvent, a-t-il fait observer, les femmes accouchent au cours de leurs évacuations sur des charrettes ou des motos tricycles.

    Cette situation a poussé les habitants du village à demander l’aménagement d’une piste de production jusqu’à Bambaly, chef-lieu de la commune en vue de faciliter l’évacuation des productions agricoles de la zone.

    “Chaque année plusieurs tonnes de fruits, notamment les mangues, pourrissent dans les champs, faute de moyen de transport vers les marchés de consommation de la région’’,  a déploré Younouss Bomba Massaly, un autre habitant de Francounda.

    En ce qui concerne l’électrification, le village de Francounda Boudié attend toujours d’être branché sur le réseau national de la Senelec “pour sortir de l’obscurité’’.

    “Depuis 2021 on attend l’électrification du village conformément aux promesses des autorités. Les poteaux sont déjà là mais jusqu’à présent nous sommes dans les ténèbres’’, a-t-il fait savoir.

    Les habitants ont invité les pouvoirs publics à matérialiser leurs promesses pour permettre à Francounda de “sortir de son sous-développement endémique’’.

    MS/MTN

  • SENEGAL-ENFANCE-DROITS / Sédhiou  : plaidoyer pour l’adoption du Code de l’enfant

    SENEGAL-ENFANCE-DROITS / Sédhiou : plaidoyer pour l’adoption du Code de l’enfant

    Sédhiou, 20 nov (APS) – Le président du conseil municipal des enfants de Sédhiou, Moustapha Dabo, a plaidé pour l’adoption du Code de l’enfant, ce mardi, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la protection des droits de l’enfant.

     « Nous pensons que le Sénégal doit adopter le Code de l’enfant. Ce code, au-delà de la nécessité, est une obligation pour un pays comme le Sénégal pour mieux protéger les droits des enfants », a-t-il déclaré dans un entretien avec le correspondant de l’APS.

     Le dernier recensement de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), a-t-il souligné, a ‘’montré à quel point nous avons une population jeune. avec un nombre important d’enfants’’.

    Selon lui, tout cela montre l’urgence pour les autorités d’adopter le Code de l’enfant. S’il y a aujourd’hui débat sur l’article 111 du Code de la famille portant sur l’âge de mariage, « c’est parce que notre pays n’a pas son code de l’enfant », a-t-il estimé.

     « Il arrive souvent que les gens se tournent vers le code de la famille pour traiter des affaires qui concernent les enfants », a-t-il relevé. Il est convaincu que l’adoption du Code de l’enfant reste la solution définitive pour régler ce genre de problème.

     

    En dépit des efforts consentis par les autorités et les organisations non gouvernementales, dit-il, les enfants continuent d’être victime de violences.

    Moustapha Dabo, qui est aussi le président du conseil consultatif des enfants et jeunes de Sédhiou, relève que les violences basées sur le genre, sur les jeunes filles, les harcèlements, les mariages précoces et l’excision persistent toujours dans cette région.

     « Les chiffres ont montré que les mutilations génitales féminines ont baissé, mais, dans la pratique, le phénomène reste plus que jamais d’actualité. Ici, les filles sont souvent emmenées en Gambie ou en Guinée Bissau, des pays frontaliers de la région de Sédhiou, pour être excisées », a-t-il révélé.

    Il a appelé à plus de vigilance dans la lutte contre les mutilations génitales féminines et toutes les autres formes de violences pour mieux protéger les enfants. 

    MS/ASG

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / Sédhiou : le nouveau préfet décline ses priorités après son installation

    SENEGAL-ADMINISTRATION / Sédhiou : le nouveau préfet décline ses priorités après son installation

    Sédhiou, 18 nov (APS) – Le nouveau préfet du département Sédhiou (sud), Modou Gueye a décliné samedi ses trois orientations prioritaires pour le département éponyme, à la suite de son installation par le gouverneur de région Serigne Babacar Kane.

    “En prenant mes fonctions, je compte servir l’état avec humilité et efficacité en ma qualité de garant de l’intérêt général dans le département de Sédhiou’’, a déclaré d’emblée M. Gueye au cours de la cérémonie de son installation.

    Devant les autorités et un parterre d’invités, le nouveau préfet de Sédhiou a axé son discours sur “trois orientations majeures’’.

    Il a promis de “garantir l’autorité et la continuité de l’Etat, de faire respecter la place de l’Etat pour garantir l’ordre public et enfin protéger les populations’’.

    Le nouveau préfet de Sédhiou vise aussi à “promouvoir l’attractivité et le développement socio-économique du département en se basant sur les potentialités de la localité dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, du tourisme mais surtout du patrimoine culturel’’.

    “L’administration d’une circonscription comme Sédhiou où le développement est en construction (…) , le préfet se doit d’être un fonctionnaire disponible ayant une grande ouverture d’esprit et une écoute attentive des préoccupations des populations’’, a, pour sa part,  rappelé le gouverneur de la région de Sédhiou, Serigne Babacar Kane.

    Titulaire d’un Master II en droit et en administration publique en 2014,  Modou Gueye est admis au concours de l’école nationale d’administration en 2015 où il est sorti en 2017 avec le brevet du cycle A option administration générale.

    De 2018 à maintenant M. Gueye a servi, à la Direction générale de l’administration territoriale, avant d’être nommé adjoint au préfet de Guédiawaye (banlieue de Dakar), puis adjoint au gouverneur de la région de Sédhiou . Avant d’être promu préfet, il a eu à occuper les fonctions d’adjoint au gouverneur de Sédhiou en charge des affaires administratives.

    “Au regard de ce parcours élogieux, il est évident que M. Gueye dispose d’un potentiel qui ne fait aucun doute sur sa capacité à administrer le département’’, s’est félicité le gouverneur de Sédhiou.

    Serigne Babacar Kane a rappelé que le nouveau préfet du département “n’est pas en terrain inconnu et son long séjour à la gouvernance de Sédhiou, est un baromètre suffisant et rassurant sur sa capacité à fortifier l’héritage de son prédécesseur tout en ouvrant de nouveaux chantiers prometteurs (..)’’.

    Précédemment adjoint au gouverneur de la région de Sédhiou chargé des affaires administratives, Modou Gueye remplace Ngoné Cissé à la tête de la préfecture de Sédhiou.

    La préfète sortante Ngoné Cissé est revenue sur les défis qu’elle a eu à relever avec les membres du comité départemental de développement, notamment “la supervision des politiques publiques et l’organisation de trois élections malgré les tensions’’.

    Elle a invité les jeunes à “se mobiliser car le développement du département de Sédhiou passera forcément par eux’’.

    MS/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Sédhiou : Anta Babacar Ngom annonce un Plan spécial d’urbanisation pour la région

    SENEGAL-POLITIQUE / Sédhiou : Anta Babacar Ngom annonce un Plan spécial d’urbanisation pour la région

    Sédhiou,18 nov (APS)-Le leader du mouvement Alliance pour la relève citoyenne (ARC), candidate déclarée à l’élection présidentielle de 2024, Anta Babacar Ngom a annoncé vendredi un Plan spécial d’urbanisation pour la région de Sédhiou (sud), une fois élue à la tête du Sénégal.

    En tournée dans la région naturelle de la Casamance, la présidente du mouvement ARC, a annoncé son souhait d’aménager un plan d’urbanisation pour la région de Sédhiou pour “régler le problème’’ d’assainissement en vue de procéder à la modernisation du Pakao, appellation traditionnelle donnée à cette partie du pays.

    “Une fois élu Président de la République du Sénégal, nous allons mettre en place un plan spécial de développement pour la Casamance. Pour ce qui est de la région de Sédhiou, nous avons prévu un plan spécial d’urbanisation de la région’’ a-t-elle déclaré à Sédhiou dans le cadre de sa tournée dans le sud du pays.

    Elle a annoncé son ambition à multiplier la production agricole de la région par dix pour faire de la région naturelle de Casamance “le grenier du Sénégal’’.

    Concernant l’emploi des jeunes, la présidente du mouvement ARC compte miser sur le développement de l’entrepreneuriat.

    MS/MTN