Auteur/autrice : Modou Séne

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Loi agro-sylvo-pastorale : le gouverneur de Diourbel se félicite des recommandations issues des consultations citoyennes

    SENEGAL-AGRICULTURE-PERSPECTIVES / Loi agro-sylvo-pastorale : le gouverneur de Diourbel se félicite des recommandations issues des consultations citoyennes

    Diourbel, 17 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Diourbel (centre), Ibrahima Fall, a salué, vendredi, le déroulement des concertations citoyennes sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP), insistant sur les « recommandations fortes » formulées par les acteurs.

    Il présidait un comité régional de développement (CRD) spécial consacré à la présentation de la synthèse des travaux issus des concertations de Diourbel sur la LOASP, lesquelles se sont déroulées pendant deux jours dans l’enceinte de la mairie de Diourbel, en présence de l’ensemble des familles d’acteurs.

    Les autorités administratives locales des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel, ont pris part à ce CRD, aux côtés notamment du directeur régional du développement rural (DRDR).

    Il y avait aussi des chercheurs de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) et du Centre national de recherches agronomiques (CNRA), des responsables d’organisations paysannes et d’éleveurs ainsi que des élus locaux.

    Parmi les recommandations formulées par les acteurs, figure le renforcement de l’accès aux financements, à la terre et à l’eau pour développer les activités agricoles à grande échelle.

    Le document de synthèse fait également état de la nécessité de recruter plus de techniciens pour accompagner les organisations de producteurs et l’installation d’unités de transformation ainsi que la sécurisation du bétail.

    Les acteurs ont aussi relevé la faible sensibilisation sur la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et l’accessibilité limitée des textes législatifs en langues locales.

    Le gouverneur de Diourbel a magnifié les recommandations issues des travaux de commissions, tout en soulignant l’urgence de renforcer les infrastructures d’élevage, les points d’eau et les parcs à vaccination.

    Ibrahima Fall a souligné la nécessité, pour les collectivités territoriales, de disposer d’un document de planification spatiale pour mieux organiser l’espace communal.

    Ce document, a-t-il poursuivi, va régler en grande partie les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs.

    L’autorité administrative a également demandé aux acteurs de réfléchir sur les modalités pour relever l’âge des enfants qui font le pâturage dans les villages pour limiter les cas de vol de bétail.

    Selon lui, la loi en cours d’actualisation « s’inscrit en parfaite cohérence » avec la vision des plus hautes autorités déclinée dans le référentiel « Sénégal 20250 », nouveau référentiel des politiques publiques du pays.

    MS/BK/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE-COLLECTIVITES / Diourbel : quatre villages de l’arrondissement de Ndindy connectés au réseau électrique

    SENEGAL-ENERGIE-COLLECTIVITES / Diourbel : quatre villages de l’arrondissement de Ndindy connectés au réseau électrique

    Ndindy (Diourbel ), 17 jan (APS) – L’Agence d’électrification rurale (ASER) a mis en service, jeudi, dans la soirée, un réseau électrique alimentant quatre villages de l’arrondissement de Ndindy, dans le département de Diourbel.

    Il  s’agit des villages de Mérina Sylla, Taïba Ndao, Gad Khapsu et Peo Fall connectés au réseau dans le cadre d’un programme d’urgence d’électrification rurale d’un montant d’un milliard 429 millions francs CFA.

    La cérémonie s’est déroulée en présence du Directeur général de l’Agence d’électrification rurale (ASER), Jean Michel Sène, de l’adjoint au préfet de Diourbel, du sous préfet de Ndindy. Les maires de Keur Ngalgou et Ndindy, des élus locaux, les représentants du directeur de la Senelec et du Khalife général des mourides ainsi que des notabilités religieuses ont pris part à l’évènement.

    Selon le Directeur général de l’ASER, malgré un taux d’électrification rurale estimé à 87,5%, il reste encore beaucoup d’efforts à faire dans la région de Diourbel.

    « Sur les 2128 villages et hameaux que compte la région de Diourbel, 790 seulement sont électrifiés. Beaucoup de villages restent encore non électrifiés », a-t-il relevé.

    Jean Michel Sène a assuré que 641 villages de la région de Diourbel sont en cours d’électrification dans le cadre de plusieurs programmes.

    MS/ADL/OID

  • SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Mbacké : plus de 60 tonnes de produits périmés incinérés

    SENEGAL-COMMERCE-CONSOMMATION / Mbacké : plus de 60 tonnes de produits périmés incinérés

    Mbacké, 15 jan (APS) – Le service départemental du commerce de Mbacké (centre) a procédé mercredi à l’incinération de plus de soixante tonnes de produits impropres à la consommation d’une valeur de 72 millions de francs CFA, a constaté l’APS.

    L’opération organisée à la décharge de  »Bakhiya », dans la commune de Touba, a été dirigée par l’adjoint au préfet de Mbacké, Amadou Sow, en présence du chef de service départemental du commerce, de représentants des commerçants et de forces de défense et de sécurité.

    Ces produits ont été retirés des circuits de distribution des différents marchés, pharmacies et grandes surfaces du département de Mbacké, a expliqué le chef service départemental du commerce de Mbacké, Moussa Sané.

    Il s’agit de produits alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques et d’autres types de produits contrefaits dont une bonne partie a été saisie lors d’évènements religieux organisés dans la circonscription.

    « C’est une saisie extrêmement importante parce que ces produits saisis constituent un véritable problème de santé publique », a souligné l’adjoint au préfet de Mbacké.

    Amadou Sow a salué « le travail remarquable » des agents du service départemental du commerce de Mbacké, tout en appelant les populations à signaler la présence, dans le marché local, de produits dont la date de péremption est dépassée.

    En outre, l’autorité administrative a plaidé pour la mise en place d’un magasin de stockage et le renforcement du personnel du service départemental du commerce pour mieux répondre aux besoins des populations.

    MS/SKS/ADL/BK

  • SENEGAL-INDUSTRIE-INVESTISSEMENTS / Vers l’accélération de la mise en œuvre de l’agropole centre

    SENEGAL-INDUSTRIE-INVESTISSEMENTS / Vers l’accélération de la mise en œuvre de l’agropole centre

    Diourbel, 14 jan (APS) – La coordonnatrice nationale du Programme national de développement des agropoles du Sénégal (PNDAS), Aïssatou Ndiaye, a proposé mardi la mise en place d’un comité régional de suivi rapproché de l’agropole centre, qui couvre les régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine et Diourbel.

    La mise en place de ce comité de suivi vise à accélérer la mise en œuvre de l’agropole centre, en vue de renforcer le tissu économique de la zone et de créer des emplois, a expliqué Mme Ndiaye.

    S’exprimant à la fin d’un atelier de partage et d’échange organisé à Diourbel sur la mise en œuvre du projet agropole centre, elle a insisté sur le rôle que les agropoles sont appelés à jouer dans la transformation économique du Sénégal.

    Le programme des agropoles vise l’amélioration des conditions de vie des populations et la promotion du secteur privé local, a-t-elle ajouté lors de cet atelier présidé par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Djibril Diop.

    Les autorités administratives des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel, ont aussi pris part à cet atelier, de même que des responsables de services techniques et des élus locaux.

    L’adjoint au gouverneur chargé du développement a invité les investisseurs locaux à s’approprier l’agropole centre pour mieux exploiter les potentialités des régions concernées.

    Djibril Diop s’est félicité de la mobilisation des collectivités territoriales, des services techniques et des organisations communautaires de base (OCB) pour la mise en œuvre de l’agropole centre, qui ambitionne de créer près de 130 mille emplois directs et plus de 200 mille emplois indirects.

    Le financement de l’agropole centre, évalué à 107 milliards de francs CFA, sera dégagé par l’État du Sénégal, la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement et l’agence Belge de développement.

    Une enveloppe de 14,7 milliards FCFA va revenir à la région de Fatick qui sera dotée de plusieurs plateformes agro-industrielles à Mbellacadiao Sokone, Djilor, Mbar et Patar Lia.

    Pour la région de Kaolack, l’agropole centre prévoit des plateformes agro-industrielles à Dya, Médina Sabakh, Mbadakhoune, Taiba Niassène, Nioro, Ngathie Naoudé et Gagnick, pour une enveloppe de 19,26 milliards FCFA.

    À Kaffrine, avec un budget de 14,3 milliards FCFA, il est prévu de mettre en place une plateforme agro-industrielle à Kahi et des plateformes départementales à Ida Mouride, Maka Yopp, Koungueul, Keur Mboucki et Malem Hodor.

    Concernant la région de Diourbel, il sera question de créer la plateforme agro-industrielle de Ndangalma et les plateformes agro-industrielles départementales de Mbacké, Ndoulo, Kael et Toki Gare.

    Chaque plateforme agro-industrielle coûtera un peu plus d’un milliard de francs CFA avec toutes les installations nécessaires.

    MS/BK/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION / Projet PAPSE : 58 daaras sélectionnés à Diourbel

    SENEGAL-EDUCATION / Projet PAPSE : 58 daaras sélectionnés à Diourbel

    Diourbel, 13 jan (APS) – Cinquante-huit ‘’daara’’ (écoles coraniques) ont été sélectionnés dans la région de Diourbel (centre) dans le cadre du Projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE), a appris l’APS de l’inspection d’académie de Diourbel.

    « Aujourd’hui, il s’agissait de sélectionner les 58 daara de la région de Diourbel qui doivent être accompagnés dans le cadre du projet d’amélioration des performances du système éducatif (PAPSE) », a expliqué le secrétaire général de l’inspection d’académie de Diourbel, Modou Ndiaye.

    Il a’assuré que ‘’le tirage s’est fait en toute transparence en présence de toutes les familles d’acteurs ».

    Onze daaras ont été sélectionnés à Bambey, quatre à Diourbel et 43 dans le département de Mbacké, a expliqué M. Ndiaye.

    Il intervenait à la fin de la rencontre de sélection des daara en présence des maîtres coraniques, des ‘’ndeyu daara’’ (marraine des écoles coraniques) et des imams et acteurs du système éducatif.

    Le chef de la division de la planification et des statistiques à la direction des Daara, Babacar gaye, précise que les daara sélectionnés dans le cadre du projet PAPSE vont bénéficier de davantage de paquets de services.

    Ces parquets services incluent notamment le recrutement d’un prestataire chargé de dispenser des cours de français, de mathématiques et l’initiation aux sciences et à la technologie.

    Babacar Gaye a ajouté que ces daara vont également bénéficier d’un accompagnement sur plan sanitaire et nutritionnel avec la création d’une cantine scolaire pour les pensionnaires.

    Les prestataires vont bénéficier d’un renforcement de leurs capacités, a-t-il poursuivi. Il a aussi annoncé que les maîtres coraniques seront outillés dans le domaine de la gestion pour assurer le bon fonctionnement des comités de gestion des daara.

    Il a rappelé que l’objectif du PAPSE consiste à renforcer la qualité des enseignements-apprentissage dans les daara qui, selon lui, constituent un pilier important de notre patrimoine éducatif.

    Le projet d’amélioration des performances du système éducatif a l’ambition d’accompagner 600 daara à l’échelle nationale.

    MS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Diourbel vise un taux de prévalence contraceptive de plus de 29% d’ici 2028

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Diourbel vise un taux de prévalence contraceptive de plus de 29% d’ici 2028

    Diourbel, 13 jan (APS) – La direction régionale de la santé (DRS) de Diourbel (centre) souhaite atteindre, d’ici à 2028, un taux de prévalence contraceptive de 29,9%, pour réduire considérablement les décès maternels.

    « Nous travaillons à relever le taux de prévalence contraceptive dans la région de Diourbel, qui s’élève aujourd’hui à 16,6%. Notre objectif est d’amener ce taux à 29,9% d’ici à 2028 », a déclaré le docteur Mamadou Dieng.

    La planification familiale représente un moyen de prévenir les décès maternels, a-t-il rappelé, à l’occasion d’une réunion de partage du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028.

    Cette réunion était aussi axée sur le plan national budgétisé de planification familiale 2024-2028 dont le budget prévisionnel est évalué à plus de 354 milliards francs CFA.

    La rencontre, présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, s’est tenue en présence des autorités administratives locales des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel, ainsi que des élus locaux.

    Le docteur Mamadou Dieng espère que le taux de 29,9% permettra d’avoir « un impact sur la mortalité maternelle ».

    « L’atteinte de ce taux pourra mettre à l’abri certaines femmes de la mortalité souvent due à des grossesses rapprochées, à la précarité de la santé de la mère liée à un intervalle intergénésique trop rapproché », a encore expliqué le directeur régional de la santé.

    Il a rappelé que la planification vise à « espacer un peu » les naissances, pour permettre à la mère de reprendre ses forces afin de pouvoir faire face à une nouvelle grossesse.

     « Nous comptons beaucoup sur le travail des acteurs communautaires pour enrôler ces femmes qui ont besoin de cette planification. Et nous allons travailler à positionner les intrants pour les rendre accessibles à tous les niveaux pour ces femmes visées afin d’impacter positivement sur la mortalité maternelle », a-t-il promis.

    Concernant la mortalité néonatale, le directeur régional de la santé de Diourbel a préconisé le renforcement de l’offre de services néonatals et l’augmentation des pôles mère-enfant et des unités néonatales au niveau des pédiatries.

    Il a plaidé aussi pour le renforcement de la formation et l’affectation de médecins spécialistes en pédiatrie et en néonatalogie dans les services dédiés de la région.

    De même, il a réitéré la nécessité de mettre en place un pôle mère-enfant au centre de santé de Bambey afin de réduire les évacuations sanitaires relatives aux urgences. 

    MS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Diourbel : 50% des mortalités maternelles dues aux hémorragies (responsable)

    SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Diourbel : 50% des mortalités maternelles dues aux hémorragies (responsable)

    Diourbel, 13 jan (APS) -Cinquante pour cent des décès maternels enregistrés dans la région de Diourbel (centre) sont dus à des hémorragies, a-t-on appris lundi du responsable de la cellule planification, suivi-évaluation et recherche à la direction de la santé de la mère et de l’enfant, Ahmadou Bouya Ndao.

    « Dans la région de Diourbel, l’hémorragie est la principale cause des décès maternels. Dans cette région centre du pays, 50% des mortalités maternelles sont dues aux hémorragies », a-t-il notamment déclaré à des journalistes.

    Il s’exprimait à l’occasion d’une réunion de partage du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028, dont le budget prévisionnel est évalué à plus de 354 milliards francs CFA.

    La rencontre a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, en présence des autorités administratives locales des départements de Bambey, Mbacké et Diourbel.

    Le directeur régional de la santé et des élus locaux y ont également pris part.

    Le responsable de la cellule planification, suivi-évaluation et recherche à la direction de la santé de la mère et de l’enfant a signalé qu’au niveau national, la mortalité maternelle tourne aujourd’hui autour de 153 décès pour 100 mille naissances vivantes. Concernant la région de Diourbel, précise Ahmadou Bouya Ndao, « nous sommes à 179 décès selon les chiffres des enquêtes démographiques et de santé (EDS) de 2023 ».

    Aussi précise-t-il la mise en place de dispositifs pour prévenir et prendre en charge les cas d’hémorragie.

    Il a aussi souligné la nécessité de disposer de soins obstétricaux et néonatals d’urgence de qualité, insistant sur la question de la disponibilité de sang et de composants sanguins pour une meilleure prise en charge des cas d’hémorragie chez les femmes enceintes.

    S’agissant de la mortalité néonatale, elle « tourne autour de 23 décès au niveau national et 34% pour la région de Diourbel », l’objectif étant de ramener ce taux à « 15% au niveau national et à 18,7% à Diourbel d’ici 2028 ».

    « Pour ce qui est de la mortalité infanto-juvénile qui concerne les enfants de zéro à cinq ans, nous sommes à 40% au national et 52% dans la région de Diourbel », a indiqué docteur Ahmadou Bouya Ndao. L’objectif du plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale de l’adolescent et de la nutrition 2024-2028 est de réduire ce taux à 29% au niveau national et 35% pour la région de Diourbel d’ici 2028. 

    Selon M. Ndao, 75% des décès enregistrés dans cette catégorie surviennent dans la première semaine de vie, 40% le premier jour de vie.

    Fort de ce constat, il a plaidé pour le renfoncement des infrastructures, des équipements, des ressources humaines et de la formation du personnel pour réduire la mortalité maternelle et néonatale.

    MS/BK/MTN 

  • SENEGAL-UNIVERSITES-APPUI / Bambey : l’université Alioune Diop réceptionne un don de 300 lits et matelas

    SENEGAL-UNIVERSITES-APPUI / Bambey : l’université Alioune Diop réceptionne un don de 300 lits et matelas

    Bambey, 10 Jan (APS) – La direction du Centre régional des œuvres universitaires et sociales (CROUS) de Bambey (centre) a réceptionné, vendredi, un don composé de plus de 300 lits et de matelas de la part du CROUS de Diamniadio, a constaté l’APS.

    La cérémonie de réception du matériel s’est déroulée dans l’enceinte de la direction du CROUS de Bambey en présence de son directeur général, Aliou Sène, de son collègue du CROUS de l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM) de Diamniado, Fama Dieng, et du chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Tidiane Guèye.

    « Ce matériel que nous venons de remettre au CROUS de Bambey, nous l’avons hérité du portage du centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD). Nous avons saisi le président du conseil d’administration du CROUS de l’UAM de Diamniado, qui nous a donné l’autorisation de faire la donation au CROUS de Bambey qui avait exprimé le besoin d’avoir ce matériel pour faciliter l’hébergement de ses étudiants », a déclaré la directrice du CROUS de l’UAM de Diamniado, Fama Dieng, à l’occasion de cette cérémonie.

    Au-delà de la cérémonie symbolique, a-t-elle indiqué, la rencontre marque le début d’une collaboration entre les deux directions.

    A cet effet, la directrice du CROUS de l’UAM de Diamniado a invité les autres responsables de centre régional des œuvres universitaires sociales (CROUS) à répondre à l’appel de leur collègue de Bambey au nom de la solidarité institutionnelle.

    « Nous avons les mêmes missions, les mêmes soucis et la même cible. C’est pourquoi j’estime que nous avons l’obligation d’unir nos forces pour agir ensemble au nom de la solidarité institutionnelle » a-t-elle lancé à l’endroit de ces collègues directeurs de CROUS.

    « Pour résorber le gab auquel nous sommes confrontés au niveau de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB), la directrice du CROUS de Diamniado a eu la générosité de nous offrir plus de trois cent lits et des matelas. Ce geste entre dans le cadre du renforcement de nos missions comme l’hébergement », s’est réjoui le directeur du CROUS de Bambey, Dr Aliou Sène.

    Selon lui, ce matériel va contribuer à combler le déficit de lits et de matelas des campus sociaux de l’UADB.

    Aliou Sène estime que cette cérémonie est un bon départ pour jeter les bases d’une collaboration entre les CROUS de Diamniado et de Bambey afin d’harmoniser leurs pratiques au bénéfice des étudiants.

    Il a toutefois reconnu que les défis à relever sont encore nombreux au niveau de l’université Alioune Diop de Bambey, notamment sur le plan médical, la restauration et l’hébergement.

    Pour sa part, le chef de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur, par ailleurs superviseur des CROUS de Diamniado et de Bambey, a magnifié l’acte posé par les deux institutions qui, selon lui, montre la nécessité d’une collaboration entre les différents démembrements de l’État.

    Cheikh Tidiane Guèye a assuré que la tutelle sera toujours aux côtés des directeurs des centres régionaux des œuvres universitaires pour trouver des solutions aux problèmes auxquels ils sont confrontés.

    MS/SKS/ABB/AB

  • SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Diourbel affiche un taux brut de scolarisation des filles plus important que celui des garçons

    SENEGAL-EDUCATION-GENRE-ACCES / Diourbel affiche un taux brut de scolarisation des filles plus important que celui des garçons

    Diourbel, 9 Jan (APS) – Le taux de scolarisation des filles est beaucoup important que celui des garçons dans les différents ordres d’enseignement de la région de Diourbel (centre), a t-on appris du Secrétaire général de l’Inspection d’académie, Modou Ndiaye.

    Dans un entretien avec des journalistes, M. Ndiaye a indiqué que le taux brut de scolarisation des filles plus important à tous les niveaux que celui des garçons.

    De même a-t-il poursuivi, l’indice de parité est en faveur des filles dans tous les ordres d’enseignement (préscolaire, élémentaire, au moyen et au secondaire).

    Pour Modou Ndiaye, cela prouve à suffisance qu’il y a des efforts importants qui sont en train d’être fait pour l’accès des filles à l’école mais également à leur maintien.

     »En dépit des facteurs et autres pesanteurs sociaux notamment, la pauvreté les mariages et les grosses précoces, les autorités académiques de la région sont en train de mener un travail de sensibilisation pour promouvoir l’éducation des filles », a-t-il assuré.

    Le secrétaire général de l’inspection d’académie de Diourbel a également salué le travail des organisations non gouvernementales et autres programmes qui accompagnent les filles dans la mise à disposition de serviettes hygiéniques, de fournitures et des frais de scolarité.

     »Conformément aux orientations de la tutelle, des observatoires de la vulnérabilité à la déperdition scolaire sont installés dans les écoles pour détecter et accompagner les éleveurs notamment les filles en difficultés », a fait savoir Modou Ndiaye.

    De plus, a-t-il souligné, l’inspection d’académie a instruit les chefs d’établissements à instaurer des observatoires de l’excellence qui visent à mettre l’accent sur l’accompagnement des filles dans les séries scientifiques.

    MS/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / Diourbel : pose de la première pierre de trois salles de classe du lycée de Ndoulo

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURE / Diourbel : pose de la première pierre de trois salles de classe du lycée de Ndoulo

    Ndoulo, 8 jan (APS) – L’adjoint au sous préfet de Ndoulo, Alboury Ndao, a procédé, mardi à la pose de la première pierre de trois salles de classe du lycée de cette collectivité territoriale, située dans le département de Diourbel (centre).

    « (….) Ce projet de construction de trois salles de classe vise à accompagner, le projet de société que les nouvelles autorités ont lancé, à savoir le référentiel Sénégal vision 2050 », a expliqué Abibou Cissé, président de l’association Diaspora action Sénégal, initiatrice de ce projet.

    Ce projet estimé à 40 millions de francs CFA, est financé par le Groupe Altrad solidarité, a indiqué M. Cissé, ajoutant que la réception des  travaux est prévue en juin 2025.

    Le secrétaire général de l’inspection d’académie de Diourbel, Modou Ndiaye, a soutenu que la construction de ces salles de classe permettra véritablement d’améliorer l’environnement et le cadre d’apprentissage des élèves de cet établissement.

    Il a précisé que le volet construction constitue le levier numéro 2 du ministère de l’Education nationale.

    Selon lui,  »la disponibilité des infrastructures pédagogiques suffisantes va impacter positivement sur les enseignements apprentissage et améliorer les performances scolaires des élèves ».

     »La construction de ces salles de classe vient à point nommé car le lycée de Ndoulo est confronté à un manque criard de salles de classe, non sans compter le manque de manuels scolaires, de salle informatique et des table-bancs », a soutenu, pour sa part, la présidente du gouvernement scolaire, Khady Gaye.

    MS/MK/SBS/AB