Auteur/autrice : Mohamed Tidiane Ndiaye

  • ARABIE SAOUDITE-SENEGAL-SOCIETE / Médine, première étape de la Oumrah pour des Sénégalais invités par les autorités saoudiennes

    ARABIE SAOUDITE-SENEGAL-SOCIETE / Médine, première étape de la Oumrah pour des Sénégalais invités par les autorités saoudiennes

    De l’envoyé spécial de l’APS, Amadou Samba Gaye

    Médine, 25 jan (APS) –Vingt pèlerins sénégalais et leurs homologues d’autres pays invités par le ministère saoudien des Affaires religieuses pour accomplir la Oumrah, ont entamé leur séjour aux lieux saints de l’islam par une série de visites sur des sites religieux historiques à Médine, ou ils sont arrivés vendredi après-midi.

    Ce samedi, ils se sont rendus à Uhud, ou ils se sont recueillis sur la tombe de Hamza, un oncle du Prophète Muhammad (PSL) et celle de ses 70 compagnons. Ces combattants avaient péri lors de la célèbre bataille qui eut lieu sur ce site et lors de laquelle les musulmans furent défaits par les infidèles.

    Cette bataille avait eu lieu lors de la 3e année de l’hégire, après l’exil du Sceau des Prophètes à Médine. L’armée des infidèles était dirigée par Abou Sofiane. Cette bataille est la plus importante que livra le Prophète après celle victorieuse de Badr, qui eut lieu à Médine et à la Mecque.

    Les 19 pèlerins sénégalais ont aussi eu le privilège de se rendre au complexe du roi Fahd pour l’impression du Coran. Chaque année, 20 millions exemplaires du Coran y sont imprimés et distribués gratuitement dans plus de 200 pays à travers le monde.

    Les Coran imprimés par le complexe sont traduits dans 77 langues et en braille pour les non-voyants. Le travail est réalisé par des technologies de pointe.

    La mosquée Quba, première mosquée de l’islam a été la dernière étape de la visite des pèlerins invites par l’Arabie Saoudite qui permet chaque année à 3000 musulmans de se rendre aux lieux saints de l’Islam.

    ASG/MTN

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / Bassirou Diomaye Faye à Diamniadio pour la conférence des administrateurs et managers publics 

    SENEGAL-ADMINISTRATION / Bassirou Diomaye Faye à Diamniadio pour la conférence des administrateurs et managers publics 

    Dakar, 20 jan (APS) – Le président de la République est arrivé à 10 heures au centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio (ouest), pour lancer les travaux de la conférence des administrateurs et managers publics.

    Des centaines de personnes sont venues prendre part à cette rencontre. Parmi elles figurent de nombreux directeurs généraux et administrateurs de sociétés nationales, des fonctionnaires, des agents du secteur parapublic.

    Le but de cette rencontre est de ‘’renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action publique’’, affirme le Bureau d’information et de communication du gouvernement (BIC-GOUV).

    ‘’Il a été décidé d’instituer, au premier trimestre de chaque année, une rencontre nationale regroupant l’ensemble des administrateurs et managers publics’’, ajoute le BIC-GOUV.

    ‘’Cette rencontre […] constituera un espace de partage, d’orientation stratégique et de mobilisation autour des grands défis de la gouvernance et du pilotage des politiques publiques’’, explique-t-il.

    ESF/MTN

  • MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : le Sénégal va apporter de « fortes améliorations » aux conditions d’établissement de ses ressortissants, selon Ousmane Sonko

    MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : le Sénégal va apporter de « fortes améliorations » aux conditions d’établissement de ses ressortissants, selon Ousmane Sonko

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 13 jan (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a promis aux Sénégalais vivant en Mauritanie, lundi, à Nouakchott, d’apporter « des améliorations fortes » aux conditions dans lesquelles ils vivent dans ce pays, à défaut de les résoudre définitivement.

    « Il y aura des améliorations fortes, à défaut d’une résolution définitive des problèmes soulevés ici. Mais il faut que vous nous aidiez à faire cela », a déclaré M. Sonko lors d’une rencontre avec des centaines de ressortissants sénégalais au palais des Congrès de Nouakchott.

    « Les autorités mauritaniennes nous ont promis de faciliter l’accès à la carte de séjour », a déclaré Ousmane Sonko, après que ses compatriotes lui ont fait part de nombreuses doléances, dont les difficultés d’accès à la carte de séjour délivrée par la Mauritanie aux étrangers.

    « Elles (les autorités mauritaniennes) vont réduire les frais nécessaires pour son obtention, à défaut de la rendre gratuite », a assuré le Premier ministre.

    Les critères requis pour disposer de ce sésame sont extrêmement complexes, et il est difficile de travailler et de vivre dans le pays pour les étrangers qui ne l’ont pas, ont dit au Premier ministre des dirigeants d’associations de ressortissants sénégalais.

    « Il faut que les étrangers soient identifiés, comme nous le faisons au Sénégal », leur a répondu Ousmane Sonko.

    « Dans les semaines à venir, vous verrez les résultats », leur a-t-il assuré en parlant de la promesse faite d’améliorer les conditions de séjour et d’établissement de ses compatriotes en Mauritanie.

    « Nous sommes au courant de toutes les revendications étalées ici »

    Selon le chef du gouvernement sénégalais, le président mauritanien a promis aux autorités du Sénégal de faciliter le séjour et l’établissement de leurs compatriotes dans son pays.

    « Je remercie le président El Ghazouani. Il a dit à Yassine Fall (la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères), lors d’une récente visite qu’elle a effectuée ici, que les conditions de séjour seront améliorées pour les Sénégalais », a-t-il dit.

    Ousmane Sonko recommande par ailleurs à tous les Sénégalais vivant à l’étranger, y compris ceux qui sont en Mauritanie, « la discipline et le respect des lois » des pays dans lesquels ils vivent.

    « Nous sommes au courant de toutes les revendications étalées ici. Nous recevons de nos ambassadeurs des rapports détaillés sur les conditions de vie des Sénégalais à l’étranger. Nous sommes toutefois venus vous écouter », a dit M. Sonko à ses compatriotes réunis au palais des Congrès de Nouakchott.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/MTN/ADL

  • SENEGAL-SANTE / Dakar, une zone de consommation et de production de certaines drogues, selon un addictologue 

    SENEGAL-SANTE / Dakar, une zone de consommation et de production de certaines drogues, selon un addictologue 

    Dakar, 19 déc (APS) – Le professeur Idrissa Ba, coordonnateur du Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD),a soutenu que Dakar est devenue une zone de consommation et de production de certaines drogues.

     »Je ne sais pas si Dakar est une plaque tournante. Je ne dirai pas, parce que je ne suis pas dans cette politique de répression. Ce que je sais, c’est que Dakar est devenue une zone de consommation, cela c’est sûr, une zone de vie, une zone même de production de certaines drogues’’, a révélé M. Ba, médecin spécialiste des addictions physiologiques et psychologiques.

    Il prenait part à une conférence de presse tenue au siège du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) dans le cadre de l’académie addiction organisée par le réseau Addiction et réduction des risques dues aux drogues (ADDIRIS). I a pour ambition de démocratiser les savoirs sur la réduction des risques liés aux drogues dans le monde francophone.

    ‘’Le cannabis, on sait que c’est cultivé ici, etc. Certains médicaments de la rue, de plus en plus, et le Tramadol, vont surprendre les gens, parce que c’est consommé. En plus de nouvelles drogues qui émergent comme le +volet+ qui est de l’ectasie, a-t-il relevé.

    Il y a aussi  »des amphétamines qui surprennent de plus en plus. Et des cocktails de drogues qu’on appelle +couches+ et dont on ne connaît pas l’intérêt’’, a-t-il signalé, appelant à mettre en avant l’approche de la réduction des risques liés aux usages de drogues.

    Il s’agit d’une première étape, et d’autres qui vont suivre pour nous permettre d’implanter ces stratégies de réduction des risques, a-t-il fait valoir, suggérant d’analyser  »ces produits qui circulent pour donner les bonnes informations, dont nous ne disposons pas actuellement ».

    ‘’Pour faire l’analyse de ces produits, il faut que la loi nous le permette. En tant que médecin, si on me trouve dans la rue avec du cannabis, que je dois amener pour l’analyser, je vais être accusé de détention de drogue, etc. Donc, forcément, la loi doit évoluer’’, a soutenu le médecin psychiatre.

    Le réseau Addiction et réduction des risques dues aux drogues (ADDIRIS) regroupe 6 pays francophones : Burkina Faso, Côte d’Ivoire,  France, Canada,  Sénégal et Suisse.

    NSS/SKS/ASB/AB

     

     

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Addictions : l’Etat invité à asseoir une politique de réduction des risques liés aux usages de drogues

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Addictions : l’Etat invité à asseoir une politique de réduction des risques liés aux usages de drogues

    Dakar, 19 déc (APS) – Le professeur Idrissa Ba, coordonnateur du Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD), a invité l’Etat à asseoir une politique de réduction des risques liés aux usages de drogues, visant à avoir une meilleure réponse aux addictions.

    ‘’Je pense qu’il y a des propositions sur la table du gouvernement depuis 2017 pour reformer la politique sur la drogue, pour avoir des lois qui encouragent les scientifiques ou les intervenants à s’investir sur le terrain pour la réduction des risques liés aux usages de drogues’’, a déclaré le psychiatre Ba.

    Il animait une conférence de presse entrant dans le cadre de l’académie addiction, organisée du 16 au 18 décembre au siège du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) par le réseau Addiris.

     »Cette approche, est une manière de rencontrer les utilisateurs de drogue, de discuter avec eux par rapport aux risques, mais aussi voir comment ils doivent faire pour se protéger », a-t-il expliqué.

    ‘’Nous ne pouvons pas continuer à courir derrière ces problèmes. Ce qu’il nous faut, c’est vraiment changer de stratégies dans nos réponses’’, a insisté le spécialiste en addiction.

    Il estime par ailleurs que la meilleure option qui s’offre à eux dans la lutte contre l’usage de drogue repose sur  »les politiques de réduction des risques’’.

    ‘’Nous ne pouvons pas parler de politiques de réduction des risques sans parler de lois. Nous avons une loi qui date de 1975. Et en 1977, on a réuni toutes les lois sous forme de codes de drogue. Ce qui fait qu’au niveau de la temporalité, il y a des choses qu’il faut essayer’’, a-t-il plaidé.

    De plus en plus, a poursuivi le spécialiste, on parle de légalisation, de décriminalisation, mais surtout de régulation.

    Le professeur Ba estime qu »’il faut réguler, faire face aux différents risques qui menacent les usagers, mais aussi à la santé de la population’’.

    Dans cette perspective, Idrissa Ba a fait savoir qu’il y a  »des propositions sur la table du gouvernement depuis 2017 » et qui ne demandent qu’à passer à l’Assemblée nationale.

    Il a rappelé qu’avant la création du CEPIAD, les drogues présentes étaient de l’héroïne ou de la cocaïne.

     »Mais vous avez vu qu’il y a d’anciennes drogues, comme le cannabis qui nous est tombé dessus. L’alcool, et maintenant il y a de nouvelles substances qui apparaissent comme le +volet+. Donc, il nous faut nous adapter sans cesse », a indiqué le coordonnateur du Centre de prise en charge des addictions de Dakar.

    Il précise en outre que le travail sur la réduction des risques liés aux usages de drogues a débuté depuis 2 ans.   »Et pour la première fois une quarantaine de personnes se sont réunies pour échanger sur leurs expériences au Sénégal », a-t-il salué.

    Le réseau Addiction et réduction des risques dues aux drogues (ADDIRIS) regroupe 6 pays francophones : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, France, Canada, Sénégal et Suisse.

     NSS/SKS/AB/ASB

  • SENEGAL-ETATSUNIS-UNIVERSITES / Enseignement : un prestigieux prix américain attribué au Sénégalais Ousmane Oumar Kane pour sa contribution aux études africaines

    SENEGAL-ETATSUNIS-UNIVERSITES / Enseignement : un prestigieux prix américain attribué au Sénégalais Ousmane Oumar Kane pour sa contribution aux études africaines

    Dakar, 15 déc (APS) – Le professeur Ousmane Oumar Kane, enseignant à l’université de Harvard (États-Unis d’Amérique), a été récompensé du ‘’Distinguished Africanist Award’’ pour sa contribution aux études africaines, a annoncé le promoteur de cette distinction.

    Le ‘’Distinguished Africanist Award’’ est décerné par l’Association pour la promotion des études africaines.

    ‘’Cette distinction met en lumière certaines des contributions les plus remarquables dans le domaine des études africaines’’, explique la même association dans un communiqué.

    Le professeur Ousmane Oumar Kane, de nationalité sénégalaise, est titulaire d’une chaire – le poste le plus élevé du professorat – de la prestigieuse université américaine de Harvard.

    Il est le fils de Sayda Mariama Ibrahima Niass, une grande figure de l’enseignement coranique au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Industrie : un expert appelle à ‘’dupliquer’’ l’expérience de Sandiara dans d’autres villes

    SENEGAL-ECONOMIE / Industrie : un expert appelle à ‘’dupliquer’’ l’expérience de Sandiara dans d’autres villes

    Dakar, 15 déc (APS) – L’ingénieur en développement industriel Youssoupha Samuel Mbaye, conseiller technique du Premier ministre, suggère de ‘’dupliquer’’ dans d’autres villes sénégalaises l’expérience de la commune de Sandiara (ouest) en matière d’industrie, tout en évitant l’‘’atomisation’’ des installations industrielles du pays.

    ‘’Je pense que ce ministère (celui de l’Industrie et du Commerce) est sur la bonne voie. Ce qui se fait à Sandiara en matière d’industrie est une première au Sénégal, après ce qu’il y a à Diamniadio. En matière d’industrie, je considère Sandiara comme un laboratoire pour toutes les communes du Sénégal’’, a dit M. Mbaye à l’APS.

    ‘’Si nous arrivons à faire dans plusieurs villes ce qui a été fait à Sandiara, nous aurons de bons résultats. C’est un modèle qu’il faut dupliquer dans d’autres villes du pays’’, a recommandé le spécialiste de la stratégie industrielle.

    À son avis, le programme public de construction de zones industrielles devrait tenir compte de l’expérience de cette commune située dans la région de Thiès, où d’importantes usines ont été implantées en quelques années, sous l’égide de son ex-maire, Serigne Guèye Diop, l’actuel ministre de l’Industrie et du Commerce.

    M. Mbaye affirme que les pouvoirs publics doivent éviter l’‘’atomisation’’ de l’industrie sénégalaise.

    ‘’Il y a un risque majeur dans la duplication de ce qu’il y a à Sandiara : l’atomisation du secteur industriel. Pour l’éviter, il faut créer des chaînes de valeur à l’aide de la sous-traitance industrielle, qui permet de résoudre beaucoup de problèmes en termes de réactivité des entreprises, de transport, de maîtrise des délais et des intrants, d’efficience des systèmes de production’’, a-t-il dit.

    Le conseiller technique du Premier ministre, chargé du développement industriel, explique que ‘’l’atomisation de l’industrie est le fait d’avoir des usines dispersées, implantées d’une manière pas stratégique’’. ‘’C’est aussi le fait de fabriquer à Dakar un produit dont la matière première se trouve à Tambacounda, très loin du lieu de fabrication. Dans cet exemple, il est plus logique d’installer l’unité industrielle à Tambacounda.’’

    ‘’L’atomisation, c’est également le fait de recourir à un sous-traitant qui se trouve à Ziguinchor pour des services à livrer à Dakar, par exemple. Par une succursale, on peut faire en sorte que le sous-traitant soit présent à Dakar ou pas loin de Dakar’’, a poursuivi M. Mbaye.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE / Le chef de l’Etat à Abuja pour une session ordinaire de la CEDEAO

    SENEGAL-AFRIQUE / Le chef de l’Etat à Abuja pour une session ordinaire de la CEDEAO

    Dakar, 14 déc (APS) -Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar samedi dans la matinée pour se rendre à Abuja au Nigéria où il prend part à la 66e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, apprend-on de la Présidence sénégalaise.

    MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Barthélémy Dias en vedette dans les journaux du weekend

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Barthélémy Dias en vedette dans les journaux du weekend

    Dakar, 14 déc (APS) -Les publications du weekend reçues à l’APS traitent en priorité l’actualité politique relative notamment à la révocation de l’opposant Barthelemy Dias de son poste de maire de Dakar.

    L’opposant Barthélémy Dias est déchu de son poste de maire de Dakar. Il était maire de la capitale depuis 2022. M. Dias a signé vendredi un document lui notifiant sa révocation de tête de la municipalité.

    Barthélémy Dias avait déjà perdu son mandat de député, il y a une semaine, à cause d’une condamnation datant de 2017 qui le rendrait inéligible.

    Au cours d’une conférence de presse interrompue par la police dans l‘enceinte de l’hôtel de ville de Dakar, Barthélémy Dias dénonce une ‘’dictature’’ des nouveaux tenants du pouvoir et compte saisir les juridictions habilitées.

    ‘’Personne ne peut me dessaisir de ma fonction de maire de Dakar, tant que mon droit de recours n’est pas encore exercé’’, clame M. Dias dans des propos rapportés par Sud Quotidien qui titre ‘’Barthélémy Dias révoqué’’.

    Le quotidien Le Soleil explique que le ci-devant édile de la capitale a reçu notification de sa révocation par le préfet de Dakar suite à la saisine d’un dénommé Beyna Gueye. Rappelant sa révocation de son poste de député il y a une semaine, Le Soleil porte en manchette ‘’Barthélémy Dias, la double peine’’.

    La publication a recueilli l’avis de deux juristes qui sont divisés sur la question. ‘’Abdoul Aziz Mbodj, enseignant-chercheur à l’Université Alioune Diop de Bambey a estimé que la perte du mandat de conseiller de Barthélémy Dias s’inscrit dans l’ordre normal des choses après sa radiation de la 15e législature de l’Assemblée nationale’’, rapporte Le Soleil.

    M. Mbodj, constitutionnaliste, ne voit aucun inconvénient sur la révocation du maire de Dakar ‘’à partir du moment où les autorités compétentes peuvent suivre la règle selon laquelle +qui peut le plus peut le moins+’’.

    Pour sa part, le juriste Aldiouma Touré, interrogé par le même journal, considère que l’arrêté préfectoral portant notification de la démission du mandat de conseiller de Barthélémy Dias est illégal parce que les textes visés par l’autorité administrative citent une condamnation par crime ou délit de vol, d’escroquerie, d’abus de confiance, de trafic de stupéfiants.

    ‘’Les faits reprochés à M. Dias n’ont pas reçu une qualification criminelle mais correctionnelle (…) il s’agit d’un délit d’homicide involontaire, donc qui n’entre pas dans la catégorie des infractions visées’’, a estimé M. Touré cité par Le Soleil.

    En évoquant la révocation de Barthélémy Dias et l’irruption de la police à l’hôtel de ville de Dakar le journal Walfadjri mentionne à sa Une ‘’La loi du plus fort’’.

    ‘’Barthélémy Dias, les conseillers municipaux, les journalistes…chassés comme des malpropres. Une situation qui rappelle la brutalité policière sous l’ancien régime’’, regrette le journal Walfadjri.

    L’écrasante majorité des autres journaux réserve leur titre au sujet. ‘’Barthélémy Dias révoqué’’ (Libération), ‘’Révoqué de la mairie et exclu de l’Assemblee  nationale : Barth dénudé’’ (L’As), ‘’Barth évacué manu militari de la mairie (Le Quotidien), ‘’La ville passe du Dias au blues’’ (L’Observateur).

    Dans le journal L’Info, l’opposant dénonce une ‘’commande politique’’.

    ‘’Ce qui est en train d’être fait, ce n’est qu’exécuter une commande politique, qui relève d’une volonté manifeste d’installer le Sénégal dans une dictature. Il y a quelqu’un dans ce pays, que personne n’a élu, mais qui se prend pour un président de la République’’, a accusé Barthélémy Dias dans des propos rapportés par L’Info.

    C’est ce qui pousse le journal Les Echos à écrire : ‘’De graves insinuations de Barthélémy Dias contre le Premier ministre Ousmane Sonko sans le citer’’.

    En sport, les journaux reviennent sur la nomination de Pape Bouna Thiaw comme nouveau sélectionneur de l’équipe national de football.

    Le technicien sénégalais a été nommé entraîneur de l’équipe nationale senior de football du Sénégal en remplacement d’Aliou Cissé, qui a été limogé le 2 octobre 2024. Agé de 43 ans, il devient le 25e sélectionneur national du Sénégal et le 16e technicien sénégalais à diriger les Lions.

    La Fédération sénégalaise de football (FSF) l’avait désigné entraîneur national par intérim après le limogeage de Cissé.

    ‘’Pape Thiaw fait l’unanimité à la FSF’’ titre le journal spécialisé Record. La publication mentionne : ‘’Comme pressenti, c’est Pape Thiaw qui va prendre la relève d’Aliou Cissé. Le jeune technicien tient une nouvelle mission après un intérim assuré avec brio’’.

    MTN

  • SENEGAL-TRANSPORT-SOCIAL / Mille six cents personnes en situation de handicap bénéficient gratuitement des services de DDD

    SENEGAL-TRANSPORT-SOCIAL / Mille six cents personnes en situation de handicap bénéficient gratuitement des services de DDD

    Dakar, 5 déc (APS) – Mille six cents personnes en situation de handicap bénéficient gratuitement des services de la société de transport public Dakar Dem Dikk, a appris l’APS jeudi de son directeur général.

    « L’engagement de Dakar Dem Dikk en faveur des personnes handicapées se traduit par des actions concrètes et mesurables, puisqu’aujourd’hui, plus de 1 600 personnes en situation de handicap bénéficient gratuitement des services de l’entreprise  », a déclaré Alassane Mbengue.

    Il prenait part à la célébration de la journée dédiée aux personnes handicapées et qui portait sur thème « La loi d’orientation sociale et le travail  ».

    Selon son directeur général, la nouvelle flotte de bus récemment acquise par Dakar Dem Dikk « intègre des aménagements spécifiquement conçus pour faciliter l’accès et le confort des personnes à mobilité réduite  ».

    Sur le même registre, Alassane Mbengue se dit « particulièrement fier » du partenariat que Dakar Dem Dikk a noué avec le centre Talibou Dabo dont l’entreprise de transport public assure gratuitement l’entretien du bus de transport scolaire.

    Le directeur général de DDD souligne que conformément à l’approche équité intégrée par son entreprise, « chaque détenteur de la carte d’égalité des chances dispose d’un abonnement annuel gratuit ».

    Un acquis qu’il dit maintenir sous sa direction, estimant qu’elle « participe concrètement à l’égalité des chances », sans compter la part que Dakar Dem Dikk réserve aux personnes vivant avec un handicap dans son recrutent.

    NSS/BK/MTN