Auteur/autrice : Mohamed Tidiane Ndiaye

  • SENEGAL-SANTE / Le Sénégal mise sur son capital expérience de la gestion de la Covid-19 pour renforcer sa sécurité sanitaire

    SENEGAL-SANTE / Le Sénégal mise sur son capital expérience de la gestion de la Covid-19 pour renforcer sa sécurité sanitaire

    Mbour, 24 déc (APS)- Les autorités sanitaires du pays sont en train de capitaliser l’expérience sénégalaise de la gestion de la Covid-19 en vue de mieux renforcer la sécurité sanitaire, a déclaré samedi à Saly (Mbour, ouest) Bernabé Gningue, le directeur de la santé publique.

    “Nous avons premièrement revisité tous les dispositifs de sécurité sanitaire qui existaient au Sénégal avant la Covid-19. Ensuite nous avons évalué ce que nous avons fait avec succès quand la covid-19 est arrivée’’, a souligné le directeur de la santé publique.

    Il prenait part à la revue nationale après action (RAA), de la lutte contre la Covid-19 ouverte depuis une semaine à Saly en présence de plusieurs spécialistes et d’acteurs de la santé.

    Cette rencontre a permis aux différents acteurs de mettre en avant l’expérience sénégalaise de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. “Nous avons recherché là où nous aurions pu mieux faire. Nous avons aussi recherché les causes et les facteurs pour lesquels nous n’avons pas réussi dans certains domaines”, a souligné M. Gningue

    Il a indiqué qu’un “travail concerté a été fait pour identifier les actions qui peuvent impacter de façon positive’’ et faciliter le niveau de sécurité sanitaire au Sénégal. “Le but final est de tracer une feuille de route qui va lier tous les secteurs ministériels’’, a-t-il dit.

    “L’objectif recherché à travers cet exercice, est l’amélioration de la sécurité sanitaire au profit des populations’’, a fait valoir le directeur de la santé publique.

    DOB/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès de Boubacar Diop, trajectoire d’un journaliste atypique, pionnier de la presse libre au Sénégal

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès de Boubacar Diop, trajectoire d’un journaliste atypique, pionnier de la presse libre au Sénégal

    Dakar, 24 déc (APS) – Boubacar Diop, fondateur de l’ancienne publication “Promotion’’ et pionnier de la presse libre au Sénégal, est décédé samedi à Rufisque à l’âge de 86 ans des suites d’une courte maladie, a appris l’APS de son fils Sidy Diop.

    “Mon père se portait bien malgré son âge. Il est parti suite à une courte maladie. Il était malade depuis une semaine. Mais il est parti paisiblement dans un sommeil’’, a expliqué Sidy Diop.

    “Boubacar Diop et son ami le défunt Mame Less Dia étaient des journalistes militants, mais libres. Leur empreinte dans la profession journalistique reste intacte, même la jeune génération de journalistes en parle’’, a témoigné Sidy Diop contacté par l’APS.

    Fondateur et directeur du mensuel “Promotion’’, Boubacar Diop a connu un parcours atypique. Natif de Rufisque, Il a été tour à tour, militaire en tant que citoyen français avant l’indépendance avant de devenir greffier puis journaliste.

    Même si son nom se confond avec le mensuel “Promotion’’ qu’il a créé en 1972, Boubacar Diop a fondé son premier journal en 1965, soit cinq années après l’indépendance du Sénégal.

    “Ce journal s’appelait +Les Echos du Sénégal+. Il l’a créé en 1965. Sa création avait coïncidée à un congrès de l’Union progressiste sénégalaise (UPS, devenue en 1976 le Parti socialiste) à Kaolack’’, rappelle son fils Sidy Diop.

    “A l’époque il y avait un débat houleux sur le code de la famille entre le régime socialiste et les familles religieuses. Boubacar Diop en avait rajouté une couche à la polémique en consacrant le premier numéro de Les Echos du Sénégal au code de la famille’’, a poursuivi le fils de Boubacar Diop.

    C’est en 1972 que Boubacar Diop a fondé le fameux mensuel Promotion pour exercer un journalisme indépendant malgré son militantisme affiché.

    Ce journal réputé dans les années 1970-1980 avait son siège au centre-ville à la rue Valmy. “Le siège était devenu un point de chute pour beaucoup d’hommes libres à l’époque (…) le siège hébergeait également le journal +Le Politicien+ de Mame Less Dia à partir de 1974’’, a fait observer Sidy Diop.

    Boubacar Diop “Promotion’’ a été emprisonné à plusieurs reprises sous le régime socialiste. “A chaque fois qu’il sortait de prison, le journal Promotion connaissait une nouvelle vie. Il y a eu Promotion 1, Promotion 2, Promotion 3. C’était au gré de ses séjours carcéraux’’, a rappelé son fils Sidy Diop qui a lui-même travaillé au journal Promotion.

    Au milieu des années 1990 Boubacar Diop s’est peu à peu retiré du mensuel Promotion pour se consacrer à une nouvelle expérience dans les médias.

    Gagné par l’âge, M. Diop se consacre exclusivement à la spiritualité. “Takhwa’’ (crainte d’Allah) est la dernière publication qu’il a créée. Ce bimensuel traitait des choses religieuses et des sujets consacrés à la spiritualité.

    Cet ancien militaire, membre de la classe 57 fut un soldat de l’information dans un pays nouvellement indépendant où bousculer l’ordre établi correspondait à s’exposer à des risques.

    MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-ENTREPRENEURIAT / Lancement d’une plateforme numérique dénommée ‘’Activ’elles’’

    SENEGAL-SOCIETE-ENTREPRENEURIAT / Lancement d’une plateforme numérique dénommée ‘’Activ’elles’’

    Dakar, 24 déc (APS) – La plateforme numérique dénommée ‘’Activ’elles’’ a été lancée samedi à Dakar dans le but d’œuvrer pour l’autonomisation des femmes dans l’entrepreneuriat en renforçant leur formation, a appris l’APS de son initiatrice, Maïmouna Dieng, par ailleurs responsable des ressources humaines au Programme des domaines agricole et communautaire (PRODAC).

    ‘’Nous sommes convaincus que l’entrepreneuriat féminin est une solution au problème de l’autonomisation des femmes, car celles-ci représentent 49,4% de la population sénégalaise selon le rapport de l’Agence nationale sénégalaise de la démographie (ANSD)’’, a-t-elle dit lors de la cérémonie de lancement.

    Toutefois, Mme Dieng reconnait que ‘’les femmes rencontrent d’énormes difficultés dans l’entrepreneuriat’’, précisant que ‘’près de 90% des entreprises créées par les femmes meurent en moins de cinq ans’’.

    Parmi ces problèmes elle cite ‘’l’incapacité des femmes à faire des choix éclairés et adaptés’’, ‘’le manque de formation et de coaching’’, ‘’le problème d »accès aux financements et aux subventions et un manque de la confiance en soi et le leadership’’.

    ‘’C’est compte tenu de tous ces obstacles que nous avons décidé de mettre sur pied la plateforme www.lesactivelles.com qui va accompagner les femmes à entreprendre et développer les compétences des femmes qui ont déjà leurs entreprises’’, a-t-elle ajouté.

    L’objectif global est de former 50 femmes par jour, 1 500 femmes par mois, 18 000 femmes dans l’année et 90 000 femmes en cinq ans, a fait savoir l’initiatrice.

    Selon Maimouna Dieng, la plateforme sera traduite en wolof et en anglais afin de permettre à toutes les femmes de bénéficier des opportunités qu’elle offre.

    ‘’L’idée est de permettre à chaque femme, avec son téléphone et quel que soit son lieu de travail, de pouvoir suivre convenablement nos formations en ligne sans difficultés’’, a-t-elle dit.

    ‘’Ainsi grâce à cette plateforme, les femmes seront capables de comprendre les concepts et outils clés en entrepreneuriat, identifier de nouvelles opportunités de business, créer de nouvelles offres mais également construire leurs avantages concurrentiels’’, a souligné Maimouna Dieng.

    Elle a annoncé qu’ une Alliance dénommée  »Dames activ’elles’’ sera lancée prochainement.

    ‘’Cette Alliance va, dans le cadre d’une démarche d’assistance sociale, pour dispenser des formations gratuites à certaines femmes qui n’ont pas les moyens’’, selon la fondatrice de Activ’elles.

    LBD/OID/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la candidature d’Elhadji Mamadou Diao déposée au conseil constitutionnel (mandataire)

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la candidature d’Elhadji Mamadou Diao déposée au conseil constitutionnel (mandataire)

    Dakar, 23 déc (APS)- Massène papa Gueye, le mandataire de la coalition ‘’Diao 2024’’, a déclaré, samedi, à Dakar, avoir déposé au conseil constitutionnel le dossier de candidature du maire de Kolda El Hadji Mamadou Diao à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Nous avons déposé 58 975 parrains qui sont exigés par les textes’’, a déclaré M. Guèye lors d’un point de presse devant le siège du conseil constitutionnel.

    ‘’Il y a également toutes les pièces qui sont demandées dans le cadre du dépôt des dossiers de candidature’’, a ajouté Massène papa Gueye.

    Il rappelle que ‘’le conseil constitutionnel les a convoqués le 28 décembre pour le tirage de l’ordre des candidatures’’.

    Membre de l’Alliance pour la République (APR), El Hadji Mamadou Diao a décidé de faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 sous la bannière de la Coalition ‘’Diao 2024 pour un Sénégal nouveau’’.

    Pour être jugées recevables par le Conseil constitutionnel, les candidatures au scrutin doivent réunir entre 0,6 et 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Les candidats ont également la possibilité de collecter des parrains auprès des maires et des présidents de conseil départemental.

    Pour cette option, le code électoral leur fait obligation de réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Les candidats peuvent aussi recourir au parrainage parlementaire. Dans ce cas-là, ils doivent collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés.

    LBD/MTN

  • SENEGAL-EGYPTE-AVIATION / La compagnie égyptienne Air Cairo va désormais desservir AIBD pour renforcer l’axe Dakar-Le Caire

    SENEGAL-EGYPTE-AVIATION / La compagnie égyptienne Air Cairo va désormais desservir AIBD pour renforcer l’axe Dakar-Le Caire

    Diass, 23 déc (APS) – La compagnie égyptienne Air Cairo va désormais desservir l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) via Ouagadougou, la capitale burkinabè, en vue de rendre plus dynamique l’axe Dakar-Le Caire, a appris l’APS samedi de source diplomatique.

    “Nous travaillons pour renforcer les relations entre les deux pays au niveau des peuples. Cette nouvelle ligne va donner un coup d’élan dans les relations entre l’Égypte et le Sénégal qui ont déjà d’excellentes relations’’, a dit Khalid Aref, l’ambassadeur d’Égypte à Dakar.

    Le diplomate égyptien s’exprimait samedi à l’AIBD lors d’une rencontre dédiée à accueillir le vol inaugural de cette nouvelle ligne entre Le Caire et Dakar.

    “Cette ligne qui vient de s’ouvrir entre Dakar et Le Caire n’est qu’une manifestation de l’excellence des relations entre les deux pays’’, s’est réjoui Oumar Khassimou Dia, le directeur des transports aériens, représentant le ministre des transports aériens à la cérémonie inaugurale de la nouvelle ligne Air Cairo.

    M.Dia qui a salué une “coopération multiforme entre le Sénégal et l’Égypte, a souligné que cette nouvelle ligne “va développer les relations touristiques, commerciales et culturelles entre les deux pays’’.

    Hussein Cherif, le président directeur général de la compagnie Air Cairo, a déclaré pour sa part que “près de 10 000 passagers sont attendus dans cette nouvelle ligne’’.

    “Nous avons deux fréquences par semaine. Nous allons desservir l’AIBD tous les samedis et mercredis dans la première phase (…)  Pour le futur, on ambitionne des rotations quotidiennes avec un vol par jour’’, a indiqué le patron de la compagnie Air Cairo.

    DOB/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / La marine nationale intercepte une embarcation avec 690kg de cocaïne à son bord

    SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / La marine nationale intercepte une embarcation avec 690kg de cocaïne à son bord

    Dakar, 23 déc (APS) – La Marine nationale sénégalaise a intercepté vendredi à 220 kilomètres au large de Dakar, une embarcation dénommée “Go Fast’’ transportant 690 kilogrammes de cocaïne vers l’Europe, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le patrouilleur Walo de la Marine nationale, a intercepté vendredi à 220 kilomètres au large de Dakar, une embarcation “Go fast’’ transportant de la drogue vers l’Europe’’, renseigne la même source.

    “Un total de 690 kilogrammes de cocaïne ont été repêchés et ramenés à Dakar en même temps que le bateau “Go fast’’ et ses cinq membres d’équipage’’, précise-t-elle.

    Des tirs de semonce ont permis d’immobiliser l’embarcation qui tentait de s’échapper après avoir largué sa cargaison illicite, a poursuivi la source sécuritaire.

    MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les déboires judiciaires de Barthélemy Dias dans les journaux du weekend

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les déboires judiciaires de Barthélemy Dias dans les journaux du weekend

    Dakar, 23 déc (APS) – Les journaux du weekend traitent en priorité du sujet relatif au rejet par la Cour suprême du pourvoi en cassation du maire de Dakar Barthélemy Dias, insistant sur les conséquences politiques de cette décision de la juridiction suprême.

    La Cour suprême a rejeté, vendredi, le pourvoi en cassation introduit par les avocats du député-maire de Dakar, Barthélémy Dias, pour obtenir la cassation d’une condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme, après la mort en 2011 d’un jeune homme, Ndiaga Diouf.

    La chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dakar avait confirmé un jugement condamnant M. Dias à deux ans de prison, dont six mois ferme.

    Cette juridiction le condamnait en même temps à payer à la partie civile, la famille de Ndiaga Diouf, la somme de 25 millions de francs CFA.

    “Barthélémy Dias en danger’’, porte en manchette le journal Sud Quotidien qui estime que son mandat de maire de Dakar et de député à l’Assemblée nationale “sont entre les mains du président Macky Sall et de la ministre de la Justice Aïssata Tall Sall’’.

    Evoquant la probable “déchéance’’ du mandat de M. Dias, le journal l’As mentionne à sa Une que “Barth est suspendu au glaive d’Aïssata Tall Sall (ministre de la Justice)’’.

    “Ironie du sort. Après avoir plaidé la relaxe de Barthélémy Dias dans le dossier Ndiaga Diouf en 2011, c’est à Aïssata Tall Sall que revient 12 ans après, la décision de déchoir son ex client’’, commente le journal l’As.

    L’actuelle garde des sceaux, ministre de la justice était l’avocate du maire de Dakar en 2011 dans l’affaire de la mort de Ndiaga Diouf.

    “Comment Barthélémy Dias compte sauver son fauteuil de maire de Dakar ?’’, s’interroge le journal Enquête qui a recueilli les éclairages d’un spécialiste.

    “Cette condamnation de Barthélémy Dias ne peut pas entrainer une révocation de son mandat de maire de Dakar, dans la mesure où il est condamné pour un délit. Aucune disposition du Code des collectivités territoriales ne prévoit la destitution d’un maire pour un simple fait de délit’’, analyse le juriste Pr Iba Barry Camara interrogé par Enquête.

    Le journal Le Soleil prédit de “sombres perspectives pour le maire de Dakar’’.

    Revenant sur les conséquences politiques de la décision de la Cour suprême, Le Soleil évoque l’application de l’article L29 du Code électoral qui stipule que “lorsque quelqu’un est condamnée à une peine supérieure à six mois avec sursis, il n’est plus électeur’’.

    Cette condamnation du maire de Dakar inspire plusieurs commentaires aux différentes publications. “Barth perd son mandat de député, mais reste maire de Dakar’’, (Les Echos). “Barth essuie un troisième revers’’, (L’Info). “Le sort de Barth entre les mains de son ancienne avocate’’ (Le Quotidien). “Coup mortel pour Barth (Bés bi le jour).

    Tout cela fait dire au journal Walfadjri que “Khalifa Sall est dans de beaux draps’’.

    “A moins que le candidat Khalifa Sall ne trouve de nouveaux subterfuges, son parrainage parlementaire risque de tomber à l’eau avec la condamnation définitive de Barthélémy Dias par la Cour suprême’’, estime la publication de Front de terre.

    MTN

     

  • SENEGAL-MEDIAS / L’APS célèbre ses performances de l’année 2023

    SENEGAL-MEDIAS / L’APS célèbre ses performances de l’année 2023

    Dakar, 22 déc (APS) – L’Agence de presse sénégalaise (APS) a célébré, vendredi soir, à Dakar, ses performances durant l’année 2023, en présence du ministre, porte-parole du gouvernement, et de membres du corps diplomatique.

    La cérémonie dénommée ‘’APS performances 2023’’ s’est déroulée en présence du directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy, du ministre du Commerce, porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, des ambassadeurs de la Tunisie et de Cuba, du représentant de l’ambassadeur du Maroc au Sénégal et d’autres personnalités.

    Étaient également présents les anciens directeurs généraux de l’APS et de la Rts, Mamadou Koumé et Matar Sylla.

    Les ‘’APS performances 2023’’ sont une innovation de la direction de l’agence de presse, dont l’objectif est de récompenser les agents s’étant distingués par leur travail au cours de l’année.

    Deux journalistes, deux techniciens, un agent commercial et deux agents administratifs ont été distingués au cours de cette cérémonie.

    Des agents de l’APS à la retraite ont également été honorés.

    Au cours d’une cérémonie tenue dans un restaurant dakarois, l’APS a également célébré des structures avec lesquelles elle entretient des partenariats.


    OID/MTN/ESF

  • SENEGAL-UNIVERSITE-COMMEMORATION / Cheikh Anta Diop a permis de rétablir la vérité sur la place de l’Afrique dans l’humanité (historien)

    SENEGAL-UNIVERSITE-COMMEMORATION / Cheikh Anta Diop a permis de rétablir la vérité sur la place de l’Afrique dans l’humanité (historien)

    Dakar, 21 déc (APS) -L’historien et savant sénégalais Cheikh Anta Diop a permis, à travers son œuvre, de rétablir la vérité sur la place de l’Afrique dans l’histoire de l’humanité, a souligné, jeudi, à Dakar, l’historien et égyptologue Aboubacry Moussa Lam.

    « L’objectif de l’œuvre de Cheikh Anta était de rétablir la vérité sur la place de l’Afrique dans l’origine de l’humanité, mais également l’origine géographique et raciale de la civilisation égyptienne », a-t-il dit lors d’un panel organisé à l’occasion du centenaire de Cheikh Anta Diop, dont la commémoration a débuté le même jour.

    Le professeur Lam, exposant sur « l’œuvre de Cheikh Anta Diop et les défis de la reconstruction d’une pensée audacieuse pour l’Afrique », au cours d’un panel, a souligné que « le rétablissement de la conscience historique était un combat de Cheikh Anta Diop ».

    Selon lui, « l’œuvre de Cheikh Anta Diop comprend un contenu matériel et un contenu immatériel ».

    « Le contenu matériel de son œuvre comprend ses travaux d’affirmation à travers [ses ouvrages] +Nations nègres et culture+, +L’Unité culturelle de l’Afrique noire+, mais également des travaux de confirmation avec des livres tels que +Antériorité des civilisations nègres : mythe ou vérité historique+, +L’Antiquité africaine par l’image+ (1975), entre autres », a rappelé l’historien.

    Il ajoute que « le contenu de l’œuvre immatérielle est composé de la culture de l’effort et du courage » — il a soutenu deux thèses, « dans un contexte hostile » —, « le renversement des paradigmes », à l’image du fameux colloque auquel il a participé en 1974 au Caire en Égypte et qui portait sur le thème « Le Noir est à l’origine de tout ».

    « Sa formation encyclopédique lui a permis de faire face à ses adversaires et aujourd’hui, beaucoup de ses thèses, dont l’origine égyptienne de l’humanité, ont été confirmées », a relevé Aboubacry Moussa Lam.

    « C’est pourquoi, dit-il, tout le monde doit lire Cheikh Anta, car son œuvre est une nutrition, un aliment complet ».

    « Il faudrait introduire et généraliser les enseignements de Cheikh Anta Diop dans tous les niveaux et à tous les domaines », a pour sa part recommandé le professeur Somet Yoporeka, philosophe et égyptologue, du Centre d’études sur la Renaissance africaine (Kenya), selon qui « Cheikh Anta Diop a été l’incarnation de l’éthique de la vie ».

    « La Renaissance africaine et son corollaire qui est la construction d’un État fédéral africain, le rôle des femmes et des enfants dans le développement de nos pays, et la promotion des langues nationales comme fondement de l’intégration africaine, sont entre autres les principaux combats du penseur », a relevé cet égyptologue.

    LBD/BK/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / À Kigali, Macky Sall réitère son plaidoyer pour la souveraineté médicale et pharmaceutique du continent

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / À Kigali, Macky Sall réitère son plaidoyer pour la souveraineté médicale et pharmaceutique du continent

    Dakar, 18 déc (APS) – Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a exhorté, lundi, à Kigali, les dirigeants et les professionnels africains de la santé à entretenir une « collaboration active » en vue de la souveraineté médicale et pharmaceutique de l’Afrique.

    « Je lance un appel à une collaboration active entre les producteurs, les structures nationales de réglementation pharmaceutique, le secteur privé, les chaînes d’approvisionnement et les universités et centres de recherche africains […] afin de matérialiser notre ambition pour la souveraineté médicale et pharmaceutique », a dit M. Sall.

    Il prenait part, dans la capitale rwandaise, à la cérémonie d’inauguration de l’usine BioNtech Africa, « une usine de pointe pour la fabrication de vaccins à ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique ».

    « Cette cérémonie est une lueur d’espoir parmi les autres que nous allumons petit à petit, sur le continent, malgré les temps difficiles », a souligné Macky Sall.

    Le dirigeant sénégalais a invité les acteurs concernés à « faire ensemble […] de ces lueurs une flamme incandescente pour illuminer notre marche vers la souveraineté médicale et pharmaceutique africaine ».

    « Avec la même vision et la même volonté politique, a poursuivi M. Sall, nous devons travailler ensemble pour que les vaccins et les produits biotechnologiques fabriqués en Afrique suivant les mêmes standards que ceux produits [ailleurs] accèdent aux [mêmes] plateformes de vente et de distribution. »

    Il a félicité son homologue rwandais, Paul Kagame, son partenaire BioNtech et les autres soutiens de cette initiative du Rwanda.

    Macky Sall estime que la cérémonie d’inauguration de cette infrastructure de santé, dans ce pays du continent, « est l’une des meilleures réponses de l’Afrique, pour le présent et le futur, après l’épreuve de la pandémie de Covid-19 ».

    « Quatre ans après, le continent est toujours là, debout et résilient. Mieux encore, nous sommes d’attaque, avec le soutien de nos partenaires, pour nous préparer aux crises sanitaires futures », a ajouté M. Sall.

    Il a rappelé les efforts fournis par le Sénégal, avec l’aide de l’Institut Pasteur de Dakar, qui fête cette année son 127e anniversaire et est « en train de finaliser dans la ville nouvelle de Diamniadio un vaccinopôle multidimensionnel ».

    MTN/ESF/BK