Auteur/autrice : Mohamed Tidiane Ndiaye

  • SENEGAL-SANTE-ASSURANCE / L’hôpital général de Grand Yoff dément la panne d’un appareil de son service d’urologie

    SENEGAL-SANTE-ASSURANCE / L’hôpital général de Grand Yoff dément la panne d’un appareil de son service d’urologie

    Dakar, 18 nov (APS) – L’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff a démenti samedi les informations publiées par un organe de la place et relatives au blocage des activités chirurgicales de son service d´urologie depuis trois mois.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, la Direction de la structure hospitalière “dément les informations contenues dans un organe de la place, faisant état d´une panne d´un appareil qui bloquerait les activités chirurgicales de son service d´urologie depuis 3 mois’’.

    “L´activité chirurgicale du service d´urologie se déroule normalement jusqu´à ce jour vendredi 17 novembre 2023 où trois patients ont été opérés’’, a précisé la Direction de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff.

    Elle a précisé que “rien qu´au mois d´octobre 2023 le service d´urologie a effectué 96 interventions chirurgicales sur un total de 511 effectuées dans les 14 salles opératoires fonctionnelles dont dispose l´établissement’’.

    “La procédure de NLPC (néphrolithotomie percutanée) dont l’organe de presse en question évoque n´est qu´une procédure chirurgicale parmi d´autres comme l’uréthéroscopie souple ou la chirurgie ouverte toujours disponibles à l´hôpital’’, ajoute le texte.

    La Direction de l’établissement hospitalier a tenu à “rassurer tous les patients et usagers de l’établissement que le service d´urologie de l´hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff reste le service de référence au niveau national et international avec un programme opératoire d´une moyenne de six patients par jour du lundi au vendredi sans compter les urgences prises en charge 24 heures sur 24’’.

    MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les déboires judiciaires d’Ousmane Sonko mis en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les déboires judiciaires d’Ousmane Sonko mis en exergue

    Dakar, 18 nov (APS) – Les journaux reçus le week-end à l’Agence de presse sénégalaise commentent les déboires judiciaires d’Ousmane Sonko suite à deux décisions de justice qui ne sont pas du tout favorables à l’opposant Sénégalais.

    La Cour suprême a déclaré vendredi avoir cassé et annulé la décision du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral.

    Elle a également renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    La Cour suprême ‘’casse et annule la décision du tribunal de Ziguinchor et renvoie les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar pour y être jugées’’, a déclaré sa chambre administrative.

    Auparavant la Cour de justice de la CEDEAO a rejeté le recours déposé par Ousmane Sonko en vue de l’annulation de la dissolution de son parti politique par l’État sénégalais, sans se prononcer sur sa radiation du fichier électoral.

    “Double revers pour Sonko’’, titre Walfadjri en commentant les décisions de la Cour de justice de la CEDEAO et de la Cour suprême du Sénégal.

    “Le leader de Pastef Ousmane Sonko a doublement perdu. Il a été débouté devant la Cour de justice de la CEDEAO et devant la Cour suprême’’, écrit Walfadjri.

    La publication a fait noter que la Cour suprême a pris le contrepied de l’avocat général. “Dans son réquisitoire, l’avocat général Ousmane Diagne avait demandé au juge de rejeter les trois moyens de l’agent judiciaire de l’Etat, estimant que le recours n’est pas fondé que ce soit sur l’incompétence du tribunal de Ziguinchor, sur la recevabilité encore moins sur la forclusion’’, rapporte le journal.

    C’est ce qui fait dire à Sud Quotidien que “Sonko est dans la tourmente’’. Le journal rapporte que les conseillers juridiques de l’opposant sénégalais ont exprimé leur déception et redouté une forclusion de leur client’’ en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Selon le journal, la décision prise par la Cour suprême de casser et d’annuler la décision du juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor, a mis en colère des populations de cette ville principale au sud du pays dont Ousmane Sonko est le maire.

    “Le calme qui régnait presque toute la journée à Ziguinchor, a été perturbé en début de soirée par des manifestations de jeunes dans certains quartiers de la ville suite aux deux décisions défavorables à Ousmane Sonko’’, rapporte Sud Quotidien.

    Commentant les deux décisions, le journal Le Soleil déclare qu’Ousmane Sonko a tout simplement “perdu deux fois’’.

    Evoquant ces deux verdicts défavorables, le journal l’Observateur titre “Sonko, du travers communautaire au revers suprême’’. La publication estime que l’initiative de la CENA (Commission électorale nationale autonome) de remettre des fiches de parrainages au mandataire d’Ousmane Sonko, tombe à l’eau’’.

    D’autres publications ont consacré leur principale Une à ce sujet judiciaire.

    “Le miracle ne s’est pas produit pour Ousmane Sonko’’ (L’AS), “Le double revers’’ (Enquête), “Sonko perd et reboote (Vox Populi), “Match à rejouer’’ (Bés Bi le Jour), ou encore “Double peine pour Sonko’’ (Le Quotidien).

    C’est ce qui fait dire au journal L’Info qu’Ousmane Sonko “s’éloigne de la présidentielle de 2024’’.

    Pour le journal les Echos, Ousmane Sonko a essuyé trois “défaites’’ en une journée. La publication signale que l’opposant sénégalais a vu son jugement en première instance cassé par la Cour suprême, la dissolution de son parti confirmée par la Cour de justice de la CEDEAO et la mobilisation de ses partisans pas du tout au rendez-vous.

    Les journaux du week-end évoquent aussi du début de la campagne de qualification pour l’équipe nationale de football du Sénégal à la Coupe du monde 2026.

    “Le Sénégal démarre ce samedi sa campagne des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en recevant le Soudan du Sud en début de soirée et à huis-clos au stade Me Abdoulaye Wade. Une victoire est impérative pour bien entamer le périple et bien préparer la CAN’’, écrit le journal spécialisé Record.

    Pour Stades, les Lions doivent “assumer leur statut’’ devant le Soudan du Sud.

    MTN

     

     

     

     

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / La marine marocaine porte secours à 415 migrants sénégalais

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / La marine marocaine porte secours à 415 migrants sénégalais

    Dakar, 26 oct (APS) – La marine marocaine a porté secours à 415 migrants sénégalais, dont cinq femmes et 120 enfants mineurs, mercredi, dans le territoire maritime du royaume, a appris l’APS, jeudi, d’une source diplomatique sénégalaise basée au Maroc.

    ‘’Deux pirogues transportant 274 et 141 passagers sénégalais ont été secourues ce mercredi par la marine royale marocaine. Le convoi compte cinq femmes et 120 enfants mineurs, dont certains voyagent avec leurs parents’’, a précisé la même source.

    S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, elle ajoute que les migrants ont été emmenés dans des centres d’accueil et d’hébergement de Bir Gandouz (sud).

    La même source signale l’existence, parmi ces migrants sénégalais, de blessés et de malades pris en charge dans des établissements de santé de Dakhla.

    Les services consulaires sénégalais vont déployer à Bir Gandouz une équipe chargée de fournir ‘’assistance et protection aux rescapés’’, a-t-elle assuré sans faire état de pertes en vies humaines.

    ‘’Cette équipe va examiner, avec les autorités locales marocaines, les moyens de faciliter leur séjour en raison de la présence d’un important nombre d’enfants mineurs et de femmes’’, a ajouté la même source.

    Selon elle, ce jeudi, 596 migrants sénégalais attendaient d’être rapatriés de Dakhla.

    Depuis plusieurs mois, de nombreuses vagues de migrants sénégalais arrivent dans le sud du Maroc, d’où ils sont rapatriés par les autorités sénégalaises et marocaines.

    Des pertes en vies humaines ont été signalées chez ces voyageurs.

    L’État déroule, depuis le 27 juillet dernier, une stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière, dont le but est de réduire fortement la migration irrégulière, d’ici à 2033.

    Mais ce phénomène ne cesse, malgré ce plan de lutte contre la migration irrégulière, de prendre de l’ampleur.

    MTN/ESF

  • MONDE-CONFLIT-HUMANITAIRE / Moyen-Orient : le roi du Maroc autorise l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence en Palestine (Médias)

    MONDE-CONFLIT-HUMANITAIRE / Moyen-Orient : le roi du Maroc autorise l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence en Palestine (Médias)

    Dakar, 23 oct (APS) – Le roi du Maroc, Mohammed VI, par ailleurs président du comité Al-Quds, un des quatre comités de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), a donné, lundi, de “hautes instructions’’ pour l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence aux populations palestiniennes,  situées dans la Bande de Gaza, rapporte la MAP, l’agence marocaine de presse visitée par  l’APS, le même jour.

    Citant le ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résident à l’étranger, la MAP indique que ces aides comprennent notamment « des quantités importantes de denrées alimentaires, de produits médicaux et d’eau ».

    « Les modalités de l’envoi de cette aide d’urgence seront arrêtées avec les autorités égyptiennes et palestiniennes », précise la même source.

    Elle rappelle que « cette décision royale s’inscrit dans le cadre de l’engagement constat du roi Mohammed VI en faveur de la cause palestinienne ».

    MTN/SMD

  • SENEGAL-ENERGIE / Électricité : un mémorandum contre ‘’la hausse abusive’’ des tarifs remis à l’organe de régulation de l’énergie

    SENEGAL-ENERGIE / Électricité : un mémorandum contre ‘’la hausse abusive’’ des tarifs remis à l’organe de régulation de l’énergie

    Dakar, 20 oct (APS) – La journaliste Oumy Ndour a remis à la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), au nom de milliers d’abonnés de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), un mémorandum dénonçant ‘’la hausse abusive’’ des tarifs du courant électrique, a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.

    ‘’En deux semaines, j’ai recueilli des centaines de témoignages de clients de la Senelec illustrant de façon concrète, des factures à l’appui, cette hausse vertigineuse du coût de l’électricité dans notre pays’’, a-t-elle dit.

    À ce jour, ‘’42.000 personnes ont signé la pétition’’, a déclaré la journaliste.

    ‘’Cette hausse injustifiée met une pression financière insoutenable sur les ménages, les entrepreneurs et les grandes entreprises déjà fortement éprouvées par la pandémie de Covid-19 et les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine’’, a souligné Oumy Ndour.

    ‘’Les tarifs annoncés par la Senelec en janvier 2023 […] ne sauraient, à eux seuls, expliquer cette hausse vertigineuse notée sur les dernières factures’’, s’est-elle indignée.

    Le mémorandum remis à la CRSE comprend 10 revendications.

    Oumy Ndour et les autres signataires réclament ‘’un moratoire sur les paiements des factures des bimestres juillet-août et août-septembre’’, de même qu’‘’une revue de toutes les factures présentant une hausse démesurée et inexpliquée’’.

    Ils exigent de la Senelec ‘’une tarification du Woyofal (le système de prépaiement de l’électricité) et une facturation du postpaiement plus transparentes’’.

    ‘’Il n’est pas exclu que le régulateur effectue des enquêtes’’

    Les auteurs du mémorandum exigent aussi de la Société nationale d’électricité du Sénégal ‘’le relèvement de la tranche sociale de 150 à 250 kilowatts’’, ‘’un audit du système de prépaiement Woyofal (coûts et compteurs)’’, ‘’la mise en place d’un système d’annulation d’une transaction sur la plateforme Woyofal’’ et ‘’la possibilité pour le client de choisir entre le prépaiement et le postpaiement’’.

    ‘’Le respect des données personnelles des clients’’, ‘’un meilleur service à la clientèle de la Senelec’’ et ‘’la mise en place d’une plateforme sur laquelle le client peut suivre sa consommation et connaître le montant de sa facture au lieu de dépendre de la distribution physique de celle-ci’’ font partie des revendications figurant dans le mémorandum.

    Le président de la CRSE, Ibrahima Niane, s’est réjoui de la démarche d’Oumy Ndour et des autres signataires du mémorandum.

    La Commission de régulation du secteur de l’énergie va répondre aux auteurs de cette initiative, la semaine prochaine, a assuré M. Niane.

    ‘’Certaines revendications relèvent du régulateur (la CRSE), d’autres du gouvernement ou de la Senelec’’, a-t-il signalé.

    ‘’S’agissant des plaintes et des réclamations déjà déposées à la Senelec, si les usagers ne sont pas satisfaits après leur examen, notre commission peut s’autosaisir’’, a expliqué Ibrahima Niane.

    Selon lui, les dirigeants de la Société nationale d’électricité du Sénégal seront devant ceux de la CRSE, mardi prochain, pour s’expliquer sur le mémorandum remis au régulateur.

    ‘’Il n’est pas exclu que le régulateur effectue des enquêtes [sur] cette question’’, dans le but de faire ‘’des propositions et des recommandations’’ à la société de distribution du courant électrique et à ses abonnés, a dit M. Niane.

    LBD/CN/ASB/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le refus de fiche de parrainage à Ousmane Sonko mis en exergue 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le refus de fiche de parrainage à Ousmane Sonko mis en exergue 

    Dakar, 20 oct (APS) – Les publications reçues vendredi à l’APS traitent en priorité des sujets politiques, affichant un intérêt certain au refus par la Direction générale des élections (DGE) de fiche de parrainage au mandataire de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko.

    “Sonko, pas (encore) au bout de ses peines’’, titre le journal L’Info, rapportant que la Direction générale des élections a refusé de recevoir le mandataire d’Ousmane Sonko venu récupérer ses fiches de parrainage après la décision de justice demandant sa réintégration sur les listes électorales.

    Le mandataire de l’opposant, le député Ayib Daffé a confié au journal qu’il a été “éconduit comme un mal-propre de manière discourtoise et inélégante par la DGE’’.

    Cette situation pousse le journal Kritik’ à se demander si l’administration électorale au Sénégal est sous contrôle citoyen. “La DGE est-elle sous tutelle ?’’, s’interroge Kritik’.

    Le journal évoque le changement intervenu au ministère de l’Intérieur avec l’arrivée de Me Sidiki Kaba qui a remplacé Antoine Diome (…) mais les actes posés par la DGE laissent perplexes sur la neutralité de l’administration électorale’’.

    Walfadjri assimile ce refus des fiches de parrainages à Ousmane Sonko comme une “loi piétinée’’. Dans un article intitulé “Le pouvoir refuse d’abdiquer’’, la publication rapporte que les avocats de l’opposant Ousmane Sonko ont appelé l’Etat au respect des décisions de justice.

    “L’Etat fait fi des décisions de justice. La DGE a refusé de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko, malgré la décision de justice rejetant sa radiation des listes électorales rendues par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud)’’

    Sud Quotidien constate que “Sonko est toujours sur la touche’’. Le journal du groupe Sud communication met surtout le curseur sur la réaction des conseillers juridiques de l’opposant sénégalais en détention.

    “Le collectif des avocats d’Ousmane Sonko ont vigoureusement dénoncé ce refus de la DGE de recevoir son mandataire qui était parti remettre la notification de la décision du juge de Ziguinchor’’, rapporte Sud Quotidien.

    Pour sa part le journal Le Témoin considère que “’Etat est dans le Macky…du non droit’’. Le journal analyse ce refus de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko comme une “énième et scandaleuse entorse du Sénégal à l’état de droit’’.

    Pendant ce temps la nouvelle ministre de la Justice Aissata Tall Sall semble donner des gages comme pour rassurer sur l’indépendance de la justice au Sénégal.

    “Aissata Tall Sall liste les quatre grands axes de sa mission’’, titre L’AS. “La justice est le seul nom d’u département ministériel qui porte le nom d’une vertu. La première mission sera de rendre la justice transparente. Un porte-parole du ministère de la Justice sera nommé’’, a déclaré M. Sall dans des propos rapportés par L’AS.

    Selon le journal, “la promotion de l’efficacité du travail, la diligence dans le traitement des dossiers judiciaires et l’audit des longues détentions seront les autres axes d’intervention de la nouvelle ministre de la Justice’’.

    C’est ce qui fait dire au journal Source A qu’Aissata Tall Sall “bouillonne d’énergie’’.

    “Il n’y a rien qui puisse justifier que le temps de l’horloge soit suspendu à la justice (…) parce que ceux-là qui subissent les longues détentions sont des gens pauvres qui ne peuvent payer un avocat, qui n’ont pas de parents pour faire des interventions, qui ne connaissent personne et qui croupissent en prison’’, a déclaré l’avocate dans Source A.

    MTN

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Macky Sall va présider la 12e session du COMIAC, mardi, à Dakar

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Macky Sall va présider la 12e session du COMIAC, mardi, à Dakar

    Dakar, 15 oct (APS) – Le chef de l’État sénégalais va présider la 12e session du Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles (COMIAC) prévue à partir de mardi, à Dakar, a appris l’APS de cette institution rattachée à l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

    Cette rencontre de deux jours se tiendra en présence du secrétaire général de l’OCI, le Tchadien Hissein Brahim Taha.

    Le ministère sénégalais de la Culture et du Patrimoine historique, le secrétariat général de l’OCI et le secrétariat du COMIAC prennent part à l’organisation de la session.

    Des personnalités sénégalaises, des représentants des États membres de l’OCI et d’autres organisations internationales prendront part à la rencontre, selon le COMIAC.

    Des rapports d’activités du secrétariat général de l’OCI et du secrétariat du COMIAC sur l’information, la culture, le dialogue des civilisations, le tourisme et la jeunesse seront examinés à Dakar.

    Des recommandations et des résolutions seront adoptées lors de cette rencontre, dans le but de renforcer la coopération et la solidarité entre les États membres de l’Organisation de la coopération islamique dans ces cinq domaines.

    Le COMIAC est un organisme rattaché à l’OCI, chargé de superviser et d’évaluer les programmes et les projets liés à l’information, à la culture, au dialogue des civilisations, au tourisme et à la jeunesse.

    Il se réunit tous les deux ans en présence des ministres concernés, dans les États membres de l’Organisation de la coopération islamique.

    Le Sénégal assure la présidence du COMIAC depuis plusieurs années.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-MONDE-CONFLIT-VERIFICATION / Faux, Vladimir Poutine n’a pas évoqué une possible intervention militaire de la Russie au Moyen-Orient

    SENEGAL-MONDE-CONFLIT-VERIFICATION / Faux, Vladimir Poutine n’a pas évoqué une possible intervention militaire de la Russie au Moyen-Orient

    Dakar, 13 oct (APS) – Une image de Vladimir Poutine, accompagnée d’un message en arabe et largement partagée sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook et WhatsApp, suggère que le président russe a l’intention d’intervenir militairement au côté de la Palestine, dans le cas où les Etats-Unis prêteraient main forte à Israël à Gaza, dans la guerre déclenchée par l’assaut du Hamas en territoire israélien, le 7 octobre.

    Il s’agit d’une image avec des écritures arabes et cette phrase en anglais : « De la même manière que l’on a détruit l’Ukraine dans le passé », pour dire que la Russie agirait de la même manière qu’elle l’a fait avec son voisin qu’elle avait envahi en février 2022 .

    Après vérification, il s’agit bien d’un photomontage.

    Que dit le message en arabe ?

    Le message de soutien à la Palestine prêté à Poutine dit textuellement : « Si les Etats-Unis interviennent, nous allons soutenir la Palestine ».

    « Je préviens les Etats Unis à ne pas intervenir dans le conflit israélo-palestinien. S’ils le font, nous allons soutenir la Palestine », aurait dit le dirigeant russe dans un arabe peu soutenu.

     Qu’a dit exactement Vladimir Poutine sur la question ?

     Selon les médias officiels russes, notamment les agences de presse Spoutnik et Tass, Vladimir Poutine s’est en réalité inquiété de l’extension possible du conflit en Israël. Ce qui serait lourde de conséquences graves, y compris dans le domaine énergétique, a-t-il dit, mercredi, lors de la Semaine russe de l’énergie qui se déroule à Moscou.

    « Il est notoire que dans le conflit israélo-palestinien, la Russie préconise l’application des décisions de l’Onu et la création d’un État palestinien », a-t-il déclaré à cette occasion.

    Selon Vladimir Poutine, « la concentration de navires américains en Méditerranée n’aidera pas à régler le conflit », rapporte l’agence de presse Spoutnik.

    https://fr.sputniknews.africa/20231011/israel-fera-tout-pour-eradiquer-le-hamas-dit-un-ex-conseiller-du-president-1062701493.html

    « Le problème palestinien tient à cœur tous les habitants de cette région. Je crois qu’il est très proche du cœur de tous ceux qui pratiquent l’islam », a-t-il ajouté.

    Dans des propos rapportés par l’agence de presse Tass, le dirigeant russe qui recevait le Premier ministre irakien note aussi que « tout ce qui se passe depuis des décennies, et pas seulement aujourd’hui, est perçu comme une forme d’injustice, élevée à un degré incroyable ».

    https://tass.com/politics/1687781

    Les déclarations de Poutine sur le conflit reprises par les médias officiels russes, n’évoquent nulle part une possible intervention militaire de la Russie dans le conflit israélo-palestinien.

    Il a réaffirmé tout au plus le choix de la Russie de soutenir la décision onusienne sur l’existence de deux Etats.

    Interrogés par l’APS, des journalistes russes basés à Moscou évoquent « une information absurde qui ressemble plus à une fausse information », en ce sens que Vladimir Poutine n’a jamais utilisé un discours allant dans le sens de détruire l’Ukraine, comme le prétend la publication.

    SMD/MTN/BK

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Modou Diagne Fada, Aliou Sow et Oumar Sarr, le trio ‘’rescapé’’ du régime d’Abdoulaye Wade

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Modou Diagne Fada, Aliou Sow et Oumar Sarr, le trio ‘’rescapé’’ du régime d’Abdoulaye Wade

    Dakar, 12 oct (APS) – Nommé ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada, comme Aliou Sow (Culture et Patrimoine) et Oumar Sarr (Mines et Géologie), a la particularité d’avoir gagné la confiance d’Abdoulaye Wade et de Macky Sall jusqu’à la fin de leur régime.

    Plusieurs fois ministre sous la présidence Wade, M. Diagne revient aux affaires en intégrant le gouvernement pour la première fois sous le régime de Macky Sall.

    Ministre de la Jeunesse, puis de l’Environnement et de la Protection de la nature dans différents gouvernements entre 2000 et 2012, l’ancien dirigeant du mouvement étudiant est de nouveau ministre, après s’être vu confier la direction générale de la SONACOS, la principale huilerie du pays, par Macky Sall.

    Avant lui, seuls Oumar Sarr (Mines et Géologie) et Aliou Sow (Culture et Patrimoine) ont eu le privilège d’être membres des gouvernements des deux régimes qui se sont succédé au Sénégal depuis la première alternance politique.

    Aliou Sow était ministre de la Jeunesse et de l’Emploi dans le deuxième gouvernement du régime d’Abdoulaye Wade en remplacement de Modou Diagne Fada.

    Il exerçait les fonctions de ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales dans le gouvernement dirigé par Souleymane Ndéné Ndiaye, le dernier de la présidence d’Abdoulaye Wade.

    Son collègue Oumar Sarr a été pendant plusieurs années ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Construction, après la première alternance.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Thérèse Faye Diouf récolte les fruits d’un engagement politique de la première heure

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-PROFIL / Thérèse Faye Diouf récolte les fruits d’un engagement politique de la première heure

    Dakar, 12 oct (APS) – La nomination de Thérèse Faye Diouf aux fonctions de ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale couronne l’engagement politique précoce de la maire de Diarrère (centre) aux côtés du président de la République, Macky Sall, et de son parti politique, l’Alliance pour la République (APR).

    Étudiante en sociologie à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, elle fait partie des membres fondateurs de l’APR et des piliers du Mouvement des élèves et étudiants républicains.

    Elle a dirigé cette instance du parti au pouvoir pendant plusieurs années. Membre du directoire politique de l’APR, Mme Diouf, maire de Diarrère depuis 2014, a été récompensée pour son militantisme, dès l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012 : elle est nommée directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.

    Très active dans les associations d’étudiants, Thérèse Faye Diouf s’est fait connaître davantage en mars 2011, lorsqu’elle est accusée en même temps que d’autres étudiants d’une… ‘’tentative de coup d’État’’ par le ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy.

    Le parti au pouvoir, le PDS, faisait payer à son mentor, Macky Sall, son ralliement à l’opposition.

    Titulaire d’un master en sciences politiques de l’UCAD, l’ancienne employée de l’Assemblée nationale ne manque jamais l’occasion de se prévaloir d’un engagement politique sans faille.

    Après l’agence chargée des cases des tout-petits, Mme Diouf a été nommée administratrice générale du très stratégique Fonds de garantie des investissements prioritaires.

    Son entrée au gouvernement peut être considérée comme la récompense de son infatigable engagement aux côtés du président de la République et de son parti politique.

    MTN/SMD/ESF