Auteur/autrice : Mohamed Tidiane Ndiaye

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES  / Neuf personnes tuées dans des manifestations à Dakar et à Ziguinchor, selon le ministre de l’Intérieur

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES / Neuf personnes tuées dans des manifestations à Dakar et à Ziguinchor, selon le ministre de l’Intérieur

    Dakar, 2 juin (APS) – Neuf personnes ont été tuées au cours de violentes manifestations, jeudi, à Dakar et à Ziguinchor, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    ‘’Nous avons constaté des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés. Ces violences ont malheureusement causé neuf décès à Dakar et à Ziguinchor’’, a annoncé M. Diome lors d’un point de presse, dans la nuit de jeudi à vendredi.

    De violentes manifestations ont eu lieu dans la capitale sénégalaise et dans d’autres villes du Sénégal, dont Ziguinchor. 

    Elles ont eu lieu à la suite de l’annonce de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, dans le sud du pays, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, dans son procès pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    En présence du porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, et du ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, Antoine Diome a annoncé une restriction temporaire des réseaux sociaux au Sénégal.

    ‘’L’Etat du Sénégal, en toute souveraineté, a décidé de suspendre temporairement l’usage de certaines applications digitales par lesquelles se font les appels à la violence et à la haine’’, a-t-il dit.

    M. Diome a aussi invité les médias classiques à ne pas ‘’diffuser des messages de haine’’.

    ‘’Nous rappelons aux médias l’importance du respect du Code de la presse, qui permet à l’autorité administrative de prévenir ou de faire cesser toute atteinte à la sûreté de l’Etat ou à l’intégrité du territoire national’’, a prévenu le ministre de l’Intérieur.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Point de presse des Evêques du Sénégal, vendredi

    SENEGAL-SOCIETE / Point de presse des Evêques du Sénégal, vendredi

    Dakar, 1er juin (APS) – Les évêques du Sénégal tiennent un point de presse, ce vendredi à Dakar, a appris l’APS de l’autorité de la Conférence épiscopale.

    Prévue à 11 heures au Foyer de charité du Cap des Biches, la rencontre avec les journalistes est organisée en marge de la cérémonie de clôture de la deuxième session ordinaire de l’année pastorale 2021-2022, précise un communiqué de la Conférence épiscopale reçue à l’APS.

    Ouverte depuis le 29 mai, cette session ordinaire sera clôturée vendredi, précise le texte.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko acquitté des faits de viol et condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko acquitté des faits de viol et condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’

    Dakar, 1er juin (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a été acquitté par la chambre criminelle du tribunal de Dakar des accusations de viol et de menaces de mort sur la jeune dame Adji Sarr, mais il a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, a constaté un reporter de l’APS.

    La juridiction l’a condamné à payer une amende de 600.000 francs CFA.

    Ndèye Khady Ndiaye, propriétaire du salon de massage où se seraient déroulés les faits jugés, a été acquittée de l’accusation de complicité de viol.

    Mais elle a été condamnée à deux ans de prison ferme pour incitation à la débauche.

    La chambre criminelle a également condamnée Mme Ndiaye à payer une amende de 600.000 francs CFA.

    Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye doivent payer solidairement 20 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Adji Sarr, selon la décision rendue par la juridiction.

    M. Sonko, jugé par contumace, peut faire appel de la décision de la chambre criminelle dans un délai de quinze jours, si le procureur le fait arrêter ou s’il se constitue prisonnier, a expliqué à la presse l’avocat Ousmane Thiam, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal.

    ‘’Inconcevable’’

    Les avocats d’Ousmane Sonko et ceux de Ndèye Khady Ndiaye ont demandé sans succès un renvoi du délibéré.

    Les premiers ont estimé qu’aucune convocation n’avait été dûment remise à leur client en vue de sa comparution devant la chambre criminelle.

    Cet argument a été rejeté par la juridiction, selon laquelle M. Sonko ‘’a juré’’ qu’il ne coopérait plus avec la justice et ‘’a joué au chat et à la souris avec les huissiers’’ chargés de lui remettre la convocation de la chambre, pour ne pas la recevoir.

    ‘’Il n’y a pas lieu de rabattre quoi que ce soit. La procédure est régulière’’, a argué le procureur avant de prier le juge de rendre sa décision sans délai.

    Les avocats de Ndèye Khady Ndiaye, après avoir boudé l’audience du 23 mai, ont estimé qu’un avocat devait être commis d’office pour les remplacer et défendre l’accusée.

    La chambre criminelle a soutenu avoir désigné un avocat chargé de la défense de Mme Ndiaye, ce que ses avocats ont nié.

    L’avocat désigné lors de l’audience du 23 mai avait estimé qu’il ne pouvait pas assurer la défense de la propriétaire du salon de massage Sweet Beauté, dans la mesure où il venait d’entrer en possession d’un dossier d’instruction de 471 pages.

    Le procureur a jugé ‘’inconcevable’’ l’abandon de l’audience par les avocats de Ndèye Khady Ndiaye.

    Le parquet avait requis dix ans de réclusion criminelle contre Ousmane Sonko pour les faits de viol.

    Le principal accusé, chef de l’opposition sénégalaise, ne s’est jamais présenté devant la chambre criminelle. Après avoir déclaré qu’il ne coopérerait plus avec la justice sénégalaise dans cette affaire, il s’était retiré à Ziguinchor (sud), la ville dont il est le maire.

    Dans ses réquisitions, le procureur avait demandé que M. Sonko soit condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, à titre subsidiaire, autrement dit, si les faits de viol ne sont pas retenus contre lui.

    Il avait demandé aussi qu’il soit condamné à une autre année d’emprisonnement ferme pour les faits de menaces de mort et avait réclamé que 2 millions de francs CFA soient payés par le principal accusé en guise d’amende.

    Diffusion d’images obscènes

    A l’encontre de Ndèye Khady Ndiaye, le procureur avait requis cinq années d’emprisonnement pour complicité de viol et un an d’emprisonnement ferme pour diffusion d’images obscènes et incitation à la débauche.

    Le parquet avait également réclamé le paiement par Mme Ndiaye de 100.000 francs CFA en guise d’amende.

    La propriétaire du salon Sweet Beauté, qui employait Adji Sarr, avait été inculpée d’incitation à la débauche dans cette affaire.

    Les avocats de la partie civile réclamaient 1,5 milliard de francs CFA pour les dommages et intérêts de leur cliente.

    L’affaire judiciaire Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye contre Adji Sarr tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021.

    M. Sonko a été inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire dès les premiers jours de l’enquête.

    Des manifestations survenues à la suite de son interpellation dans cette affaire ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels en 2021.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des violences survenues la semaine dernière à Ziguinchor, en marge du procès.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition sera inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-NUMERIQUE-SECURITE / The Mysterious Team : une attaque informatique visant à saturer la bande passante (gouvernement)

    SENEGAL-NUMERIQUE-SECURITE / The Mysterious Team : une attaque informatique visant à saturer la bande passante (gouvernement)

    Dakar, 27 mai (APS) – L’Etat est en train de mobiliser toutes les équipes de la Société Sénégal Numérique (SENUM SA), pour permettre aux usagers des sites institutionnels d’accéder aux services en ligne, après une attaque DDOS visant à saturer la bande passante dont ils ont fait l’objet, vendredi en début de soirée, a appris l’APS du gouvernement.

    Le groupe de hackers « The Mysterious Team » a déclaré sur les réseaux sociaux avoir attaqué les sites web des services publics.

    « Après vérification, il s’agit d’une attaque informatique nommée DDOS », a précisé le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, M. Fofana explique qu’il s’agit d’une « attaque informatique qui consiste à submerger avec des quantités massives de trafic en saturant la bande passante de la ressource du site attaqué « .

    « Les acteurs de cette attaque se font passer pour le groupe de hackers +Anonymous+, connu pour avoir atteint d’autres infrastructures d’Etat dans le monde », a poursuivi la même source.

    Plusieurs sites web de différentes institutions du Sénégal, dont celui de la Présidence de la République, étaient difficilement accessibles vendredi en début de soirée.

    Abdou Karim Fofana a assuré que la Société Sénégal Numérique, chargée de la gestion du domaine Gouv.sn, a mobilisé toutes ses équipes pour permettre aux usagers d’accéder aux services en ligne dans les plus brefs délais.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE  / Dix ans de réclusion criminelle requis contre Ousmane Sonko, le verdict mis en délibéré au 1er juin

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Dix ans de réclusion criminelle requis contre Ousmane Sonko, le verdict mis en délibéré au 1er juin

    Dakar, 24 mai (APS) – La chambre criminelle du tribunal de Dakar a mis en délibéré le verdict du procès d’Ousmane Sonko pour viol présumé au 1er juin prochain, a constaté un reporter de l’APS.

    Le parquet a requis dix ans de réclusion criminelle contre le chef de l’opposition.

    L’audience spéciale de l’affaire ‘’Sweet Beauté’’ s’est ouverte mardi matin sans la présence du maire de Ziguinchor (sud), qui est accusé de viol et de menaces de mort par l’ex-masseuse Adji Sarr.

    M. Sonko, après avoir déclaré qu’il ne coopérerait plus avec la justice sénégalaise dans cette affaire, s’est retiré depuis plusieurs jours à Ziguinchor.

    L’audience marathon s’est poursuivie jusqu’à mercredi à l’aube (vers 3 h 20), a constaté l’APS, dans la salle 4 du palais de justice de Dakar.

    A la suite des débats qui ont duré près de dix-huit heures, le procureur a requis dix ans de réclusion criminelle contre l’accusé Ousmane Sonko pour les faits de viol.

    Dans ses réquisitions, il a demandé que M. Sonko soit condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour corruption de la jeunesse, à titre subsidiaire, autrement dit, si les faits de viol ne sont pas retenus contre lui.

    Le procureur a demandé une autre année d’emprisonnement ferme pour des faits de menaces de mort et a réclamé que 2 millions de francs CFA soient versés par le principal accusé en guise d’amende.

    A l’encontre de Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage ‘’Sweet Beauté’’ où se seraient passés les faits de viol, le procureur a requis cinq années d’emprisonnement pour complicité de viol et un an d’emprisonnement ferme pour diffusion d’images obscènes et incitation à la débauche.

    Le parquet a également réclamé le versement par Mme Ndiaye de 100.000 francs CFA en guise d’amende.

    Elle avait été inculpée d’incitation à la débauche dans cette affaire.

    Les avocats de la partie civile ont réclamé 1,5 milliard de francs CFA pour les dommages et intérêts de leur cliente.

    ‘’L’accusé, qui a fui les débats, est un grand manipulateur’’, a soutenu le procureur en parlant d’Ousmane Sonko.

    ‘’Contrevérités’’

    L’audience s’est déroulée sans la présence de ce dernier, dont les avocats, comme ceux de Ndèye Khady Ndiaye, ont boudé la salle d’audience après avoir demandé vainement le renvoi du procès.

    Le ministère public déclare être persuadé que les faits racontés par la plaignante sont ‘’constants’’.

    Les avocats de la partie civile ont insisté sur les délits constitués de viol et d’incitation à la débauche.

    Me El Hadji Diouf, l’un d’entre eux, estime que ‘’c’est un procès qu’on a voulu politiser, alors qu’il s’agit d’une simple infraction de viol’’.

    Me Ousmane Thiam soutient que ‘’le délit de complicité de viol est largement constitué’’.

    Des témoignages à charge et à décharge envers les deux prévenus – Ndèye Khady Ndiaye et Ousmane Sonko – ont été faits devant la chambre criminelle.

    Seynabou Ngom, par exemple, a rapporté des faits qui donnent du crédit à la thèse soutenue par Adji Sarr, selon laquelle il y a eu des actes de débauche dans le salon ‘’Sweet Beauté’’.

    Ndèye Khady Ndiaye a récusé ce témoin, Mme Ngom, en estimant que c’est au tribunal qu’elle la rencontre pour la première fois. L’époux de la propriétaire du salon de massage, comparaissant comme témoin, a soutenu le propos de son conjoint.

    Ndèye Fatou Sène, qui a employé Adji Sarr dans sa boutique, déclare avoir pris la décision de se séparer d’elle en raison des ‘’contrevérités’’ relatives à la grossesse dont la plaignante lui a fait part à la suite de l’accusation de viol.

    Adji Sarr l’a démentie et a soutenu que Mme Sène a fait un témoignage à décharge envers les accusés en raison de supposés liens de parenté entre elle et Ousmane Sonko.

    Une ‘’faute contre l’honneur’’

    L’officier de gendarmerie Seydina Oumar Touré, le premier à avoir auditionné Adji Sarr à la suite de sa plainte, a fait un témoignage qui disculpe M. Sonko.

    M. Touré, arrêté pendant plusieurs semaines avant d’être radié de la gendarmerie pour ‘’faute contre l’honneur, la probité et les devoirs généraux du militaire’’, en lien avec l’enquête qu’il a menée dans cette affaire, a écarté la possibilité d’un viol dans les lieux qu’il a visités – le salon ‘’Sweet Beauté’’ – en tant qu’enquêteur.

    L’affaire judiciaire Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye contre Adji Sarr tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021.

    M. Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis lors.

    Des manifestations survenues à la suite de son interpellation dans cette affaire ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels en 2021.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des violences survenues la semaine dernière à Ziguinchor, en marge de son procès pour viol.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    SMD/MTN/ESF

  • GUINEE-MEDIAS / Conakry sera intransigeant envers les médias qui contribuent à l’exacerbation des tensions communautaires

    GUINEE-MEDIAS / Conakry sera intransigeant envers les médias qui contribuent à l’exacerbation des tensions communautaires

    Conakry, 23 mai (APS) – Les autorités guinéennes vont fermer ‘’tous les médias qui contribuent’’ à exacerber les tensions communautaires en surfant sur les clivages ethniques, a réitéré, mardi, le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoul Diallo.

    ‘’Le gouvernement va fermer tous les médias qui contribuent à l’exacerbation des tensions communautaires, au discours ethnique et à la division des communautés’’, a notamment dit M. Diallo, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

    Il s’entretenait avec l’APS en marge de la cérémonie officielle d’ouverture de la Semaine des métiers de l’information et de la communication, ouverte mardi à Conakry en présence de plusieurs autorités, des acteurs des médias et d’institutions spécialisées.

    ‘’Le discours ethnocentrique et communautaire est condamné par le code pénal guinéen. Il s’agit d’un appel à la responsabilité. Il y a tellement de fausses informations qui accusent l’Etat guinéen. Beaucoup de médias relayent que les perturbations de l’Internet sont liées à des mesures de sanctions de la presse. C’est totalement faux’’, a martelé Ousmane Gaoul Diallo.

    Depuis plusieurs jours, la distribution de l’Internet est perturbée dans plusieurs villes guinéennes. Cette situation a contribué au ralentissement de plusieurs activités.

    ‘’L’Etat est la première victime de ces perturbations sur le réseau de l’Internet. Les ambassades et beaucoup de structures sont affectées. Croire que ce ralentissement de l’internet vise à la censure de la presse relève de la désinformation’’, a corrigé M. Diallo.

    Le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique fait état de plusieurs perturbations au niveau des services des impôts et domaines et des services de dédouanement au port.

    ‘’Nous allons faire dans la pédagogie et la prévention pour rappeler aux médias leurs responsabilités liées à la quiétude et à la paix sociales en vue de dissiper tous les malentendus’’, a assuré le porte-parole du gouvernement guinéen.

    Prévue du 23 au 27 mai, la Semaine nationale des métiers de l’information et de la communication se déroule à Conakry et dans plusieurs régions de l’intérieur avec une série de conférences pour sensibiliser les acteurs et les populations sur l’importance de la presse.

    Plusieurs directeurs généraux des entreprises de presse d’Afrique de l’Ouest et des responsables de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) prennent part à ces panels.

    L’objectif selon les organisateurs, vise à sensibiliser les décideurs, les hommes de médias et les citoyens sur la ‘’valeur et l’importance de la presse’’.

    Le projet d’amendements de la loi L0002 portant sur la liberté de la presse en République de Guinée, l’organisation d’un concours interuniversitaire de journalisme, l’exercice de la liberté de la presse en période de transition, les enjeux et défis de la Guinée en mutation et en transition démocratique et les états généraux de la publicité et de la communication sont, entre autres, les thèmes qui seront débattus à travers plusieurs panels.

    TAS/MTN/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS / Migui Marame Ndiaye affligé par la « montagne de difficultés qui assaillent les jeunes reporters »

    SENEGAL-MEDIAS / Migui Marame Ndiaye affligé par la « montagne de difficultés qui assaillent les jeunes reporters »

    Dakar, 21 mai (APS)-Le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) Migui Marame Ndiaye, a dénoncé, samedi, lors du gala national de la presse sénégalaise, les difficultés auxquelles les jeunes reporters font face dans l’exercice de leur profession.

    ‘’Nous sommes convaincus de la nécessité de nous retrousser davantage les manches pour surmonter les montagnes de difficultés qui assaillent les jeunes reporters’’, a fait remarquer le président de la CJRS.

    Il a estimé que « la première difficulté résulte des conditions mauvaises de travail des jeunes reporters », a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture du gala de la presse.

    Selon M. Ndiaye la CJRS a commandité récemment un sondage pour « essayer de documenter les conditions des reporters dans les différentes entreprises de presse ».

    Le sondage montre que sur un échantillon représentatif de 276 reporters interrogés, 44% seulement ont, soit un contrat à durée indéterminée (21,1%) soit un contrat à durée déterminée (11,1%), a signalé le chef de file des jeunes reporters du Sénégal.

    « Tout le reste est composé de prestations (22,2%), de stage (17,1%) et 26,4% des reporters ne sont liés à leurs employeurs par aucun de ces différents types de contrats », a révélé le journaliste, partageant les résultats d’une récente étude commanditée par la CJRS.

    L’étude montre également que près de 70% des personnes ayant répondu ne disposent pas de copies de leurs contrats, a-t-il poursuivi.

    « Sur 181 réponses, l’on apprend également que moins de 20% ont confirmé que leurs contrats sont enregistrés à l’Inspection du travail, tandis que 22,3% ont des bulletins de salaires, 14% seulement ont une couverture maladie et 14% un numéro IPRES (Institution de prévoyance retraite du Sénégal) », apprend-t-on dans le document de la CJRS.

    La Convention des jeunes reporters du Sénégal reste « déterminée à partager ces informations avec les ministères de la Communication, du Travail, mais aussi avec le patronat en vue de changer la réalité des jeunes reporters ».

    Par ailleurs Migui Marame Ndiaye a profité de cette tribune pour demander la libération du journaliste Pape Ndiaye, ancien président de la CJRS qui est dans les liens de détention depuis plusieurs jours.

    Le gala national de la presse qui a lieu en présence de plusieurs autorités, de représentants d’institutions, ainsi que des hommes et femmes de médias, a été un cadre pour célébrer les reporters qui se sont plus illustrés à travers des productions de qualités.

    Au total, 18 reporters, de toutes catégories confondues, ont été primés par la Convention des jeunes reporters qui a innové pour cette 11ème édition en instaurant un prix étudiant pour encourager l’excellence dans les écoles de journalisme.

    ABD/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le sacre des Lionceaux et les sujets politiques se disputent la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le sacre des Lionceaux et les sujets politiques se disputent la Une

    Dakar, 20 mai (APS) – La victoire historique de l’équipe nationale de football des moins de 17 ans en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la catégorie en terre algérienne devant le Maroc est traitée en priorité par les publications du week-end, lesquelles ont évoqué aussi d’autres sujets se rapportant à la politique notamment.

    ‘’Les rois d’Afrique !’’ s’enthousiasme le journal Enquête à sa Une en écrivant que le ‘’Sénégal a collectionné les trophées continentaux (…) avec un cinquième sacre en moins de deux années’’.

    ‘’Le football sénégalais a le vent en poupe. Après la CAN chez les Séniors, le Beach Soccer, le CHAN, la CAN U20, c’est autour de la sélection des moins de 17 ans d’enrichir l’armoire à trophées de la Fédération sénégalaise de football avec un cinquième sacre continental’’, souligne Enquête.

    ‘’Le Sénégal a réussi un grand chelem en remportant un nouveau titre continental’’, écrit Record qui porte en machette ‘’Quintuplé inédit pour le Sénégal’’.

    ‘’Même le Brésil et l’Allemagne ne l’ont jamais fait. On n’est pas champions du monde, mais on écrit les plus belles pages de l’histoire du football. Quel pays a gagné de manière simultanée cinq trophées différents ? Aucun’’, s’écrie le commentateur du journal le Quotidien.

    ‘’Une CAN de football de plus dans l’escarcelle des lions du Sénégal. Félicitations aux Lionceaux qui ont remporté avec brio la CAN de leur catégorie. Parcours héroïque ponctué par une finale époustouflante (…)’’, exulte le président de la République Macky Sall dans des propos rapportés par plusieurs journaux.

    ‘’Décidément les Dieux des stades africains sont avec le Sénégal. En effet, à part la tâche noire de l’élimination de son équipe olympique, le Sénégal a remporté tous les trophées continentaux depuis 2022’’, rapporte Vox Populi, parlant d’un ‘’match renversant contre le Maroc’’.

    Le journal les Echos préfère mettre la lumière sur les individualités qui ont fait briller les Lionceaux en terre algérienne.

    ‘’Le Sénégal a aussi décroché les titres de meilleur gardien, de meilleur coach et du meilleur buteur du tournoi’’, écrit les Echos.

    ‘’Mené au score, le Sénégal a réussi l’exploit de renverser le Maroc pour soulever sa première CAN U17. Ils entretiennent ainsi la flamme des sacres du pays sur la scène continentale’’, titre le quotidien spécialisé Stades qui porte en manchette ‘’La flamme toujours vive’’.

    Le Soleil barre sa Une par un ‘’Mbara Wacc, Gaïndé’’ (Bravo, les Lionceaux). ‘’Comme une prémonition, la bande au coach Serigne Saliou Dia a encore déroulé en s’imposant au finish contre le Maroc sur un score de deux buts à un. Mais quel suspens !’’, souligne Le Soleil.

    Dans le chapitre politique de leur livraison du week-end, les journaux rebondissent sur le procès pour viol qui s’ouvre mardi prochain à la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr.

    ‘’Sonko demande des garanties pour répondre au tribunal’’, mentionne l’Observateur à la Une.

    Le Leader du PASTEF s’était retiré depuis quelques jours à son domicile à Ziguinchor (sud), ville dont il est l’édile, mettant en exécution sa décision de ne plus répondre à la justice sénégalaise.

    ‘’J’ai plus intérêt à aller répondre au tribunal parce que le dossier est totalement vide’’, a justifié le maire de Ziguinchor.

    ‘’Si on me donne la garantie qu’à mon retour à Dakar, je ne vais pas revivre la situation passée, dès demain je prends l’avion, et mardi je vais au tribunal’’, écrit Vox Populi rapportant des propos d’Ousmane Sonko qui parle dans le même journal de ‘’repli stratégique à Ziguinchor’’.

    MTN

  • SENEGAL-SOCIETE / Ndiassane : Cheikh Bouh Sidy Makhtar Kounta intronisé comme nouveau Khalife (famille)

    SENEGAL-SOCIETE / Ndiassane : Cheikh Bouh Sidy Makhtar Kounta intronisé comme nouveau Khalife (famille)

    Ndiassane, 16 mai (APS) – Le guide religieux Cheikh Bou Sidy Makhtar Kounta a été intronisé mardi comme nouveau khalife général de Ndiassane suite au rappel à Dieu de son prédécesseur Cheikh Bécaye Kounta, a appris l’APS auprès de sa famille.

    Cheikh Bouh Sidy Makhtar  Kounta, 94 ans, est un ancien agent de l’Asecna, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

    Il a été intronisé après l’inhumation de Cheikh Bécaye Kounta prévue après la prière de 14 heures, dans la ville sainte de Ndiassane, a constaté un reporter de l’APS sur place.

    Plusieurs fidèles musulmans ont assisté à la prière mortuaire suivie de l’intronisation du niveau khalife général de Ndiassane

    Cheikh Bécaye Kounta a été rappelé à Dieu mardi, à Dakar, des suites d’une maladie, a appris l’APS auprès du porte-parole de la famille Serigne Abdourahmane Kounta.

    Le défunt était un homme multidimensionnel connu pour son amour du Coran et sa grande discrétion. Un ancrage dans la culture arabo-islamique qui ne contrariait en rien son ouverture au monde.

    Aussi a-t-il travaillé dans l’administration et à l’Agence de presse sénégalaise par exemple.

    Il était depuis 2018 khalife général de Ndiassane, cité religieuse de la région de Thiès (ouest) fondée par la prestigieuse famille des Kountiyou, représentant la khadrya, confrérie se réclamant de la lignée du Propète Mouhammad (PSL).

    MKB/MTN/ASG

  • Le procès de l’opposant Ousmane Sonko renvoyé à mardi prochain

    Le procès de l’opposant Ousmane Sonko renvoyé à mardi prochain

    Dakar, 16 mai (APS) – Le procès pour viols présumés de l’opposant Ousmane Sonko a été renvoyé à mardi prochain, en audience spéciale, a constaté un reporter de l’APS.

    Ce procès s’était ouvert ce matin à Dakar, sans le maire de Ziguinchor, retiré depuis quelques jours dans cette ville du sud du Sénégal dont il est l’édile.

    Ousmane Sonko a indiqué avoir décidé de ne plus collaborer avec la justice dans cette affaire politico-judiciaire qui tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021 et dans le cadre de laquelle il est accusé de « viols répétés » et « menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

     

    ESF/MTN/BK