Auteur/autrice : Mohamed Tidiane Ndiaye

  • SENEGAL-SOCIETE-MANIFESTATIONS / Deux corps sans vie découverts à Dakar et Ziguinchor (ministère de l’Intérieur)

    SENEGAL-SOCIETE-MANIFESTATIONS / Deux corps sans vie découverts à Dakar et Ziguinchor (ministère de l’Intérieur)

    Dakar, 16 mai (APS) – Le ministère de l’Intérieur déclare dans un communiqué que ses services ont été informés lundi soir de la découverte de deux corps sans vie à Dakar et Ziguinchor (sud), en lien avec les manifestations notées le même jour dans ces deux localités du pays.

    « Le ministère de l’Intérieur a été informé lundi de la découverte des corps sans vie de deux jeunes (…) », peut-on lire dans un communiqué parvenu à l’APS, mardi.

    Un de ces deux corps a été identifié comme celui de « Pape Amadou Keita, qui aurait succombé des suites d’une blessure par arme blanche au quartier Keur Mbaye Fall », à Dakar, indique le communiqué. Le second corps, non encore identifié, est celui d’une personne « décédée au quartier Néma 2 de Ziguinchor ».

    Le ministre de l’Intérieur dit exhorter vivement les parents à éviter que leurs enfants participent à des « manifestations violentes », qui « sont souvent le terrain de prédilection d’individus malveillants qui en profitent pour commettre des agressions, des vols, des pillages et autres actes de vandalisme ».

    La ville de Ziguinchor et plusieurs autres comme Dakar, la capitale, ont été lundi le théâtre de manifestations violentes qui ont provoqué la mort d’un policier, dans le cadre de cette procédure judiciaire pour “viols répétés » et “menaces de mort » ouverte contre l’opposant Ousmane Sonko.

    Des manifestants, disant craindre que M. Sonko soit transporté de force à Dakar, s’étaient regroupés lundi autour de son domicile, pour, disent-ils le  »sécuriser ».

    L’opposant, leader du parti Pastef – Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité – est accusé de  »viols répétés » et de  »menaces de mort » présumés par une masseuse dakaroise.

    Le 7 mai dernier, il avait déclaré avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer’’ avec la justice sénégalaise dans cette affaire qui tient en haleine le pays depuis mars 2021.

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès du khalife de Ndiassane Cheikh Bécaye Kounta (porte-parole)

    SENEGAL-SOCIETE-NECROLOGIE / Décès du khalife de Ndiassane Cheikh Bécaye Kounta (porte-parole)

    Tivaouane, 16 mai (APS) – Le khalife général de Ndiassane, Cheikh Bécaye Kounta, a été rappelé à Dieu mardi à Dakar, des suites d’une maladie, a appris l’APS auprès du porte-parole de la famille Serigne Abdourahmane Kounta.

    Le défunt était un homme multidimensionnel connu pour son amour du Coran et sa grande discrétion. Un ancrage dans la culture arabo-islamique qui ne contrariait en rien son ouverture au monde.

    Aussi a-t-il travaillé dans l’administration et à l’Agence de presse sénégalaise par exemple.

    Il était depuis 2018 khalife général de Ndiassane, cité religieuse de la région de Thiès (ouest) fondée par la prestigieuse famille des Kountiyou, représentant la khadrya, confrérie se réclamant de la lignée du Propète Mouhammad (PSL).

    MKB/MTN/BK

  • Un vigile battu à mort à Yoff, deux auteurs présumés interpellés (Procureur)

    Un vigile battu à mort à Yoff, deux auteurs présumés interpellés (Procureur)

    Dakar, 11 mai (APS) – Un vigile a été battu à mort, jeudi, au quartier Yoff Tonghor, à Dakar, par un groupe de jeunes qui l’ont confondu avec un gendarme infiltré, a-t-on appris du procureur de la République.

    Le parquet a été informé par la Brigade territoriale de la Foire de la mort du nommé Louis Ndong dont le corps est présentement à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff aux fins d’autopsie, a-t-il indiqué dans un communiqué reçu à l’APS.

    « L’homme avait quitté son poste de travail pour aller au chevet de son épouse domiciliée à Yoff Tonghor, lorsqu’il avait rencontré un groupe de manifestants qui l’avaient confondu, du fait de son accoutrement, à un élément infiltré de la gendarmerie (…) ils se sont pris à lui en le battant à mort (…) », a expliqué la même source.

    « Des jeunes se sont pris à lui en le battant à mort, alors qu’il ne cessait de leur rappeler en vain qu’il n’était qu’un vigile et non un gendarme », explique le texte.

    Le procureur, qui annonce l’ouverture d’une enquête, précise que « les premiers renseignements recueillis auprès du voisinage ont révélé que la victime était un ancien militaire qui avait pris service le jour même du drame, comme agent de sécurité à la société de gardiennage Falcon Security ».

    Selon le procureur de la République, l’enquête diligentée par la section de recherches, en collaboration avec la brigade de gendarmerie de la Foire, a permis l’interpellation de deux des présumés auteurs habitant le quartier Tonghor de Yoff.

    Il signale la poursuite des investigations, assurant que toute personne impliquée dans « ces faits d’une extrême gravité qui ont couté la vie à Louis Ndong, sera traquée et traduite devant la justice ».

    Le procureur de la République invite « toute personne qui aurait des informations sur l’identité des auteurs de ces actes ignobles à se rapprocher de ses services pour boucler au plus vite cette procédure douloureuse ».

    MTN/ASG/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Un mort dans des violences à Ngor (médias)

    SENEGAL-SOCIETE / Un mort dans des violences à Ngor (médias)

    Dakar, 9 mai (APS) – Une personne a trouvé la mort lors d’échauffourées survenues entre des habitants de Ngor (ouest) et les forces de l’ordre, ont annoncé plusieurs médias, mardi soir.

    Les accrochages ont eu lieu lorsque des habitants de cette commune d’arrondissement située à Dakar sont sortis protester contre la construction d’une brigade de gendarmerie dans leur localité.

    Ils manifestent depuis plusieurs jours leur opposition à l’érection de ladite infrastructure sur les terres de Ngor.

    Les forces de l’ordre font souvent usage de grenades lacrymogènes pour disperser des manifestants de plus en plus nombreux.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / L’ONLPL relève des cas de « mauvais traitements » dans les lieux de détention

    SENEGAL-SOCIETE / L’ONLPL relève des cas de « mauvais traitements » dans les lieux de détention

    Dakar, 9 mai (APS) – L’Observatoire national des lieux de privation de liberté (ONLPL) déclare avoir relevé des cas de « mauvais traitements » sur certaines personnes arrêtées à Dakar et à Ziguinchor (sud), à la suite des récentes manifestations politiques.

    Dans un communiqué, l’ONLPL dit avoir dépêché des équipes d’observateurs dans plusieurs lieux de privation de liberté, dans le but de s’enquérir des conditions de détention et de prise en charge des personnes interpelées à la suite des récentes manifestations politiques au Sénégal.

    Au cours de ces visites inscrites dans une optique de prévention de la torture et des pratiques assimilées, des personnes interpellées à Diourbel, Mbacké (centre), Bignona, Ziguinchor (ouest) et Dakar ont allégué avoir été victimes de mauvais traitements infligés à bord des véhicules de transfèrement et dans les locaux de garde à vue, selon l’ONLPL.

    « Les observateurs ont relevé des cas de mauvais traitements sur certains détenus lors de leurs visites aux maisons d’arrêt et de correction de Rebeuss et de Ziguinchor », a dénoncé l’Observatoire national des lieux de privation de liberté.

    Selon le communiqué, ces constatations ont conduit l’ONLPL à « exhorter les forces de défense et de sécurité à veiller en toutes circonstances au respect des droits fondamentaux et de la dignité des personnes interpellées, conformément aux engagements internationaux souscrits par l’Etat du Sénégal ».

    Le bureau des relations publiques de la Police nationale, contacté par téléphone par l’APS, n’a pas répondu aux appels.

    MTN/BK/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques

    Dakar, 8 mai (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques, a constaté l’APS.

    Le leader de Pastef-Les patriotes était jugé en appel pour diffamation dans une affaire l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de M. Sonko en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a aussi ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre d’Ousmane Sonko pour ‘’faux, usage de faux, diffamation et injures publiques’’.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Le leader de Pastef-Les patriotes et maire de Ziguinchor (sud) avait été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à payer 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Ce matin, un calme plat régnait aux abords du palais de justice de Dakar, qui étaient quadrillés par la police avant le démarrage du procès, a constaté l’APS.

    Les voies menant au palais de justice étaient sous haute surveillance policière. Déployés en nombre, les policiers veillaient au grain, certains à bord de véhicules blindés.

    Chaque ruelle menant au tribunal était contrôlée par au moins une dizaine de policiers. Les gendarmes se chargeaient de l’accès et de la sécurité à l’intérieur de l’édifice situé à Rebeuss, un quartier du centre-ville de Dakar.

    Dimanche soir, Ousmane Sonko a fait part de sa décision de ne plus coopérer avec la justice.

    Il argue avoir fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal lors des audiences de première instance.

    M. Sonko a rappelé les incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall.

    L’opposant a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Le plaignant et le parquet avaient aussitôt fait appel de ce jugement en première instance.

    AMN/ABD/MTN/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Deux morts dans l’effondrement d’un bâtiment, l’Etat en soutien aux familles des victimes

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Deux morts dans l’effondrement d’un bâtiment, l’Etat en soutien aux familles des victimes

    Dakar, 3 mai (APS) – Le gouvernement a dépêché le ministre Birame Faye à l’Unité 15 des Parcelles assainies à Dakar, où l’effondrement de deux dalles d’une maison a fait deux morts, a constaté l’APS.

    Les deux dalles se sont effondrées mercredi après-midi, dans ce quartier de la banlieue dakaroise, faisant deux victimes. Il s’agit de deux femmes âgées respectivement de 64 et 94 ans.

    ‘’J’ai été dépêché par le président de la République dès qu’il a été informé du drame qui a eu lieu à l’Unité 15 des Parcelles assainies pour apporter le soutien de l’Etat’’, a expliqué Birame Faye, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile.

    ‘’Le chef de l’Etat m’a demandé d’arrêter ma participation à la réunion du Conseil des ministres et de me rendre sur les lieux pour apporter le soutien aux familles  desvictimes. J’ai trouvé sur place les autorités administratives et territoriales, ainsi que les forces de défense et de sécurité’’, a expliqué M. Faye.

    Il s’agit de l’effondrement de deux dalles au niveau du premier et du deuxième étage. Deux femmes y ont perdu la vie’’, a expliqué l’émissaire du gouvernement.

    Ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, Birame Faye a assuré que les pouvoirs publics sont ‘’en train de travailler pour finaliser le document sur la protection civile’’.

    ‘’Ce projet de renforcement de la protection civile passera prochainement en conseil présidentiel et en conseil des ministres en vue de trouver des solutions idoines’’ au récurrent  problème d’effondrement de bâtiments, a promis M. Faye.

    Il a aussi indiqué que des dispositions ont déjà été prises dans les 14 régions du pays pour procéder à l’identification de ‘’tous les bâtiments menaçant ruine pour les démolir’’.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-ENERGIE-REFORME / La filialisation de la Senelec augure des ‘’lendemains encore plus prometteurs’’, selon son directeur général

    SENEGAL-ENERGIE-REFORME / La filialisation de la Senelec augure des ‘’lendemains encore plus prometteurs’’, selon son directeur général

    Dakar, 2er mai (APS) – Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Pape Mademba Bitèye, a fait part, lundi, à Dakar, de sa ‘’foi en des lendemains encore plus prometteurs’’ pour l’entreprise, en raison de sa filialisation à venir.

    ‘’Je dois souligner que les [employés de la Senelec] que vous êtes me donnent espoir et renforcent ma foi en des lendemains encore plus prometteurs’’, a dit M. Bitèye dans un discours adressé aux employés de la Senelec à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du travail.

    ‘’Les défis tapisseront toujours notre existence entrepreneuriale et, pour faire face à leur urgence et à leur complexité, la paix sociale demeure impérieuse, car elle garantit la mobilisation de nos forces combinées et de notre engagement sans faille ni retenue pour les surmonter’’, a-t-il ajouté.

    Pape Mademba Bitèye affirme que ‘’l’un de ces défis […] est la réforme institutionnelle qui attend et interpelle’’ la Senelec et ses travailleurs.

    Il parle ainsi de la filialisation de la société de production et de distribution d’électricité.

    Il s’agit de transformer la Senelec en une holding s’appuyant sur quatre filiales chargées du transport, de la distribution, de la production et des ventes de courant électrique, a expliqué à l’APS le service chargé de la communication de l’entreprise.

    ‘’Dans l’optique de cette réforme qui pointe, nous pouvons compter sur le soutien sans retenue du chef de l’Etat, qui n’a pas manqué d’insister sur la sacralisation d’une démarche participative et inclusive’’, a dit M. Bitèye à ses collaborateurs.

    ‘’La réforme institutionnelle qui pointe à l’horizon ne serait qu’une étape dans le processus continu de bonification de ce fleuron de l’industrie sénégalaise qu’est la Senelec’’, a-t-il ajouté dans son discours dont l’APS a obtenu une copie.

    Un autre document reçu de la Société nationale d’électricité du Sénégal affirme que ‘’pour une première, [ses] quatre syndicats se sont regroupés autour de la Convergence syndicale des travailleurs de la Senelec (CSTS) pour fêter ensemble le 1er-Mai’’, la Journée internationale du travail.

    ‘’Cette unité syndicale traduit le climat social apaisé entre la direction générale […] et les partenaires sociaux, ainsi que le souci de préserver leur outil de travail dans ce contexte de réformes institutionnelles’’, souligne-t-il.

    ‘’La direction générale de la Senelec et la [CSTS] ont fêté, dans un climat social apaisé, la fête du 1er-Mai, en présence du ministre du Pétrole et des Energies, Mme Aïssatou Sophie Gladima, et de son directeur de cabinet, M. Issa Dione.’’

    ‘’Le président de la République a autorisé la mise à niveau des centrales de la Senelec avant qu’on aille vers la création de [la] filiale production’’, souligne la même source.

    Elle ajoute que ‘’le président de la République a insisté pour que 40 % de la production’’ d’électricité sénégalaise ‘’soit détenue par la filiale production de la Senelec’’.

    ‘’La Senelec a également obtenu du président de la République l’autorisation de mettre en place une centrale de 120 mégawatts sur le site du cap des Biches’’, dans le département de Rufisque (ouest), affirme le texte.

    ‘’Cette centrale, qui fonctionnera avec un cycle combiné, sera doté d’une technologie plus moderne et plus performante que les centrales des producteurs privés indépendants installées dans le pays’’, assure la société de distribution d’électricité.

    ESF/MTN


  • SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Santé : le SATSUS veut le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans

    SENEGAL-TRAVAIL-CELEBRATION / Santé : le SATSUS veut le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans

    Kaolack, 1er mai (APS) –Les techniciens supérieurs de santé réclament le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans pour une meilleure efficience dans les structures sanitaires, a déclaré lundi à Kaolack (centre) Fabady Ibrahima Ndiaye, secrétaire général national du Syndicat autonome des techniciens supérieurs de santé (SATSUS).

    ‘’Les techniciens supérieurs de santé sont incontournables dans le fonctionnement du système de santé (…) les paramédicaux partis à la retraite, pour l’essentiel, sont re-contractualisés par les structures de santé parce qu’ils sont contournables dans le fonctionnement de ces structures’’, a justifié M. Ndiaye.

    Il s’exprimait lors d’une journée de réflexion et d’évaluation, organisée au niveau du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack à l’initiative de la section régionale de ce syndicat, dans le cadre de la célébration de la journée internationale du travail.

    ‘’Si l’Etat va accorder à certains corps de métier une retraite à 65 ans, ils devraient être les premiers à en bénéficier’’, a-t-il notamment soutenu.

    ‘’Les techniciens supérieurs de santé admis à faire valoir à une pension de retraite peuvent  bénéficier d’un prolongement jusqu’à 65 ans si les conditions de santé le leur permettent’’, a plaidé le SG du SATSUS.

    Fabady Ibrahima Ndiaye a aussi dénoncé le ‘’blocage de la mutation du personnel du fait d’un défaut de ressources humaines parce que les écoles n’ont pas formé assez de personnels’’.

    ‘’Certains travailleurs font une vingtaine d’années dans leur poste sans pouvoir bouger’’, a fait remarquer le secrétaire général du SATSUS.

    ‘’Nous avons demandé un reclassement effectif après une formation que le ministère de la Santé et de l’Action sociale nous a demandée de faire pour nous permettre de nous retrouver dans la hiérarchie A2. Nous l’avons terminée depuis mi-janvier mais jusque-là, ça tarde à être effectif’’, a déploré le syndicaliste.

    Le SATSUS réclame aussi l’encadrement juridique de la profession des spécialistes paramédicaux, ‘’parce qu’il y a un vide juridique autour de l’exercice de leur métier’’.

    ‘’C’était un besoin urgent de doter l’ensemble des populations jusqu’aux localités les plus éloignées du pays de certaines spécialités. C’est une satisfaction rendue possible par les techniciens supérieurs dans le système sanitaire pour régler les problèmes’’, a souligné M. Ndiaye.

    ‘’Si les femmes sont sauvées d’un accouchement dystocique à plus de 200 km de Kaolack, où des patients sont traités d’une insuffisance rénale ou bénéficient de l’ensemble des appuis de diagnostiques telles que des analyses à plus haut niveau, c’est grâce aux techniciens supérieurs répartis sur les huit spécialités qui existent’’, a-t-il fait valoir.

    ADE/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS-HOMMAGE / Le CESTI va porter le nom de Mame Less Camara (officiel)

    SENEGAL-MEDIAS-HOMMAGE / Le CESTI va porter le nom de Mame Less Camara (officiel)

    Dakar, 1er mai (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall a pris lundi la décision de donner le nom du journaliste Mame Less Camara au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’Mame Less est un symbole, un monument et surtout une boussole pour la presse. Pour qu’il continue de rester une boussole pour les journalistes, je décide de donner son nom au CESTI’’, a notamment dit Macky Sall, après avoir invité l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire du défunt journaliste célébré par ses qualités humaines et professionnelles.

    Il intervenait après la réception du cahier de doléances du secteur de la presse remis par le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (SYNPICS) Ahmadou Bamba Kassé.

     »Au-delà des principes qu’il enseignait, Mame Less Camara prêchait toujours par l’exemple », a encore témoigné Macky Sall

    Le chef de l’Etat a notamment salué sa contribution, en tant qu’ancien secrétaire général du SYNPICS, à l’amélioration des conditions morales et matérielles des journalistes Sénégalais

    Mame Less Camara, figure majeure de la presse sénégalaise, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar à l’âge de 67 ans  des suites d’une maladie.

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il y a quelques années.

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

    Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.

    SMD/MTN