Auteur/autrice : Mohamed Tidiane Ndiaye

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-HOMMAGE / Une pluie d’éloges pour accompagner Mame Less Camara « au panthéon des immortels »

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-HOMMAGE / Une pluie d’éloges pour accompagner Mame Less Camara « au panthéon des immortels »

    Dakar, 30 avr (APS) – Une foule nombreuse, émue et recueillie a accompagné le journaliste Mame Less Camara à sa dernière demeure, dimanche, en milieu de journée, à l’issue d’une levée du corps marquée par des témoignages sur les qualités humaines et professionnelles du disparu.

    Le couloir menant à la morgue de l’hôpital Principal de Dakar avait très tôt refusé du monde, en ce jour de tristesse infinie.

    Des membres de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, de figures publiques, quelques membres du cabinet du chef de l’Etat, des sommités intellectuelles, des hommes et femmes de médias, toutes générations confondues, s’étaient donné rendez-vous pour un dernier au revoir, un dernier hommage à une figure marquante de la presse sénégalaise. Mame Less Camara méritait cette présence forte et de qualité. Il méritait encore plus de la part de confrères qui lui doivent beaucoup, souvent tout.

    La clameur habituelle du centre-ville dakarois semble avoir disparu comme par enchantement, pour laisser place à un calme et une sobriété plus conformes à l’humilité et à la vie digne que fut celle de Mame Less Camara.

    Des qualités qui  ont permis au défunt de briller par une dernière marque de sobriété et d’humilité.

    Ces deux qualités ont servi de fil conducteur à un journal de témoignages qui a captivé un auditoire visiblement dévasté par l’immensité de la perte.

    La famille de Mame Less Camara, par la voix de son porte-parole du jour, a ouvert le carnet des témoignages par un propos dont l’écho s’imposait à toute l’assistance.

    « Mame Less Camara était le meilleur de toute sa famille en termes de qualités humaines », a dit Malick Sow porte-parole de la famille. « Mame Less Camara est un digne fils de notre famille qui a servi son pays avec désintéressement (…) », a répété ce porte-parole.

    « Il était le meilleur d’entre nous », a renchéri Bécaye Mbaye, qui a insisté pour que le protocole soit réaménagé afin qu’il puisse témoigner de sa reconnaissance à l’égard du défunt.

    « Je ne figure pas sur la liste des personnes choisies pour prendre la parole. Mais je ne peux pas ne pas dire un mot sur Mame Less, parce que je suis moi-même la preuve vivante de sa bonté (…). C’est lui qui m’a donné ma chance dans ce métier », dit cet ancien présentateur de journal en wolof devenu un célèbre chroniqueur de lutte.

    Le nom de Mame Less Camara se confond avec l’éthique et la déontologie journalistique. Le défunt a eu plusieurs titres dans sa vie mais « il est parti avec le titre de responsable engagé au sein du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (CORED) où il a siégé pendant 14 années », a témoigné Ibrahima Souleymane Ndiaye, membre de tribunal des pairs de cette instance.

    « Mame Less était la sentinelle de la profession. Son niveau d’engagement pour le respect de l’éthique et de la déontologie était profond », a ajouté l’ancien directeur de la Télévision nationale dont les propos ont été coupés par un trop plein d’émotions.

    Au nom de la corporation, Mamoudou Ibra Kane a rendu hommage à « un père connu pour son immense générosité et son extrême intransigeance avec les faits et le travail bien fait ».

    « Mame Less Camara incarne à la fois le Journaliste et le Journalisme avec un grand J. Je me demande si son décès n’annonce pas la mort du journalisme au Sénégal, tellement il était intégral et intransigeant avec la sacralité des faits », a-t-il dit.

    « Mame Less Camara a choisi de se mettre à l’ombre tout en mettant la lumière sur tant d’hommes et de femmes politiques. Il était un combattant de la démocratie, de la liberté et de la République qui restera au panthéon des immortels. Il mérite un geste d’hommage (…) », a ajouté Mamoudou Ibra Kane.

    Le porte-parole du gouvernement a salué en Mame Less Camara « la conscience inégalée des responsabilités et la haute maitrise des enjeux ».

    Au nom du chef de l’Etat, Abdou Karim Fofana a magnifié « la sobriété, l’honnêteté, l’engagement, le professionnalisme et la rigueur (…) d’un éclaireur du destin de son peuple ».

    Un éclaireur inhumé au cimetière de Yoff, à Dakar, en présence d’une foule encore plus nombreuse mais toujours calme et patiente. Le comportement le plus en accord avec l’esprit d’humilité et de sobriété du disparu.

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-SANTE / Fièvre Crimée Congo : le Sénégal enregistre un premier cas de décès (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Fièvre Crimée Congo : le Sénégal enregistre un premier cas de décès (officiel)

    Dakar, 30 avril (APS) – Le Sénégal a enregistré un premier cas humain de fièvre hémorragique Crimée Congo pris en charge à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye (banlieue de Dakar) où le patient est finalement décédé, a appris l’APS de source officielle.

    « Le Sénégal a enregistré un cas humain confirmé de fièvre hémorragique Crimée Congo. Le prélèvement envoyé par l’hôpital Dalal Jam à l’Institut Pasteur de Dakar a été confirmé positif (…), le malade qui a été hospitalisé est finalement décédé », a souligné un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action socxiale reçu à l’APS.

    Les services compétents du ministère de la Santé ont été déployés pour « recenser les contacts qui sont au nombre de 84 en vue d’assurer leur suivi », rapporte le texte. Au total, « 73 animaux composés de bovins, ovins et caprins ont été investigués », a précisé le Centre des opérations d’urgence sanitaire.

    « Aucun autre cas n’a été détecté », ont assuré les autorités sanitaires concernées, lesquelles ont dit avoir activé le Centre des opérations d’urgences sanitaires et mis en place un système multisectoriel de gestion.

    Ce dispositif vise à « assurer le suivi et la coordination de la réponse de notre pays ».

    La fièvre hémorragique Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques. Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques, a renseigné le document.

    La transmission à l’homme se fait par « contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés ».

    Elle peut se faire également par « contact direct avec du sang ou des fluides corporelles d’une personne contaminée ».

    La transmission est aussi possible par « morsure de tiques infectées ».

    Les autorités sanitaires ont recommandé l’adoption de plusieurs mesures allant du « lavage fréquent des mains avec de l’eau et du savon, du traitement des endroits ayant des tiques et le recours aux services vétérinaires pour le traitement des animaux porteurs de tiques ».

    Le taux de létalité de la maladie de fièvre hémorragique Crimée Congo peut aller de 10 à 40%, ont alerté les services sanitaires.

    Selon la fiche technique du ministère portabt sur cette maladie, « le réservoir de virus est constitué par plusieurs types d’animaux sauvages comme les rongeurs, les oiseaux (hérons, calaos) et les animaux domestiques et les  bovins  (moutons, chèvres) ».

    SKS/MTN

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage des pairs à Mame Less Camara, un « père » pour beaucoup de jeunes journalistes

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / L’hommage des pairs à Mame Less Camara, un « père » pour beaucoup de jeunes journalistes

    Dakar, 29 avr (APS) – Des acteurs des médias et personnalités publiques, réagissant au décès de Mame Less Camara, des suites d’une maladie, ont salué la mémoire d’un « journaliste emblématique » et d’une figure majeure de la presse sénégalaise dont la bonne réputation dépassait le monde des médias.

     

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM. Il a aussi lancé chaîne de télévision DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM) il y a quelques années.

     

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less a aussi dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) dans les années 1990.

    Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

     

    Dans leurs réactions, notamment à travers les réseaux sociaux, de nombreux confrères du défunt journalistes ne tarissent pas d’éloges à l’égard de cette icône de la presse nationale.

     

    Le journaliste Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise et président d’honneur de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), a rendu hommage à « un excellent pédagogue qui a marqué les étudiants en journalisme qui lui vouaient une grande admiration ».

     

    « Malgré ses soucis de santé, Less s’organisait toujours pour dispenser son enseignement. Il était un excellent formateur, un grand professionnel et un homme positif dans la vie de tous les jours », a déclaré M. Koumé.

     

    Alassane Samba Diop, directeur général du groupe Emedia, a salué « un journaliste intégral, un philosophe, un fin analyste, un homme d’un grand cœur avec une générosité chevillée au corps ». « Less était un seigneur dans la plénitude des mots », a-t-il ajouté au sujet du défunt qui a fait partie de ses formateurs au Cesti, l’école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

     

    Ballé Preira, qui a fait ses débuts à Walf FM avec Mame Less Camara comme directeur à la fin des années 1990, se souvient d’un « brillantissime professionnel ».

     

    « Je ne peux décrire le plaisir que j’avais à l’écouter sur le métier journalistique et la politique (…). Son émission face-à-face sur la RTS [Radio publique] était du grand art de l’interview journalistique », s’est souvenu M. Preira, qui dirige désormais le service communication du ministère des Finances et du Budget.

    Le journaliste Serigne Adama Boye, ancien rédacteur en chef de l’APS, a de son côté salué la mémoire d’un « sympathique ainé (…) à la voix et à l’esprit rares ».

     

    Eveline Fakir, ancienne secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères du Tchad et vice-présidente de la Haute autorité des médias audiovisuels, pleure un « second père et un gérant du laboratoire radio au CESTI », où elle a fait sa formation de journaliste.

     

    Plusieurs autres confrères ont insisté sur les qualités humaines du disparu. « Mame Less Camara avait des qualités livresques et professionnelles. La presse sénégalaise sera si orpheline de son éthique, de son humilité et de sa sagesse », écrit Mor Talla Gaye, journaliste au groupe Futurs Médias.

     

    « Quelle terrible perte. Less était tout simplement bon », a réagi l’administrateur général de la Maison de la presse Babacar Touré, Bara Ndiaye.

     

    L’ancien directeur de la station de radio privée Sud FM, Oumar Diouf Fall, a insisté sur l’humilité et la générosité de son confrère. « Mame Less Camara était un brillant journaliste avec un talent rare (…) en plus d’un sens de l’humour prononcé, un humour utile », a-t-il souligné.

     

    « J’ai pu apprécier ses qualités exceptionnelles au cours des cinq années que nous avons passées ensemble au CORED (Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie), le tribunal des pairs. Il était profondément attaché au respect par les journalistes des règles de base de notre profession », a témoigné Cheikh Tidiane Fall, ancien journaliste au quotidien Le Soleil (public).

     

    Le journaliste Sidy Diop, parle de Mame Less Camara comme d’un journaliste « inspirant, un intellectuel généreux, un homme attachant et un maitre reconnu par plusieurs générations de journalistes ».

     

    L’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a salué la mémoire d’un journaliste qui était « sans compromis » avec le pouvoir économique comme politique.

     

    Enfin, l’ancienne secrétaire générale du SYNPICS, Diatou Cissé, estime que Mame Less Camara a été « un modèle achevé d’intégrité (…) qui était très détaché des choses et des mondanités ».

     

    MTN/BK

     

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Macky Sall rend hommage à Mame Less Camara, « un seigneur de la plume et du verbe »

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Macky Sall rend hommage à Mame Less Camara, « un seigneur de la plume et du verbe »

    Dakar, 29 avr (APS) – Le président de la République, Macky Sall a rendu hommage au journaliste Mame Less Camara décédé samedi, à Dakar, saluant la mémoire d’un « seigneur de la plume et du verbe ».

     

    « Je salue la mémoire d’un seigneur de la plume et du verbe, un homme bon, intègre et généreux », a notamment écrit le chef de l’Etat dans un message publié sur ses réseaux sociaux.

     

    Selon Macky Sall, Mame Less Camara, « un grand éditorialiste et chroniqueur », fut « un modèle pour des générations de journalistes » sénégalais.

     

    Le défunt, figure majeure de la presse sénégalaise, a été rappelé à Dieu dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, des suites d’une maladie, a-t-on appris de sources proches du défunt.

     

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, DTV, FEM FM puis dernièrement la Télévision futurs médias (TFM).

     

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

     

    Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

     

    Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.

     

    La levée du corps, initialement prévue samedi à 16 heures, a été reportée à dimanche, 10 heures. Elle sera suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff.

     

    MTN/BK

  • SENEGAL-FRANCE-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès du journaliste français Paul Fels, ancien formateur au CESTI

    SENEGAL-FRANCE-MEDIAS-NECROLOGIE / Décès du journaliste français Paul Fels, ancien formateur au CESTI

    Dakar, 27 avr (APS) – Le journaliste français Paul Fels, ancien formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) au milieu des années 1970, est décédé, mardi, à l’âge de 83 ans, a appris l’APS auprès de ses anciens étudiants à l’école de journalisme et de communication de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Formateur réputé dans plusieurs écoles en France et en Afrique et journaliste de renom, Paul Fels a enseigné les techniques radiophoniques  au CESTI entre 1976 et les années 1980.

     »Il était notre professeur de radio. Il venait souvent à Dakar pour assurer des sessions de radio au CESTI (…). Il était dynamique, agréable, humain, très réactif avec de bons réflexes journalistiques », a témoigné l’ancien directeur de la télévision nationalE (RTS, publique), Ibrahima Souleymane Ndiaye, qui fut son ancien étudiant au milieu des années 1970,

    Membre de la septième promotion du CESTI avec Sidy Gaye, Fatoumata Sow, Martin Faye, Mamadou Koumé et les défunts Babacar Touré et Ibrahima Fall, M. Ndiaye s’est souvenu d’un  »grand encadreur chevronné ».

    Paul Fels est un ancien rédacteur en chef à Radio France internationale-RFI). Sur son site, RFI a salué la mémoire d’un  »grand journaliste, mais aussi un grand professeur, qui a transmis sa passion à des milliers de confrères africains ».

    Né en 1940, M. Fels est issu du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris. Il a mené une belle carrière de journaliste doublé d’un encadreur dans de nombreuses écoles de journalisme en France et en Afrique, particulièrement au Cameroun, au Sénégal et à Madagascar.

    MTN/SMD/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS / CRJS : le gala annuel de la presse prévu le 20 mai

    SENEGAL-MEDIAS / CRJS : le gala annuel de la presse prévu le 20 mai

    Dakar, 27 avr (APS) – Le gala annuel de la presse, un rendez-vous d’excellence primant les meilleurs reporters du Sénégal, se tiendra le samedi 20 mai 2023, a appris l’APS du bureau de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

    L’évènement est prévu à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar, précise la CJRS dans un communiqué reçu mercredi à l’APS.

    ‘’Plus qu’une simple fête de la presse, le gala national constitue un rendez-vous unique pour magnifier et donner en exemple ce qui se fait de mieux dans la profession : encourager les médias et les journalistes qui s’illustrent le plus dans les productions de qualité’’, explique le texte.

    Pour cette année, la Convention des jeunes reporters du Sénégal compte décerner 21 prix aux meilleurs reporters du Sénégal, à raison de trois lauréats pour chaque catégorie (télévision, radio, photo, presse écrite, presse en ligne…).

    ‘’La CJRS a aussi institué un Prix spécial Médias et Droits de l’enfant en vue de ‘’valoriser le travail remarquable des journalistes qui se sont illustrés dans la promotion des droits de l’enfant’’.

    A travers cette initiative, souligne le document, la CJRS vise à mettre la protection de l’enfant au cœur des préoccupations des rédactions.

    Selon les organisateurs, le gala national de la presse de cette année comporte une ‘’innovation majeure’’ avec la mise en place d’un Prix étudiant, qui vise à récompenser les meilleures productions et publications faites par les étudiants dans le cadre de leurs activités pédagogiques’’.

    Le gala national de la presse, qui en est à sa 11ème édition, sera animé par l’artiste Waly Ballago Seck et son orchestre, en présence de plusieurs personnalités publiques, des représentants d’organisations partenaires et des professionnels des médias.

    Une personnalité est choisie pour parrainer le premier prix dans chaque médium. Pour la télévision, c’est le président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui a été désigné comme parrain. Les regrettés Ndatté Diop (RFM) et Salif Diallo (APS) sont choisis respectivement pour les premiers prix de la radio et de la presse écrite.

    Pour le prix de la photographie, le choix est porté sur Ousmane Diallo, un ancien du journal le Soleil. La Société nationale des télécommunications (SONATEL) va parrainer le prix de la presse en ligne, tandis que pour le Prix étudiant, le choix a été porté sur  le directeur général du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (COUD), Maguette Sène.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-CITOYENNETE / Kaffrine : les femmes invitées à s’inscrire massivement sur les listes électorales

    SENEGAL-POLITIQUE-CITOYENNETE / Kaffrine : les femmes invitées à s’inscrire massivement sur les listes électorales

    Kaffrine, 16 avril (APS) – Des femmes politiques militantes de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, mouvance présidentielle) ont invité samedi à Kaffrine (centre) leurs concitoyennes à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales, a constaté l’APS.

     

    ‘’Nous invitons nos camarades femmes à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales, avant la fin de la révision exceptionnelle des listes électorales prévue le 6 mai prochain’’, a lancé Ndeye Sylla, porte-parole d’un groupe de femmes dénommées ‘’les Amazones d’ASS’’.

     

    Ces femmes proches du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique Abdoulaye Seydou Sow, organisaient samedi la quatrième édition de leur conférence religieuse en période de ramadan sur le thème ‘’L’Islam à l’ère du numérique’’.

     

    Ndeye Sylla a par ailleurs lancé un appel à la jeunesse à ‘’faire preuve de responsabilité et d’engagement en vue de contribuer dans la dynamique de développement économique du pays’’.

     

    CTS/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-ENERGIE / Ziguinchor : des lampadaires seront installés dans les 30 communes avant fin avril, assure le Dg de l’ANER

    SENEGAL-SOCIETE-ENERGIE / Ziguinchor : des lampadaires seront installés dans les 30 communes avant fin avril, assure le Dg de l’ANER

    Ziguinchor, 16 avr (APS) – Le programme d’installation des lampadaires solaires dans la région de Ziguinchor (sud) va démarrer  »au plus tard fin avril », a révélé, samedi le directeur général de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), Tamsir Ndiaye.

     

    « Le programme des lampadaires solaires à poser dans la région de Ziguinchor va démarrer au plus tard fin avril. Nous avons l’espoir qu’avec le rythme que nous allons mettre, au mois de mai-début juin nous allons finir de saturer l’ensemble des 30 communes de Ziguinchor qui auront au moins chacune 200 lampadaires solaires », a indiqué M. Ndiaye lors d’une tournée de l’association des maires du Sénégal (AMS) à Ziguinchor.

     

    Il a signalé qu’il peut y avoir des communes de Ziguinchor qui peuvent avoir plus de 200 lampadaires en raison de certaines caractéristiques spécifiques.

     

    « Nous viendrons à Ziguinchor avec d’autres types d’installation qui seront destinées aux associations de femmes, des éclairages dans des écoles, lycées, structures sanitaires entre autres « , a souligné Tamsir Ndiaye.

     

    Il a rappelé qu’il reste à ce jour 319 Communes du Sénégal qui n’ont pas encore reçu de lampadaires solaires.

     

    « Au niveau national nous avons compté 552 communes. Si on fait le total, on est à 319 communes qui n’ont pas encore reçu de lampadaires solaires. Donc, nous avons installé des lampadaires dans plus de 233 communes du pays », a-t-il précisé, faisant savoir que l’ANER a pour ambition de couvrir toutes les communes du Sénégal avec au moins 200 lampadaires par commune d’ici décembre 2023.

     

    Tamsir Ndiaye a annoncé que la troisième phase du projet d’installation de lampadaires solaires à travers le Sénégal va faire plus de 200.000 lampadaires.

     

    « Avec cette troisième phase, nous allons revenir dans chaque commune pour essayer de satisfaire les besoins. L’objectif de cet éclairage public est surtout destiné à ces communes rurales qui n’ont pas d’éclairage pour des raisons de sécurité mais aussi de confort pour les populations », a expliqué le DG de l’ANER.

     

    Il a rappelé que la première phase du projet d’installation de lampadaires a fait 50000 lampadaires, la deuxième phase qui est en cours et qui a un objectif de 118000 lampadaires a déjà fait près de 20000 lampadaires pour 93 communes de dix régions du pays.

     

    MNF/ADC/MTN

  • SENEGAL-FOOTBALL-FINANCEMENT / Football : la FSF annonce un budget ‘’historique’’ de 10 milliards FCFA

    SENEGAL-FOOTBALL-FINANCEMENT / Football : la FSF annonce un budget ‘’historique’’ de 10 milliards FCFA

    Dakar, 16 avr (APS) – La Fédération sénégalaise de Football (FSF) va présenter, lors de sa prochaine réunion du Comité exécutif, un ‘’budget historique’’ de plus de 10 milliards de francs CFA qui permettra à l’instance fédérale de fonctionner sur fonds propre sur les quatre ou cinq prochaines années, a révélé son président Me Augustin Senghor.

     

    ‘’Pour la première fois, nous serons en mesure de présenter un budget annuel qui dépassera les 10 milliards de Francs CFA. Nous allons l’annoncer à la prochaine réunion du Comité exécutif. Cela est historique. Jamais au plus grand jamais on ne pouvait l’imaginer avant’’, a confié Me Senghor.

     

    Dans un entretien avec l’APS, le président de la Fédération sénégalaise de football a expliqué que cette autonomie est obtenue grâce aux ‘’retombées financières de la Coupe du monde 2022, du sacre en Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la même année et de toutes les autres compétitions gagnées’’.

     

    Le Sénégal a remporté son premier titre continental lors de la dernière CAN en terre camerounaise avant de se qualifier au mondial qatari où il s’était hissé en huitièmes de finale.

     

    Les Lions locaux se sont aussi illustrés au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en Algérie où ils ont été sacrés.

     

    En mars dernier l’équipe nationale U20 du Sénégal a remporté la CAN de la catégorie en Egypte.

     

    ‘’C’est un pas historique qui est franchi. C’est important pour une fédération de football’’, s’est réjoui Me Augustin Senghor.

     

    Il a aussi précisé que sur le plan de l’hébergement, la fédération est ‘’autonome à 80%’’ avec ses deux centres et leurs espaces de logement.

     

    ‘’L’hébergement nous prenait énormément de budget. Nous faisons des rentrées d’argent à travers le sponsoring et les Price Money, à chaque fois que nous gagnons des trophées. Aujourd’hui, l’Etat nous accompagne dans la prise en charge de nos équipes et dans la construction des infrastructures’’, a-t-il expliqué.

     

    M. Senghor a aussi évoqué la ‘’gestion rationnelle’’ des fonds. ‘’Nous sommes fiers de dire que nous avons une autonomie qui nous permet de tourner sur quatre ou cinq années tranquillement sur fonds propres, en dehors de la prise en charge de l’équipe nationale qui est très lourde. Nous continuerons à renforcer cette autonomie’’, a-t-il assuré.

     

    ‘’Le legs que nous voulons dédier au football sénégalais, ce n’est pas seulement des trophées, mais aussi une bonne organisation, une bonne santé financière et surtout une crédibilité vis-à-vis des autorités, du public et des instances internationales comme la CAF et la FIFA’’, a fait valoir le président de la FSF.

     

    Il a évoqué la réhabilitation du stade Demba Diop dont les travaux sont lancés le 23 mars dernier.  ‘’C’est la Fédération et la FIFA qui vont financer les travaux pour un peu moins de six milliards de francs CFA’’, a-t-il souligné.

     

    ‘’Il y a l’installation en cours d’un terrain synthétique à Kédougou (est) de même qu’à Sédhiou (sud) où les travaux préparatoires du stade municipal vont démarrer’’, a ajouté Senghor, parlant des projets entamés par l’instance fédérale.

     

    ‘’Le but final est de construire, d’ici un an, notre propre siège, un tour du football ou la maison du football sur un immeuble de 7 à 8 étages pour installer définitivement le football sénégalais parmi les meilleurs dans le monde’’, a promis Me Augustin Senghor.

     

    SK/MTN

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-GOUVERNANCE / Eau : une organisation plaide pour une  »gestion publique et participative »

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-GOUVERNANCE / Eau : une organisation plaide pour une  »gestion publique et participative »

    Dakar, 15 avril (APS)- Le Forum social sénégalais (FSS) a plaidé samedi à Dakar pour un retour à la ‘’gestion publique, communautaire et participative’’ de la question de l’eau pour une meilleure implication des populations dans le pilotage de cette denrée vitale.

     

    ‘’La gestion de l’eau doit être publique, communautaire et participative (…) parce que toute gestion qui s’appuie sur une délégation pourrait évoluer vers la privatisation », a dit Mamadou Mignane Diouf, coordonnateur du FSS, une organisation de la société civile affiliée au Forum social mondial.

     

    ‘’Les populations doivent être responsabilisées dans la gestion de l’eau qui n’est pas une marchandise comme les autres, où l’on peut faire des profits’’, a poursuivi M. Diouf.

     

    Le Forum social sénégalais rencontrait des journalistes pour donner son  »analyse des trois ans de gestion de l’eau au Sénégal, sous le contrat d’affermage de Suez pour une durée de 15 ans ».

     

    Dans cette perspective, a-t-il insisté, ‘’nous réaffirmons notre option de retourner à une gestion publique, communautaire et participative de l’eau ».

     

    Pour Mamadou Mignane Diouf, cette option communautaire devrait impliquer les collectivités territoriales. ‘’Elle aurait l’avantage de mieux responsabiliser les populations dans la gestion de l’eau, une source de vie, et non des profits à réaliser », a-t-il fait observer.

     

    M.Diouf a préconisé une gestion publique et communautaire (…) adossée à un  »programme d’éducation à la préservation et à la gestion participative de l’eau’’.

     

    Il a justifié la pertinence dudit programme à une période où l’on parle ‘’du risque d’en arriver à la guerre de l’eau dans un contexte de changements climatiques ».

     

    Abordant la gestion concrète de l’eau au Sénégal par le groupe français SUEZ, le coordonnateur du Forum social sénégalais a estimé que les trois ans de gestion de SUEZ au Sénégal,  »ne (leur) donne pas encore satisfaction, même s’il y a des efforts qui ont été faits ».

     

    Mamadou Mignane Diouf a plaidé pour la présence des travailleurs au Conseil d’administration et la cession de 11% des actions au personnel travailleur de la Sen-Eau.

     

    Evoquant une perte de 17 milliards de FCFA cumulée par l’entreprise durant les trois années de fonctionnement, M. Diouf a demandé à ce que cette  »baisse de performance, vraie et simulée, ne soit un prétexte pour augmenter le prix de l’eau au Sénégal ».

     

    Contacté par l’APS, le service presse et communication de la Sen-Eau a préféré ne pas donner suite aux différentes allégations du Forum social sénégalais.

     

    SMD/MTN