Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Médina : démarrage des opérations de vote au Centre Mour Diop

    SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Médina : démarrage des opérations de vote au Centre Mour Diop

    Dakar, 17 nov (APS) –  Les opérations électorales ont démarré au centre Mour Diop de la commune de La Médina où l’on dénombre 27 bureaux de vote.

    Les membres des bureaux de vote, les représentants des partis et coalitions, ainsi que les membres de la CENA et les forces de sécurité sont présents.

    Les électeurs ont commencé à arriver dans le centre dès 7 heures pour exercer leur devoir citoyen.

    AMN/OID

  • SENEGAL-ELECTIONS / Législatives : ouverture des bureaux de vote

    SENEGAL-ELECTIONS / Législatives : ouverture des bureaux de vote

    Dakar, 17 nov (APS) – Les bureaux de vote ont officiellement ouvert leurs portes dimanche à 8 heures pour permettre aux 7,3 millions de Sénégalais d’élire leurs 165 représentants à l’Assemblée nationale pour les cinq prochaines années.

    Au total, 41 listes de partis ou coalitions de partis sont en lice pour ce scrutin législatif anticipé.

    Cent douze sièges sont pourvus au scrutin de liste majoritaire. La liste arrivée en tête dans chacun des 46 départements du pays rafle les sièges en jeu, soit un total de 112 sièges répartis suivant la démographie et le poids économique de chaque circonscription.

    Quinze sièges sont réservés aux circonscriptions de la diaspora et les 53 sièges restants sont pourvus au scrutin proportionnel.

    Ce scrutin a valeur de test pour le nouveau pouvoir. Il devrait servir en même temps de clarification du jeu politique en termes de popularité pour le gouvernement et l’opposition.

    Huit mois après l’alternance au sommet de l’État et plus d’un mois après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en vertu de ses prérogatives constitutionnelles, les électeurs sénégalais retournent aux urnes pour déterminer ce qui peut être considéré comme l’avenir du nouveau régime.

    Un raz de marée électoral entrainerait un renforcement et une mainmise du parti des Patriotes africains pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) sur l’échiquier politique. D’autant que les tenants du nouveau pouvoir ont adopté et proposé un programme dénommé  »Sénégal 2050 », le référentiel des politiques publiques pour les cinq prochaines années au moins.

    Cette vision du développement des  »Patriotes » va ainsi, à travers le scrutin de dimanche, passer au révélateur des électeurs.

    En revanche, une victoire de l’opposition, qui a noué plusieurs alliances au niveau local, ouvrirait une période d’incertitude d’au moins deux ans, l’Assemblée nationale ne pouvant être dissoute qu’au-delà de vingt-quatre mois après son installation.

    Sur la dernière ligne droite de la campagne, l’idée d’imposer une cohabitation a continué à être agitée par les opposants pour, disent-ils,  »rectifier l’erreur » ayant débouché sur l’arrivée de PASTEF au pouvoir.

    En définitive, ces enjeux ont sans doute pesé sur la campagne électorale. Elle s’est déroulée dans un climat par moments tendu, sur fonds de violences verbales et physiques.

    Le fait le plus notable a été l’agression à Saint-Louis (nord) de commerçants scandant le nom de la tête de liste du parti au pouvoir, Ousmane Sonko, au passage de la caravane de l’une des principales coalitions de l’opposition, Sàmm Sa Kàddu, dirigée par le maire de Dakar, Barthélemy Dias.

    L’arrestation et le placement sous mandat de dépôt d’environ 80 personnes soupçonnées d’en être les auteurs a fait baisser la tension, alors que le camp du pouvoir avait appelé à la vengeance avant de prôner la poursuite de la campagne dans un climat de sérénité.

    En fin de compte, dimanche soir, les Sénégalais auront fini de faire leur choix entre les deux logiques que tout oppose. Distribuant à chaque camp le rôle qu’il est appelé à jouer pour les deux années au moins à venir.

    OID/AKS/ASG/ASB/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE-INTRANTS / Kaolack : un producteur souligne l’importance de la maîtrise de l’eau pour une agriculture dynamique avec de bons rendements

    SENEGAL-AGRICULTURE-INTRANTS / Kaolack : un producteur souligne l’importance de la maîtrise de l’eau pour une agriculture dynamique avec de bons rendements

    Kaolack, 14 nov (APS) – La maîtrise de l’eau est une condition sine qua none pour rendre plus dynamique l’agriculture sénégalaise avec des rendements conséquents qui soient à la hauteur des attentes des paysans, estime le porte-parole du Cadre de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Sidy Bâ.

    ‘’Tant qu’on travaille trois mois sur douze, on ne peut pas émerger. Nous pensons que le secteur agricole ne peut prospérer que quand les paysans travaillent, au moins, dix mois sur douze. Ce qui ne peut être fait qu’avec la maitrise de l’eau qui est très importante pour avoir une agriculture dynamique avec des rendements conséquents’’, a-t-il notamment dit.

    Relevant qu’il a ‘‘abondamment plu’’ cette année, il soutient que cette eau, qui a causé beaucoup de cas d’inondation à travers le pays, pouvait être transformée en opportunité pour le développement de l’agriculture, en l’utilisant pendant la saison sèche pour des cultures de contre-saison, le maraîchage, la production de l’arachide.

    ‘’Si on n’ pas d’eau, on ne peut rien faire, mais avec la maitrise de l’eau, on peut arriver à avoir une agriculture viable et durable’’, a fait valoir Sidy Bâ, également président du Cadre de concertation des producteurs agricoles (CCPA), dans un entretien exclusif avec l’APS.

    Le président du Cadre régional de concertation et de coopération des ruraux (CRCR) de Kaolack s’est, toutefois, réjoui de l’abondance des pluies enregistrées cette année, malgré quelques dégâts notés dans plusieurs localités du pays.

    ‘’Nous avons quand même une campagne agricole assez pluvieuse avec, comme particularité, des quantités de pluies très importantes qui sont tombées au mois de septembre, alors que, d’habitude, ce n’était pas le cas. Ces trois dernières années, on constate qu’il pleut plus au mois de septembre qu’en août’’, a-t-il relevé.

    Selon lui, c’est avec les pluies de septembre qu’on note des ‘’anomalies et dégâts’’ avec l’inondation des champs de mil, de maïs et quelque fois même des champs d’arachide.

    ‘’La zone centre, y compris Kaolack, n’est plus seulement un bassin arachidier. Elle est devenue un bassin agricole parce que toutes les spéculations, le riz, le maïs, le niébé et bien d’autres variétés culturales y sont largement cultivées. Ce qui fait que les stratégies de survie des populations sont beaucoup plus importantes’’, a fait valoir M. Bâ.

    Même s’il reconnait que les rendements attendus dans la culture de l’arachide n’ont pas répondu à l’attente des producteurs, le président du CCPA se réjouit du fait que les attentes sur les autres spéculations sont au rendez-vous, au grand bonheur des acteurs du monde rural.

    L’agriculture biologique doit être davantage favorisée pour avoir une bonne santé de la population, selon Sidy Bâ, soulignant que les produits chimiques de synthèse y sont moins utilisés.

    L’atteinte de la souveraineté alimentaire passe par la fertilisation des terres

    Pour que le Sénégal puisse atteindre l’autosuffisance alimentaire, le porte-parole du CNCR indique qu’il faut d’abord avoir une bonne politique de maitrise de l’eau et une meilleure organisation des paysans en coopératives agricoles.

    ‘’Pour que nous puissions atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire, il nous fait avoir une maitrise de l’eau, organiser les paysans en coopératives agricoles tout en renforçant les organisations existantes comme la nôtre et travailler pour qu’il y ait assez d’aménagement dans les bas-fonds et dans d’autres espaces où la pratique de l’agricole est possible’’, a-t-il suggéré.

    Il plaide également pour le rehaussement du niveau de fertilité des terres.  »Nos terres sont extrêmement pauvres et tant qu’on ne pense pas à les fertiliser, on va atteindre l’autosuffisance alimentaire avec beaucoup de difficultés’’, a t-il dit.

    C’est conscient de cette situation que, dans le cadre du projet “Agir localement pour l’adaptation du territoire arachidier dans la région de Kaolack” (ALATAK), le cadre de concertation des producteurs agricoles travaille en étroite collaboration avec l’Institut national de pédologie (INP), l’Institut de recherches agricoles (ISRA), entre autres structures spécialisées pour juguler ce phénomène.

    ‘’On est en train de faire des prélèvements dans certaines zones où l’avancée des terres salées est assez importante pour des analyses afin de voir quelles sont les corrections qu’il faut apporter pour rehausser le niveau de fertilité des sols par l’introduction des bonnes pratiques agricoles’’, a souligné Sidy Bâ.

    Les attentes du monde rural par rapport à la quinzième législature inclinées

    Le porte-parole du CNCR espère qu’avec la quinzième législature qui va être installée à l’issue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique, en cours de révision, sera adoptée en vue de son application et que la conférence annuelle du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique devient une réalité.

    ‘’Cette loi, qui a été votée en 2004, a fait l’objet d’une évaluation exhaustive par le CNCR et ses démembrements à travers plusieurs ateliers de réflexion pour la contextualiser en 2024. Tout compte fait, nous pensons qu’il est bon qu’elle soit révisée dans un contexte où des jeunes quittent le pays pour un meilleur devenir ailleurs’’, a-t-il insisté.

    A cela, poursuit-il, s’ajoute le phénomène de changement climatique avec son lot d’effets néfastes sur l’environnement notamment la biodiversité et l’agriculture.

     »En 2004, les députés avaient voté à l’unanimité cette loi. Aujourd’hui qu’il s’agit de l’agriculture avec grand A, pêche, agriculture, environnement et même souveraineté alimentaire, avec nos pêcheurs qui ont eu à souffrir avec des accords de pêche que nous avons connus, avec le pillage de nos ressources halieutiques par des chalutiers étrangers, le moment est venu de se pencher sur cette loi’’, a dit Bâ.

    Il espère également que le document de politique foncière sur lequel les organisations de la société civile, l’Initiative prospective agricole et rural (IPAR) et d’autres instituts ont beaucoup réfléchi pourrait aider les nouvelles autorités sénégalaises de trouver des solutions aux questions foncières qui se posent avec acuité dans le pays.

    ‘’Ce document, une fois à l’Assemblée nationale, doit être approuvé par les députés de la quinzième législature. C’est une de nos préoccupations, nos attentes par rapport aux futurs parlementaires surtout pour des lois qui puissent maintenir nos jeunes en milieu rural et le financement de la campagne agricole’’, a plaidé Sidy Bâ.

    La hausse du budget du ministère de l’Agriculture, l’Elevage et la Souveraineté alimentaire, une nécessité

    Le président du CCPA estime que la hausse du budget du ministère de l’Agriculture, l’Elevage et la Souveraineté alimentaire est devenue une nécessité pour les secteurs de l’agriculture et de l’élevage et favoriser l’atteinte de la sécurité alimentaire au Sénégal.

    ‘’Aujourd’hui ces secteurs sont confiés à un seul ministère. Avec un budget de sept mille milliards de francs CFA, nous demandons à ce qu’on lui alloue, au moins, les dix pour cent, soit sept-cents milliards de francs CFA’’, a soutenu M. Bâ.

    L’agriculture et l’élevage étant les deux ‘’mamelles nourricières’’ du pays, Sidy Bâ affirme que leur allouer ‘’mille milliards de francs CFA’’ serait ‘’juste’’ et souhaite que, désormais, les députés votent ce montant ‘’pour ce ministère assez important dont le budget actuel ne dépasse pas trois-cents milliards de francs CFA pour booster l’agriculture et l’élevage et atteindre l’autosuffisance alimentaire’’, a-t-il encore plaidé.

    ADE/ADC/ASB/OID

  • SENEGAL-ELECTIONS-REACTION / La Plateforme Ëttu jàmm invite à  »l’apaisement dans les discours »

    SENEGAL-ELECTIONS-REACTION / La Plateforme Ëttu jàmm invite à  »l’apaisement dans les discours »

    Dakar, 12 nov (APS) – La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité dénonce les actes de violences dans la campagne électorale et invite les acteurs politiques à ‘’l’apaisement dans les discours, la quiétude dans les comportements et attitudes’’.

    Ëttu jàmm, composée de plus de soixante organisations de la société civile féminine, appelle les partis et coalitions en lice à ‘’œuvrer pour que ces périodes préélectorale et électorale se passent dans la paix, le calme et la sérénité’’.

    La Plateforme demande que ‘’des sanctions fermes soient prises à l’endroit des auteurs de violences (…)’’ et ‘’en appelle au sens des responsabilités et de la citoyenneté des populations, aux responsables des institutions chargées de la conduite du processus électoral, à l’administration organisatrice des élections ».

    Ëttu jàmm rappelle que ‘’la tenue d’élections est un indice de démocratie pour un pays’’ et que ‘’l’installation et le maintien d’un climat apaisé durant tout le processus électoral sont la garantie d’une paix durable et d’une bonne gouvernance’’.

    OID

  • SENEGAL-ARABIE-DIPLOMATIE / Le chef de l’Etat sénégalais a quitté Dakar pour se rendre à Riyad

    SENEGAL-ARABIE-DIPLOMATIE / Le chef de l’Etat sénégalais a quitté Dakar pour se rendre à Riyad

    Dakar, 10 nov (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a quitté Dakar, dimanche, à destination de Riyad, en Arabie Saoudite, où il prendra part, lundi, au sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération islamique (OCI) consacré à la situation en Palestine et au Liban, a annoncé la présidence sénégalaise.

    ‘’Le chef de l’État @PR_Diomaye a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Riyad, en Arabie Saoudite. Le Président Bassirou Diomaye Faye va participer au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (#OCI) consacré à la situation en #Palestine et au #Liban’’, a indiqué la présidence sur compte X.

    Ce sommet vise à  »renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’.

    Lors du Sommet de l’OCI, au mois de mai, à Banjul, le président Bassirou Diomaye Faye avait déclaré que le Sénégal était ‘’particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza”, dénonçant ”le regard indifférent de la communauté internationale”, ”l’inertie du Conseil de Sécurité” et le ”mépris des règles humanitaires les plus élémentaires’’.

    La diplomatie sénégalaise s’est toujours affichée auprès des Palestiniens. Le pays préside le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien créé en novembre 1975 par les Nations unies.

    ‘’En tant que président nouvellement élu du Sénégal”, un membre fondateur de l’OCI, M. Faye avait assuré à ses pairs, de ‘’’l’ancrage continu’’ de son pays au sein de l’organisation, ‘’dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques’’.

    Il avait renouvelé ‘’le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies’’.

    Bassirou Diomaye Faye a appelé à ‘’une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région’’.

    L’Organisation de la coopération islamique (OCI) compte 57 États membres répartis sur quatre continents. Elle a été fondée en septembre 1969 suite à l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’islam (après celles de La Mecque et de Médine), Masjdi Al Aqsa à Jérusalem.

    L’OCI vise à protéger et sauvegarder les intérêts du monde musulman en promouvant la paix et l’harmonie mondiales. Ses trois principaux organes sont : le Sommet des chefs d’Etat, le Conseil des ministres des Affaires étrangères (CFM) et le Secrétariat général.

    En 2016, l’Organisation s’est dotée d’un plan d’actions décennal axé sur la paix et la sécurité, la Palestine et Al-Qods (Jérusalem), la réduction de la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, l’investissement et la finance, la sécurité alimentaire, la science et la technologie, le changement climatique et la durabilité, la modération, la culture et l’harmonie interconfessionnelle, l’autonomisation des femmes, l’action humanitaire islamique conjointe, les droits de l’homme et la bonne gouvernance, entre autres.

    OID/SKS

  • SÉNÉGAL-UMMAH-CRISE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu au Sommet extraordinaire arabo-islamique sur la Palestine et le Liban

    SÉNÉGAL-UMMAH-CRISE-DIPLOMATIE / Bassirou Diomaye Faye attendu au Sommet extraordinaire arabo-islamique sur la Palestine et le Liban

    Dakar, 9 nov (APS) – Le chef de l’État sénégalais prendra part, lundi, à Riyadh, en Arabie Saoudite, au sommet extraordinaire arabo-islamique consacré à la situation en Palestine et au Liban, a-t-on appris de source officielle.

    ‘’Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye se rendra à Riyadh, en Arabie Saoudite, du 10 au 12 novembre 2024. Il participera, aux côtés de ses pairs de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI), au Sommet extraordinaire arabo-islamique prévu le 11 novembre, consacré à la situation en Palestine et au Liban’’ a annoncé la présidence sénégalaise.

    Dans un communiqué, elle a indiqué que ‘’ce sommet vise à renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’.

    OID

     

     

     

     

  • SÉNÉGAL-ECONOMIE-NECROLOGIE-JUSTICE / Décès de Mamadou Moustapha Ba : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    SÉNÉGAL-ECONOMIE-NECROLOGIE-JUSTICE / Décès de Mamadou Moustapha Ba : le procureur annonce l’ouverture d’une enquête

    Dakar, 9 nov (APS) -Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar a annoncé l’ouverture d’une enquête pour rechercher les causes du décès de l’ancien ministre des finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba.

    ‘’Conformément aux dispositions de l’article 66 du code de procédure pénale, une enquête pour rechercher les causes de la mort a été ouverte et à cet effet, une autopsie a été ordonnée’’, a indiqué le procureur dans un communiqué rendu public, samedi.

    Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar déclare avoir été informé du décès survenu en France de Monsieur Mamadou Moustapha Ba ancien Ministre des Finances et du Budget.

    Selon lui ,  »les renseignements reçus sur les circonstances du décès comportent des éléments qui justifient que des diligences soient menées en vue de déterminer les causes de la mort’’.

    Mamadou Moustapha Ba est décédé en France, lundi, à l’âge de 59 ans.

    Il a dirigé le ministère des finances et du budget du 17 septembre 2022 à avril 2024, après avoir exercé les fonctions de directeur général du budget pendant plusieurs années.

    Mamadou Moustapha Ba est diplômé de l’ex-École nationale d’économie appliquée (ENEA) de Dakar – l’actuelle École supérieure d’économie appliquée -, en 1991.

    Après l’ENEA, il avait intégré l’administration des finances publiques sénégalaises au début des années 90, avant de poursuivre ses études en Belgique.

    Mamadou Moustapha Ba, né en 1965 à Nioro du Rip, dans la région de Kaolack (centre), était rentré de la Belgique avec un diplôme de politique de développement et un master de gestion et administration publique de l’Université d’Anvers.

    Il avait rejoint la direction de la coopération économique et financière du ministère des Finances au début des années 2000.

    Mamadou Moustapha Ba est devenu, en 2007, directeur adjoint de la coopération économique et financière, puis directeur de ce démembrement de l’administration des finances du Sénégal, de mai 2012 à octobre 2014.

    OID/SK

  • SENEGAL-METEO / Ciel dégagé sur l’ensemble du pays, un temps légèrement poussiéreux sur Dakar (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Ciel dégagé sur l’ensemble du pays, un temps légèrement poussiéreux sur Dakar (ANACIM)

    Dakar, 9 nov (APS) – Le ciel est dégagé, ce samedi, sur l’ensemble du pays avec un temps légèrement poussiéreux sur Dakar et ses environs, indique l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Au cours de cette journée, le ciel sera dégagé sur l’ensemble du pays avec un temps légèrement poussiéreux sur Dakar et ses environs’’, signale l’ANACIM dans un bulletin transmis à l’APS.

    Elle ajoute que durant la nuit, des nuages fins seront notés sur Dakar, Mbour, Thiès, Louga, Linguère, Saint-Louis, Podor, Kolda, Kédougou, Tamba et Bakel.

    L’agence annonce par ailleurs, que ‘’tard la nuit au petit matin, il sera possible d’observer localement du brouillard sur Ziguinchor et les îles du Saloum’’.

    Selon l’ANACIM, ‘’il fera toujours chaud sur le territoire avec des pics de températures qui atteindront les seuils de 38°C dans le Centre et 40°C dans l’Est’’ alors que ‘’la fraicheur nocturne et matinale persistera davantage sur le pays, étant plus marquée dans le Centre et le Sud’’.

    Les visibilités seront généralement bonnes, note l’agence, soulignant toutefois qu’elles seront légèrement affectées sur Dakar, en raison de la poussière, et sur Ziguinchor à cause de la brume tandis que les vents seront de secteur variable sur le pays avec une intensité faible à modéré, légèrement soutenus sur Dakar la nuit.

    OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la vague de ralliements au Pastef et d’autres sujets

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la vague de ralliements au Pastef et d’autres sujets

    Dakar, 8 nov (APS) – La vague de ralliements d’opposants, dont des responsables de l’ancien régime, au Pastef, les questions liées à la santé et le lancement de la 15e Biennale de l’art africain contemporain sont au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’La quête d’une nouvelle majorité dans la future Assemblée nationale à l’issue des élections législatives anticipées du 17 поvembre a-telle fait perdre aux responsables du nouveau régime les valeurs d’éthique et de morale en politique toujours prônées, qui avaient trouvé un écho favorable et qui ont été pour beaucoup dans leur ascension au pouvoir?’’, s’interroge Sud Quotidien.

    Selon le journal, ‘’cette interrogation à tout son sens au regard de la vague de ralliements et de soutiens des dignitaires de l’ancien régime du Président Macky Sall au parti Pastef. En effet, depuis le démarrage du processus électoral en vue de ces premières législatives anticipées de l’histoire politique du Sénégal, pas une seule semaine pour ne pas dire, un jour qui passe sans que l’on enregistre des déclarations de ralliement ou de soutien d’anciens responsables du régime déchu de la coalition Benno bokk yakaar’’.

    Sud signale que ‘’la dernière en date est le soutien à la liste Pastef annoncé hier, jeudi 7 novembre de l’ancienne vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Adji Mergane Kanouté et de son parti l’Union pour le développement du Sénégal authentique (UDSA)’’.

    Et le journal de rappeler que Mme Kanouté, investie en 24e position sur la liste nationale de la coalition Takku Wallu (qui regroupe le Pds et l’APR), était ‘’très critique à l’égard des responsables de Pastef, elle avait défendu la motion de censure qui était brandie contre le gouvernement de Ousmane Sonko, Premier ministre que l’Assemblée nationale attendait pour faire sa Déclaration de politique générale qui était prévue le 13 septembre 2024 (….)’’.

    Selon Le Quotidien, ‘’Adji Mergane Kanouté allonge la liste des transhumants’’. ‘’Adji Mergane Kanouté va soutenir le parti Pastef pour les Législatives anticipées du 17 novembre. Depuis hier, c’est l’info la plus commentée dans le pays, avec des réactions stupéfaites de citoyens surpris par cette transhumance politique. A l’image de Déthié Fall, elle va voter contre la liste sur laquelle elle est investie 24ème sur Takku Wallu Senegaal dirigée par Macky Sall. Comment l’ex-députée de Benno justifie son soutien au parti au pouvoir ? L’investiture de M. Alla Kane, président de Maggi Pastef, qui est un +père pour elle+, et aussi sa position sur la liste de Takku (24ème). Sans doute, la deuxième explication avec une probabilité faible qu’elle soit élue à cette position? Qui l’eut cru?’’, écrit le journal.

     »Le départ de la présidente de l’Union pour le développement du Sénégal authentique (Uds/A) constitue une secousse politique. Pas pour son poids politique qui est sans aucun doute léger, notamment à Kaolack où elle milite. Mais, ses positions, lors des derniers instants, du mandat de Benno dont elle fut l’un des derniers défenseurs en pleine tempête politico-électorale’’, souligne la publication.

    La même source met également l’accent sur Ousmane Sonko, ‘’un procureur en campagne’’. ‘’Dans tous ses meetings, la tête de liste de Pastef fait des +révélations+ sur des détournements et s’en prend nommément à ses adversaires’’, note le journal.

    ‘’Moteur d’un nouveau rêve pour le pays, Ousmane Sonko traverse tout le territoire pour vendre son Projet, nouveau logiciel des politiques publiques. Depuis le début de sa campagne, il enchaîne surtout les révélations, multiplie les accusations et les menaces. Comme un procureur, la tête de liste de Pastef dont les meetings sont paradoxalement un cérémonial d’allégeance des transhumants, fait ses réquisitions devant un jury populaire qui savoure toujours une victoire électorale construite dans la violence, la répression et la résistance de ses militants et de son leader. En attendant le 17 novembre ? De Thiès à Ziguinchor, en passant par Matam et Agnam, Ousmane Sonko a mis le même carburant dans son moteur’’, écrit Le Quotidien.

    En santé, L’As met l’accent sur le diabète, une maladie qui ‘’’décime la population’’. ‘’En prélude à la journée mondiale de lutte contre le diabète qui sera célébrée le 14 novembre, l’association sénégalaise de soutien aux diabétiques (Assad) a fait face à la presse pour parler de la pathologie et ses complications. Le thème de cette année est diabète et bien-être. On révèle que le taux de prévalence du diabète est de 7,9% chez les personnes âgées de 45 ans, c’est-à-dire plus de 1,5 million de personnes souffrent de cette affection chro- nique’’.

    WalfQuotidien se fait écho du ‘’cri de détresse des malades du diabète’’. ‘’ S’il y a des patients qui souffrent énormément au Sénégal c’est bien les diabétiques. En effet, ces malades font face à d’énormes difficultés liées, entre autres, à la cherté du traitement, au manque de moyens et l’inaccessibilité des spécialistes et des médicaments dans certaines zones du pays. D’où le cri du cœur du président de l’Association sénégalaise de soutien et d’assistance aux diabétiques (Assad), Baye Oumar Guèye’’, rapporte Walf.

    Le quotidien EnQuête annonce l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain. ‘’Hier, la capitale sénégalaise s’est illuminée de créativité et de passion pour l’art contemporain, avec le lancement officiel de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain, Dak’Art. La cérémonie d’ouverture, tenue au Grand Théâtre Doudou Ndiay Coumba Rose, marque le début d’un mois consacré à l’exploration et à la célébration des talents artistiques à travers des expositions et des événements autour de l’art africain et mondial’’, écrit le journal.

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Donald Trump, la campagne électorale et le Dak’art au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Donald Trump, la campagne électorale et le Dak’art au menu des quotidiens

    Dakar, 7 nov (APS) – L’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la campagne électorale et l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’art) sont les sujets au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Trump, le retour en trombe’’, dit Le Soleil qui note que ‘’quatre ans après avoir quitté la Maison-Blanche par la fenêtre, suite à sa défaite, en novembre 2020, et l’insurrection du 6 janvier 2021, Donald Trump y revient par la grande porte, auréolé d’une victoire plus large que prévue face à Kamala Harris’’.

    ‘’En phénix qui renaît toujours de ses cendres, l’ancien magnat de l’immobilier démontre à la face du monde qu’il a du ressort et du souffle. Malgré ses déboires judiciaires qui ont alimenté la chronique ces quatre dernières années, l’homme, en teigneux qu’il est, a su rallier à sa vision ce que les analystes appellent +cette Amérique des profondeurs, des campagnes et des zones péri-urbaines+ qui n’ont que faire des accusations qui accablaient leur champion. Son slogan de campagne, lors de sa première élection, + America first+ demeure mobilisateur’’, écrit le journal.

    ‘’Ça va tanguer’’, dit Sud Quotidien au sujet du retour de Donald Trump aux affaires. ‘’Plus puissant que jamais avec un Sénat à majorité républicaine et une Chambre des représentants en possibilité de l’être, il pourra dérouler en roue libre avec la dose d’imprévisibilité qui le caractérise. Les relations ne seront au beau fixe ni avec l’Europe ni avec la Chine. Guerre commerciale, climato-scepticisme seront de nouvelles postures qui vont revenir en force. Le risque que ça va tanguer est donc bien réel’’, écrit Sud.

    A propos de cette élection, EnQuête analyse les ‘’implications’’ pour l’Afrique ‘’dans ce un contexte mondial tendu’’.

    ‘’La victoire de Donald Trump, lors d’une élection présidentielle américaine est un événement qui ne manque jamais de susciter des interrogations à travers le monde. Si, lors de son premier mandat, l’Afrique semblait en marge de ses préoccupations géopolitiques, le retour de Trump pourrait avoir des implications profondes pour le continent, y compris au Sénégal, un partenaire important des États-Unis en Afrique de l’Ouest. Dans un contexte où la Chine et la Russie renforcent leur influence en Afrique, la présence des États-Unis pourrait prendre un tournant différent sous un président républicain au discours nationaliste et souvent controversé’’, note la publication.

    Répondant dans WalfQuotidien à la question ‘’Qu’est-ce que le retour de Trump à la Maison Blanche pourrait apporter à l’Afrique maintenant?’’, le Pr Ousmane Sène, Directeur du Centre de recherches ouest africain (WARC) rappelle d’abord que ‘’Donald Trump n’a pas beaucoup secoué l’arbre par rapport aux relations avec l’Afrique’’.

    ‘’C’est vrai que dans son discours, il a eu des mots très peu charitables sur l’Afrique. Et récemment par rapport à ces Haïtiens qui se trouvent quelque part dans l’Ohio, mais je dis que les fondamentaux de la coopération américaine vont rester. L’Usaid va continuer à dérouler son programme, l’ambassade sera là, le Millenium challenge account qui est déjà là pour le Sénégal va continuer, l’Agoa créé par le Président Bill Clinton même si c’est difficile d’y être éligible, tout cela va continuer. Est-ce qu’il y aura un renforcement de la coopération avec l’Afrique ? Cela, on pouvait l’espérer beaucoup plus avec Kamala Harris qu’avec Trump. Mais, ce qu’on peut dire pour emprunter une expression typiquement américaine +wait and see+ Attendons de voir ! Mais ce que je vois, c’est que l’Afrique n’est pas une priorité majeure pour Donald Trump’’, soutient M. Sène.

    Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre, Walf s’intéresse au passage de Ousmane Sonko à Matam, région considérée comme un bastion politique de l’ancien président de la République. ‘’Pastef foule au pied, le +titre foncier de Macky Sall’’, dit le journal.

    ‘’Ousmane Sonko poursuit sa campagne électorale à l’intérieur du pays. L’étape de Matam était un défi à relever pour Ousmane Sonko. Un défi qu’il a relevé avec une forte mobilisation au stade régional de Matam. Ensuite, sa caravane s’est rendue à Ourossogui, Oréfonde en passant par les Agnams, le fief de Farba Ngom.  Les responsables locaux de Pastef (….) ont battu le rappel des troupes. Ils espèrent inverser la tendance dans la région de Matam et arracher le +titre foncier+ des mains de Macky Sal’’, écrit Walf.

    Selon Vox Populi, ‘’Sonko veut mettre la main sur les +titres fonciers+ de Macky Sall’’. ‘’Malgré le fait que son cortège soit attaqué à Agnam, Sonko mobilise des foules (….) au Fouta’’, note Source A, qui s’exclame ‘’attention au basculement du titre foncier !’’.

    En culture, Le Soleil met en exergue l’ouverture, ce jeudi, de la 15e Biennale de l’art africain contemporain. ‘’Dak’art, enfin !’’, s’exclame à la Une le quotidien national.

    ‘’Elle est enfin là, la Biennale. Ca trépignait. Finalement, elle est là, la Biennale de l’Art africain contemporain, 15e du genre, initialement prévu au mois de mai dernier, le Dak’art ouvre ses portes, aujourd’hui, au cours d’une cérémonie que présidera le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Pour cette édition, l’État du Sénégal a mobilisé 1,8 milliard de FCFA, selon le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye. Une somme à laquelle le secteur privé a contribué à hauteur de 291 millions de FCFA, d’après la tutelle’’, écrit le journal.

    OID/AB