Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-TURQUIE-DIPLOMATIE / Le président Bassirou Diomaye Faye en Turquie le 31 octobre

    SENEGAL-TURQUIE-DIPLOMATIE / Le président Bassirou Diomaye Faye en Turquie le 31 octobre

    Dakar, 2 oct (APS) – Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, se rendra en Turquie le 31 octobre prochain pour sa première visite officielle dans ce pays, a-t-on appris, mercredi, en marge de la réunion de la troisième session des consultations politiques entre Dakar et Ankara.

    Le chef de l’État sénégalais est invité par son homologue turc Recep Tayyib Erdogan.

    La troisième session des consultations politiques entre Dakar et Ankara s’est tenue ce mercredi à Dakar au siège du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à Dakar.

    Elle a été marquée par les échanges sur les relations politiques bilatérales, la coopération militaire, l’industrie de la défense, les échanges dans les domaines du commerce, de l’économie et de l’industrie, l’agriculture, l’environnement, etc.

    Les deux délégations ont échangé sur les accords pouvant être signés dans le cadre de la visite du chef de l’Etat sénégalais en Turquie.

    AFD/PS/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Le gouvernement dément les  »allégations sur une intention de baisse des salaires des agents de l’Etat »

    SENEGAL-SOCIAL / Le gouvernement dément les  »allégations sur une intention de baisse des salaires des agents de l’Etat »

    Dakar, 1er oct (APS)- Le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndjekk Sarre, a démenti, mardi, les allégations  »sur une intention de baisse des salaires des agents de l’Etat’’, mettant en garde ‘’les auteurs de ces manœuvres’’.

    Dans un communiqué rendu public, mardi, Amadou Moustapha Ndjekk Sarre note que ‘’dans un document daté du 27 septembre 2024, intitulé +Déclaration du Secrétariat du Comité Central+ du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), il est prêté à l’Etat du Sénégal l’intention de baisser les salaires et les pensions dans la Fonction publique’’.

    Il ajoute que ‘’pour étayer ces propos, le document a cité des passages d’allocutions du Président de la République et du Premier Ministre relatifs à la rationalisation des dépenses publiques, consacrés notamment aux constats d’une évolution incontrôlée de la masse salariale et de la déstructuration du système de rémunération dans la fonction publique’’.

    Selon M. Sarre, ‘’il apparait ainsi que ce communiqué prête aux Hautes Autorités du pays des intentions nullement évoquées dans leurs déclarations sorties de leur contexte’’.

    Le porte-parole du gouvernement ‘’dément formellement ces allégations dénuées de fondement’’.

    Selon lui, ‘’le gouvernement met en garde les auteurs de ces manœuvres, que la désinformation et la diffusion d’informations fausses, dans le seul but de discréditer les Institutions de la République et à des fins électoralistes, ne peuvent pas être acceptées’’.

    En conséquence, ajoute t-il, ‘’tout en encourageant le débat public contradictoire, inclusif et qualitatif sur les politiques publiques, le gouvernement appelle les auteurs de tels propos à plus de sagesse et rappelle que l’État saura faire prévaloir le droit’’.

    OID/ABB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Casamance : une exploitation abusive des réserves forestières sur fond de conflit armé 

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Casamance : une exploitation abusive des réserves forestières sur fond de conflit armé 

    +++Par Ibou Mané+++

    Bignona, 30 sept (APS) – En Casamance, les exploitants clandestins voire les trafiquants de bois d’œuvre ont coupé tellement d’arbres que les populations locales sont obligées de s’aventurer dans des zones interdites contrôlées par des groupes armés.

    Selon l’environnementaliste Haïdar El Ali, c’est environ 10 000 hectares de forêts de cette partie du pays qui sont partis en fumée entre 2010 et 2015. C’est dire que l’exploitation abusive et clandestine de la forêt sur fond de conflit armé est devenue au fil des années une des principales sources de conflits sociaux.

    D’ailleurs quelques événements macabres notés ces dernières années en Casamance trouvent leurs racines dans la tension croissante voire la rivalité autour des ressources forestières. C’est le cas, il y a près d’une quinzaine d’années au niveau de la localité de Tamp, dans la Communauté rurale, où à l’époque à  Boutoupa-Camaracounda.

    Ici, c’est une vingtaine de personnes originaires des villages d’Agnak et de Fanda, partis à la cueillette de produits forestiers qui avaient vu leurs oreilles gauches sectionnées par des bandes armées supposées appartenir au mouvement irrédentiste casamançais.

    Par cet acte, les éléments armés entendaient signifier aux populations de ne plus s’aventurer au niveau des vergers encore moins en brousse, avaient rapporté des sources concordantes.

    Mais c’est d’abord à Diagnon, dans la communauté rurale d’Adéane que le summum de l’horreur sera atteint dans le cadre de cette rivalité croissante qui opposait les communautés et les bandes armées qui squattaient leurs forêts et ce, suite au massacre perpétré le 21 novembre 2011 attribué là également à des éléments supposés appartenir au MFDC et qui a occasionné la mort de 11 civils.

    Des victimes, un groupe de scieurs, qui s’étaient aventurés dans la forêt classée de Bissine à quelques encablures de la frontière Bissau-guinéenne pour couper des arbres et qui ont été froidement abattues par des hommes armés.

    Une manière pour ces derniers de marquer leur pré-carré et d’empêcher aux populations de toucher à leurs sources de revenus, leur gagne-pain.

    Preuve que l’exploitation des ressources forestières était devenue un sujet explosif en Casamance, Bofa-Bayotte ! C’est dans cette localité de la commune de Nyassia qui jouxte le village de Toubacouta, où furent massacrées le 6 janvier 2018 treize (13) personnes.

    Une funeste opération qui, selon des sources concordantes, porte l’empreinte d’une quinzaine d’éléments lourdement armés d’Ak 47 et supposés appartenir à Atika, la branche armée du MFDC. Des éléments armés qui ont également laissé derrière eux six (06) blessés.

    Un drame qui serait la résultante d’un double contentieux entre le Mfdc et les coupeurs de bois mais également, entre ces derniers et le Comité Inter-villageois de gestion et de vigilance contre les coupes clandestines de bois dans la forêt de Bayotte, objet selon ladite structure, de pillage systématique. Un drame aux multiples rebondissements judiciaires et dont la page est loin d’être tournée.

    Les feux de brousse, la remontée de la langue salée, l’érosion côtière, l’ensablement des vallées et des rizières, le problème de gestion des déchets, l’exploitation et le trafic illicite de bois, etc. ! Autant de menaces réelles qui pèsent sur l’environnement en Casamance.

    Un constat amer et assez alarmant qui doit susciter aujourd’hui aussi bien chez les décideurs politiques que chez les populations un souci croissant de gestion et de développement durable des ressources forestières ; mais constituer également une préoccupation accrue de sauvegarder et de protéger la forêt.

    Une approche salutaire qui permettra aux communautés de prendre conscience de leur responsabilité notamment face à ceux qui s’adonnent au pillage de leurs ressources et de pouvoir s’impliquer dans le cadre de la protection de ces ressources.

    IM/MNF/ASB/OID/SBS/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La sensibilisation et le reboisement pour pallier au désastre forestier

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La sensibilisation et le reboisement pour pallier au désastre forestier

    +++Par Ibou Mané++++

    Bignona, 30 sept (APS) – A Diocadou, les populations ont mis en place un comité de surveillance pour lutter contre l’exploitation et le trafic illicite de bois, dans ce village de la commune de Djibidione (Bignona, nord), frontalier à la Gambie.

    ‘’Un trafiquant qui entre automatiquement dans notre secteur est aussitôt signalé, interpellé et parfois même livré aux forces de défense’’, informe A.B., un natif de cette localité pour qui la sensibilisation est de mise dans leur zone.

    ‘’Ici même la culture de chanvre indien, question sensible au niveau de la bande frontalière, est interdite’’, a-t-il averti. La sensibilisation, une démarche mise en branle également par le maire d’Oulampane pour venir à bout de ce fléau.

    ‘’Il y a des comités de veille dans certains villages qui ont dit niet à la coupe de bois dont ceux de Djalankine et de Kaloubalou où une grande partie de la forêt est aujourd’hui préservée grâce à la farouche opposition des populations à la coupe de bois’’, a indiqué l’édile d’Oulampane.

    Sagar Coly qui est d’avis que les populations doivent continuer à faire la sensibilisation et que l’armée doit également renforcer sa présence et ses moyens pour pouvoir jouer son rôle de police de sentinelle voire mettre hors d’état de nuire les trafiquants à n’importe  quel moment de la journée.

    ‘’Parce que si ces trafiquants moins armés que nos militaires osent pénétrer dans la zone avec leurs camions en pleine journée, piller nos forêts et repartir tranquillement, l’armée doit pouvoir mettre en branle des stratégies pour les traquer’’, soutient-il.

    En attendant, au nom des populations du Fogny, Sagar Coly promet de s’atteler aux reboisements et mettre également fin à la carbonisation du bois. ‘’Car si les grands arbres ont été ravagés par le trafic international les arbustes qui restent sont la proie des charbonniers qui s’installent dans nos forêts pour tout carboniser’’, déplore-t-il.

    D’où, la pertinence de mener aujourd’hui, selon Mamadou Lamine Bodian, des opérations de plantations et de reboisement, des plantations d’enrichissement dans les forêts naturelles pour essayer de faire revenir ces espèces qui se sont raréfiées.

    ‘’Dans la commune d’Oulampane nous avons produit environ 15 mille plants essentiellement des espèces locales car nous avons remarqué que plusieurs espèces sont en train de disparaître’’, soutient-il.

    Et pour l’ex-colonel des Eaux et forêts dont l’association ‘’Karamba’’ a pour but d’accompagner les collectivités territoriales dans le cadre de la gestion des ressources forestières et la formation des élus, les conséquences sont terribles car certaines espèces sont en train de disparaître de la forêt et cela ; est dramatique comme situation car elle enlève à la forêt, selon lui, sa valeur économique.

    ‘’Les programmes qui s’investissent dans la région dans le cadre de la protection de l’environnement doivent mettre l’accent sur les plantations d’enrichissement à partir des espèces locales que nous avons recensées et qui sont en train de se raréfier ; au lieu de faire des plantations massives avec des espèces exotiques’’, plaide-t-il.

    L’ex-colonel des Eaux et forêts estime que l’Etat a fait des efforts importants dans le cadre de la décentralisation de la gestion des ressources forestières. ‘’Parce que l’Etat a décentralisé environ 52% de l’ensemble des ressources forestières qui devraient être gérées par les collectivités territoriales’’, note-t-il.

    Et selon Mamadou Lamine Bodian, les communautés continuent malheureusement à incriminer les services des Eaux et forêts qui gèrent les forêts du domaine classé contrairement aux autres forêts protégées dont la gestion relève des collectivités.

    ‘’Les communes ne mettent pas l’accent justement sur la protection de ces forêts et sur la valorisation des filières forestières notamment les fruits forestiers. Si on met l’accent sur cet aspect et que les populations voient qu’elles peuvent améliorer sensiblement leurs revenus à partir de ces fruits-là, elles contribueraient à la protection de ces forêts’’, espère-t-il.

    IM/MNF/ASB/OID/SBS/AB

  • SENEGAL-MEDIAS-TIC / Conférence sur la câblodistribution, mardi

    SENEGAL-MEDIAS-TIC / Conférence sur la câblodistribution, mardi

    Dakar, 30 sept (APS) – Le Consortium des câblodistributeurs du Sénégal organise une conférence sur la câblodistribution, mardi, à partir de 15h, à la Maison de la Presse Babacar Touré, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    La même source indique que cette conférence va réunir toute la chaîne de valeurs des médias, des universitaires et des personnes ressources pluridisciplinaires.

    Les participants débattront des thèmes suivants : ‘’ La câblodistribution face au défi de l’employabilité’’ et ‘’La partition de la câblodistribution sur la stratégie de souveraineté numérique’’.

    OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la situation des comptes publics

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la situation des comptes publics

    Dakar, 27 sept (APS) – La situation des finances publiques léguées par l’ancien régime qui fait ressortir des ‘’données erronées’’ sur la dette et le déficit, selon les nouveaux dirigeants est le principal sujet au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont dénoncé, jeudi, à Dakar, la publication de ‘’données erronées’’ par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays, la dette et le déficit budgétaire notamment.

    Ousmane Sonko ‘’sort le livre noir de Macky Sall’’, affiche à la Une WalfQuotidien. ‘’Le nouveau régime a hérité un pays en lambeaux, surendetté. Les révélations sont du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération. En conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre de la Justice et le Secrétaire général du gouvernement, Abdourahmane Sarr affirme que la dette centrale de l’Etat est à plus de 15 000 milliards de francs Cfa, soit 83,7% du Pib, et un déficit budgétaire de 10,4% du Pib. Des chiffres, précise-t-il, loin de ceuх publiés par l’ancien régime’’, rapporte Walf.

    Alors que cette conférence de presse du gouvernement coïncide avec les commémorations du naufrage du navire Le Joola, le quotidien Bës Bi indique que ‘’Ousmane Sonko présente une épave’’. ‘’C’est un Premier ministre qui fait son entrée, tout de blanc vêtu, le visage grave. Entouré des ministres de l’Economie, de la Justice, de l’Enseignement supérieur et le secrétaire général du gouvernement, il a fait observer une minute de silence en l’honneur des victimes du naufrage du bateau Le Joola. Il lui a été reproché d’avoir organisé ce rendez-vous médiatique en ce jour de deuil qu’il va sans doute noyer.

    Ousmane Sonko a compris l’enjeu de cette opération de communication- parce que c’en était une qui peut être mal vue. Il a peint un tableau économique et financier sombre. Déficit budgétaire, dette, fausses données… Macky Sall, Amadou Ba, Moustapha Ba, Abdoulaye Daouda Diallo sont +responsables+ de la situation du pays et ils doivent s’expliquer’’, écrit le journal.

    ‘’Le Sénégal de Macky Sall est semblable à ces cygnes qui sont si beaux et si majestueux sur l’eau qu’on en arrive à oublier qu’ils marchent en claudiquant sur terre. Sous le vernis habilement lustré se cache une réalité cruelle, un tableau cauchemardesque : un surendettement largement au-dessus de la marge communautaire et un déficit budgétaire abyssal associés à ++ la gabegie, la mauvaise gouvernance, la corruption, la concussion, le détournement de fonds et l’accaparement de biens publics+’’, déplore l’éditorialiste de Le Soleil.

    Selon Vox Populi, Ousmane Sonko ‘’fait l’état des lieux et des leurres’’ sur fond de ‘’révélations explosives’’. Le Premier ministre estime que ‘’le régime du Président Macky Sall a menti au peuple, aux partenaires, en falsifiant les chiffres publics’’. Dans sa ligne de mire, note le journal, il y a ‘’les ministres des Finances Moustapha  Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le Président Macky Sall’’, lesquels, selon lui, ‘’devront expliquer aux Sénégalais pourquoi et comment ils pu plonger le pays dans cette situation’’.

    ‘’Situation catastrophique et tronquée des finances publiques, l’ancien régime à la barre’’, titre Sud Quotidien, qui écrit : ‘’ Plus de 2500 milliards utilisés sans que le Trésor public ne soit au courant qu’au moment de l’effectivité, un sur financement de 605 milliards pour payer des dépenses non budgétisées, une dette centrale, hors secteur parapublic, qui atteint 15664 milliards à fin 2023 contre 13772 milliards annoncés: voilà quelques-unes des informations révélées par le nouveau gouvernement qui accuse le régime sortant d’avoir falsifié les chiffres sur la situation financière réelle du Sénégal et d’avoir livré des données erronées aux Partenaires techniques et financiers (PTF). Pour le Premier ministre Ousman Sonko, +Moustapha Ba, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le président Macky Sall devront s’expliquer devant les Sénégalais’’

    Selon L’Info, ‘’le régime de Bassirou Diomaye Faye évente un carnage financier’’. ‘’Les révélations hier, du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération font froid dans le dos. Elles laissent voir une vaste opération de maquillage des chiffres sur la dette publique et le déficit budgétaire du pays. Du moins si on en croit Abdourahmane Sarr qui a rendu public le raрport sur la situation des finances publiques, commandité par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye dès son accession à la tête du pays’’, rapporte le journal.

    ‘’Dérapages financiers, mauvaise gouvernance, +détournement+ des deniers publics, +falsification+ de chiffres, +fausses déclarations+ de dette et du déficit public du pays aux partenaires internationaux. Ce sont ces accusations que le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement ont portées sur le régime précédent lors de la conférence de presse d’hier. Ils ont présenté un état des lieux de la gouvernance de Macky Sall, de 2012 à 2024’’, souligne L’Observateur, qui affiche à la Une ‘’+Sall+ Mackyallage’’.

    OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le discours du chef de l’Etat à la tribune de l’ONU et le processus électoral

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le discours du chef de l’Etat à la tribune de l’ONU et le processus électoral

    Dakar, 26 sept (APS) – Le premier discours du chef de l’Etat sénégalais Bassirou Diomaye Faye à l’Assemblée générale de l’ONU et les recours introduits par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) pour faire annuler le décret portant convocation du corps électoral le 17 novembre sont au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Un discours qui fera date’’, dit Le Soleil au sujet de la première allocution prononcée par Bassirou Diomaye Faye, mercredi, à l’Assemblée générale des Nations Unies.

    Le journal souligne que ‘’devant cette haute tribune, le président de la République a décliné la vision claire du Sénégal pour un monde juste, solidaire et de paix, où la dignité humaine est sauvegardée. Une vision qui contraste, selon lui, par la situation actuelle du monde secoué par des crises nombreuses, notamment celle qui touche les pays du Sahel ainsi que la guerre entre Israël et Gaza’’.

     »Pour Bassirou Diomaye Faye, ajoute la publication, que ce soit en Palestine, en Israël ou au Sénégal, chaque être humain aspire à vivre dans un monde meilleur. Mais, il a tenu à dénoncer l’inertie des Nations unies face à ces tueries qui ont lieu en Afrique, au Proche-Orient et dans d’autres parties du monde. Souvent, dans ces conflits, le droit international est foulé au pied et les principes des Nations unies non respectés. Ce monde troublé dont parle le président sénégalais fait face à une remise en cause du multilatéralisme et du multiculturalisme’’.

    Le Soleil note qu’aux ‘’promoteurs de la pensée unique et de la diversité’’, le chef de l’Etat sénégalais répond que ‘’nul n’a le pouvoir d’imposer sa vision du monde aux autres. C’est dire que c’est un Bassirou Diomaye Faye direct et sans complexe qui s’est adressé aux grands de ce monde’’.

     »’Ce discours fort et retentissant a bien porté la voix du Sénégal à cette tribune des Nations Unies. Le Président Faye dont la politique est fondée sur la justice et l’équité a bien été au rendez-vous des grands de ce monde’’, dit le journal.

    L’As se fait écho du ‘’vibrant plaidoyer de Bassirou Diomaye Faye’’ à la tribune de l’ONU. ‘’Le chef de l’Etat a interpellé les Nations unies sur les difficultés auxquelles le monde est confronté, notamment les conflits, les inégalités et la crise climatique en les invitant à jouer pleinement leur rôle de médiateur et de garant de la paix’’, écrit le quotidien.

    Pour son premier discours à la tribune des Nations Unies ce mercredi, L’Observateur relève que ‘’le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé le monde à repenser les responsabilités collectives et à assurer que les principes fondamentaux des Nations Unies continuent de porter la promesse d’un monde plus juste et plus équitable’’.

    Un ‘’message puissant aux puissances’’ sur la Palestine et le Sahel, note le quotidien Bës Bi qui écrit : ‘’Le président de la République a fait une déclaration forte à la tribune des Nations Unies, ce mercredi. Dans son blanc de paix, Bassirou Diomaye Faye a lancé un message urbi et orbi pour mettre l’humain au centre de l’agenda international. Il a surtout appelé à plus d’attention sur le terrorisme au Sahel, à plus d’action sur la question de la Palestine’’.

    Le même journal s’intéresse aux élections législatives anticipées du 17 novembre et rapporte que l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) a saisi le Conseil constitutionnel de deux recours et un autre à la Cour suprême pour faire annuler le décret présidentiel portant convocation du corps électoral.

    En outre, souligne la publication, ‘’une requête en procédure accélérée déposée à la Cour de justice de la Cedeao et portée par Khalifa Sall et huit autres responsables de l’ATEL pour violation de leurs droits civils et politiques et leurs droits de l’homme, notamment le protocole additionnel de la Cedeao sur la bonne gouvernance, la charte africaine des droits de l’homme et d’autres instruments juridiques internationaux et nationaux de protection des droits’’.

    Selon Sud Quotidien, ‘’l’opposition engage la bataille judiciaire’’ pour l’annulation du processus électoral. ‘’ Les responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) ont engagé la bataille contre l’Etat du Sénégal en vue de faire annuler le processus en cours pour les élections législatives. En effet, ils ont attaqué le décret portant convocation du corps électoral, celui portant répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental et tous les autres textes subséquents pris par le régime en place dans le cadre de la conduite du processus en vue des élections législatives anticipées du dimanche 17 novembre devant la Cour suprême, le Conseil constitutionnel, et la Cour de justice de la CEDEAO’’, indique Sud.

    L’opposition ‘’S’ATEL au combat’’ pour l’annulation du processus électoral, dit Le Quotidien.

    Concernant les législatives toujours, EnQuête parle de ‘’l’heure des grandes manœuvres’’ pour la constitution de coalitions. ‘’A l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le paysage politique sénégalais se recompose à travers la formation de nouvelles coalitions. Dans ce contexte électoral tendu, chaque formation politique tente de s’adapter et de s’organiser pour maximiser ses chances de succès alors que les anciennes alliances se fracturent et que de nouvelles dynamiques émergent’’, écrit le journal.

    OID/SKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent hommage à Amadou Mahtar Mbow

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent hommage à Amadou Mahtar Mbow

    Dakar, 25 sept (APS) – ‘’Un siècle d’humanisme se referme’’, ‘’Un baobab s’effondre’’, ‘’Une vie cent fins’’, ‘’témoin de son époque et figure incontournable de la scène nationale sénégalaise’’, ‘’un patrimoine mondial’’: les quotidiens reçus mercredi à l’APS rendent hommage à l’ancien Directeur général de l’Unesco, Amadou Mahtar Mbow, décédé, mardi, à l’âge de 103 ans.

    Selon le quotidien Bës Bi, ‘’une bibliothèque s’est éteinte avec le rappel à Dieu du professeur Amadou Mahtar Mbow. C’est un pan de l’histoire du Sénégal qui s’effondre’’. Le journal revient sur le parcours de ‘’cette personnalité emblématique, enseignant, homme politique et premier Noir Directeur général de l’Unesco’’ et note que depuis l’annonce de son décès, ‘’les réactions et témoignages se sont enchainés sur cette figure incontournable du monde intellectuel’’.

    ‘’’Un siècle d’humanisme se referme’’, selon L’As qui écrit : ‘’Beaucoup ne peuvent se targuer d’avoir sa longévité. Beaucoup ne peuvent se targuer, d’avoir son parcours. Amadou Mahtar Mbow est un météore aux confluents de deux siècles qu’il a su illuminer. C’est un passeur d’humanité et d’excellence. Né à Louga en 1921, il fait partie du cercle fermé des rares Sénégalais qui portent à eux seuls le prestige de tout un pays. Comme Senghor, Cheikh Anta Diop, Souleymane Bachir Diagne, Baye Niasse, Sadio Mané, son nom se confond avec le Sénégal à l’étranger’’.

    Le Quotidien salue ‘’une vie cent fins’’. ‘’Amadou Mahtar Mbow est un mortel : il est décédé hier à l’âge de 103 ans, après avoir traversé les époques et les générations. Mais, il restera éternel comme le montre sa longévité au service de son pays. C’est le dernier plus grand témoin de l’histoire politique moderne du Sénégal. Le dernier des 10 ministres du premier gouvernement du pays mis en place le 20 mai 1957. Le dernier père fondateur du Sénégal en vie après les décès de Senghor, Dia, Abdoulaye Ly, entre autres, qui étaient les poutres d’une Nation sénégalaise en construction. Il l’a accompagnée jusqu’après l’âge adulte en mettant son expertise, son expérience et son amour à son service’’, souligne la publication.

     »Amadou Mahtar Mbow, à jamais !’’, s’exclame Sud Quotdien, soulignant que c’est ‘’un monument de l’éducation et de la culture, le père du Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication qui s’est effondré’’.

    Selon Le Soleil, ‘’un baobab s’affaisse’’. Le journal qui salue ‘’une vie au service de la mémoire et de l’identité’’ se fait écho des hommages unanimes à ‘’un géant de la vie politique sénégalaise’’. Dans le quotidien, le chef de l’Etat souligne que Amadou Mahtar Mbow ‘’laisse un héritage inestimable marqué par son combat pour une justice éducative et culturelle mondiale’’.    

     »Témoin de son époque et figure incontournable de la scène nationale sénégalaise, le quotidien EnQuête souligne que Amadou Mahtar Mbow n’a jamais cédé à l’idée de prendre un repos pourtant bien mérité. Son parcours exceptionnel, marqué par des engagements tant au Sénégal qu’à l’échelle internationale, fait de lui une personnalité unanimement respectée dans un pays souvent traversé par des polémiques. Monsieur Mbow, l’un des rares personnages publics à susciter une telle admiration sans contestation, a reçu l’hommage de son peuple bien avant son décès. Il y a trois ans, à l’occasion de son centenaire,  »de nombreux compatriotes lui ont rendu un vibrant hommage, exhortant les jeunes générations à s’inspirer de son impressionnant parcours’’.

    Le Sénégal a perdu ‘’son patrimoine mondial’’, dit WalfQuotidien.  »Amadou Makhtar Mbow, un nom qui brille au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Son parcours durant sa vie d’ici bas a inspiré des générations mais dans les faits, il reste une copie unique. L’Homme a vécu avec ses convictions.

    Il était l’incarnation de la sacralité de la parole. Dans un monde où le reniement est le sport favori de la classe politique, le patriarche Amadou Mahtar Mbow était d’une honnêteté remarquable. En témoignent ces innombrables mérites et l’avalanche de louanges qu’anonymes comme célébrités lui ont bien évidemment réservés. A juste titre. En ces heures de deuil quasi national, son legs ne doit pas être vain’’, écrit Walf.

    OID/SKS

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès d’Amadou Mahtar Mbow

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès d’Amadou Mahtar Mbow

    Dakar, 24 sept (APS) – L’ancien Directeur général de l’Unesco de 1974 à 1987, Amadou Mahtar Mbow, est décédé dans la nuit de lundi à mardi à Dakar, à l’âge de 103 ans, a-t-on appris du journaliste As Mademba Ndiaye.

     »Amadou Mahtar Mbow vient de quitter ce monde dont il a été le serviteur toute sa vie. Il fait partie de ceux et celles qui ont mené une vie utile pour le genre humain. A 103 ans, il peut reposer en paix. Que le Firdaws (paradis) soit sa demeure (….) », écrit As Mademba Ndiaye dans un hommage sur X.

    Universitaire et homme politique, Amadou Mahtar Mbow a fait ses études supérieures en France. Il a enseigné l’histoire et la géographie et a été ministre de l’Education, puis de la Culture, entre 1966 et 1970. Il a été directeur général de l’Unesco pendant treize ans.

    Amadou Mahtar Mbow a présidé en juin 2008 les Assises nationales du Sénégal ainsi que la Commission nationale de réformes des institutions (CNRI).

    Le Sénégal a célébré en mars 2021 le Centenaire de Amadou Mahtar Mbow, sous le parrainage de l’ancien chef de l’Etat Macky Sall.

    L’évènement a été marqué par la tenue d’un colloque international et d’une exposition sur la vie et à l’œuvre du professeur Amadou Mahtar Mbow.

    Les thèmes ‘’Amadou Mahtar Mbow, l’éducateur émérite’’, ‘’Amadou Mahtar Mbow, le visionnaire : actualité du Nouvel Ordre Mondial de l’information et de la Communication (NOMIC) et du consensus’’ ainsi que ‘’Amadou Mahtar Mbow, permanence d’un engagement politique et citoyen’’ étaient au menu des débats.

    La deuxième université publique de Dakar construite à Diamniadio porte son nom.

    Lors de la séance de clôture des Assises nationale, en 2009, Amadou Mahtar Mbow déclarait que ‘’notre destin n’est inscrit dans aucune fatalité’’ non sans relever que  »rien ne changera sans l’effort des volontés de tous ceux dont le destin est en cause ».

    ‘’Il n’y a pas, dans la vie d’un peuple, de situations qui ne puissent changer. Tout peut changer, mais rien ne changera sans l’effort des volontés de tous ceux dont le destin est en cause. Notre destin n’est inscrit dans aucune fatalité. C’est à nous qu’il appartient de le forger pour nous-mêmes, et par nous-mêmes, et pour l’avenir de nos enfants et de nos petits enfants. Mais l’avenir on le fait, et on le fait dès maintenant, en commençant d’abord par résoudre les problèmes d’aujourd’hui et en menant des actions pouvant influencer positivement l’évolution ultérieure’’, disait-il.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de trente candidats à l’émigration irrégulière

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de trente candidats à l’émigration irrégulière

    Dakar, 24 sept (APS) – La découverte d’une pirogue au large de Dakar avec les corps de trente migrants en état de décomposition avancée est un des sujets au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’information a suscité une vive émotion dans la soirée du dimanche. Une pirogue découverte au large de Dakar avec des corps en état de décomposition avancée. La Marine en a dénombré 30. Un acteur du secteur estime que ça devrait être l’embarcation partie de Mbour il y a deux mois sans nouvelles’’, écrit le quotidien Bës Bi.

    Libération livre ‘’les témoignages de l’horreur’’. Dans le journal, un pêcheur confie : ‘’La pirogue avait le drapeau allemand et cela renseigne qu’elle vient de Mbour. On s’est approché mais l’odeur qui s’y dégageait était horrible. Il n’y avait que des squelettes’’. ‘’L’autre détail important est l’absence d’eau dans la pirogue. En effet, cela renseigne que les candidats au +Barça walla barsakh+ se sont perdus en mer durant plusieurs semaines avant de mourir de faim et de soif. Une terrible fin…’’, rapporte Libération.

    ‘’Jusqu’où ça va aller, car le drame de l’émigration ne s’estompe pas ? Et les tragédies s’enchaînent sur nos côtes, qui deviennent des mouroirs pour ces candidats à l’émigration irrégulière. Après le naufrage de Mbour, qui a fait au moins 40 morts, une pirogue avec 30 corps sans vie a été découverte le dimanche 22 septembre 2024 en début de soirée à Ouakam, qui a déjà subi un drame pareil il y a quelques mois’’, écrit Le Quotidien.

    S’intéressant à la provenance de cette pirogue, Vox Populi souligne : ‘’Moins de 24 heures après la découverte macabre d’une embarcation à la dérive, au large des Mamelles avec des dizaines de corps sans vie en état de décomposition avancée, les langues ont commencé à se délier. A Yoff, localité d’où sont originaires les pêcheurs ayant croisé la route de la pirogue dans laquelle gisaient les corps sans vie, des témoignages d’acteurs du secteur  croient savoir qu’il s’agit de l’embarcation en provenance de Mbour qui était restée sans nouvelle, depuis plus d’un mois’’.

    ‘’Le drame de trop’’, dit EnQuête qui estime que l’émigration irrégulière est ‘’une faillite collective’’. La publication rapporte que ‘’du 1er janvier au 15 septembre 2024, 26 758 migrants ont atteint les côtes des îles Canaries à bord de 394 pirogues, selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur. C’est presque le double par rapport à la même période en 2023, où il a été enregistré 14 454 migrants pour 258 embarcations, soit une augmentation de 85,1% en 2024, selon les chiffres du gouvernement espagnol. Parallèlement, le nombre de morts et de disparus a également sensiblement augmenté, avec leurs lots de rêves brisés, de familles dévastées et une jeunesse qui choisit l’exil, faute de perspectives viables’’.

    En politique, le même journal signale que Khalifa Sall et cie passent à ‘’l’offensive’’ en perspective des élections législatives du 17 novembre. ‘’À moins de deux mois des élections législatives prévues le 17 novembre prochain, une nouvelle coalition politique vient de voir le jour. Elle est baptisée Samm Sa Kaddu, « Sauver le Sénégal ». Ce front est constitué de plusieurs partis et mouvements politiques. Parmi eux, on retrouve des formations comme le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), l’Alliance pour la renaissance et la citoyenneté (Arc), Taxawu Sénégal, Les Serviteurs, le Parti de la renaissance et de la prospérité (PRP), I’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir) ainsi que Gueum Sa Bopp. Une diversité politique présentée comme une force destinée à rassembler les aspirations de plusieurs segments de la société sénégalaise’’, écrit le journal.

    A quelques jours de la rentrée scolaire, Sud Quotidien met en exergue les ‘’grands défis qui attendent l’école’’. ‘’Malgré tous les efforts consentis par les divers régimes qui se sont succédé à la tête du pays, l’école sénégalaise peine encore à atteindre le niveau de performance requis pour conforter son ambition  d’excellence. En témoigne la relative baisse du taux d’admission au Bac et du Bfem notée pour cette année. A quelques jours de l’ouverture des classes pour l’année académique 2024-2025, l’occasion semble propice pour revisiter les grands défis qui attendent l’école. Des défis qui ont pour noms déficit d’enseignants, de classes et de tables-bancs, floraison d’abris provisoires, forte déperdition scolaire, grèves cycliques’’, selon Sud.

    OID