Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-ARMEES-SANTE / La zone militaire N°1 a collecté 140 poches de sang pour le CNTS (DIRPA)

    SENEGAL-ARMEES-SANTE / La zone militaire N°1 a collecté 140 poches de sang pour le CNTS (DIRPA)

    Dakar, 18 sept (APS) – La zone militaire N°1, couvrant la région de Dakar, a collecté mercredi, 140 poches de sang au profit du Centre national de transfusion sanguine, a-t-on appris de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    ‘’Don de sang par les militaires de la Zone militaire N°1. Le centre national de transfusion sanguine a procédé à la collecte de 140 poches de sang ce 18 septembre 2024’’, indique la DIRPA sur son compte X.

    Elle précise que les donneurs sont du Bataillon d’artillerie, du Bataillon hors rang et de la Direction du service des matériels des Armées.

    Selon la même source, ‘’les Armées comptent effectuer régulièrement’’ cette activité pour ‘’répondre à la forte demande nationale dans ce domaine’’.

    Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a lancé, lundi, un appel aux dons de sang.

    ‘’Les réserves de sang du CNTS sont faibles. Chaque minute compte. Dès demain 8h, RDV au CNTS pour un geste qui ne prend que quelques minutes mais peut offrir des années de vie. Partagez ce liquide précieux avec ceux qui en ont besoin’’, indiquait le message.

    OID/ABB

  • SENEGAL-SECURITE / Sangalkam : arrestation de trois suspects du cambriolage d’un service de transfert d’argent (gendarmerie)

    SENEGAL-SECURITE / Sangalkam : arrestation de trois suspects du cambriolage d’un service de transfert d’argent (gendarmerie)

    Dakar, 18 sept (APS) – La Gendarmerie nationale a annoncé, mercredi, l’arrestation de trois (03) suspects dans l’affaire du cambriolage d’un service de transfert d’argent à Sangalkam, dans le département de Rufisque.

     »Les investigations menées par la compagnie de Rufisque, appuyée par la section de recherches de Dakar ont abouti à l’interpellation, ce 17 septembre vers 03 heures, de trois (03) suspects présentant des indices graves et concordants qui présument de leur participation à ce cambriolage’’, indique la gendarmerie dans un communiqué rendu public.

    Elle rappelle que le Haut commandement avait aussitôt ouvert une enquête suite au cambriolage perpétré dans la nuit du 13 au 14 septembre 2024 dans une boutique de transfert d’argent à Sangalkam.

    Selon le communiqué, ‘’les malfaiteurs encagoulés à bord d’un véhicule Pick-up, armés de fusils de chasse, auraient emporté une forte somme d’argent estimée à 20 millions de francs CFA et des téléphones portables’’.

    L’enquête se poursuit, indique la Gendarmerie, assurant qu’elle ‘’reste engagée dans sa dynamique pour garantir la sécurité et la tranquillité publique sur l’ensemble du territoire national’’.

    OID/SBS/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Changements climatiques: vers une feuille de route d’évaluation des pertes et dommages

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Changements climatiques: vers une feuille de route d’évaluation des pertes et dommages

    Dakar, 13 sept (APS) – La Direction du Changement climatique, de la transition écologique et des financement verts a organisé, jeudi, à Dakar, un atelier consacré à l’élaboration d’une feuille de route nationale sur les pertes et dommages liés aux changement climatiques.

     »Face aux limites de l’adaptation, nous devons mettre en place des techniques d’évaluation des pertes et dommages causés par le réchauffement climatique’’, a déclaré Madeleine Diouf Sarr, directrice du Changement Climatique, de la Transition Ecologique et des Financement Verts.

    Elle a expliqué que cet atelier vise à réfléchir sur la prise en charge au niveau national de la problématique des pertes et dommages causés par le changement climatique, après la mise en place du fonds dédié à ce phénomène.

    S’exprimant au nom du ministre de l’Environnement et de la Transition Ecologique, Sana Diop Dieng, a déclaré s’attendre, à la fin de cette rencontre, à  »une feuille de route » qui servira de référentiel pour mesurer l’ampleur des pertes et dommages et pouvoir ainsi mobiliser des fonds ».

     »Le Sénégal, malgré les efforts d’adaptation et d’atténuation, subit des pertes et dommages considérables liés au réchauffement climatique du fait, notamment, de sa façade Atlantique de 700 km’’, a souligné la conseillère technique.

    Selon Boubacar Fall, vice-président du Comité national sur les changements climatiques (COMNACC),  »la question des pertes et dommages s’est invitée comme un troisième pilier, en plus de l’adaptation et de l’atténuation », estimant qu’il  »est donc impératif de trouver les voies et moyens de quantifier ces pertes et dommages’’.

    Des fonds existent au niveau international, mais pour y accéder, a t-il expliqué, il faut des documents bien structurés. ‘’Il faut évaluer, il faut quantifier pour prouver que notre adaptation à atteint ses limites et qu’en conséquence nous voulons des ressources pour pouvoir prendre en charge les pertes et dommages causés par le changement climatique’’, a-t-il soutenu.

    MYK/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la dissolution de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la dissolution de l’Assemblée nationale

    Dakar, 13 sept (APS) – La dissolution de l’Assemblée nationale et la convocation d’élections législatives anticipées le 17 novembre sont largement commentées par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Il n’y a pas eu de surprise. Le président de la République a dissous l’Assemblée nationale. Dans un message à la nation de 13 minutes, dans son costume africain sombre, il a donc décidé de rebattre les cartes. Mais d’abord en procédant à une véritable plaidoirie pour justifier sa décision. Il a fait état de blocage de sa politique par la majorité parlementaire qui a +décidé de ramer à contrecourant de la volonté du peuple sénégalais, pourtant clairement exprimée au soir du 24 mars 2024’’, note le quotidien Bës Bi.

    ‘’Diomaye met fin au suspense’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a finalement mis fin au suspense en annonçant lors de son message à la Nation d’hier, jeudi, la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue des élections législatives anticipées le 17 novembre. Annonçant également la publication d’un rapport validé par la Cour des comptes sur la mauvaise gestion de son prédécesseur. Le chef de l’Etat a accusé l’Assemblée nationale de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du projet sur la base duquel il a été élu’’.

    EnQuête parle d’une ‘’première historique’’ au Sénégal.

    ‘’Si la dissolution est une prérogative constitutionnelle du chef de l’État et que tout le monde s’attendait à une dissolution de la présente législature, il faut noter que la méthode a été fortement décriée. En tous les cas, par son acte, le Président Diomaye entre dans les annales en devenant le premier président de la République au Sénégal à dissoudre l’Assemblée nationale. Souvent cité comme étant le seul précédent, 2001 est un mauvais exemple. À l’époque, Abdoulaye Wade avait fait adopter par référendum une nouvelle Constitution et avait profité des dispositions transitoires qui lui avaient permis d’aller aux législatives sans dissolution préalable de l’Assemblée nationale. C’est donc pour la première fois de son histoire que le Sénégal va rester soixante jour sans Assemblée nationale’’, souligne le journal.

    L’Info voit cette dissolution comme ‘’le coup de grâce de Diomaye à Benno’’, majoritaire à l’Assemblée nationale. ‘’Sans aucune surprise, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué par la même occasion, les prochaines législatives le dimanche 17 novembre 2024’’, dit le journal.

    Selon cette publication, ‘’c’est un Bassirou Diomaye Diakhar Faye visiblement revanchard qui s’est adressé hier à la nation, pour porter publiquement le coup de grâce au régime déchu de Macky Sall. Tout dans la gestuelle du chef de l’Etat s’est révélée grave, pour annoncer dès le départ, ce qui devait être les derniers instants de la représentation nationale. Et ce que tout le monde redoutait, arriva enfin. Le président de la République, sans sourciller, a prononcé la dissolution de la représentation nationale’’.

    Pour Le Quotidien, ‘’Bassirou Diomaye Faye valide la volonté de Ousmane Sonko’’. ‘’Si certains avaient espéré que la dissolution de l’Assemblée allait être prise après la Déclaration de politique générale, la divine surprise ne s’est pas produite : le Président a acté la dissolution de l’institution et validé le refus du Premier ministre de se soumettre à cet exercice constitutionnel. Si BDF se défend d’avoir +dupé+ le Peuple sénégalais, cet engagement non respecté va le poursuivre durant son quinquennat, comme Macky Sall qui n’avait pas réduit son mandat après avoir pris un tel engagement. On lui a toujours rappelé qu’une parole présidentielle est sacrée’’, note la publication.

    La dissolution de l’Assemblée nationale ‘’était devenue un secret de Polichinelle’’, selon le quotidien L’As sur fond d’intérrogation : ‘’’Mais dans un contexte politico-social peu reluisant, surtout avec la recrudescence de l’émigration irrégulière, le Président Bassirou Diomaye Faye ne prend-il pas un risque avec ces prochaines élections législatives prévues le 17 novembre prochain?’’.

    ‘’Aux urnes, le 17 novembre !’’, s’exclame à la Une Le Soleil, qui rappelle, dans un éditorial intitulé ‘’Clarifications’’:  »Un pouvoir qui s’installe, c’est toujours un nouveau départ. En mettant le bulletin du nouvel élu dans l’urne, les électeurs ont aussi pris le soin de glisser dans l’enveloppe leurs frustrations et leurs espoirs. Ils élisent pour changer. Ils élisent pour fixer un autre cap. Ils élisent pour prendre un… nouveau départ’’, 

    ‘’Or, souligne l’éditorialiste, comment changer les choses quand une ancienne majorité, en rupture avec la nouvelle confiance exprimée par nos compatriotes, en mars dernier, s’accroche à ses privilèges et plante des clous sur le chemin de cette espérance de mieux-être ? La majorité sortante a montré, par son rejet du projet de loi visant la dissolution du Conseil économique sociale et environnemental et du Haut conseil des collectivités territoriales et par son refus, auparavant, du débat d’orientation budgétaire, toute sa capacité d’obstruction. Le président de la République a besoin d’une majorité confortable pour dérouler son programme’’.

    OID/SKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Voici l’intégralité du message à la Nation du chef de l’Etat

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Voici l’intégralité du message à la Nation du chef de l’Etat

    Mes chers compatriotes,

    Le 24 mars 2024, le Peuple Sénégalais a fait le choix de la rupture et de la transformation systémique en m’élisant au premier tour de l’élection présidentielle. Ce scrutin historique, tenu dans un contexte de recul de nos droits fondamentaux les plus élémentaires, fut imposé par un Peuple debout ; Un Peuple qui a préféré le courage à la résignation.

    Cette confiance populaire m’honore et inspire la détermination de la politique de la Nation que la Constitution me confère. Elle m’inspire dans la mission que j’accomplis pour penser notre avenir commun et pour rompre d’avec les méthodes de gouvernance anachroniques, au regard des exigences renouvelées de notre société politique.

    Dès mon installation, j’ai entrepris de faire l’inventaire, comme m’y oblige l’article 1.7 de la loi portant Code de transparence dans la gestion des Finances publiques. Les résultats de l’audit soumis à ce jour à la Cour des Comptes pour validation font ressortir une gestion publique empreinte de légèretés qui ont occasionné des dérapages volontairement cachés dans la gestion des finances publiques, avec une évolution incontrôlée de la masse salariale, de la dette et des intérêts de la dette, une non maîtrise des subventions et un dérapage dans les tirages sur ressources extérieures.

    Les manquements notés ont entrainé une détérioration grave du cadre des finances publiques de notre pays. Le gouvernement, après échanges avec les partenaires techniques et financiers et les autres partenaires reviendra largement sur le sujet et le rapport approuvé par la Cour des comptes fera l’objet d’une publication.

    D’ores et déjà, je tiens à assurer que les responsabilités seront situées à tous les niveaux de la chaîne administrative et politique.

    Mes chers compatriotes,

    Mon serment, devant Dieu et la Nation, d’honorer nos institutions est trempé du sang des sénégalais tombés, l’idéal national en bandoulière, lors des nombreuses luttes pour notre démocratie.

    Malheureusement, la majorité parlementaire a décidé de ramer à contrecourant de la volonté du peuple Sénégalais, pourtant clairement exprimée au soir du 24 mars 2024.

    D’abord, en refusant, le 29 juin 2024, de tenir le débat d’orientation budgétaire pourtant obligatoire, pour le motif simpliste d’une supposée attaque reçue sur le terrain politique. Cette violation d’une obligation légale prévue par l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances aura gravement contribué à ternir l’image du Sénégal aux yeux des institutions internationales.

    Ensuite, en rejetant, le jeudi 29 août 2024, le projet de révision constitutionnelle visant à concrétiser la promesse que j’ai faite au peuple de supprimer le Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), alors que la situation des finances publiques impose urgemment de rationaliser les dépenses publiques.

    Enfin, en allant jusqu’à l’usurpation des prérogatives constitutionnelles du Président de la République pour fixer une date pour la Déclaration de politique générale, en violation flagrante de l’article 84 de la Constitution et de l’article 97 de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Sans parler de la menace d’une motion de censure que cette majorité fait planer sur le gouvernement !

    Mes chers compatriotes

    En imposant, par la force du Droit, la date du 13 septembre 2024 pour la Déclaration de politique générale, il ne s’est pas agi de duper le Peuple Sénégalais mais simplement d’asseoir fermement l’autorité de la Loi. Et de rappeler, par les actes que « L’ordre politique, sous mon magistère, ne supplantera jamais l’ordre légal. ».

    Il y allait donc de mon devoir juridique, éthique et moral de ne céder la moindre parcelle de tolérance aux contempteurs de la Loi.

    J’en ai donc conclu, que le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire, dans le seul intérêt du peuple Sénégalais était une illusion. Celle-ci ayant décidé de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du Projet sur la base duquel j’ai été élu.

    Voilà pourquoi, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l’article 87 de la Constitution, et après avoir consulté le Conseil Constitutionnel sur la bonne date, le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée nationale, sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024.

    Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise.

    Aujourd’hui, plus que jamais, l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat. L’article 3 de notre Constitution rappelle que la souveraineté nationale appartient au peuple. Ce faisant, le peuple est invité à reprendre ses titres d’habilitation et à décider souverainement si l’Assemblée nationale doit refléter les aspirations profondes de changement qui se sont exprimées au soir du 24 mars 2024 ou si elle doit demeurer encore le dernier avatar bloquant d’un régime déchu.

    En tout état de cause, le gouvernement garantit la bonne organisation des élections et l’expression libre et démocratique du choix du peuple et que le meilleur gagne ! Vive la République, Vive le Sénégal.

  • SENEGAL-ENERGIE / Plusieurs régions réalimentées en électricité après une coupure de plusieurs heures

    SENEGAL-ENERGIE / Plusieurs régions réalimentées en électricité après une coupure de plusieurs heures

    Dakar, 12 sept (APS) – Une bonne partie de Dakar et d’autres régions du pays est réalimentée en électricité après la longue coupure survenue durant la journée de ce jeudi, a déclaré à l’APS le directeur de la distribution à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Oumar Diallo.

    ‘’Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour la remise en service du réseau électrique’’, a assuré M. Diallo.

    De nombreuses régions du pays ont été privées d’électricité pendant plusieurs heures, ce jeudi.

    ‘’Il y a eu un incident regrettable’’ dans les installations électriques de Hann, à Dakar, a dit Oumar Diallo, ajoutant qu’il ‘’a entraîné une coupure d’électricité généralisée dans le pays’’.

    L’incident est survenu dans un poste électrique situé dans une zone inondée en 2022, a-t-il expliqué.

    L’État a obtenu un financement avec lequel il veut ‘’moderniser’’ et augmenter la capacité de distribution d’électricité de ce poste, selon le directeur chargé de la distribution à la Senelec.

    La société de bâtiment et de travaux publics Eiffage a entamé depuis six mois les travaux, a-t-il dit.

    ‘’Ce matin, une topographe est entrée dans le poste, malgré les mesures de sécurité, de balisage et d’identification. Elle est rentrée dans la zone interdite’’, a poursuivi M. Diallo.

    Son irruption dans cette zone ‘’a créé un court-circuit très violent et entraîné la déconnexion de l’ensemble des centrales de production’’, a-t-il expliqué.

    La topographe, victime de brûlures, se fait soigner à l’hôpital Principal de Dakar, selon Oumar Diallo.

    L’incident a privé de nombreuses parties du pays d’électricité, a-t-il fait remarquer en présentant les excuses de la Senelec à ses abonnés.

    OID/ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’État annonce la dissolution de l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le chef de l’État annonce la dissolution de l’Assemblée nationale

    Dakar, 12 sept (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé, jeudi soir, dans un message à la nation, la dissolution de l’Assemblée nationale.

     »En vertu des pouvoirs qui me sont conférés par l’article 87 de la Constitution, et après avoir consulté le Conseil Constitutionnel sur la bonne date, le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée nationale, sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a dit le chef de l’Etat. 

    Il a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale pour  »demander au peuple souverain les moyens institutionnels » qui lui permettront  »de donner corps à la transformation systémique » qu’il avait  »promise ».

    Rappelant que le 24 mars 2024, ‘’le Peuple Sénégalais a fait le choix de la rupture et de la transformation systémique’’ en l’’élisant au premier tour de l’élection présidentielle, Bassirou Diomaye Faye a dit avoir constaté ‘’malheureusement, [que] la majorité parlementaire a décidé de ramer à contrecourant de la volonté du peuple Sénégalais (…)’’.

    Selon lui, cette majorité a d’abord, refusé, le 29 juin 2024, de tenir le débat d’orientation budgétaire pourtant obligatoire, pour ‘’’le motif simpliste d’une supposée attaque reçue sur le terrain politique’’. 

    ‘’Cette violation d’une obligation légale prévue par l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances aura gravement contribué à ternir l’image du Sénégal aux yeux des institutions internationales’’, a-t-il ajouté.

    Elle a ensuite rejeté, le jeudi 29 août 2024, ‘’le projet de révision constitutionnelle visant à concrétiser la promesse’’ qu’il avait faite‘’ au peuple de supprimer le Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE), alors que la situation des finances publiques impose urgemment de rationaliser les dépenses publiques’’.

    ‘’Enfin, a t-il relevé, en allant jusqu’à l’usurpation des prérogatives constitutionnelles du Président de la République pour fixer une date pour la Déclaration de politique générale, en violation flagrante de l’article 84 de la Constitution et de l’article 97 de la loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Sans parler de la menace d’une motion de censure que cette majorité fait planer sur le gouvernement !’’.

    Bassirou Diomaye Faye a souligné qu’en imposant, ‘‘par la force du Droit, la date du 13 septembre 2024 pour la Déclaration de politique générale, il ne s’est pas agi de duper le Peuple Sénégalais mais simplement d’asseoir fermement l’autorité de la Loi’’.

    Il dit vouloir rappeler, par les actes, que ‘’l’ordre politique, sous (son) magistère, ne supplantera jamais l’ordre légal’’.

    ‘’Il y allait donc de mon devoir juridique, éthique et moral de ne céder la moindre parcelle de tolérance aux contempteurs de la Loi’’, a déclaré le chef de l’Etat, qui dit en avoir conclu, que ‘’le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire, dans le seul intérêt du peuple Sénégalais était une illusion’’. 

    ‘’Celle-ci ayant décidé de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du Projet sur la base duquel j’ai été élu’’, a-t-il déploré.

    Selon lui, ‘’aujourd’hui, plus que jamais, l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat’’.

    ‘’L’article 3 de notre Constitution rappelle que la souveraineté nationale appartient au peuple. Ce faisant, le peuple est invité à reprendre ses titres d’habilitation et à décider souverainement si l’Assemblée nationale doit refléter les aspirations profondes de changement qui se sont exprimées au soir du 24 mars 2024 ou si elle doit demeurer encore le dernier avatar bloquant d’un régime déchu’’, a-t-il dit.

    Il a assuré qu’en tout état de cause, ‘’le gouvernement garantit la bonne organisation des élections et l’expression libre et démocratique du choix du peuple et que le meilleur gagne’’.

    OID/ABB

  • SENEGAL-INSTITUTION / Le président de la République va s’adresser à la Nation à 20h (officiel)

    SENEGAL-INSTITUTION / Le président de la République va s’adresser à la Nation à 20h (officiel)

    Dakar, 12 sept (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye va s’adresser à la Nation ce jeudi à partir de 20h, a t-on appris de source officielle.

    Sur son compte X (ex Twitter), la présidence sénégalaise annonce un  »message à la Nation de S.E. Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ce jeudi 12 septembre 2024 à 20h », sans plus de précisions.

    Alors que le Premier ministre doit faire sa Déclaration de politique générale (DPG) devant les députés, vendredi, l’incertitude plane sur le sort de l’Assemblée nationale.

    En effet, conformément à la Constitution, le chef de l’Etat peut dissoudre l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière

    Dakar, 12 sept (APS) – La lutte contre les réseaux de l’émigration irrégulière annoncée par le chef de l’Etat après le drame survenu à Mbour et l’incertitude sur la dissolution de l’Assemblée nationale sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le chef de l’Etat veut ‘’une traque sans répit’’ les convoyeurs, selon Le Soleil qui informe que ‘’le président de la République s’est rendu, mercredi, à Mbour, pour présenter les condoléances de la Nation, aux familles des 40 morts (bilan provisoire) à la suite du chavirement d’une pirogue dimanche dernier. Devant les populations sorties l’accueillir, le chef de l’Etat a invité les familles à mettre moins de pression sur les jeunes. Bassirou Diomaye Faye a aussi annoncé que des mesures seront prises pour intensifier la traque des convoyeurs de migrants’’.

    ‘’Diomaye à l’épreuve de la réalité’’ annonce ‘’une traque sans répit des marchands de la mort’’, dit WalfQuotidien. Selon le journal, ‘’le nouveau régime pris par les urgences est attendu sur des actes forts pour endiguer les départs massifs de jeunes à la migration, un phénomène qui décime des milliers de personnes chaque année depuis 2005-2007. Parallèlement, Bassirou Diomaye Faye et ses collaborateurs devront mettre en place des mesures pour tenter de réduire l’hécatombe sur les routes’’.

    Selon L’As, ‘’Diomaye promet l’enfer aux passeurs’’. ‘’Le président de la République était à Mbour pour présenter les condoléances de la nation suite au naufrage d’une pirogue de migrants ayant causé plus de 40 morts et autant de disparus. A la plage de Tama lodge où les corps ont été débarqués, Bassirou Diomaye Faye a promis la traque des convoyeurs jusqu’à leurs derniers retranchements par les forces de l’ordre’’, écrit la publication.

    EnQuête note que ‘’le drame qui s’est produit à Mbour le 8 septembre dernier, avec le chavirement de la pirogue des candidats à l’émigration clandestine, n’a pas laissé insensible le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a effectué le déplacement pour constater l’ampleur des dégâts et présenter ses condoléances aux familles éplorées. Il a profité de l’occasion pour annoncer une traque contre les personnes à l’origine de ces drames’’.

    ‘’Diomaye traque les passeurs’’, affiche à la Une Sud Quotidien, soulignant que ‘’le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye promet une traque sans relâche contre les convoyeurs des migrants (…)’’.

    Alors que le Premier ministre doit faire sa Déclaration de politique générale (DPG) devant les députés, le 13 septembre, Sud Quotidien signale que l’Assemblée nationale ‘’retient son souffle’’.

    Sud explique que ‘’le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye peut désormais procéder à la dissolution de la quatorzième législature et convoquer des élections législatives anticipées comme le lui suggèrent certains membres de sa coalition politique. En effet, installés le 12 septembre 2022, les députés de cette présente Assemblée nationale bouclent ce jeudi 12 septembre 2024 à minuit, le délai constitutionnel des deux ans exigé dans l’article 87 de la Constitution avant toute dissolution’’.

    Pour Le Quotidien, ‘’le président maintient le pays dans l’incertitude’’.

    ‘’La dissolution de l’Assemblée nationale, qui est sur toutes les lèvres, sera-t-elle entérinée aujourd’hui par le régime en place ? On ne saurait donner de réponse que seul le régime en place détient. Celui-ci, sur la base de la Constitution, dispose de ce droit après les deux ans d’existence de cette XIVème législature. Une dissolution qui, si elle intervient, annule de fait tout simplement la Déclaration de politique générale du PM et suscitera un débat sur la légitimité du Président Bassirou Diomaye Faye à la tête’’, écrit la publication.

    ‘’La Déclaration de politique générale (Dpg) de Ousmane Sonko aura-t-elle lieu ce 13 septembre ?’’, s’interroge le journal Bés bi qui note que ‘’le suspense est encore là’’.

    OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Mise en place d’une plateforme de financement du Programme national de Sécurité de l’Eau et de la phase 1 des Autoroutes de l’eau, jeudi

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-ACCES / Mise en place d’une plateforme de financement du Programme national de Sécurité de l’Eau et de la phase 1 des Autoroutes de l’eau, jeudi

    Dakar, 11 sept (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, préside, jeudi, la cérémonie de mise en place d’une plateforme de financement du Programme national de Sécurité de l’Eau et de la phase 1 des Autoroutes de l’Eau, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    L’évènement verra la participation des ministres Abdourahmane Sarr (Economie, du Plan et Coopération), Cheikh Diba (Finances et Budget) et Mabouba Digane (Agriculture, Elevage et Sécurité alimentaire), souligne la même source.

    Elle annonce également que la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI), son institution de développement axée sur le secteur privé, y prendront part ainsi que le FONSIS, la CDC et des partenaires privés.

    OID/ABB/ASB