Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Questions d’actualité : le gouvernement face aux députés, vendredi

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Questions d’actualité : le gouvernement face aux députés, vendredi

    Dakar, 18 fev (APS) – Le Premier ministre et son gouvernement feront face aux députés, vendredi, pour répondre aux questions d’actualité, a annoncé le Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement du Sénégal (BIC-GOUV).

    La séance est prévue à partir de 9h.

    OID

     

     

  • SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    SENEGAL-METEO / Alerte à une houle dangereuse sur la côte

    Dakar, 14 fev (APS) – Une houle dangereuse de secteur nord-ouest pouvant atteindre 3,5 mètres de hauteur va toucher la côte sénégalaise, à partir de dimanche, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    Dans un bulletin transmis à l’APS, l’agence signale que cette houle dangereuse touchera la Grande Côte, Dakar et Petite Côte à partir du 16 février, à 12 heures.

    ‘’Elle s’étendra sur la Casamance dès le 19 février et se maintiendra sur les côtes sénégalaises jusqu’au 20 février 2025 à 23 heures’’, ajoute l’ANACIM.

    OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réaction du gouvernement et la réplique de l’APR suite au rapport sur les Comptes publics

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réaction du gouvernement et la réplique de l’APR suite au rapport sur les Comptes publics

    Dakar, 14 fev (APS) – La réaction du gouvernement après la publication du rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques de 2019 à mars 2024 et la réplique de l’Alliance pour la République (APR) sont au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Irrégularités dans la gestion des finances publiques, vers la traque d’anciens ministres, DG…’’, selon L’Info qui rapporte que ‘’le gouvernement a annoncé hier des poursuites judiciaires pour élucider les irrégularités constatées par la Cour des comptes dans son rapport publié avant-hier. Des poursuites qui, selon le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, seront faites dans les règles de l’art’’.

    Ils seront poursuivis en justice pour divers délits : faux en écriture et faux en informatique, détournement de deniers publics et escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux, enrichissement illicite, complicité et recel de ces chefs d’inculpation.

    L’As rapporte que ‘’le ministre de la Justice a annoncé hier, lors de la conférence de presse du Gouvernement, que des poursuites judiciaires seront engagées contre les auteurs, coauteurs et complices des irrégularités et manquements constatés par la Cour des comptes dans son rapport d’audit sur les finances publiques portant sur la période de gestion 2019-2024’’.

    ‘’Vers une traque des auteurs présumés’’, selon Le Quotidien, notant que ‘’suite à l’audit de la Cour des comptes sur la gestion des finances publique dans la période 2019-mars 2024, à travers lequel une kyrielle d’irrégularités a été relevée, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé que +des enquêtes exhaustives et approfondies seront diligemment menées pour retracer les finances illicites, identifier et entendre tous les auteurs, co-auteurs et complices présumés en vue d’engager des poursuites dans les juridictions compétentes, notamment la Haute cour de justice et le pool judicaire financier+’’.

    Le même journal signale que l’Alliance pour la République (APR), ancienne formation au pouvoir ‘’rejette le document et parle de +manipulation+’’.

    ‘’Le rapport de la Cour des comptes, portant sur la gestion des Finances publiques, durant la période allant de l’année 2019 à celle de 2024, fait l’objet de rejet de la part de l’Alliance pour la République (APR). Le parti de l’ex-Président Macky Sall accuse le gouvernement d’avoir fait dans la manipulation, à travers la publication dudit rapport, pour discréditer le régime précédent. Les responsables de ce parti l’ont fait savoir lors d’une conférence de presse tenue hier à leur siège, à Mermoz’’, écrit Le Quotidien.

    WalfQuotidien relève que ‘’les accusations contenues dans le rapport de la Cour des comptes n’ébranlent en rien l’APR et ses responsables. Il s’agit plutôt, selon eux, d’une volonté de salir le bilan +positif+ du Président Macky Sall. C’est la conviction de Me Aïssata Tall et ses camarades qui ont animé une conférence de presse après celle du gouvernement’’.

    Dans le journal, la députée affirme que ‘’ce rapport a été fait pour jeter le gouvernement du Président Macky Sall à la vindicte populaire. On a voulu salir son bilan et nous n’allons jamais l’accepter’’.

    L’Observateur parle de ‘’guerre des chiffres’’ entre le pouvoir et l’APR. ‘’ La publication du rapport de la Cour sur la situation des finances publiques (…) continue d’alimenter les ébats. Le pouvoir et l’APR s’accusent mutuellement. En conférence de presse hier, chacune des deux parties a précisé pour sa chapelle en tentant d’analyser les chiffres de la Cour, à sa guise, augmentant ainsi la confusion. Une guerre de chiffres qui résonne au-delà des frontières et qui risque de remettre en cause la crédibilité de la signature du Sénégal auprès des bailleurs’’, d’après L’Obs.

    Face à cette situation ‘’chaotique’’ des finances publiques, Sud Quotidien annonce ‘’des remèdes de cheval’’. ‘’(…) le gouvernement s’engage à mener des réformes structurelles et ambitieuses pour renverser la tendance. L’annonce a été faite, jeudi, par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors d’une conférence de presse’’.

    Le Soleil met en exergue ‘’les trois axes de la rémission’’ déclinés par le gouvernement.  »Premièrement, il s’agit de renforcer le contrôle budgétaire et la gestion des investissements publics. Deuxièmement : la modernisation […] de la gestion des finances publiques. Troisièmement : les réformes structurelles à faire en vue d’une réorganisation des services impliqués dans la gestion de la dette’’, a expliqué le ministre des Finances et du Budget.

    OID/AB

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT-MEDIAS / Dakar, hôte d’un sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT-MEDIAS / Dakar, hôte d’un sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe

    Dakar, 13 fev (APS)- La capitale sénégalaise accueille ce jeudi, à l’occasion de la Journée mondiale de la radio, le deuxième Sommet des médias sur les changements climatiques et la réduction des risques de catastrophe.

    Cette rencontre de deux jours est  placée sous le thème : ‘’La radio au cœur des communautés: ensemble face au défi climatique’’.

    Le sommet est organisé par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) et le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR) et la Radio Télévision Sénégalaise (RTS).

    Il réunit des journalistes, des experts, des climatologues/environnementalistes, des décideurs politiques et des représentants de la société civile pour discuter du rôle crucial de la radio dans la lutte contre le changement climatique.

    Selon les organisateurs, ce sommet va explorer ‘’les moyens de renforcer l’utilisation de la radio comme outil de sensibilisation, d’éducation et de mobilisation pour faire face aux enjeux climatiques’’.

    Ils soulignent que ‘’dans un monde hyper connecté, la radio reste un média essentiel, en particulier dans les zones rurales et les communautés isolées’’.

    Ils relèvent en outre que ‘’sa capacité à atteindre un large public, sa portabilité et sa résilience en font un outil indispensable pour diffuser des informations vitales sur le changement climatique et encourager la prévention’’.

    Le sommet de Dakar a pour but de ‘’partager les meilleures pratiques, notamment en échangeant les expériences sur l’utilisation de la radio pour sensibiliser à l’urgence climatique ; renforcer les capacités des journalistes et des producteurs radiophoniques dans le domaine du climat et de favoriser les partenariats entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le changement climatique’’.

    Il vise à ‘’renforcer le rôle de la radio dans la lutte contre le changement climatique et à contribuer à un avenir plus durable pour tous’’, précisent les organisateurs.

    OID/SBS/ABB

  • SENEGAL-MONDE-MEDIAS / La radio célébrée ce jeudi

    SENEGAL-MONDE-MEDIAS / La radio célébrée ce jeudi

    Dakar, 13 fév (APS) – La Journée mondiale de la radio est célébrée ce jeudi, 13 février, sur le thème : « Radio et changement climatique ».

    La journée mondiale de la radio est une initiative de l’Unesco en hommage au 13 février 1946, jour de création de la radio des Nations Unies.

    Elle a été proclamée en 2011 par les États membres de l’Unesco et adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2012.

    Dans une époque marquée par le bouleversement des moyens de communication, l’Unesco rappelle que ‘’la radio est un média puissant pour célébrer l’humanité dans toute sa diversité et constitue une plate-forme pour le discours démocratique’’.

    ‘’Au niveau mondial, la radio reste le média le plus consommé. Cette capacité unique de toucher le public le plus large signifie que la radio peut façonner l’expérience de la société dans la diversité, être l’arène où toutes les voix peuvent s’exprimer, être représentées et entendues’’, souligne l’agence onusienne.

    Cette Journée mondiale vise à ‘’célébrer la radio en tant que médium ; développer la coopération internationale entre radiodiffuseurs ; encourager les principaux réseaux ainsi que les radios de proximité à promouvoir l’accès à l’information et la liberté d’expression’’.

    Parmi ses objectifs : ‘’sensibiliser le grand public et les médias à la valeur de l’audio de service public ; encourager les décideurs à promouvoir la radio libre, indépendante et pluraliste ; et renforcer la mise en réseau et la coopération internationale entre radiodiffuseurs’’.

    L’Unesco souligne que ‘’la radio est un moyen de communication à faible coût, non seulement particulièrement adapté aux communautés et aux groupes de la société difficiles à atteindre, mais aussi extrêmement appréciée des auditeurs du monde entier pour l’écoute en voiture, pour la météo ou les résultats sportifs en temps réel, pour la compagnie jusque tard dans la nuit, et bien d’autres’’.

    L’agence note aussi que ‘’les services de radio ont évolué et se métamorphosent actuellement grâces aux technologies numériques, par exemple en devenant des +radios visuelles+ ou multiplateformes, en proposant leurs émissions sous forme de podcasts ou en créant des séries audios, ce qui donne aux auditeurs une plus grande liberté dans le choix du moment et de l’appareil duquel ils écoutent’’.

    OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’état désastreux des Comptes publics

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’état désastreux des Comptes publics

    Dakar, 13 fev (APS) – Les irrégularités et anomalies décelées par la Cour des comptes dans son ‘’Rapport définitif sur la situation des finances publiques – Gestions de 2019 à mars 2024’’ sur largement commentées par les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    La Cour des comptes confirme, dans le rapport publié mercredi, les allégations faites par le gouvernement en septembre dernier, selon lesquelles des ‘’’données erronées’’ ont été publiées entre 2019 et 2023.

    ‘’’Les travaux de la Cour [des comptes] ont permis de relever les constatations ci-après : des discordances sur les données de l’amortissement, de l’encours de la dette publique et des disponibilités bancaires ; des anomalies constatées dans les surfinancements ; des pratiques impactant la trésorerie de l’État ; des manquements dans la gestion des dépôts à terme’’, lit-on dans ce document de 57 pages.

     »Ahurissant !’’, s’exclame WalfQuotidien qui écrit : ‘’ Enfin il est tombé. Le fameux rapport tant attendu de la Cour des comptes a été publié hier. Et d’après ses conclusions, les magistrats de la Cour des comptes donnent raison au Premier ministre  Ousmane Sonko qui avait accusé le régime sortant d’avoir maquillé les chiffres des finances publiques..’’.

    Un rapport ‘’explosif’’, selon Libération. ‘’La Cour des comptes a rendu public l’audit du rapport de l’Inspection générale des finances (Igf) sur la situation des Finances publiques (gestions de 2019 au 31 mars 2024). Les conclusions sont explosives’’.

    Le rapport qui ‘’accuse’’, titre EnQuête, soulignant que la Cour des comptes ‘’fait état d’une gestion peu orthodoxes des finances publiques’’.

    ‘’Le rapport des anomalies et des irrégularités’’, selon Le Soleil. ‘’ Il était très attendu. Le rapport de la Cour des comptes sur l’audit des finances publiques, publié hier, confirme les révélations faites par le gouvernement en septembre 2024 sur le +maquillage+ des chiffres. Mieux ou pis, le constat va au-delà de ce qu’avait annoncé le Premier ministre lors de sa fameuse conférence de presse du 26 septembre dernier’’, rapporte le journal.

    Selon la publication, ‘’le rapport nous renseigne que la dette publique se situe en réalité bien au-delà des 86% annoncés par le chef du gouvernement. (…) l’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18.558,91 milliards de FCfa au 31 décembre 2023, soit 99,67% du Pib’’.

    Le Soleil souligne qu’après la publication du rapport, ‘’les euro-obligations du Sénégal chutent’’.

    Vox Populi relève que ‘’la Cour décompte de graves hors-pistes financiers’’. Parmi les ‘’détails explosifs’’ du rapport qui ‘’va au-delà des révélations du Premier ministre’’, le journal cite : ‘’encours de la dette déficits budgétaires, tirages sur ressources extérieures disponibilités du Trésor supérieurs à ceux annoncés, rattachements irréguliers de recettes, dette bancaire importante non retracée dans les comptes de l’Etat, situation non exhaustive des dépenses fiscales’’.

    Selon Sud Quotidien, ‘’la Cour des comptes accable la gestion de Macky Sall’’.  ‘’Les données issues de ce rapport ont confirmé les propos du Premier Ministre Ousmane Sonko, selon lesquels les chiffres brandis par l’ancien régime sur les comptes publics sont erronés’’.

    La Cour ‘’démackylle les comptes’’, dit Le Quotidien. ‘’Tant attendu, le rapport de la Cour des comptes est finalement publié hier. Dans le document, les magistrats de l’institution de contrôle ont embouché la même trompette que le Premier ministre, Ousmane Sonko qui, en présentant le rapport de l’Igf, en septembre 2024, a qualifié de +falsification+ des chiffres de l’économie par le régime de Macky Sall’’, écrit le joiurnal.

    Il signale que sur l’endettement, par exemple, ‘’la Cour des comptes relève que +l’encours de la dette est supérieur à celui affiché dans les documents de reddition. L’encours total de la dette de l’administration centrale budgétaire s’élève à 18 558,91 milliards de francs Cfa au 31 décembre 2023, et représente 99,67% du Pib. L’encours de la dette bancaire au 31 mars 2024 et les charges futures (intérêts et autres frais à payer) s’élèvent respectivement à 2517,14 milliards de francs Cfa et 302, 61 milliards+’’.

    Selon L’Info, ‘’l’audit confirme le maquillage des données’’. ‘’L’attente a été longue. Mais le rapport de la cour des comptes sur les finances publiques, de 2019 à 2024, est tombé hier. Et ce sont beaucoup de cafards que les auditeurs ont sortis des placards. Entre irrégularité, dissimulations, manipulations comptables et procédurales. Tout y est. Un maquillage des données financières et économiques qui laissaient croire à une bonne tenue des finances publiques du pays, alors que la réalité des chiffres révélés par l’audit de la Cour des comptes montre une situation financière et économique catastrophique, durant les 5 dernières années du régime de Macky Sall’’, relève le journal.

    OID

     

  • SENEGAL-SOCIETE-ISLAM / Le CICES va abriter une conférence sur la Zakat, le 16 février

    SENEGAL-SOCIETE-ISLAM / Le CICES va abriter une conférence sur la Zakat, le 16 février

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Centre islamique de formation et de documentation (CIFOD) organise une conférence « enrichissante » sur la Zakat, un pilier fondamental de l’islam, dimanche prochain, à partir de 9 heures, au CICES, à Dakar.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, le CIFOD explique que « cette conférence vise à sensibiliser et discuter des moyens d’institutionnaliser la Zakat au Sénégal, afin de promouvoir l’entraide et la solidarité au sein de notre société ».

    Elle sera animée par un expert en finance islamique et en sociologie qui « va partager ses connaissances sur l’importance de la Zakat et sur les mécanismes de son institutionnalisation au Sénégal ».

    OID/HB/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de l’étudiant Matar Diagne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la mort de l’étudiant Matar Diagne

    Dakar, 12 fev (APS) – Les circonstances de la mort de l’étudiant Matar Diagne dont le corps a été découvert dans sa chambre au campus de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis sont largement commentées par les quotidiens reçus, mercredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Un corps, une lettre et des interrogations’’, écrit Le Soleil, qui souligne qu’’une mauvaise nouvelle a plongé les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis dans la tristesse et la consternation’’.

    En effet, ‘’Matar Diagne a été retrouvé mort dans sa chambre (…). La victime était de la promotion 31 de l’Ufr des Sciences juridiques et politiques. Le drame est survenu dans la nuit du lundi 10 février dernier. La Compagnie d’incendie et de secours de Saint-Louis et la gendarmerie se sont dépêchées sur les lieux, dès l’annonce de la nouvelle. Pour l’heure les causes exactes du décès ne sont pas connues, mais les spéculations avancent la thèse d’un suicide’’, rapporte le journal.

    Le Soleil signale que le procureur de la République de Saint-Louis a publié hier un communiqué dans lequel il annonce l’ouverture d’une enquête pour élucider les circonstances de ce décès.

    Le Quotidien évoque un ‘’suicide’’. ‘’Le décès de l’étudiant Matar Diagne a plongé l’université Gaston Berger de Saint-Louis dans un désarroi absolu. Affligés, ses collègues de l’UFR Sciences juridiques et politiques se souviennent d’un étudiant studieux, mais très réservé. En l’absence de ses colocataires, il a décidé de mettre fin à ses jours dans sa chambre du campus universitaire. A titre posthume, le natif de Guinaw Rails a laissé une poignante lettre d’adieu dans laquelle il explique son mal être, ses souffrances et ses espoirs déçus. Mais il a voulu garder ses raisons’’, écrit le journal.

    Le quotidien L’As se fait écho de cette ‘’lettre bouleversante’’. ‘’Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce texte. J’ai décidé de mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur. (…) Je veux mourir en paix, sans haine. Donc, je pardonne à tout le monde, ceux qui m’ont blessé, consciemment ou inconsciemment. Et je demande pardon à toutes les personnes que j’ai eu à causer du tort’’.

    EnQuête parle d’un ‘’triste destin’’. ‘’Préférant mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans la douleur, l’étudiant Matar Diagne a laissé pour la postérité une lettre-testament qui retrace un pan des maux dont souffre la société sénégalaise’’, souligne le journal.

    ‘’Malade, isolé, calomnié, Matar aurait finalement choisi la mort plutôt que de continuer à vivre dans cet enter. L’isolement, additionné à la souffrance de la maladie, a eu des conséquences néfastes sur lui’’, selon EnQuête, qui ajoute : ‘’Le verdict est implacable. Les crimes de la société sont dévoilés sans fard, sans haine, avec plein d’humanisme’’.

    ‘’Matar, une lumière dans l’obscurité’’, dit Libération. ‘’II savait que cette société, si prompte à dire et médire, allait le juger, peut-être même le maudire ; et, tel souvent, présenter son passage à l’acte comme le braquage armé de cette vérité, non vraie parfois, instaurant que l’être humain doit toujours se courber et encaisser les crachats cruels de ce qu’on appelle le destin’’, écrit le journal.

    Il ajoute : ‘’Par anticipation aux destructions buccales, Matar a écrit ses cris précisant que, même leurré, il est demeuré, jusqu’au moment où il mettait l’alliance à son cou, croyant ; mais la +fuite+ inspirée de la trompette du cygne qui s’étire puis se tire comme un tir, était pour lui la seule option adoptée d’ailleurs par ces +indésirables+ évoqués dans le titre de son projet de roman transmis, en versets versés, aux éditions L’Harmattan’’.

    L’Observateur rend hommage au guitariste du Super Etoile, Jimmy Mbaye, décédé mardi soir.

    ‘’Il est parti comme il a vécu, discrètement, sur la pointe des pieds. Le virtuose du Super Etoile s’est éteint à l’âge de 68 ans. La cérémonie de levée du corps est prévue ce mercredi 13 février 2025 à 14h 30 à l’hôpital Principal de Dakar, suivie de son enterrement au cimetière musulman de Yoff. Durant sa riche carrière, Jimmy Mbaye s’est distingué comme un guitariste hors norme, auteur, compositeur et chanteur également. Il a particulièrement marqué les esprits au sein du Super-Étoile dont il a été l’un des membres fondateurs, avec Youssou N’Dour et Mbaye Dièye Faye. De son vrai nom Mamadou Mbaye, il est né à Dakar en 1957. Malgré ses origines griottes, son père, un fervent dévot, interdit à ses enfants de pratiquer la musique. Cette interdiction ne freine pas pour autant l’enthousiasme grandissant de Jimmy Mbaye qui, à seulement 10 ans, a créé sa première guitare en utilisant un fil de pêche et des canettes’’, écrit L’Obs qui note que ‘’la légende de la guitare s’est éteinte’’.

    OID

  • SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Kanel : le Marigot ‘’Patowel’’, ouvert à la pêche, après un repos biologique de plusieurs mois  

    SENEGAL-PECHE-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Kanel : le Marigot ‘’Patowel’’, ouvert à la pêche, après un repos biologique de plusieurs mois  

    Kanel, 9 fév (APS) – Le marigot ‘’Patowel’’, situé à 7 kilomètres de la commune de Kanel, a été ouvert, samedi, à la pêche, après un repos biologique d’environ cinq mois, pour le grand bonheur des pêcheurs.

    Ces derniers, venus des villages environnants et d’autres localités lointaines, espèrent pendant un mois de très bonnes prises dans ce cours d’eau très riche en poissons.

    Depuis deux jours, la berge du marigot est devenue très animée. ‘’Une base vie’’ où sont venues s’installer des familles entières dans des cases de fortune confectionnées avec des bâches, des tissus et de palissades. Certaines sont même venues avec leur bétail.

    Ce samedi, 8 février 2025, est une date attendue par tout le monde. Les occupants du site transformé en hameau, viennent de se réveiller. Certains sortent de leurs chambres, alors que d’autres, gagnés par le froid matinal, se mettent sous le soleil.

    Tout prêt de la berge, des femmes ont installé des tables pour vendre de l’eau, des fruits. A côté d’elles, un groupe de jeunes et d’adultes s’affairent à terminer un grand filet qui sera lancé dans l’eau pour marquer officiellement l’ouverture du marigot ‘’Patowel’’ à la pêche.

    Il faudra plusieurs bras pour mettre le dispositif dans l’eau. Le filet multicolore occupe déjà une grande partie de la pirogue qui doit le transporter au milieu du cours d’eau.

    Des prières pour une bonne pêche

    Assis sur le grand filet, trois adultes attendent le feu vert de Bala Sall, un vieux vêtu d’une tenue rouge en train de faire les derniers règlages « mystiques ». Sur un récipient rouge, il a mis de l’eau bénite. Il choisit des personnes de confiance pour qu’elles formulent des prières pour le début des activités.

    Derrière lui, on entend en langue pulaar, un homme prier pour que la pêche de cette année soit bonne. Sous l’autorisation du vieux Sall, la pirogue se déplace pour rejoindre un groupe de jeunes munis de pagaies prêts à faire glisser leurs embarcations dans les eaux du ‘’Patowel’’.

    Bala Sall, le président de l’Association départementale des pêcheurs de Kanel, a une vie liée à ce marigot au bord duquel se trouvait jadis un village de pêcheurs.

    « Je suis né ici à Patowel, à l’époque,  le site était habité, avec plus d’une centaine de maisons. Mes parents y ont vécu avec comme activité la pêche. Mon père est enterré ici », explique le pêcheur.

    Pour lui, en plus de cette activité, le fait de se retrouver, de discuter, d’échanger sur le secteur de la pêche est déjà un aspect important.

    Il estime aussi très important le fait d’offrir du poisson à des familles. La vente est également très encouragée ici.

    Le long du marigot, d’autres groupes s’activent à lancer leurs filets.

    « Je viens ici depuis 1974. Mes parents ont pêché toute leur vie. Avant, on y restait sept mois. Des familles entières y logeaient pendant tout ce temps. Patowel était un village. C’est après que les gens ont quitté le lieu pour aller vivre à Kanel », explique Amadou Tidiane Sy, un pêcheur.

    Sy, également agent à la mairie de Kanel, compte passer à ‘’Patowel’’ un mois, la durée autorisée par le service régional des pêches.

    Cet événement qui se tient deux fois par an revêt un aspect très culturel. Des personnes sont venues d’Arame, un village du département de Podor, pour participer à la campagne. Elles sont accompagnées de Ndiaye Seydou Amadou, un écrivain mauritanien originaire de Djinga, en Mauritanie.

    « Ousmane Kouro, un pêcheur originaire de Tiguéré Ciré, de retour de la guerre mondiale 1914/1918 est venu s’installer ici à Patowel. Par la suite, il a été rejoint par d’autres pêcheurs. Depuis lors, une date a été calée pour lancer l’ouverture officielle de cette activité », explique l’écrivain.

    Selon lui, l’origine du nom ‘’Patowel ‘’ s’explique par le fait que le cours d’eau est riche en produits halieutiques, précisant que plus de 22 espèces y sont répertoriées.

    Ndiaye Seydou Amadou rappelle que ‘’Patowel’’ était un village habité par différentes communautés, dont des pêcheurs, plus connus sous le nom de ‘’Soubalbé’’.

    Il souligne que Guélaye Aly Fall, un chanteur de ‘’Pekaan’’,  ‘’une forme littéraire traditionnelle’’ propre aux pêcheurs du Fouta, y est venu, dans les années 50, trouver Ousmane Kouro, le précurseur.

    Selon l’historien, c’est pour cette raison qu’une délégation d’Arame est venue assister à la cérémonie. Pour marquer leur présence, ils se sont mis à chanter les louanges des pêcheurs.

    Au bord de l’eau, les activités ont déjà démarré avec le lancement des filets. C’est ainsi que le départ est donné pour l’ouverture officielle de la pêche sur le marigot de ‘’Patowel’’.

    Fermeture temporaire du marigot

    « Ce marigot est un espoir de toute la communauté. Il est lié au Jowol, il fait cinq kilomètres de long, entre 80 à 100 mètres de large, une profondeur moyenne de quatre mètres. C’est ici où se retrouvent les pêcheurs des villages environnants », explique Toumany Macky Mané, Inspecteur régional des pêches, venu superviser l’ouverture.

    Les acteurs sont constitués en groupements, souligne-t-il, ajoutant que dans le cadre de la cogestion, le site est fermé à la pêche de manière temporaire.

    Selon lui, les pêcheurs réunis en associations définissent les règles d’exploitation et de gestion. Des comités de surveillance sont mis sur pied pour veiller à la fermeture du marigot pendant cinq à six mois.

    « La fermeture va permettre aux poissons de se développer. Nous attendons, pour cette première campagne de l’année, une production de 150 tonnes pour 30 jours de pêche », souligne M. Mané.

    Un poisson vendu à 55 000 francs CFA

    Quelques minutes après le lancement des filets, le groupe dirigé par Bala Sall ne pêche que de petits poissons. Certains sont remis dans l’eau, alors que beaucoup d’autres sont ramassés par des enfants et des femmes qui les rassemblent dans des sacs.

    A quelques vingtaines de mètres de là, la famille Sy s’en tire mieux. Les pêcheurs ont capturé ‘’un capitaine’’ et de gros poissons, devant un public de curieux et d’autres personnes venues chercher du poisson.

    Sur le site, les grosses espèces se vendent jusqu’à 55 000  francs CFA.

    Les femmes qui ont obtenu du poisson retournent au village pour préparer les repas.

    Le poisson offert est parfois revendu par les bénéficiaires. Pour d’autres, le produit est destiné à la consommation famille.

    AT/ASB/OID/FKS

     

  • SENEGAL-FRANCE-ARMEE-SOCIAL / Fermeture des bases françaises : 162 employés sénégalais seront licenciés à compter du 1er juillet

    SENEGAL-FRANCE-ARMEE-SOCIAL / Fermeture des bases françaises : 162 employés sénégalais seront licenciés à compter du 1er juillet

    Dakar, 9 fev (APS) – Le Général de brigade commandant les Eléments français au Sénégal (EFS) a saisi l’Inspection régionale du travail pour l’informer du licenciement collectif, à compter du 1er juillet 2025, de l’ensemble du personnel sénégalais, 162 au total, pour ‘’fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’.

    Dans une lettre dont l’objet est ‘’Notification de licenciement collectif pour fermeture définitive des bases militaires françaises au Sénégal’’, le Général de Brigade Yves Aunis, écrit : ‘’Monsieur l’inspecteur Régional, J’ai l’honneur de vous informer par cette lettre du licenciement collectif de l’ensemble du personnel sénégalais employé par les Éléments Français au Sénégal (EFS)’’.

    Dans cette lettre largement partagée sur les réseaux et dont l’APS a obtenu confirmation auprès des militaires français, l’officier supérieur rappelle en effet, ‘’comme indiqué lors de ses allocutions du 28 novembre 2024 et du 31 décembre 2024, le président de la République du Sénégal a décidé la fin de toutes les présences militaires de pays étrangers au Sénégal, dès 2025’’.

    ‘’Cela inclut donc la fermeture des bases militaires françaises’’, ajoute-t-il dans son courrier daté du 27 janvier.

    Afin de mettre en application cette décision, le Commandant a annexé à son courrier ‘’la liste des 162 personnels employés sous contrat à durée indéterminée par les EFS, incluant 12 délégués du personnel titulaires et suppléants, prévus d’être licenciés au 1 juillet 2025’’.

    Le Général de brigade a déclaré qu’il souhaitait ‘’bénéficier’’ de l’accompagnement de l’Inspection régionale du travail, ‘’y compris pour les éventuelles autorisations nécessaires, dans cette situation de force majeure qui s’impose aux EFS’’.

    Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a déclaré, le 31 décembre dernier, que le Sénégal allait travailler à l’avènement d’une nouvelle doctrine de coopération impliquant la fin dès 2025, de toutes les présences militaires étrangères sur le sol sénégalais.

    Cette annonce s’inscrit dans le sillage d’une précédente sortie dans la presse française lors de laquelle il avait, de fait, décrété la fermeture de la base militaire permanente de la France au Sénégal.

    Après avoir quitté le Mali au terme d’une dizaine d’années d’opérations de lutte contre le terrorisme, la France a été contrainte de se retirer du Burkina Faso, du Niger et dernièrement du Tchad.

    A l’aube du nouvel an, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a, à son tour, annoncé que la base militaire française dans son pays allait passer sous commandement ivoirien.

    OID/FKS