Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / Combé Seck va entamer la quête d’une qualification pour Los Angeles 2028 (entraineur)

    FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / Combé Seck va entamer la quête d’une qualification pour Los Angeles 2028 (entraineur)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Birane Hady Cissé

    Paris, 8 août (APS) – La céiste sénégalaise Combe Seck, stoppée net en quart de finale, jeudi, au canoë kayak sprint des Jeux olympiques (JO), va entamer la quête d’une qualification pour les JO de Los Angeles (USA) en 2028, a annoncé son entraîneur, Grégory Gaston Robert Démory.

     »Ici aux JO de Paris, ce n’est pas la fin de quelque chose mais le début de quelque chose. Aujourd’hui et maintenant, Combé Seck sait comment s’entrainer, comment pagayer. Maintenant, ça ne fait que commencer. Une nouvelle quête va commencer pour les JO de 2028’’, a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes sénégalais.

    Combé Seck, en quête d’une place pour les demi-finales des épreuves du canoë kayak des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, a vu son parcours stoppé net en quart de finale.

    La céiste sénégalaise n’ayant pu faire partie des deux premières de sa série lors des qualifications, elle a été obligée de passer par les quarts de finale pour espérer obtenir son ticket pour les demi-finales. La représentante sénégalaise avait terminé loin derrière les autres concurrentes.

    Les deux céistes les plus rapides de chacune des cinq séries devaient se qualifier directement, les autres étant obligés de disputer l’étape des quarts de finale.

    En quart, Seck a fait mieux que lors des séries des qualifications, terminant à la 7e place avec un chrono de 53 secondes 82, contre 54 secondes 76 lors des séries. Sa prestation ne lui permet cependant pas de se qualifier pour les demi-finales.

    Seck était porte-drapeau du Sénégal lors de la cérémonie d’ouverture avec l’athlète Louis François Mendy.

     »C’est fini les JO de Paris, nous sommes en train de penser à celles de Los Angeles en 2028’’, a indiqué M. Demory

    Selon le technicien français, qui entraîne par ailleurs à l’ASL, le club de canoë-kayak de Saint-Laurent-Blangy, en France, dans le Pas-de-Calais, il faut trois ans pour préparer les JO.

    Il a souligné que la céiste sénégalaise a une ‘’ progression exponentielle’’, relevant que plus elle ira plus haut, plus les progrès seront ‘’difficiles’’ à obtenir.

    La sociétaire du club de canoë kayak de Ouakam s’est préparée pendant plusieurs mois à l’ASL, le club de canoë-kayak de Saint-Laurent-Blangy, en France, dans le Pas-de-Calais.

     »Aux Jeux Olympiques (JO), on ne sélectionne que les meilleurs. Il y avait 33 filles sélectionnées à travers le monde. Il y a beaucoup de filles qui n’ont pas été sélectionnées. Combé Seck a la chance d’être sélectionnée. On ne va pas se le cacher, pour les Africains, c’est très difficile. C’est une discipline qui demande beaucoup de moyens matériels, des plans d’eau spécifiques pour pouvoir faire des entraînements de qualité », a-t-il indiqué.

    BHC/OID

  • FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / Milano Cortina 2026 et Dakar 2026 scellent une nouvelle convention de partenariat olympique

    FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / Milano Cortina 2026 et Dakar 2026 scellent une nouvelle convention de partenariat olympique

    De l’envoyé spécial de l’APS, Birane Hady Cissé

    Paris, 8 août (APS) – Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Milano Cortina 2026 et le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse d’été de Dakar 2026 ont signé, récemment à Paris, une convention de collaboration, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    La convention de partenariat a été paraphé par le président de Milano Cortina 2026,  Giovanni Malago, et Mamadou Diagna Ndiaye, président de Dakar 2026, indique la même source.

    Cette convention s’inscrit en droite ligne de l’accord conclu à Gangwon (Corée du Sud), en janvier 2024, entre le Comité national olympique italien (CONI) et le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) et marque une nouvelle étape dans la coopération entre les comités d’organisation des deux événements olympiques prévus en 2026, rappelle le communiqué.

    ‘’Le nouvel accord s’inscrit dans la continuité des précédents accords signés pour les jeux de Lausanne 2020, Tokyo 2020, Beijing 2022 et Paris 2024 et de la volonté des deux Comités d’Organisation d’approfondir leur coopération pour la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver Milano Cortina 2026 et des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’été Dakar 2026, et ainsi, de contribuer à l’héritage olympique’’, poursuit le document.

    Milano Cortina 2026 et Dakar 2026 se joignent pour coopérer autour de projets et activités dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Milano Cortina 2026 et des Jeux olympiques de la jeunesse d’été de Dakar 2026 et pour lesquels leurs compétences, actions et expertises s’avèrent être complémentaires, renseigne la même source.

    Elle ajoute que l’objectif poursuivi par Milano Cortina 2026 et Dakar 2026 est ‘’d’optimiser au mieux’’ l’organisation et la livraison des jeux mais aussi de renforcer la dimension héritage, notamment à travers des partages d’expériences et de bonnes pratiques sur tous les aspects de la préparation et de l’organisation des jeux, ainsi qu’à travers des actions de communication communes concernant, entre autres, le détachement des membres de l’équipe de Dakar 2026 auprès de Milano Cortina 2026 ou encore des programmes d’observation, pour vivre pleinement l’expérience des Jeux. Elles portent également sur des transferts d’équipements et de savoir-faire entre comités d’organisation.

     BHC/OID/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / La Coordonnatrice du PROMOGEM à Tambacounda pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux du marché sous-régional

    SENEGAL-COMMERCE / La Coordonnatrice du PROMOGEM à Tambacounda pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux du marché sous-régional

    Dakar, 7 août (APS)– La Coordonnatrice du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), Rougui Aladji Sow, était mercredi à Tambacounda pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux du marché sous-régional, a-t-on appris mercredi de ses services.

    Selon un communiqué transmis à l’APS, Mme Sow, accompagnée de l’adjoint au gouverneur, du Préfet, du Maire de la Commune, ainsi que des chefs de services techniques et de l’Agence d’exécution des travaux d’Intérêt public contre le sous-emploi (AGETIP) ‘’a pu évaluer sur place l’état d’avancement du chantier’’.

    La même source fait état d’échanges ‘’fructueux’’ avec les acteurs locaux ayant permis de ‘’recueillir des avis constructifs et d’assurer le bon déroulement des opérations’’.

    Elle signale que l’état de délabrement des marchés central et Corona, a été abordé lors de la visite.

    La Coordonnatrice du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM) a entamé une tournée nationale depuis quelques jours.

    OID/SBS/AB

  • SENEGAL-HORTICULTURE-REPORTAGE / Diourbel : l’horticulture bute sur les difficultés d’accès à la terre et la mauvaise qualité de l’eau

    SENEGAL-HORTICULTURE-REPORTAGE / Diourbel : l’horticulture bute sur les difficultés d’accès à la terre et la mauvaise qualité de l’eau

    Par Modou Sène

    Diourbel, 6 août (APS) – La région de Diourbel, avec ses importantes potentialités agricoles, est considérée comme un poumon économique du centre du pays. Elle est confrontée, malgré son attractivité pour l’activité horticole, à d’importants obstacles : les difficultés d’accès à la terre et la forte teneur en sel de sa nappe phréatique.

    L’horticulture se développe dans plusieurs villages de Bambey, l’un des trois départements de la région. On peut citer Ndondol, Baba Garage et Keur Samba Kane.

    La culture des fruits et légumes devient progressivement l’activité agricole dominante de la région, sous l’impulsion de nombreux entrepreneurs, selon Bassirou Sall, le président de la Fédération régionale des organisations de la filière horticole de Diourbel.

    Mais les producteurs sont confrontés à la mauvaise qualité de l’eau, souvent salée. « C’est le principal obstacle au développement du maraîchage », explique M. Sall en insistant sur la nécessité, pour les horticulteurs, de cultiver des variétés s’adaptant à cette contrainte.

    Il encourage les maraîchers à recourir aux espèces propices à la salinité de l’eau, pour surmonter cette difficulté. Il cite le gombo, la laitue et l’oignon.

    Bassirou Sall, le président de la Fédération régionale des organisations de la filière horticole de Diourbel

    Beaucoup de producteurs horticoles de la région s’inquiètent de l’avenir de leurs activités à cause de la mauvaise qualité de l’eau.

    À cette difficulté d’ordre naturel s’ajoute l’accès difficile à la terre, selon les horticulteurs.

    « Dans beaucoup de communes de la région, les maires sont réticents à l’idée d’octroyer des parcelles à usage agricole. Or, l’agriculture et l’élevage sont les principales activités économiques de la région », relève Bassirou Sall.

    Il souhaite que les autorités administratives locales s’impliquent dans la résolution de ce problème et facilitent l’accès à la terre à ceux qui souhaitent s’adonner à l’agriculture et à l’horticulture.

    La région de Diourbel regorge de vastes terres propices à l’agriculture mais restées inexploitées, selon les entrepreneurs agricoles.

    Bassirou Sall relève une autre équation pour les horticulteurs : la conservation des récoltes.

    Les équipements adéquats sont inexistants dans la région, selon lui, ce qui entraîne souvent des pertes importantes de récoltes.

    Le financement de l’horticulture est une préoccupation majeure pour la filière. Le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (Provale-CV) intervient dans la zone pour financer l’activité horticole.

    « Des projets et programmes, dont le Provale-CV, ont été mis en place pour soutenir les producteurs », signale M. Sall.

    « Ce projet a permis d’aménager plusieurs périmètres maraîchers et de fournir des ressources financières pour améliorer la production », ajoute-t-il.

    Papa Codé Wade, le chef du bureau Thiès-Diourbel du Provale-CV, déclare qu’environ 2 milliards de francs CFA ont été investis dans l’aménagement d’ouvrages agricoles, entre 2021 et 2024. Cela a consisté à entourer les champs de grillages de protection et à les approvisionner en eau, selon M. Wade.

    Cent neuf champs ont été entourés d’une clôture, 55 forages ont été construits et quatre fermes aquacoles aménagées, dit-il.

    Le Provale-CV a également construit et équipé « sept unités de transformation de produits locaux », pour contribuer à l’autonomisation des femmes de la région, selon Papa Codé Wade.

    Cambou Souf, un espace aménagé pour capter les eaux pluviales de la ville de Diourbel, peut être exploité à l’aide de financements importants en vue de la production horticole, arboricole et piscicole, suggère Bassirou Sall.

    Une telle initiative peut générer des centaines d’emplois, selon lui.

    MS/ASB/OID/ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la suspension d’opérations foncières dans certaines zones

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la suspension d’opérations foncières dans certaines zones

    Dakar, 2 août (APS) – La nouvelle mesure de suspension d’opérations foncières dans certaines zones du pays à l’exception des projets initiés par l’Etat est largement commentée par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise.          

    ‘’Alors que le rapport de la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la région de Dakar n’est pas encore publié, le gouvernement engage un autre front sur le foncier. La Direction générale de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) prend une nouvelle mesure en suspendant toutes les constructions sur quelques sites du pays. Le colonel Amadou Ousmane Ba, dans une note de service en date du 31 juillet informe : +Conformément aux instructions reçues, toutes formes de construction, à l’exception des projets initiés par l’Etat, sont suspendues pour une période de trois mois à compter du 29 juillet 2024+’’, écrit le quotidien Bës Bi.

    Sont concernées ‘’lotissement BOA, lotissement Hangar Pèlerins, lotissement Recasement 2- Aéroport Dakar, lotissement EGBOS sur la VDN de Dakar, lotissement EOGEN 1 et 2, site de batterie à Yoff, le site de Terme sud Ouakam, Pôle urbain de Diacksao Bambilor sur le TF 11651/R, Pôle urbain de Déni sur la TG 15337/R, le site de Pointe Sarène pour la zone SAPCO, lotissement de Ndiobène Gandiol sur le TF 136 à Saint-Louis’’.

    ‘’Lutte contre les litiges fonciers, la DSCOS monte au front’’, affiche à la Une L’Info, qui signale qu’après ‘’la suspension par le gouvernement des demandes de baux et l’arrêt des chantiers dans des zones géographiques jugées sensibles, en particulier sur le littoral, la DSCO entre en action dans la lutte contre les litiges fonciers’’.

    ‘’Encore une suspension d’opérations foncières dans certaines zones’’ pour une durée de trois mois, à l’exception des projets initiés par l’Etat, fait remarquer EnQuête

    ‘’Selon L’As, ‘’le nouveau Directeur général de la DSCOS frappe fort d’entrée’’. ‘’Nommé il n’y a même pas six mois, le nouveau DG de la DSCOS fait montre d’une grande rigueur dans le travail. Amadou Ousmane Ba essaye de réussir là où ses prédécesseurs ont échoué en donnant corps aux directives formulées par le chef du gouvernement et le président de la République concernant les opérations foncières dans certaines zones du pays’’, écrit le journal.

    L’Observateur signale que cette nouvelle décision ‘’va certainement impacter fortement le secteur du BTP et gonfler les rangs des chômeurs’’. Les Echos parlent de ‘’mesure aux conséquences incalculables’’, ‘’un drame social qui se dessine pour de nombreux pères de familles’’.

    ‘’Les nouvelles ne sont pas bonnes ! Surtout pour les entrepreneurs et autres particuliers qui veulent finir leurs projets de construction pour se caser ou faire des affaires. Pour cause, la DSCOS a informé, hier, dans une note de service, la suspension de toutes les opérations foncières dans certaines zones du pays’’, écrit Source A.

    Le Soleil s’intéresse à la Falémé, entre ‘’bombe écologique et péril sécuritaire’’. ‘’Deux rapports scientifiques alertent sur des tensions communautaires’’, écrit le journal.

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du DG de l’ONAS et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du DG de l’ONAS et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 1er août (APS) – Les quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) commentent divers sujets dont le limogeage du Directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) trois mois environ après sa nomination.

    L’ingénieur hydrogéologue Séni Diène a été nommé mercredi directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), en remplacement de Cheikh Dieng, trois mois environ après l’arrivée de ce dernier à la tête de cette structure, a-t-on appris du communiqué du Conseil des ministres.

    M. Dieng, nommé directeur général de l’ONAS le 25 avril dernier, avait pris fonction le 13 mai au cours d’une cérémonie de passation de service. Il avait remplacé l’inspecteur des impôts et des domaines Mamadou Mamour Diallo.

    Vox Populi parle de ‘’passage éclair’’ de Dr Cheikh Dieng à la direction de l’ONAS. ‘’Le président Diomaye limoge Dr Cheikh Dieng trois mois après l’avoir nommé’’, écrit le journal.

    Sur les raisons de ce limogeage, Vox Populi évoque une ‘’affaire’’ de ‘’véhicule de 80 millions de francs’’, ‘’des relations heurtées avec son ministre de tutelle qui a réclamé sa tête’’.

    ‘’Juste après trois mois, Cheikh Dieng débarqué’’, relève Le Quotidien qui écrit : ‘’c’est historiquement le premier directeur nommé par le nouveau régime à être débarqué. Et cela juste après un seul trimestre de service. A en croire qu’il n’a pas vu les chausse-trappes cachées dans les eaux de pluie qu’il était censé nettoyer’’. 

    WalfQuotidien souligne qu’avec ‘’ce limogeage aux allures d’une humiliation, il est peu probable que Cheikh Dieng reste dans la coalition présidentielle’’.

    ‘’Ancien maire de la commune de Djidah Thiaroye Kaw et ex-chargé des élections du Parti démocratique sénégalais (Pds), Cheikh Dieng était candidat à la présidentielle de 2024 avec Fraternité et éthique pour le progrès et la prospérité (Feep/ Tawfekh). Recalé par le Conseil constitutionnel, il finira par rejoindre la coalition DiomayePrésident et soutenir son candi- dat Bassirou Diomaye Faye qui va remporter l’élection présidentielle au premier tour’’, rappelle le journal.

    En Conseil des ministres toujours, Sud Quotidien rapporte que le président de la République a donné ‘’des instructions pour freiner les accidents de la route, protéger les forêts et trouver des solutions à l’accaparement du littoral’’.

    Concernant les accidents de la route, le quotidien EnQuête note que le chef de l’Etat ‘’demande des mesures préventives prises’’.

    Le Soleil met en exergue la mise en place d’un comité chargé de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye.

    Le Premier ministre a informé le gouvernement de la création, au cours de la semaine en cours, d’un comité chargé de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.

    Le quotidien EnQuête s’intéresse à l’émigration irrégulière, ‘’une tragédie hyper politisée’’. ‘’Les nouveaux membres de l’opposition cherchent à politiser cette question tout comme l’avaient fait les actuels dirigeants lorsqu’ils étaient dans l’opposition. Malgré les efforts des gouvernements successifs, la lutte contre l’émigration irrégulière reste un défi de taille’’, souligne le journal.

    Après le pétrole, ‘’ça gazera d’ici novembre’’, annonce le quotidien Bës Bi. ‘’BP prévoit le premier gaz dans 3 ou 4 mois. Après le premier baril de pétrole en juin dernier, le Sénégal attend son premier mètre cube gaz de Gta d’ici novembre. +Dans trois ou quatre mois+, a annoncé, ce mercredi, le PDG de BP. Un gisement estimé à 900 milliards de mètres cubes que le Sénégal partage avec la Mauritanie’’, écrit le journal.

    OID

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Le chef de l’Etat préside, ce mardi, au grand théâtre national la cérémonie du Concours général

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Le chef de l’Etat préside, ce mardi, au grand théâtre national la cérémonie du Concours général

    Dakar, 30, juil (APS) – Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, préside, ce mardi, au grand théâtre national, à Dakar, la cérémonie du Concours général, un évènement phare du calendrier académique visant à récompenser les meilleurs élèves.

    Créé par décret 61-213 du 30 mai 1961 modifié par le décret 61-454 du 4 décembre 1961, le Concours général organisé pour les classes de Première et Terminale de l’enseignement général technique permet ‘’d’évaluer les candidats sur des sujets conformes aux programmes officiels mais d’un niveau plus exigeant” que celui des examens et concours traditionnels.

    Le parrain de l’évènement est le Pr Mamadou Sangharé, né le 31 décembre 1951 à Thiès. ‘’Son parcours académique et professionnel exceptionnel le place parmi les figures les plus influentes et respectées dans le domaine des mathématiques en Afrique et au-delà’’, lit-on sur le site du Concours général.

    En 2024, les élèves ont composé dans 32 disciplines au total avec 112 distinctions décernées avec au départ 3203 candidats dont 1695 en classe de première et 1508 en classe de Terminale.

    Cent candidats au Concours général sénégalais 2024 ont obtenu 64 prix et 48 accessits, soit 112 distinctions au total, dont 63 reviennent à des élèves des classes de première.

    Cinquante-quatre lauréats des prix revenant aux élèves de première se sont inscrits dans l’enseignement public, les élèves des écoles privées ayant obtenu neuf prix.

    Quarante et un des lauréats des classes de terminale vont dans des écoles publiques, contre huit prix pour leurs camarades de l’enseignement privé.

    Les écoles publiques ont remporté 84,82 % des distinctions (prix et accessits) au Concours général sénégalais de cette année, et celles du privé 15,17 %.

    Les filles ont obtenu 57 distinctions, soit 50,98 %, avec 36 prix et 25 accessits. Les garçons ont remporté 55 distinctions, dont 32 prix, soit 49,02 %.

    Le nombre de lauréats est de 100, dont 53 filles.

    ‘’L’édition 2024 du Concours général sénégalais s’est déroulée dans de bonnes conditions’’

    Cinquante-cinq des 100 lauréats sont des élèves des classes de première. Trente-six d’entre eux sont des filles.

    Vingt-huit des 45 lauréats des classes de terminale sont des garçons.

     ‘’L’édition 2024 du Concours général sénégalais s’est déroulée dans de bonnes conditions. L’organisation a été satisfaisante. Les sujets ont été […] d’un niveau d’exigence conforme aux épreuves habituelles du Concours général’’, avait signalé Moustapha Guirassy, le ministre de l’Education nationale.

    Selon lui, il y avait en tout 3.203 candidats, dont 1.865 filles (58,22 %), contre 3.054 en 2023.

    Les épreuves portaient sur 32 disciplines, dont les langues (l’allemand, le français, l’anglais, l’arabe…), la citoyenneté et les droits de l’homme, l’éducation physique et sportive, l’histoire et la géographie, les mathématiques, les sciences de la vie et de la terre.

    La construction mécanique, la dissertation philosophique, l’électronique et l’électrotechnique, les études islamiques, les sciences économiques et les techniques comptables faisaient partie aussi des disciplines dans lesquelles les candidats ont été évalués.

    ‘’Pour être candidat au Concours général, l’élève doit avoir une moyenne générale semestrielle au moins égale à 12/20 et une moyenne de 14/20 au moins dans la discipline choisie’’, avait rappelé le ministre de l’Éducation nationale lors d’une conférence de presse.

    Pour obtenir le premier prix dans chaque discipline, il fallait avoir une note supérieure ou égale à 16/20, une note supérieure ou égale à 15/20 pour le deuxième prix, puis 14/20 pour le troisième prix, 13/20 pour le premier accessit et 12/20 pour le deuxième, avait ajouté Moustapha Guirassy.

    OID/AB

  • AFRIQUE-ZIMBABWE-SOCIETE / Victoria Falls abrite la 5ème Conférence sur la philanthropie africaine

    AFRIQUE-ZIMBABWE-SOCIETE / Victoria Falls abrite la 5ème Conférence sur la philanthropie africaine

    Dakar, 30 juil (APS) – La 5ème Conférence sur la philanthropie africaine (CPA) organisée par TrustAfrica et le Centre sur la philanthropie africaine et l’investissement social (CAPSI) de l’Université de Wits s’est ouverte, lundi, à Victoria Falls, au Zimbabwe, sous le thème ‘’Les prochaines frontières de la philanthropie africaine”.

    La rencontre de 5 jours a démarré par la conférence académique, une première partie qui a permis aux chercheurs, aux universitaires et professionnels de la philanthropie africaine ‘’d’échanger sur les résultats de recherche et les derniers développements dans le secteur’’, selon les organisateurs.

    Dans un communiqué transmis à l’APS, ils signalent que plus de 200 participants ont pris part à ces échanges sur la philanthropie ‘’vue sous l’angle panafricanistes’’.

    Avant le démarrage des travaux, le Professeur Bheki Moyo, Directeur du CAPSI, et le Directeur de TrustAfrica, Dr Ebrima Sall, ont souhaité la bienvenue aux participants et rappelé ‘’l’esprit panafricaniste’’ de la Conférence.

    Selon le communiqué, cette cinquième édition de la CPA ‘’marque un point critique dans l’exploration de l’évolution du paysage philanthropique sur le continent’’.

    Elle se veut ‘’une réponse collective aux changements dynamiques et significatifs qui remodèlent la philanthropie africaine, tout en se centrant sur l’examen approfondi des tendances émergentes, des stratégies innovantes et de leurs impacts potentiels sur les modèles philanthropiques traditionnels’’.

    Des universitaires, des donateurs, des organisations à but non lucratif, des agences gouvernementales, des entreprises et des médias prennent part à cette rencontre de 5 jours.

    OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-ORIENTATION / Le gouvernement invité à ‘’consolider la phase cruciale de rectification, d’ajustement, de réforme et de reddition des comptes’’

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-ORIENTATION / Le gouvernement invité à ‘’consolider la phase cruciale de rectification, d’ajustement, de réforme et de reddition des comptes’’

    Dakar, 19 juil (APS) – Le président de la République a indiqué, jeudi, en Conseil des ministres, que le second semestre de l’année 2024 doit ‘’consolider la phase cruciale de rectification, d’ajustement, de réforme hardie des politiques publiques et de reddition des comptes’’.

    L’objectif, rapporte le communiqué du Conseil des ministres, ‘’est de créer dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle, les conditions véritables pour bâtir durablement une souveraineté assumée dans le sillage d’une démocratie exemplaire et d’un Etat de droit de référence’’.

    Dès lors, Bassirou Diomaye Faye a exhorté le gouvernement ‘’d’être davantage à l’écoute des populations, d’anticiper et de travailler dans la solidarité, avec la mise en œuvre d’une stratégie de communication coordonnée, cohérente, persuasive et offensive’’.

    Le communiqué ajoute que c’est dans cet esprit que le chef de l’Etat ‘’a demandé au Premier ministre de prendre toutes les dispositions en vue de la présentation prochaine devant l’Assemblée nationale de la Déclaration de Politique générale du gouvernement déjà disponible’’.

    OID/AB

  • SENEGAL-ELECTIONS / Le magistrat Birame Sène, nouveau Directeur général des Elections (DGE)

    SENEGAL-ELECTIONS / Le magistrat Birame Sène, nouveau Directeur général des Elections (DGE)

    Dakar, 19 juil (APS) – Le magistrat Birame Sène a été nommé, jeudi, en Conseil des ministres, Directeur général des Elections (DGE) en remplacement de Thiendella Fall, a-t-on appris de source officielle.

     »Monsieur Birame Sène, Magistrat, précédemment directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, est nommé Directeur général des Elections (DGE) en remplacement de Monsieur Thiendella Fall’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Tanor Thiendella Sidy Fall, contrôleur général de police, titulaire d’une maîtrise en droit, d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences politiques, d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) sur les droits fondamentaux ainsi que d’un diplôme de troisième cycle en relations internationales et diplomatie supérieure, est au cœur de l’organisation des élections depuis plusieurs années.

    Il a été directeur des opérations électorales de 2003 à 2011, puis promu au poste de directeur général des élections en 2011. Il fut aussi conseiller de département chargé des questions électorales auprès du ministre de l’Intérieur. Il a organisé plusieurs élections et référendums : les élections présidentielles de 2007, 2012, 2019 et 2024 ; les élections législatives de 2007, 2012, 2017, 2022 ; les élections territoriales de 2022, et le référendum de 2016.

    La Direction générale des élections (DGE) est chargée de l’organisation des élections nationales et locales ainsi que des référendums

    A ce titre, elle assure l’établissement et la révision des listes électorales, en liaison avec la Direction de l’Automatisation des Fichiers du Ministère de l’Intérieur ; la tenue des fichiers électoraux ; la conception, la confection, l’installation et la conservation des documents et archives électoraux ; l’organisation et le suivi de la distribution des cartes d’électeur ; le contrôle des conditions d’impression des bulletins de vote ; l’application et le contrôle, en liaison avec les autorités territoriales, des principes applicables en matière de propagande électorale, entres autres missions.

    OID