Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-ENERGIE / L’ingénieur électronicien, Papa Toby Gaye, nouveau Directeur général de la SENELEC

    SENEGAL-ENERGIE / L’ingénieur électronicien, Papa Toby Gaye, nouveau Directeur général de la SENELEC

    Dakar, 6 juin (APS) – L’ingénieur électronicien, Papa Toby Gaye, a été nommé, mercredi, en Conseil des ministres, Directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), en remplacement de Papa Mademba Bitèye, a-t-on appris de source officielle.

    M. Gaye occupait jusqu’ici le poste de Secrétaire général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), selon le communiqué du Conseil des ministres.

    OID/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Aida Mbodj installée à la tête de la DER

    SENEGAL-ECONOMIE / Aida Mbodj installée à la tête de la DER

    Dakar, 5 mai (APS) – La nouvelle Déléguée générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), Aïda Mbodj, a officiellement pris fonction, mardi, a appris l’APS.

    Nommée le 16 mai en Conseil des ministres, Aïda Mbodj remplace Mame Aby Sèye, qui a passée deux ans à la tête de la structure.

    La cérémonie de passation de service s’est déroulée en présence du président du Conseil d’administration de la DER, Abdoulaye Dieng, précise un communiqué reçu à l’APS.

    OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Environ 15 000 oiseaux migrateurs répertoriés dans la réserve ornithologique de Kalissaye (conservateur)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Environ 15 000 oiseaux migrateurs répertoriés dans la réserve ornithologique de Kalissaye (conservateur)

    Du correspondant de l’APS, Modou Fall

    Kafountine, 4 juin  (APS) – Environ 15.000 oiseaux migrateurs appartenant à soixante-seize espèces ont été répertoriés dans la réserve ornithologique de Kalissaye, indique son conservateur, capitaine Pathé Baldé.

    ‘’Environ 15 000 oiseaux migrateurs viennent hiberner chaque année à la réserve ornithologique de Kalissaye’’, déclare M. Baldé dans un entretien accordé à l’APS.

    D’une superficie actuelle de 30.014 hectares, contre 12 hectares seulement à sa création, cette réserve est devenue une zone humide d’envergure internationale, souligne-t-il.

    Le conservateur a relevé le rôle important joué par les oiseaux migrateurs dans l’équilibre écologique, alimentaire et économique des populations.

    Au plan sanitaire, explique-t-il, les oiseaux participent à la préservation de la santé des humains en dévorant  certains vers de terre porteurs parfois de maladies transmissibles à l’homme. ‘’Ils consomment également des criquets nuisibles aux plantes qui empêchent la pollinisation des fleurs, une étape préalable à la fécondation dans le cycle de vie des plantes et de leur survie’’, a-t-il ajouté.

    Il a expliqué que la présence d’oiseaux migrateurs en mer est également un indicateur de la présence de bancs de poissons, ce qui facilite l’orientation des pêcheurs.

    Sur le plan économique, la réserve ornithologique attire de nombreux touristes vers les îles de la Casamance, a-t-il encore relevé, invitant les populations locales à œuvrer à sa protection.

    ‘’Cette réserve est un site magnifique […] c’est la seule zone humide de dimension internationale qu’on trouve dans le sud du Sénégal. Elle est en même temps un important site de reproduction de tortues marines, de mammifères marins, et de reptiles’’, a-t-il rappelé.

    Créée en juillet 1978, la réserve ornithologique de Kalissaye (ROK) s’étend sur 30.014 hectares, entre les îles Bliss et de Karones, au cœur du delta du fleuve Casamance. Elle est le deuxième site à être consacré à la préservation de l’avifaune après celui de Djoudj (Saint-Louis), créé le 14 avril 1971.

    MNF/AB/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La réserve ornithologique de Kalissaye, un refuge d’oiseaux migrateurs et de mammifères marins

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / La réserve ornithologique de Kalissaye, un refuge d’oiseaux migrateurs et de mammifères marins

    Par Modou Fall

    Kafountine, 4juin  (APS) – La Réserve ornithologique de Kalissaye (ROK), située dans la commune de Kafountine (Bignona, sud), abrite à la fois des mammifères marins et des milliers d’oiseaux migrateurs pour au total soixante-seize espèces répertoriées.

    Cette réserve ornithologie se trouve dans une zone fluviomarine où un écosystème particulier favorise le passage régulier d’oiseaux migrateurs et d’autres oiseaux de mer et de rivage. Cela en fait une destination privilégiée pour de nombreux ornithologues.

    La Direction des parcs nationaux a décelé, dès 1978, l’intérêt de classer cette zone fluviomarine afin de permettre la conservation et la protection des importantes colonies d’oiseaux qui viennent s’y reproduire.

    La réserve a vu le jour en juillet 1978 sur 12 hectares avant d’être étendue à 30.014 hectares, entre les îles Bliss et Karones, au cœur du delta du fleuve Casamance.

    La réserve ornithologique de Kalissaye est devenue le deuxième site à être dédié à la préservation de l’avifaune, après celui de Djoudj (Saint-Louis), créé le 14 avril 1971.

    A travers sa création, les autorités étatiques cherchent à protéger ce site d’accueil de colonies nicheuses d’oiseaux et de tortues marines et assurer de bonnes conditions de reproduction aux oiseaux migrateurs, tout en favorisant la promotion du tourisme et la recherche scientifique.

    Sur la côte ouest africaine, la réserve se place, après le parc du banc d’Arguin (Mauritanie) et celui de Djoudj (Sénégal), parmi les plus grands sites d’accueil d’oiseaux migrateurs. Elle abrite également des mammifères marins dont les plus distingués sont les tortues et les lamantins.

    Pour l’atteindre, il faut emprunter une pirogue et serpenter à travers les marigots, les vasières et les bolongs (chenaux), où des oiseaux et espèces marines convergent à la recherche de lieux de ponte et de reproduction paisibles.

    Constituée de bancs de sables, de lagunes, de mangroves et d’ilots forestiers, la ROK est un véritable refuge d’oiseaux migrateurs, de tortues marines et de reptiles.

    Certains oiseaux évoluant dans la réserve sont des migrateurs ‘’afro tropicaux’’, tandis que d’autres viennent du Paléarctique occidental, précise Ibrahima Ndiaye, un agent des parcs nationaux.

    Ils sont composés de limicoles (barge à queue noire, bécasseau sanderling, barge rousse, avocette élégante, bécasseau maubèche, courlis corlieu, courlis cendré, etc.), de laridae (sternes royales, les sternes caspiennes, goélands railleurs, mouettes à tête grise, etc.).

    Des phalacrocoracidea (cormorans africain, grand cormoran), des pélicandiea (pélican gris, pélican blanc), et des ardeidea (héron cendré, aigrette dimorphe, grande aigrette) font aussi partie des oiseaux qui colonisent la réserve.

    M. Ndiaye signale aussi la présence de ‘’tortues marines— caouanne, verte, olivâtre, et luth‘’, dans la réserve qui a connu, au fil des années, une importante évolution morpho-dynamique ayant résulté d’une imbrication éco-systémique entre la mer, le continent, et le fleuve.

    Sur la pointe de Sankoye, à l’embouchure du bolong de Kalissaye se trouvent deux îlots sablonneux encerclés par les eaux, surtout lors des marées hautes. La partie nord de la réserve est caractérisé par un écosystème de mangroves, composé de rhizophoracées et d’avicennacées qui se développe bien.

    ‘’Le développement de l’écosystème de mangroves est fortement dépendant de l’apport de matières vaseuses issues du processus d’érosion des berges ou de la décomposition des éléments organiques en provenance à la fois des milieux terrestres et marins’’, explique l’agent des eaux et forêts.

    Des potentialités écologiques énormes

    La réserve possède aussi une flore essentiellement caractérisée par une végétation de littoral à caractère soudano-guinéen, où six espèces ligneuses ont été recensées grâce à des inventaires floristiques réalisés sur la pointe de la presqu’île de Kalissaye.

    Le bolong de Kalissaye, cours d’eau le plus important, traverse quelques îlots de la réserve avant de se jeter dans l’océan Atlantique. Il est relié un peu plus en amont au marigot de Diouloulou, un des bras les plus importants du fleuve Casamance, sur la rive droite.

    Le bolong d’Essoulou, du nom du village de Saloulou, et celui de Kalissaye encadrent une mince bande de terre, formant la flèche littorale de Kalissaye.

    L’hydro-système de la réserve renferme des potentialités écologiques énormes et une zone de reproduction des poissons, favorisant un développement de l’activité de pêche comme en témoignent les nombreux campements de pêcheurs sur les rivages.

    Le transport fluvial des biens et des personnes via le bolong de Kalissaye joue un rôle crucial dans l’environnement insulaire de Karones, du Bliss et du petit Kassa, où un flux important de produits divers s’écoule vers les différents villages par voie fluviale.

    La réserve est limitée à l’ouest par l’océan Atlantique, au nord par le village de Saloulou, à l’est par le méridien de longitude 16° 45 minutes, et au sud par l’embouchure de Kalissaye.

    Aux alentours des limites de la réserve, il y a plusieurs villages dont Saloulou, Bakassouk, Boune, Boko, Kaïlo, Hilol, Couba, Kassel, Haer, Hitou, Niomoune ou encore l’ile de Diogué. Les populations de ces terroirs s’adonnent à plusieurs activités socio-économiques, comme la pêche, l’agriculture, l’élevage, et le tourisme, pour subvenir à leurs besoins. Des activités pour l’essentiel, à l’origine de plusieurs effets néfastes sur la conservation de l’avifaune mais aussi des mammifères marins de la réserve ornithologique de Kalissaye.

    MNF/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVES / Réserve ornithologique de Kalissaye : un technicien prône une gestion participative et communautaire

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVES / Réserve ornithologique de Kalissaye : un technicien prône une gestion participative et communautaire

    Kafountine, 4 juin (APS) – Le capitaine Pathé Baldé, conservateur de la réserve ornithologique de Kalissaye, prône une gestion participative communautaire pour faire face aux multiples agressions anthropiques liées aux activités socio-économiques des populations riveraines de cette zone humide située au cœur du delta du fleuve Casamance.

    ‘’Parmi les menaces anthropiques les plus sérieuses auxquelles fait face la réserve ornithologique de Kalissaye, on peut citer entre autres : la pêche, les rejets marins, l’élevage, le tourisme, et l’exploitation clandestine du bois’’, a-t-il dit à l’APS.

    Concernant l’activité de pêche, il a indiqué que les activités sont fortement développées dans la zone côtière de la commune de Kafountine où un centre de pêche concentre beaucoup d’acteurs.

    Selon lui, ‘’la proximité de la réserve avec la ville de Kafountine est un facteur qui l’expose au braconnage et à d’importantes prises de ressources halieutiques. Une vraie menace sur l’équilibre de la biodiversité marine et fluviale de la réserve’’, a-t-il alerté.

    L’autre facteur d’agression de la réserve ornithologique, a-t-il fait valoir, est lié aux rejets marins de débris de verre, de bouteilles en plastique, de filets de pêche, entre autres.

    ‘’La présence des campeurs de temps à temps sur les berges de l’aire protégée de Kalissaye constitue également, une menace pour sa biodiversité, dans la mesure où on a connu des cas de feux de brousse dans les plantations de filaos’’, a-t-il déploré.

    S’agissant de la divagation des animaux domestiques, particulièrement des bovins provenant des villages environnants de Bakasouck et de Saloulou, il estime qu’elle constitue également une menace potentielle pour la réserve. ‘’Ces animaux perturbent souvent la quiétude des oiseaux migrateurs d’eau évoluant à l’extrémité de la flèche de Sankoye’’, a-t-il signalé.

    Quant au tourisme, dit-il, la proximité de la réserve avec les zones touristiques de Cap Skirring et d’Abéné a accentué le phénomène des visites inopinées et fréquentes des touristes.

    ‘’Les oiseaux sont le principal motif des visites des touristes. Cependant, la fréquentation non contrôlée dérange les oiseaux’’, déplore-t-il, non sans dénoncer la présence massive de campements de pêcheurs qui pullulent le long du bolong de Kalissaye.

    ‘’La proximité de ces édifices impactent négativement sur la protection et la conservation de la biodiversité de cette aire protégée’’,  explique-t-il.

    Le capitaine Pathé Baldé prône aussi une mise à contribution des populations riveraines dans la gestion et l’élargissements des limites de la réserve, conformément aux vœux du comité de gestion mis en place en octobre 2011.

    Ibrahima Ndiaye, agent préposé à la sécurité de la réserve, se félicite de la mise à contribution de façon très large des populations locales, des partenaires au développement ainsi que des privés dans la gestion de la réserve ornithologique de Kalissaye. ‘’Ce comité de gestion permet d’intégrer, de replacer la réserve dans son environnement social, économique et culturel’’, explique-t-il. Par cette stratégie, les populations ont été propulsées à participer activement à la gestion de la réserve, précise-t-il.

    Il estime que ‘’l’implication des populations riveraines et les partenariats amorcés avec des ONG, favorisent un meilleur suivi écologique et garantissent l’intégrité des ressources’’. D’après lui, ‘’une approche participative s’appuyant sur la concertation et le dialogue permanent avec l’ensemble des parties prenantes va instaurer une nouvelle ère de gestion de la réserve et de sa périphérie’’.

    Créée en juillet 1978, la réserve ornithologique de Kalissaye (ROK) s’étend aujourd’hui sur 30.014 hectares, entre les îles Bliss et de Karones, au cœur du delta du fleuve Casamance. Elle est le deuxième site à être dédié à la préservation de l’avifaune après celui de Djoudj (Saint-Louis), créé le 14 avril 1971 dans le nord du Sénégal.

    La réserve est limitée à l’ouest par l’océan Atlantique, au nord par le village de Saloulou, à l’est par le méridien de longitude 16° 45’, et au sud par l’embouchure de Kalissaye.

    Aux alentours confins de la réserve se trouvent plusieurs villages dont Saloulou, Bakassouk, Boune, Boko, Kaïlo, Hilol, Couba, Kassel, Haer, hitou, Niomoune ou encore l’ile de Diogué.

    MNF/AB/ASB/OID/SMD/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la journée du ‘’Set setal’’ et les premiers couacs dans l’organisation du Hajj

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la journée du ‘’Set setal’’ et les premiers couacs dans l’organisation du Hajj

    Dakar, 3 juin (APS) – La journée nationale du nettoiement et les premiers couacs dans l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam sont les sujets abordés par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le président de la République a lancé, samedi, la première Journée nationale du nettoiement (set-setal) couplée à la prévention des inondations. Bassirou Diomaye Faye a invité les Sénégalais à s’approprier cette initiative’’, rapporte le quotidien Bës Bi.

    ‘’Et c’est Thiaroye Gare qui a été choisi pour son +caractère historique+. Le chef de l’État a rappelé que +nous devons montrer l’exemple, déterminer notre responsabilité collective dans l’entretien de ces sites de Thiaroye Gare sensibles aux inondations et leurs conséquences+’’, écrit le journal.

    Selon le quotidien Le Soleil, ‘’le président de la République insiste sur la pérennisation’’ de cette journée nationale de nettoiement. La publication constate que ‘’sur l’ensemble du territoire national, les populations sont sorties massivement répondre à l’appel du chef de l’Etat qui veut une mobilisation au quotidien’’.

    L’As note le ‘’succès’’ de cette journée et souligne que le Premier ministre Ousmane Sonko ‘’promet de +nettoyer+ l’Etat’’.

    ‘’Le Premier ministre Ousmane Sonko était à Kawsara dans le département de Rufisque pour voir les constructions sur des bas-fonds. A l’occasion, Ousmane Sonko est revenu sur l’essence de la journée de nettoiement et sur la nécessité de la pérenniser. Mais il pense qu’au-delà de l’environnement et du cadre de vie, le balai passera également au sein de l’administration et de toutes institutions de la République’’, écrit le journal.

    Le même quotidien met en exergue les ‘’couacs’’ sur le pèlerinage à La Mecque. En effet,  »des pèlerins qui devaient s’envoler samedi vers les Lieux saints de l’islam pour le pèlerinage sont encore cloués au sol, faute de vol. Responsable du désagrément causé, Air Sénégal a envoyé tous les passagers dans des hôtels à Dakar afin de trouver une solution’’.

    ‘’Air Sénégal déroute les pèlerins’’, dit Libération, ajoutant que ‘’l’édition 2024 du Hajj est en passe de virer au fiasco’’. ‘’Pèlerins, voyagistes privés….tous en colère contre la compagnie aérienne nationale. En effet, des milliers de pèlerins ont vu leur vol pour La Mecque retardé ou tout simplement annulé sans raison’’, rapporte le journal.

    EnQuête parle ‘’persistance de mauvaises pratiques chez Air Sénégal’’. ‘’La compagnie aérienne Air Sénégal a encore plongé ses clients dans le désarroi. Après plusieurs heures d’attente dans des conditions déplorables, en raison de l’absence d’un avion, des passagers en route pour La Mecque pour le Hajj 2024 ont manifesté leur colère à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar (AIBD), ce samedi’’, note le journal.

     »Alors qu’on attendait d’elle qu’elle sauve son honneur en faisant bonne figure avec le transport des pèlerins aux Lieux saints de l’Islam, Air Sénégal est une nouvelle fois complètement passée à côté. La compagnie nationale a, en effet, fait vivre l’enfer aux futurs pèlerins à l’Aibd, convoquant des passagers depuis vendredi soir pour un vol prévu à 06h40, le samedi 1er juin. Ces passagers qui espéraient tant quitter Dakar ont su, à l’heure du départ et après les formalités, qu’ils ne pourront pas voyager’’, déplore Les Echos.

    Selon le journal, ‘’le pire est que devant un tel brouhaha, Air Sénégal a semblé perdre sa voix, se limitant à dire à ses clients il n’y a pas d’avion. Devant cette situation, le ministre des Transports aériens, Malick Ndiaye a soutenu que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour qu’il n’y ait aucun couac. L’autorité dira que sur les 11 vols programmés, les neuf sont partis à temps, avec plus de 3500 pèlerins. De leur côté, les voyagistes privés sont dans le plus grand désarroi ne sachant pas à quel saint se vouer’’.

    ‘’La Compagnie nationale Air Sénégal récidive encore. Le samedi dernier, beaucoup de pèlerins ont été laissés en rade à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd). Las d’attendre et laissés à eux-mêmes sans aucun interlocuteur, pour se faire entendre, des candidats au pèlerinage ont improvisé, un sit-in au niveau du hall de l’Aibd. Très en colère, ils ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme +des comportements irresponsables+ des responsables de la compagnie nationale qui n’ont pas respecté leurs engagements’’, rapporte WalfQuotidien.

    OID

  • SENEGAL-SPORT / Jaraaf-Casa Sports, affiche phare des quarts de finale de la Coupe du Sénégal

    SENEGAL-SPORT / Jaraaf-Casa Sports, affiche phare des quarts de finale de la Coupe du Sénégal

    Dakar, 31 mai (APS) – La rencontre Jaraaf-Casa Sports, deux équipes de ligue 1, sera l’affiche phare des quarts de finale de la Coupe du Sénégal dont le tirage au sort a été effectué ce vendredi.

    Les Médinois vont tenter de défendre leur titre face au Casa-Sports, vainqueur de l’édition de 2022, et qui cherche à se maintenir en ligue 1.

    Cette saison, sur l’ensemble de leurs deux confrontations, le Jaraaf s’est imposé, 2-1, avant d’être tenu en échec (0-0) lors de la manche retour, au stade de Ngor.

    Dans les autres rencontres des quarts de finale, le championnat du Sénégal en titre de la ligue 1, Teungueth FC, sera en déplacement au stade Caroline Faye pour faire face à Mbour Petite, relégué en national 1, au terme de la saison 2023.

    Jamono Fatick va recevoir la Jeanne d’Arc de Dakar, tandis que ACA Ferus Foot sera opposé à l’équipe de Dial Diop.

    FDS/OID/ASG

  • SENEGAL-SECURITE / Le contrôleur général Mame Seydou Ndour, nouveau directeur général de la Police nationale (officiel)

    SENEGAL-SECURITE / Le contrôleur général Mame Seydou Ndour, nouveau directeur général de la Police nationale (officiel)

    Dakar, 29 mai (APS) – Le contrôleur général Mame Seydou Ndour, précédemment directeur de la Police de l’air et des frontières, a été nommé, mercredi, en Conseil des ministres, directeur général de la Police nationale, a-t-on appris de source officielle.

    Il remplace à ce poste l’inspecteur général de Police Seydou Bocar Yague, appelé à d’autres fonctions, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    La même source signale qu’Aliou Ciss, inspecteur de l’administration pénitentiaire, précédemment directeur général adjoint de l’administration pénitentiaire a été nommé directeur général de cette administration.

    M. Ciss remplace le colonel Abdoulaye Diagne, appelé à d’autres fonctions.

    OID/AKS

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 29 mai 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 29 mai 2024

    Dakar, 29 mai (APS) –  Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidés.

    Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

    Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.

    Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du Peuple.

    Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.

    Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.

    Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.

    Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba.

    La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux.

    Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.

    Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.

    A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.

    Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.

    Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage.

    Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent.

    Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays. Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.

    Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.

    Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.

    Il a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées.

    Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives.

    Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure.

    Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.

    Il a clos sa communication en réitérant l’importance à attacher par les Ministres chargés des Affaires étrangères et des transports aériens, au suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion interministérielle consacrée au prochain pèlerinage à La Mecque, en particulier concernant le transport aérien depuis Dakar.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
     Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le point sur la situation internationale ;
     Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte de l’état de préparation de la Journée nationale de nettoiement et les actions de prévention des inondations.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

     Le Contrôleur général Mame Seydou NDOUR, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar YAGUE, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Aliou CISS, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;

     Monsieur Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.

    Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement, Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-EGYPTE-ECONOMIE / L’ambassadeur d’Egypte reçu par le directeur général de l’APIX

    SENEGAL-EGYPTE-ECONOMIE / L’ambassadeur d’Egypte reçu par le directeur général de l’APIX

    Dakar, 29 mai (APS) – Le Directeur général de l’APIX, Bakary Séga Bathily, a reçu, mercredi, Khaled Aref, ambassadeur d’Egypte au Sénégal, a-t-on appris auprès de ses services.

    Selon une note transmise à l’APS, l’objectif principal de cette rencontre ‘’était d’encourager les relations de partenariat et le renforcement de la coopération économique et commerciale entre les deux pays’’.

    Elle signale que Bakary Séga Bathily et Khaled Areg ont abordé les questions liées à la facilitation des investissements à travers le renforcement des liens entre les opérateurs économiques sénégalais et égyptiens, la promotion du partenariat et des investissements entre le Sénégal et l’Égypte, en tirant parti des opportunités offertes par la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

    Le développement des relations de commerce et d’industrialisation entre le Sénégal et l’Égypte était également au cœur de l’entretien, selon la même source.

    Le communiqué rapporte par ailleurs que le Directeur de l’APIX a eu une séance de travail avec l’ancien international sénégalais, Souleymane Sané, sur les opportunités d’investissement au Sénégal.

    OID/AB