Auteur/autrice : Ousmane Ibrahima Dia

  • SENEGAL-AFFAIRES / La Directrice des Opérations de la BM et des hommes d’affaires suisses reçus par le Directeur général de l’APIX

    SENEGAL-AFFAIRES / La Directrice des Opérations de la BM et des hommes d’affaires suisses reçus par le Directeur général de l’APIX

    Dakar, 28 mai (APS) – Le Directeur général de l’APIX, Bakary Séga Bathily, a reçu, mardi, une délégation de la Banque mondiale conduite par la Directrice des Opérations, Keiko Miwa, et des hommes d’affaires suisses, a-t-on appris auprès de ses services.

    Selon une note transmise à l’APS, cette visite avait pour but ‘’d’identifier et renforcer les axes de collaboration entre les deux entités’’.

    Elle a indiqué que les échanges ont porté sur l’ensemble des projets structurants ainsi que les programmes de réformes à mettre en œuvre afin de résoudre les problèmes liés à la création de richesses et d’emplois durables, au développement économique endogène du Sénégal et à l’accès au financement des PME.

    La Banque mondiale s’est engagée à ’’accompagner’’ l’APIX dans le déploiement de sa stratégie de territorialisation de l’investissement dans le but de ‘’rapprocher les services des populations afin d’appuyer le secteur privé local dans le développement des activités économiques’’.

    La même source signale également que le Directeur général de l’APIX s’est entretenu avec une délégation d’hommes d’affaires suisses qui ont eu droit à une séance d’explications sur le climat des affaires au Sénégal.

     

    OID/ASB

  • SENEGAL-GOUVERNANCE-LEGISLATION / Le gouvernement très avancé dans la rédaction du texte sur les lanceurs d’alerte (garde des Sceaux)

    SENEGAL-GOUVERNANCE-LEGISLATION / Le gouvernement très avancé dans la rédaction du texte sur les lanceurs d’alerte (garde des Sceaux)

    Dakar, 24 mai (APS) – Le gouvernement est très en avance dans la rédaction du texte portant sur les lanceurs d’alerte, a indiqué le ministre de la Justice, garde des Sceaux.

    ‘’On est très en avance, on a beaucoup travaillé sur ce texte portant sur les lanceurs d’alerte et évidemment chaque chose en son temps, mais je peux vous assurer que nous avons déjà rédigé un texte dans ce sens qui sera soumis à l’appréciation du Président de la République qui décidera de la suite à lui accorder’’, a déclaré Ousmane Diagne dans un entretien avec l’APS, en prélude du lancement des Assises de la justice prévu mardi.

    En conseil des ministres, le 17 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait demandé au ministre de la Justice de finaliser avant le 15 mai 2024 un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte.

    Le chef de l’Etat sénégalais avait déjà évoqué le sujet lors de son premier discours à la Nation, le 3 avril 2024.

    OID/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE-PERSPECTIVE / Les Assises de la justice permettront d’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels du secteur et les moyens d’y remédier (ministre)

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE-PERSPECTIVE / Les Assises de la justice permettront d’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels du secteur et les moyens d’y remédier (ministre)

    Dakar, 24 mai (APS) –  Les Assises de la justice prévues à partir de mardi devront permettre d »’identifier les dysfonctionnements supposés ou réels de ce secteur et les moyens d’y remédier au mieux des intérêts de la République », a affirmé vendredi le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Ousmane Diagne, dans un entretien accordé à l’APS.

    Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye va présider, mardi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national, axée sur le thème : “La réforme et la modernisation de la justice”.

    En prélude de l’évènement, la présidence sénégalaise a lancé, jeudi, à Dakar, la plateforme en ligne Jubbanti (www.Jubbanti.sec.gouv.sn, redresser, en wolof) destinée à recueillir les préoccupations des citoyens.

     »La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations, qui doivent en être les principales bénéficiaires », a déclaré le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui, ‘’c’est dans ce cadre que les assises de la Justice ont été convoquées et les objectifs qui leur sont assignés consistent à faire le diagnostic de tout ce qui constitue un dysfonctionnement, de tout ce qui, par le passé, a valu à cette justice, qui est un attribut essentiel de la souveraineté, que tous ces dysfonctionnements supposés ou réels puissent être identifiés et les moyens d’y remédier puissent être envisagés au mieux des intérêts de la République’’.

    Pour le garde des Sceaux, ‘’l’objectif du président de la République, qui en est le principal initiateur, c’est que la justice puisse faire l’objet d’un débat le plus ouvert, le débat des populations, des professionnels de la justice, de tous les segments de la société’’.

    ‘’Il est normal que l’on puisse d’abord identifier les maux de la justice, permettre à tout le monde de donner son avis, parce que la justice, ce n’est pas uniquement l’affaire des magistrats et des professionnels de la justice. Il est normal que la population puisse avoir son mot à dire, identifier les dysfonctionnements qu’elle pourrait déplorer et envisager les solutions qui pourraient y remédier’’, a-t-il soutenu.

    ‘’Il appartiendra aux participants aux assises de décider des principaux axes de réformes de la justice’’, a-t-il ajouté, soulignant que ‘’l’idée du président de la République, c’est de laisser aux participants de décider de ce qu’il faut faire, ce qu’il y a lieu de discuter, de faire des propositions dont il appréciera la suite à donner’’.

    Selon lui, ‘’la convocation des Assises de la justice rend compte de la volonté du président de la République de se pencher sur les maux qui gangrènent la justice. Il a voulu que ces assises soient les plus inclusives possibles’’.

    La convocation de ces assises exprime ‘’une volonté de faire jouer à la justice sa partition, c’est-à-dire rendre la justice au nom du peuple sénégalais et jouer pleinement son rôle dans le concert des institutions de la République’’, a-t-il dit.

    Pour le garde des Sceaux, ‘’tout ce qui est de nature à améliorer le fonctionnement de la justice devrait être envisagé’’. ‘’On ne peut pas réclamer une justice indépendante sans que les moyens conséquents et concourant à cette fin ne soient mis à disposition’’, a-t-il estimé.

    ‘’Dès lors qu’on parle de justice performante, on doit se donner les moyens d’y parvenir. Encore une fois, on ne peut pas vouloir une chose et ne pas se donner les moyens d’atteindre les objectifs fixés, c’est-à-dire une nette amélioration du fonctionnement du service public de la justice, de la distribution de la justice au mieux des intérêts des populations au nom desquelles cette justice est rendue’’, a affirmé Ousmane Diagne.

    Selon lui, ‘’quand on parle de réconciliation, c’est juste parce que les années précédentes, on a pu voir qu’il y a eu effectivement une forme de désaffection de la justice’’.

    ‘’Il y a des moyens d’y remédier, et c’est pour cela qu’on va se donner les moyens d’y parvenir. Il faut juste que tous les participants à ces assises puissent avoir l’opportunité de s’exprimer librement et de façon précise non seulement sur les griefs qu’ils pourraient formuler à l’encontre de la justice et les moyens appropriés pour y parvenir’’, a-t-il dit.

    ‘’Dès lors que nous sommes à la veille de ces assises, il n’y a pas de sujet tabou et c’est la volonté du Président de la République. Si tous les segments de la population sont conviés et toutes les institutions, il va de soi que le but poursuivi est de faire en sorte qu’on parle de tout avec un grand T’’, a-t-il insisté

    OID/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE / Ousmane Diagne déterminé à accomplir sa mission dans l’intérêt de la population

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE / Ousmane Diagne déterminé à accomplir sa mission dans l’intérêt de la population

    Dakar, 24 mai (APS) – Le ministre de la Justice, garde des Sceaux dit avoir la  »ferme détermination » de faire en sorte que les objectifs qui lui ont été assignés  par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye,  »puissent se réaliser aux intérêts » dans l’intérêt de la population sénégalaise  »au nom de laquelle la justice est rendue ».

     »Je remercie le président de la République de m’avoir fait l’honneur de me porter à la tête du ministère de la Justice. C’est un grand honneur que j’apprécie à sa juste valeur. J’ai la ferme détermination à faire en sorte que les objectifs qui me sont fixés, les espoirs qui pèsent sur mes épaules quant à l’accomplissement de ma mission, puissent se réaliser au mieux des intérêts de tout le monde, à commencer par la population sénégalaise au nom de laquelle la justice est rendue’’, a déclaré le garde des Sceaux.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, qui fut avocat général à la Cour suprême, Doyen des juges d’instruction, procureur de la République et procureur général, s’exprimait dans un entretien avec l’APS en prélude du lancement des Assises de la justice, mardi.

    ‘’La feuille de route, ce n’est rien d’autre qu’une amélioration du service public de la Justice, que la justice qui est rendue au nom du peuple sénégalais, puisse répondre à ses objectifs premiers, c’est-à-dire procéder quelque part à une réconciliation de cette justice avec les populations qui doivent en être les principales bénéficiaires’’, a-t-il ajouté.

    OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réforme et la modernisation de la justice

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, la réforme et la modernisation de la justice

    Dakar, 24 mai (APS) – Le dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice, prévu à partir de mardi, est l’un des sujets en exergue dans les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye va présider, mardi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national, axée sur le thème : “La réforme et la modernisation de la justice”.

    En prélude de l’évènement, la présidence sénégalaise a lancé, jeudi, à Dakar, la plateforme en ligne Jubbanti (www.Jubbanti.sec.gouv.sn, redresser, en wolof) destinée à recueillir les préoccupations des citoyens.

     »Le fonctionnement de la Justice sénégalaise fait l’objet de beaucoup de critiques. La question de l’indépendance de la Justice, et celle d’une bonne Administration de la Justice ont été au cœur des débats. Fraichement élu à la tête du pays, c’est au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, que revient la lourde tâche de remettre la Justice sénégalaise sur les rails. D’ailleurs, le mercredi 3 avril 2024, lors de son discours adressé à la nation, le Président Bassirou Diomaye Faye avait fait savoir qu’il va +organiser des Assises regroupant les professionnels du métier’’, écrit L’Observateur.

    Le journal ajoute : ‘’Elles vont démarrer le 28 mai prochain sous le thème : +La réforme et la modernisation de de la Justice+. L’annonce a été faite par le chef de l’État lors du Conseil des ministres du 17 avril 2024. De part ces Assises, le Président Bassirou Diomaye Faye entend +redorer le blason de la Justice, lui redonner le prix qu’elle mérite et la réconcilier avec le peuple aų nom duquel elle est rendue+. Ce que souhaitent également les acteurs de la Justice. Ils y seront avec, dans des classeurs, des listes de propositions préalablement dressées qu’ils vont soumettre au chef de l’État’’.

     »Le 28 mai, les acteurs de la justice se retrouveront autour du président de la République (…) pour des assises du secteur. La justice et ses maux seront passés au peigne fin. Récemment la Cour des comptes a publié plusieurs rapports et des responsables ont été épinglés. Des Sénégalais réclament que la lumière soit faite’’, note Sud Quotidien.

    Le journal rappelle qu’auparavant, ‘’depuis quelques années, la justice est sous le feu de critiques. Des dossiers mettant en cause des leaders politiques de l’opposition vidés à la hâte, pour servir l’Exécutif, des proches du régime qui ne sont jamais inquiétés, en dépit du fait d’être épinglés par des audits, sont autant de griefs soulevés par des Sénégalais’’.

     »Le débat judiciaire, c’est aussi une demande de réforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Certains acteurs souhaitent un retrait de l’Exécutif notamment le Président de la République et le Garde des Sceaux, du fonctionnement de ce Conseil, afin de garantir plus d’indépendance, surtout relativement à la gestion de la carrière des magistrats’’, ajoute la publication.

    Dans Le Soleil, le chef de l’Etat explique que ‘’cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous’’.

    ‘’La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens’’, soutient le président Bassirou Diomaye Faye.

    Parlant de ce dialogue national, Kritik affiche à sa Une : ‘’Coup de bistouri sur un malade agonisant’’.

    ‘’Diagnostics et remèdes d’un pouvoir capital, décisif et central pour une démocratie. Le chantier est vaste. Mais avec la volonté affichée du nouveau pouvoir, l’espoir est permis si les acteurs, à divers niveaux assument leur responsabilité et acceptent de mettre le doigt sur les plaies béantes qui paralysent le système judiciaire sénégalais. De la liberté avérée des magistrats et la nécessaire séparation des pouvoirs, le rôle de la chancellerie, le statut du personnel de justice mais aussi d’autres ruptures en profondeur pour diagnostiquer le mal’’, écrit le journal.

    Vox Populi note que ‘’pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place: commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, des discussions et débats seront ouverts pour cinq jours sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice’’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, des sujets se rapportant à des questions de gouvernance

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, des sujets se rapportant à des questions de gouvernance

    Dakar, 23 mai (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS abordent des sujets se rapportant à des questions de gouvernance avec la volonté des nouvelles autorités de récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières et de réexaminer certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.

    Mercredi, en Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko  »a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location ».

    Le Premier ministre a, en outre,  »évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 ».

    Selon le quotidien EnQuête, ‘’le régime vise le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières’’. Le journal rapporte que ‘’lors de sa communication au Conseil des ministres de ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a mis en avant les priorités gouvernementales, soulignant la nécessité de réduire le train de vie de l’Etat’’.

    ‘’Dans cette optique, il a demandé aux ministres concernés de prendre des mesures pour récupérer le patrimoine bâti et foncier de l’Etat cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Cette initiative vise à rationaliser l’utilisation des ressources publiques alors que de nombreux services administratifs sont obligés de louer des locaux’’, ajoute la publication.

    Selon L’As, ‘’la situation et la gestion du patrimoine bâti de l’Etat préoccupe à plus d’un titre Ousmane Sonko (…)’’. Le Premier ministre ‘’hâte le pas et active ses troupes’’ pour la récupération du patrimoine foncier et bâti de l’Etat cédé irrégulièrement à des privés.

    L’Etat ‘’veut récupérer ses biens’’, dit WalfQuotidien, soulignant que ‘’c’est la nouvelle bombe du duo Diomaye-Sonko : la récupération du patrimoine bâti et foncier de l’Etat cédé dans +conditions irrégulières+’’.

    En matière de reddition des comptes et de révision des contrats miniers, pétroliers et halieutiques, Vox populi note que le tandem Diomaye-Sonko ‘’tient toujours à sa promesse de campagne’’.

    ‘’L’Etat veut le +réexamen de certaines conventions’’ dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques’’, écrit le journal.

    Selon Libération, le Premier ministre Ousmane Sonko ‘’fouille tout’’. En Conseil des ministres, il a aussi annoncé la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.

    OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE-PANDEMIE-TRAITEMENT / Les ARV : ces molécules qui réduisent le sida à une maladie chronique

    SENEGAL-SANTE-PANDEMIE-TRAITEMENT / Les ARV : ces molécules qui réduisent le sida à une maladie chronique

    Par Baboucar Thiam

    Tambacounda, 22 mai (APS) – La découverte, à la fin des années 90, des antirétroviraux (ARV), un traitement associant trois molécules (trithérapie), s’est avérée comme une bénédiction pour les personnes vivant avec le VIH, notamment pour les patients suivis à l’hôpital de Tambacounda.

    Considéré jadis comme une sentence de mort, le sida est devenu aujourd’hui aux dires des médecins une maladie chronique avec l’évolution et l’amélioration continue du traitement.

    Cette nouvelle donne basée sur la trithérapie, une combinaison de trois molécules dans une seule capsule (tenofovir, lamivudine et le dolutegravir), apparait comme une deuxième chance, celle de la survie. En effet, le porteur du virus peut vivre normalement avec une bonne observance du traitement et  un respect scrupuleux des consignes de son médecin traitant.

    ‘’Au début du traitement de la maladie, les patients prenaient des molécules différemment, c’est-à-dire, on donnait trois familles de molécules matin et soir’’, a expliqué à l’APS le responsable de la prise en charge des patients atteints du VIH à l’hôpital régional de Tambacounda.

    Assis derrière son bureau situé dans le bâtiment dédié à la médecine interne, Dr. Amadou Moctar Diouf affiche tout son optimisme face à l’évolution du traitement de l’infection à VHI. La nouvelle molécule donne des résultats assez encourageants quant au combat contre le VHI/sida, se réjouit le Dr Diouf.

    ‘’Aujourd’hui, les patients, avec une prise régulière des médicaments, parviennent à réduire leur charge virale et à vivre comme s’ils ne sont jamais atteints du VIH’’, se félicite-t-il.

    Vêtu d’une blouse blanche et gesticulant de temps autre dans un large sourire aux lèvres, le médecin déclare qu’avec les nouvelles molécules, le traitement des personnes infestées par le VIH s’est considérablement amélioré.

    Une bonne santé au bout de six mois 

    ‘’Au bout de six mois de traitement, le malade recouvre une bonne santé avec une évolution extraordinaire. C’est comme si la personne n’était jamais tombée malade, car on arrive à la suppression de la charge’’, fait-il savoir.

    A ce stade, relève-t-il, le nombre de copies du virus du VIH est inférieur à ‘’1000 dans l’organisme’’, avec une bonne observance du traitement.

    Amadou Moctar Diouf souligne qu’au début de la maladie, les patients ont des millions de copies du virus dans leur organisme. Mais, après six mois de traitement régulier, à travers une prise régulière des médicaments, la charge virale devient inferieurs à 1000 copies, et le malade reprend sa vie, ses activités comme s’il n’était jamais tombé malade, témoigne-t-il.

    ‘’Notre objectif, c’est d’en arriver à une charge virale indétectable, c’est-à-dire le malade ne compte plus que 50 copies de virus dans son organisme. A ce niveau de traitement, le malade ne peut plus transmettre la maladie, à condition qu’il continue la prise de médicaments normalement’’, dit-il.

    Les molécules présentaient beaucoup d’effets secondaires, avec moins d’efficacité, et les patients prenaient toutes les trois molécules matin et soir séparément, a rappelé le médecin, soulignant que ‘’c’était lourd comme traitement’’.

    Actuellement, poursuit-il, ‘’dans le cadre de la prise en charge, les molécules, tenofovir, lamivudine et le dolutegravir sont combinés en un seul médicament pour obtenir le tenofovir plus, avec une plus grande efficacité, moins d’effets secondaires et des résultats beaucoup plus satisfaisants en termes de santé et de bien-être, si le traitement est suivi à la lettre’’.

    ‘’Avec le tenofovir plus, les personnes infectées ne prennent qu’un seul comprimé par jour’’, signale-t-il

    L’arrivée du dolutegravir a permis de révolutionner la prise en charge des malades, du fait de l’efficacité de cette molécule. Cependant, ‘’il y a des patients qui ne peuvent pas prendre le tenofovir plus’’, fait-il remarquer.

    Le cas échéant, ‘’ils prennent le dolutegravir isolé en plus du lamivudine. Mais, la plupart des patients prennent le tenofovir plus, hormis des cas particuliers qui sont traités sans le tenofovir’’, explique-t-il.

    Selon lui, l’infection à VIH/sida présente quatre stades. C’est au stade quatre que le malade est ‘’atteint’’ et où l’ensemble de ses manifestations cliniques sont apparentes, dit-il. Il est alors presque incapable de se mouvoir, de s’occuper de lui.

    A ce stade, dit-il, ‘’il faut une prise régulière et rigoureuse des ARV, jusqu’au moins six mois pour voir la charge virale drastiquement réduite (…)’’. Par la suite, il faut ‘’tendre vers la suppression de cette dernière en respectant toujours la posologie prescrite par le médecin traitant’’, indique-t-il.

    Aujourd’hui, si les consignes sont respectées, le traitement contre le VIH/SIDA a si bien évolué que la maladie parait moins dangereuse que certaines maladies chroniques, comme le diabète, l’accident vasculaire-célébral (AVC), fait-il observer.

    D’anciens malades du VIH/SIDA vivent et vaquent correctement à leurs occupations. On ne saurait les distinguer de la population générale, ‘’car le traitement est très efficace’’, martèle-t-il.

    Le VIH/SIDA, « une maladie chronique comme toutes les autres »

    ‘’Autrefois, les malades ne prenaient que des antibiotiques. Par la suite, les premiers ARV ont fait leur apparition. Il fallait prendre quatre comprimés de différentes molécules en deux prises journalières, matin et soir, avec parfois de lourds effets secondaires’’, rappelle Coumba Dabo, médiatrice à l’hôpital régional de Tambacounda.

    Avec l’apparition de la trithérapie et des molécules beaucoup plus efficaces, témoigne-t-elle, ‘’si le patient suit les prescriptions du médecin, il va mieux et vaque à ses occupations’’.

    ‘’Il peut même être en couple séro-discordant, c’est-à-dire, lorsqu’un des partenaires est atteint de la maladie, faire des enfants’’, note la médiatrice, relevant que la condition à cette situation sanitaire, est de respecter toute la rigueur liée à la posologie des ARV.

    Actuellement, constate-t-elle, les patients ne prennent qu’un seul comprimé par jour et à des heures fixes, et cela fait que ‘’la charge virale devient indétectable’’.

    ‘’Autrefois, rappelle-t-elle, les femmes qui accouchaient ne pouvaient pas allaiter leurs enfants au risque de les contaminer, et les nourrissons ne prenaient que les biberons’’.

    Elle assure que ‘’c’est grâce à ces nouvelles molécules qu’il est possible pour des femmes atteintes du virus de rester en couple, d’avoir des enfants, d’accoucher et enfin d’allaiter leurs bébés jusqu’à l’âge d’un an, pour les sevrer sans aucune  contamination’’.

    ‘’Aujourd’hui, le VIH/SIDA est une maladie chronique comme toutes les autres. Et si le traitement est vraiment respecté, le sida est beaucoup moins dangereux que d’autres maladies chroniques, parce qu’on peut se marier, faire des enfants et profiter de la vie’’, fait-elle valoir.

    Elle suggère toutefois le bannissement dans le vocabulaire de la presse d’expressions comme ‘’sidéen’’, rappelant qu’un patient prenant correctement son traitement devient un simple porteur du virus.

    Elle appelle en définitive à humaniser le champ lexical autour de cette maladie, pour éviter d’effrayer les populations à tel point qu’elles finiraient par refuser d’aller se faire dépister pour connaître leur statut et prendre les mesures qui s’imposent pour le contrôle de leur vie.

    BT/SKS/ASB/OID/ASG

  • SÉNÉGAL-FOOTBALL / Éliminatoires mondial 2026 : Aliou Cissé va rendre publique la liste des joueurs convoqués, vendredi

    SÉNÉGAL-FOOTBALL / Éliminatoires mondial 2026 : Aliou Cissé va rendre publique la liste des joueurs convoqués, vendredi

    Dakar, 21 mai (APS) – Le sélectionneur Aliou Cissé fera face à la presse, vendredi, pour communiquer la liste des joueurs convoqués pour les deux matchs du Sénégal face à la République démocratique du Congo (06 juin) et à la Mauritanie (09 juin), comptant respectivement pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe du mondial 2026, annonce la Fédération sénégalaise de football (FSF).

    Premier du groupe B avec 4 points, le Sénégal va recevoir la République démocratique du Congo le 06 juin, au stade Abdoulaye Wade, avant d’effectuer un déplacement à Nouakchott, le 09 juin, pour affronter la Mauritanie.

    Les Lions avaient battu le Soudan du Sud sur le score de quatre buts à zéro (4-0) lors de la première journée avant de concéder un match nul (0-0), en déplacement au Togo, lors de la 2ème journée.

    FDS/OID/ASG

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’appel de l’Eglise pour un ‘’Sénégal paix et de justice’’

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, l’appel de l’Eglise pour un ‘’Sénégal paix et de justice’’

    Dakar, 21 mai (APS) – L’appel de Eglise pour  »un Sénégal de paix et de justice », à l’occasion du pèlerinage marial de Popenguine, et le Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours sont au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’appel de Monseigneur Benjamin Ndiaye’’ pour la promotion de la paix et de la justice, affiche à la Une Le Soleil.

    Le journal signale que lors de la cérémonie officielle du pèlerinage marial de Popenguine, célébré lundi, en présence du ministre de l’Intérieur, l’Archevêque de Dakar a lancé un appel pour ‘’un Sénégal de paix et de justice’’.

    Le quotidien souligne également que lors de la messe solennelle, l’Evêque du diocèse de Thiès, André Guèye, a prié pour ‘’un Sénégal de paix et de prospérité’’.

    Sud Quotidien note que Monseigneur Guèye a exhorté les populations à ‘’changer de comportements pour un Sénégal de paix et de justice’’, convaincu qu’il ‘’ne peut y avoir de justice véritable sans la paix et la vérité, l’amour, le pardon et la réconciliation’’.

    ‘’Popenguine a lancé, ce lundi, un message de paix et de justice’’, selon le quotidien Bës Bi.

    ‘’Monseigneur André Guèye a appelé à +un changement de comportement pour un Sénégal de paix et de justice+. L’Evêque de Thiès a, en effet, présidé la messe solennelle lors de cette 136e édition du pèlerinage marial. +Pour la justice et la paix, il faut de l’humilité et du courage, et il faut surtout nous accepter les uns et les autres dans nos différences de toute sorte et nous décider à aller dans la même direction, accepter de changer radicalement nos comportements et nos mentalités+, a-t-il déclaré’’, rapporte le journal.

    La paix et la justice étaient au cœur des prêches à l’occasion de la célébration du pèlerinage marial, selon Le Quotidien.

    Dans L’Observateur, l’Evêque du diocèse de Thiès, André Guèye, invite à ‘’renoncer à tout ce qui peut fragiliser la paix et la justice’’. 

    Le même journal revient sur le Conseil interministériel consacré, samedi, à la préparation des examens et concours. L’Obs rapporte que lors de cette réunion, le Premier ministre Ousmane Sonko a évoqué les défis à relever et liés aux programmes scolaires, à l’état-civil et au système de rémunération dans la fonction publique.

    Selon Vox Populi, ‘’Sonko s’attaque au système de rémunération’’. ‘’Il y a des équilibres liés à des hiérarchies, à des grades, à des fonctions qu’il faut respecter. Une fois que vous les désagrégez, vous créez une situation qu’on est en train de vivre aujourd’hui et qui nous rattrape’’, a déclaré le Premier ministre.

    ‘’Il faut qu’on ait le courage de revenir à une discussion sincère et sérieuse sur la question pour assainir et stabiliser définitivement cette question’’, a ajouté M. Sonko dont les propos ont été rapportés par Vox populi.

    Pour Le Quotidien, Ousmane Sonko ‘’veut mettre de l’ordre’’ dans l’état-civil et la rémunération dans la fonction publique.

    OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Plus de sept milliards de francs CFA de faux billets saisis entre Thiès, Ziguinchor et Kolda (Douanes)

    SENEGAL-ECONOMIE / Plus de sept milliards de francs CFA de faux billets saisis entre Thiès, Ziguinchor et Kolda (Douanes)

    Dakar, 16 mai (APS) – Les Douanes ont annoncé, jeudi, de nouvelles saisies de billets noirs à Thiès, Kolda et Ziguinchor pour une contrevaleur totale de plus de sept (07) milliards de francs CFA.

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, les Douanes signalent que 10 millions de dollars en billets noirs ont été saisis à Thiès, samedi, 11 mai, par le Groupement polyvalent de recherche et de répression de la fraude (GPR), soit une contrevaleur de plus de six (six) milliards de francs CFA.

    La même source fait état de l’arrestation de deux (02) individus.

    A Kolda, la Brigade mobile des Douanes a interpellé, mercredi, 15 mai, deux individus de nationalité étrangère, détenant un carton contenant des billets noirs en coupures de 500 et 200 euros pour une contrevaleur totale d’un milliard 300 millions de francs CFA.

    Les trafiquants ont été déférés au Parquet, indique le communiqué.

    A Ziguinchor, durant la nuit du vendredi 10 mai, les agents de la Brigade mobile ont saisi un lot de billets noirs composé de coupures en francs CFA et d’autres en Euros pour une contrevaleur totale de 140 millions de francs CFA.

    Trois individus de nationalité sénégalaise ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice.

    Le communiqué assure que les unités douanières sont ‘’mobilisées pour éradiquer le phénomène du faux monnayage qui prend de l’ampleur et qui constitue une menace sérieuse à l’économie nationale’’.

    OID/AB